pe-riode conside'ree, passant de 88,8 p. 100 en 1969/70 a 93,0 p, 100 en 1974/75 et a
91,8 p. 100 en 1975/76. La oonsommation privee represente 85 p. l°0 de la consommation totale. Celle-ci depend done dens une large mesure de la. production.agricole, d'autan4-plus que la consommation de subsistence est encore tres repandue.
(millions de birrs). . ...,'' "'' r
~~ Pour- Pour—
.;-.,- . . ; . 1969/70 ■centage 1974/75 1975/76 centage
Consommation privee . .. . '■ "3 5^,9 78,8 4 405,9 4 711,0 -78,0
Consommation des administrations ""
publigues-. .. : .
-Formation brute de capital inte>ieur Exportations de biens et services Mpins les importations de biens
eT"s7rvices . ;
PIB .total aux prix du marche 4 442,4 100,0 5*324»5 6 042,5 100,0*
Source: Ethiopia, Bureau de la Ccnnnisslcn .centrole de planifiostion, Depai-tement de
i
La consommation des administrations publiques s'est accrue au taux annuel moyen ^
de 11,1 p. 100 pendant Xa periode de 1969/7° & 1975/76. Elle a dono augmente deux fois plus vite ;que le PIB dans son ensemble dont le taux de oroissanoe a ete de 5*3 p. 100 en prii courants. Pendant les trois derni&res ann^es la croissance a ete.trSs^
forte en raison. des depenses enormes faites pour la defense. La consommation privee a augments, elle aussi, plus vite que le PIB avec un taux annuel de"6,l p, 100. ;
Lr6pargne interieure donne lieu a de graves preoccupations. Son taux a baisse de
11,2 p. 100-du PIB en 1969/70. a. 8,2 p_, 1Q0 en 1975/76. '■ ' : •''■•
,;,La formation brute de capital fixe a augmente au taux de 1,3 P- 100 par an •■ -pendant la periode de I969/7O a. 1975/76.. Si..on etudie les statistiques ann^e par
annee, on constate cependant que le niveau atteint en I9JI/72, c^est-a-dire Krr 6C3".l '
millions n*a plus ete" egale". En outre, si on tient compte* de1 1 'augmentation du..cou*t des biens d'equipement, en prix ponstants, XX apparalt. .qu'il y a eu, incontestablement, une diminution de 1e formation de capital pendant la. periode consi'deree. En.fait, la
formation de. capital a represents 12,5 p. 100 ^u PIB en 1969/70, et 9,8 j). 100 seulemeht pendant la periode 1975/1978.
II est a noter que les investissements ont commence a diminuer deux bu irois arts avant les nationalisations et que la revolution a. nettement favoris^ la reprise..
Cependant, quand on d^pe^nse beaucoup d:argent pour la: defense, il est impossible de . realiser uri taux eleve de fo.nnation de capital, ; .
5* Commerce .exterieur.et balance des paiements ..
Pendant la periode 1970-1977? les exportation^ ont augmente en valeur au taux annuel moyen de 12,8 pfl 100 et les importations au taux de 9»5 P» 100. Le deficit de la balance commerciale s!est aggrave, cependant, passant de Birr 121,8 millions en I970 a Bcrr 338,8 millions en 1977. Malgre* le taux de croissance eleve des services, la situation de la balance des paiements a egalement empire". Quant aux prix, l'indice
-99-des prix -99-des marohandises importees a ete en hausse de 6 p. 100 par an en moyenne et celui des exportation de 9,1 p. 100, pendant la peripde consideree. II convient,
cependant, de noter que les prix des exportations ont subi chaque annee des fluctuations, alors que la hausse des prix dos importations a ete cbnstante. : " '
La oroissance, en valeur, des axportations a ete rapide depuis 1973, en raison du prix eleve des legumineuses et des graines oleagineuses et, surtout, du prix record du cafe sur le marche mohdial depuis 1975-. Le cafe repre"sentait 75,4 p. 100 de la valeur totale des exportations ethiopiennes en 1977, alors qufil ne representaiY que 6l, 5
p. 100 en 1970.
La quaiitite de oafe exportee est tombe"e de 70.900 tonnes en I97O 3 48.200 tonnes en 1977* Mais en valeur, les exportations de cafe" ont augmente de BLrrl8l,3 millions en 197° & Kep 520,0 millions en 1977. H convient aussi de hoter que la valeur des
exportations de cafe s augmente de 60,2 p. 100 en 1977 par rapport a 1976, malgre une diminution de 29,1 p. 100 de leur volume. Cependant, pendant le premier trimestre
de 1978, le cafe" a rapporte 15,7 p. 100 de moins'que pendant la periode corrGspondants
de 1977* En volume, les exportations ont dirainue de 8,4 p. 100.Ethiopie; Tableau 4. Commerce extgrieur et balance des paiements en 1970 et de
1975.5 1977 (.millions tie birr?) \
1970 1975 1976 1977 £/
Commerce exterieur -■ Sources 1 Chiffree officiels foumis par l'Ethiopie.
a/ Chiffres provisoires, .
