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Actuellement, le principal probl^me au Cap-Vert est la

C. POLITIQUES D2 DKVSL0PPEME3JT

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Uh plan de developpement est a lfe"tude, mais les travaux n'en sont qu'a leur stade pre"paratoire, de sorte qu'il est impossible d'indiquer des objectifs precis. Toutefois, oomme on l'a dit plus haut dans les diverses sections du present rapport, des politiques ont de"ja e"te adoptees qui contribueront a surmonter les difficultes que connaissent ces ties* La mise en oeuvre des ressources humaines doit compenser le grand manque de res-sources naturelies.

D. PERSPECTIVES

Le re"girae des pluies determine en grand.e partie le developpement eoonoraique futur des ties* Le retour.des pluies amSliorera bien stir la situation. Mais pour le moment il faut s'attendre a une persistance de la situation aotuelle oti le Cap-Vert est trlbutaire d*une importante aide ext^rieure. On ne peut gufere escompter un acoroissement sxgnificatif de 1 •activity eoononiique tant que les precipitations ne seront pas redevenues normales3 mais le releveraent des depenses de l'Etat peut contribuer a maintenir la position et, dan^

une mesure limitee, a favoriser une certaine croissance dans les conditions aotuelles tres diffioiles»

A. EVOLUTION ECONQKIQUE ET SOCIALS FE<tfDA,TT LA FERIODE 1970-1978

Introduction '

Pendant .la periode de sept aus qui s'est terminee en 1977, le' PljJ au oodtdes facteurs en prix courants *a augmente a uri.taux aniiuel' moyeii de 14,6 p. 100. Le taux de1 croissance""i*eel a ete de 4,4 p. 1CO' par an environ, le coefficient defl^i-teur iniplicite du PI3 etanfr eivmoyenlie de\9.,8 .p. -100.' Ln 1977,'le PIB a augments de 8,2 p.'100-en prixcourants. La diminution ■!aodte" de 0;5 p. 1(jO en prix constants.

La forte augmentation de la- production" derpe"trdle brut qui a ete* eiiregistree en 1974-75 a coincide avec une hausse sensible des cours mondiaux des hydrocarburesV Les recettes publiques se sont nettement accrues et le Congo a pu dimiauer son defi cit budgetaire, ajouter a ses ressources administratives et s'acquitter d'une grande partie de ses obligations au titre de la dette publique, Toutefois, oes dernieres annees, la production petroliere a diminue a mesure que les gisements s'epuisaient, sans que de nouvelles reserves soient decouvertes et mises en exploitation assez rapidement pour assurer le maintien du volume de la production. La periode la plus re"cente a done ete caracte'risee, entre autres, par un important decalage entre les recettes et les depensest dont la plus grande partie est financee par les ressources exte*rieures.

La valeur ajoutee dans lfagriculture a augmente a un taux annuel moyen de 9,2 p. 100 aux prix courants entre 1970 et 1977 et celle des industries manufacturieres de 10,9 p. 100. La production des industries extractives a augmente de 339 p. 100 ea 1974 mais de 7»8 p. 100 seulement par an en moyenne de 1975 a 1977, II ressort des estimations du PIB par categories de depenses qu'en 1970 l'epargne a represents 18,6 p. 100 du PIB mais que, depuis 1975i la consommation totale est superieure a la production totale. La part de la formation brute de capital qui, en 1975, etait de 21,4 P- 100 du PIB aux prix du marche, n'etait plus que de 16,8 p. 100 en I976 et de 16 p. 100 en 1977.

La valeur des exportation est passee de 8 5^3,7 millions de francs CPA en 1970 a 44 767,2 millions en 19771 soit une augmentation annuelle de 26,6 p. 100. La valeur des importations a progresse a un taux annuel moyen de 17,6 p. 100 par an, passant de 15 909,2 millions de francs CPA en 1970 a 49 338,3 millions en 1977. L'accrois-sem«rrt relatif des exportations a done ete superieur a celui des importations mais, malgre cela, un deficit du commerce exterieur a reapparu en 1977, alors que des excedents considerables avaient ete enregistres dans les deux annees precedentes.

