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remboursements soient eleves puisqu'il's'agit de prSts a court terme pose des problemes, notararaent parce quUls doivent Stre effectu^s a un moment ou les recettes petrolieres

stagnent. En 1977, on a releve un important deficit budgetaire et la balance des paiements qui etait deja moderement deficitaire en 1976 a marque un deficit substantiel de 27,1 mil liards en 1977. Les reserves internationales du pays qui avaientartireint 32,7 milliards de francs CKL en decembre 1975 Staient tombees a seulement 2,5 milliards de francs CFA en max 1978. La situation etait si grave que l'Etat a ete contraint d'adopter des mesures d'aus-terite et de reduire le niveau des defenses courantes et d'equipment, afin de restreindre

le deficit de la balance des paiements et d'inflechir l'inflation.

I-Igme si les perspectives sont actuellement moins favorables, la periode 1970-1977 a ete extreraement bonne'pour le Gabon. Le revenu par tftte a eU estime a 670 dollars des Etats-tfnis en 1970 mais il est monte" a plus de 4 000 dollars des Stats-Ums en 1977- La croissance du PIB en prix courants a 6t6 de 31,6 p. 100 Par an et en chiffres reels, c est-6Miire, apres avoir tenu compte des incidences des termes de l^echange, elle a vane proba-blement en moyenne entre 15 et 20 p. 100 par an. Toutefois, en 1977 meme, le taux de

croissance du PIB en prix constants a probablement etc negatif.

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-De tres gros efforts oiit ete-depisyeB pour accroltre les ressources du pays et en

particulier lorsque la voie ferree Transgabon sera achevee elle couvrira l'interieur du pay:^

ELle traversera de riches regions de fore*ts tropicales pour atteindre finalement un riche gisement de minerai de fer. Le pays possede d'autres gisements de mineraux encore

inexploi-tes qui remplaeeront en-definitive le petrole brut. La perspective immediate pour 1978 et

1979 nrest pas particulierement favorable et il est probable que le PIB en prix constants baissera encore en 1978. Les hausses du prix du petrole re"cemment annoncees pour 1979 aideront probablement le Gabon a surmonter certains des problemes actuels, mais il seroble que la programme: d'austerite entrainera une diminution des depenses d'investissement car il est possible que.I1economic stagne cette annee.

2. BIB par branche d'activite economique ,

jWju'en 1973', 1'actiVite ecorionrique se partageai^t essentiellement entre 1'agriculture, la sylviculture >et*J.es industries extractives. L'agriculture elle-m@me.nf6tait pas

particu-lieremefft'Ufewu CfcSvuloppeV e*' en 4970 -elle n1* represente que 7»2 P« 100 du PIB au co6t des

facteurs Contre ;6nviron 1Q p« 100 pour la sylviculture,; la part des industries extractives danB-XeKB-a-^e-cettB-ann^e-la-d'environ^ p-* -100, c'est-a-dire-le double de celles de 1'agriculture-et de la sylviculture combiners*' Depuis 1:973* 1'industrie extractive pese

davantage dans la production totale et, en 1977, elle est entree pour environ 40 p« 100 dans

le PIB contre seulement 6,5 p* 100 pour ^agriculture et la sylviculture, Le secteur, du bStiment et des travaux publics s!est particulierement d^veloppe entre 1970 et 1977* annee ou sa part dans le PIB a e*te de 15,8 p* 100 contre 6,3 po 100 en 197OO La croissance du secteur manufacturier a 4t6 moins rapide par rapport au PIB total, mais sa part dans le KT.3 a 6te.de f,5 p. 100 en 197^7 contre environ 6 p. 100 en 1970. Ainsi l!industrie manufactu-rifere a.prQgresse beaucpup plus rapidemerit que l'objectif de 8 p. 100 par an fixe pour la deuxieme'.Decenniedes Nations Unies pour le developpement* Contraireraent aux industries extractives et au b^timent qui ont progresse, le commerce a vu sa part du KB tomber de 16,1 p» ibb.en 1970L^'seulement 6,8 p. 100 en'1977, tandis que celie^des services et des transports a a^ugmente legeremeht passant de 21,21 22,5 P* 100. Le bSt:im6rit: a ete le sec teur Sconomique qui s'est d^veloppe le plus rapidement depuis 1973f en raison de 1!impor

tance des investissements effectues.

3. Secteurs ^conomicrues determines

a) Agricultureo Seule une tres petite proportion du territoire est actuellement cultivoca Les conditions materielles et les difficultes de communication n!ont pas encourage I1agricul ture commerciale. II existe une petite production de cacao, decafe et de canne a sucreo La production de denrees alimentaires est princip&lement destinee a la propre consommation des producteurs. Comme le climat ne convient pas a l'elevage du betail, le cheptel est constitue en grande partie de petits animaux. L'ihdustrie agricole est un secteur neglige

de l!economie et la haute conjoncture engendree par le petrole a incite davantage de per-sonnes encore a s^nBtaller dans les zones urbaines et a se deplacer pour travailler sur les grands chantiers.

13,4

En prix courants 1970 Fourcentage 1975 1976 1977 Pourcentage Agriculture, sylviculture et peche 13,4

Industries extractives et petrole 24,9

. a/

Industrie manufacturiere-' Batiment et travaux publics Commerce de gros et de detail Transport et autres. services.

Services admihistratifB

Total FIB au cofit; des facteurs-'

Source Y Gabon, Ministere du Flan (1975 ^ 1977), estimations de la CEA. pour

197°-a/ Y compris.l'.electricite et l!eau. .

b/ Estimations aux prix du marche" moins les droits de douane.