Les cui'rs et peaux sont le deuxieme prpduit dT,exportation dpnt les recettes ont augments de 10,2 p. 100 par an pendant la pSriode consideree, malgre une diminution, en volume, des quantites exportees. Les exportations. de graines oleagineuses et de legumineuses ont augmente de facon spectaculaire pendant la premiere moitie de la presente deoennie, mais ont fortement diminue ces dernieres ann^es. Le rendement des ol^agineux et des legumineuses pendant le premier trimestre de 1978 n'est pas
enoourageant. On enregistre une diminution sensible des exportations par rapport a la periode correspondante de 1977.
. Pendant la pexiode 1970-77 >. les impo^tations ont augmente en valeur.au taux moyen
"i© 9,5 P« l°0« L©s carburants. representaient 15,8 p. 100 de la valeur: totale des
importations en 1977» aveo un taux de oroissance record de 21 p. 100, Les importations de matieres premieres ont augmente.au taux de 13>8 p« 100 par an. :
:La part des biens d'equipement (machines et,materiel de transport) dans le total des importa-fions a'diminue de 33*2 p* 100 en 1970 a 27,8 p» ■ 100 en 1977 > ce qui, a
premiere vue, temoigne d'une baisse des investissements, . . . ■ , Pendant le premier trimestre de 1978, on a enregistre une diminution de tous les products:d'importation, a l'expeption des biens de consommation perissables, par
rapport a la, meme periode de 1977- ■ ... '■'.
La valeur total© des exportations pendant les trois premiers mois de 1978 a .
diminue par rapport au premier trimestre de 1977 s ,Birrl66,9 millions contre Birr 226,9
millions. II y a eu aussi une diminution des importations qui se sont. e"levees a Birr 174>8 millions contre BLcr-225jl millions pendant la me"me periode de l'ann^e
precedents. • : . . ,-.-.■ "■.-.;■-: * . . ■ ■
La situation de la balance des paiements a freine" la croissanoe economique" pendant les annees soixante et le debut de la presente decennie. Le prix eleve des
exporta-tions de legumineuses et d'oleagineux' en 1973 et 19T4? du cafe en 1975 et 1976 ont permis d'obtenir une balance des paiements exoedentaire de 1973 a 1976.
En 1977 cependant, la balance des paiements a fait apparaltre un deficit de Birr 133,8 millions. Divers facteurs y ont contribue : un ralentissement de la
croissance des exportations et une acceleration de celle des importations, une diminution des recettes nettes provenant des services, des transferts prives et, surtout, des-entrees de capitaux, par rapport a 1976.
En ce qui concerns, les services, les recettea provenant des transactions des administrations publiques, des voyages et les revenue des investissements ont diminue.
Comme on lfa d^ja indique dans un precedent rapport, les revenus des investissements
ont fortement baisse^ par suite des nationalisations operees au d^but de .1975* II y a eu une legere amelioration en 1976, mais la situation a empire en 1977 en raison d!une diminution des interets percus sur les reserves exterieures. . .
-Par suite du deficit de- la balance des paiements en 1977» la valeur iotale des avoirs a 1'^tranger a diminue en un an de Birr 94,6 millions* . . . - : ■ 6. Aide au d^ve-loppement et dette ext^rieure
Dans le discours qu'il a pronon<|4 ^ l'.QCcasion d,u 4eme- anniversaire det ia; revolu tion ^thiopienne, le Lieutenant-Colonel Mengistu Haile Mariam,. President du gpuverne-ment militaire provisoire de l'Ethiopie socialiste a declaTe"'que "le fondemeht sur lequel repose le developpement economique a long terme (de l'Ethiopie) est la
participation et la contribution entieres des grandes masses populaire& a 1'e'difioation de l'Ethiopie revolutionnaire,. e-n. utilisant a. fond les ressources naturelles du pays*"
Pour conjpleter ces efforts,- l'Ethiopie recoit des pr^ts et des dons de diners'pays et organisations internationalesi, LVEthiopie:est surtout endettee-envers les pays indu8triels: d^velopp^s a economie. de marche,, malgr.e l'apport. recent et massif de
1'aide des pays socialistes. . , . . . ■■■-■■
101
Orrtrouvera.au tableau 4, dans-la partie concernant la balance des ■-paiements,' lev.
chiffres des recettes provenanfc des transferts des administrations publiques
(c7est-a-dire de l'aide etranjere) en 197<^ et de 1975 £ 1977- Ces reoettes ont augmente
rapidement et-dans la-period©-de 1^75 -a 19?7 les reoettes nettes du-compte d^equipeinent ont ete beaucoup plus elevees qu;en 197O. ...L'apport total net de capitaux etrangers a long terms, au. secteur public s?est-eleve a B?ir-16<9 millions en-1970,^1^113,0 millions en 1975 et Bxrrl31,4 millions en 1976. II y a eu une. chute en 1977 et cet apport n'a
plus ete que de Birr 66V5'millions.
Pendarit" Ta periode 197I-77j. la deite publiqueexterieure a augmente de 10,8 p. 100 par an-efa attaint Biir 949,4 millions en 1976/77- Les1 conditions des nouveaux
eraprunta otrfc' ete cependant beaucoup plus favorables" que precedemment- Les emprunts
negooi^s en 1976/77 -prevoient, en moyenne,une 4cheance de 47 ans, uri delai de grace de 9,4"anr'et-un-tauz U'lnterets de 0,72 p, 100" centre. 30, 3 ans, 7,2 ans et 4,72 p. 100
Mspe&tlvSment en 1968/69. '■