Les prinbipales ..cultures vivrieres sontsles tubercules, les racines et les bananes.

En 1974, selon la Banque de developpement du Gabon, la production totale de racines s'est monte"e a 186 462 tonnes et la production de plantains a ete de 77 703 tonnes. L'indice de la production d6 la PAO fait apparaftre que la production agricole a progress^ de 12,6 p.

100 entre 1970 et 1977, soit une moyenne de 1,7 P« 100 par an- Toutefois, la production des cultures commerciales eet tombee,-.le cacao de 5 176 & 3 573 tonnes et le cafe de 486 a 338 tonnes entre 1970 et 1977. La production de canne a sucre a augmente et en 1977, .

elle a ete" de 3 713 tonnes. . . .

Le Gabon est fortement tributaire de ses importations de produits aliraentaires pour 1!alimentation de la population urbaine, et le cofit de la vie est eTeve* dans les zones

urbaines. Pour lutter contre l'attraction exercee par les villes, 1'Btat donne une priority

^levee au developpement des zones rurales dans son troisieme FLan de d^yeloppemeiit: qui couvre la periode 1978-1982. Divers projets agro-industriels ont ete entrepris; dans la region de 1'Estuaire ou est situee la capitale, il est projete de produire 6 000 tonnes de bananesj mais dans la region du Port-Gentil - Lambarene, il existe des projets de productioi de fruits et de legumes. Le-plus important des projets agricoles est le complexe sucrier situe pres de Pranceville, qui a ete mis en oeuvre en 1976, il coGtera 17 milliards de francs CPA et produira 30 000 tonnes de sucre par an lorsqu'il atteindra sa pleine produc tion.

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-b) Sylviculture. La coupe des riches peuplements fores-tiers. d'Okouine et .d'Ozigo a _ joue un rSle particulier dans le developpement economique du Gabon. Le Gabon possede encore de vastes domaines forestiers e"b ses essences sont tres appreciees. La production de grumes a augment© regulierement jusqu'en 1974, puiB la recession en Europe occidentale a reduit

fortement la demande de bois. d'oeuvre. En 1975, la production d'Okoume est tombee a 676 302 tonnes apres avoir atteint un maximum de 1 145 451 tonnes en 1973. La production d'Ozigo a baisse" a 86 803 metres cubes alors qu'eUe avait ete de 134 196 metres cubes en 1973. De

nombreuses entreprises ont ete gravement touchees par la recession. On a enregistre une ■ . . reprise de la demande de. bois d'oeuvre depuis 1975, mais la concurrence des producteurs de grumes d'Asie est aujourd'hui .plus intense. La production d'Okoume a augmente.de 16. p.. .100.

en 1977 pour atteindre 1 273 000 metres cubes, mais ce chiffre est inferieur a celui de la production de 1970 qui etait approximativement de 1 457 000 metres cubes et il est bien plus faible que le chiffre record atteint en 1973. En' 1977, la production d'Ozigo a ete legere-ment plus forte qu^en-^G, mais celle d*autres essences a diminue d'environ 50 p. 100...

II existe dans l'interieur du pays d/autres vastes ressources forestieres qui sont inexploi-tSes et la nouveUe voie ferree doit traverser les regions concernees. Cela pourraif"

influer fortement sur la production a venir. Le Gabon s'efforce de diversifier^Bes indus tries du bois* D^ja. important producteur de bois de placage et de contre-rplaques, il . , ._

produira bientSt de la pa"te a papier. Ce dernier pro jet s'est heurte a de nombreuses

difficultest n»U. il a finalement ete mis en oeuvre en 1977* L'investissement est estime ^

a 107 milliards'de francs CFA pour une usine d'une capacite d'environ 25O 000 tonries""He PaT;e a papier par an. ELle utilisera des essences dont'on^-a estime"-cju'elles ne pouvaientCetre

vendues comme bois tropicaux. . . ,

Gabon : Tableau 2. Production sylvicole. 1970 et 1975 a 1977 (en rnilliers de metres

cubes)-1070 1975 1976

1977-Okoume- . 1 457^ 1 068 1 095 1 273:

Ozigo ■ ** ^ 61 : 7°' KZ- ^

Autres eesences H6 2£ ^O 90 -^

. Source : Bulletin de 1'Afrioue noire, n° 958, 17 mai 1978 (pour la production de 1975

a 1977)* P01111 197°» leB chiffres de la production proviennent d'autres sources.

a/ II s'agit peut-Stre d'une sous-estimation etant donne que le chiffre indique de la

production est de ?22 155 tonnes.

du pe"trole a entralne un aocroiesement exceptionnel de lavaleur de la production miniere de sorte que la valeiir ajoutee du PIB qui etait estimee'^ 24,9 milliards de..francs CFA en 1970 a atteint 233,1 milliards en"1977 apres-avoir-culming a 241,9 milliards de francs CFA en 1976/ Les trois "principaux produits sont le'petrole brut, le manganese et 1'uranium, mais le pe"trole brut est de loin le plus important- La production de petrole qui avait atteint 5'423 000 tonnes en 1970 est passe"e a 11 315 600 tonnes en 1975, mais elle est

restee stable par la suite et est tombee a 11 267 200 tonnes en 1977. Malgre des recherchee intensives, aucun autre gisement n!a e"te ddcouvert depuis 1973. . . Gabon : Tableau 3« Production minerale et petroliere, 1970 et 1975 a, 1977 . ■.

■ ■ ■" - • ; 1970 ' - 1975 1976 1977

a/.

-Pe'trolebrut"'(milliers de tonnes)