Le deficit du compte des biens et des services de la balance des paiemeats a conti nue d'etre important, et l'ampleur des entrees de capitaux indique un accroissement

de la dette exterieure.

Ces dernieres annees, l'austerite a ete I'inspiration dominante des budgets de l'Etat, cependant que des efforts etaient entrepris pour pallier la situation creee par l'insuffisance des ressources.

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-Les perspectives pour 1978 permettent d'esperer d'assez Toons resuitats en ce qui concerne la production vegetale destinee a 1'exportation et en particulier la

i Ait tt tlnneure deorois3ance

g

producticmjie bbis,..ce.c£iii A^yrait peiTOettre urie certalne.ineaure de_orois3ance reelle."" Le^Gouverneraent 'a"~annonce en 1978 un programme biennal d1 action visant a redresser l'economie et a. relancer les entreprises d'Etat. D'autre part, la mise

en valeur des nouyeauxj^Bements petroliferes decouverts a .Uoango devrait commencer sous'peu.' Il"exist'e ~don"c de "bonnes perspectives d1expansion de l'economie jusqu'en 1980.

2. Produit i.ite"rieur brut par branohe d'aotivite economique

Les principales modifications qui sont intervenues dans la structure du PIB pendant la periode consideree concernent essentielleraent le secteur de ^agricul

ture, de la sylviculture et de la pSche et celui des industries extractivesD Cpmme l'indique le tableau 1, la part du premier de ces secteurs dans le total de la valeur ajoutee est tombee de 43,7 p. 100 en 1970 a 31,3 P< 100 en 1977* Pen dant la meme periode, la part des industries extractives passait de 1,5 a 13,4 p. 100. Exception faite de la part du secteur du ba*timent et des travaux publics, qui a legerement baisse, la part des autres branches d'activite dans le PIB total est restee pratiquement sans changement de 1970 a 1977*

3. Secteurs economiques determines

a) Agriculture, sylviculture et p§che. II n'existe pas d1estimations directes de la production vivriere, mais I1augmentation du coGt des importations de produits aliinentaire'is au cours des dernieres anuees semble confirmer qu'il y a eu stagnation, einon baisse de la production de l^griculture traditionnelle, qui est a 1'origine . de-La.-.plupar.t_des-.cultures.. vivrieiies-.—Xa.hausse-du prix.des produits alimentaires

et les penuries localisees de denrees essentielles telles que le manioc sur les marches urbains confirment egalement que la production vivriere est restee stagnante ou a diminue.

En ce qui concerne les cultures marchandes, les donnees relatives a la produc tion commercialisee qui figurent dans le tableau 2 font reosortir une baisse regf.-liere de la production de riz paddy et des produits du palmier depuis 1970. La pro-ducfi'ori Ue^ cix6ao a sensiblemeht'"progreesel mais elle a subi des fluctuations au cours des dernieres annees. La production de cafe et la production de tabac ont varie, elles aussi, mais, dans lfun comme dans l*autre cas, la production. &** '^,'r -** '■■'■*'' .infexi-euEe.il.C£lle-de J97O.. -* - --- =

En ce qui concerne I'elevage, le cheptel a augmente regulierement dans toutes les categories. II etait evalue comme suit en 1977 : 70 300 bovins, 184 600 ovins, T18" TOO'-Oapfins; 62" 700" porcins ef un"million* de volailles". 2n" 1"9?0* les chiffres correspondants etaient les suivants : 36 300 bovins,.120 300,ovins, 58 500 caprins, 59 000 porcins et 64O 000 volailles. Toutefois, le pays continue d!importer de grandes quantites d'animaux sur pied et de viande pour completer les approvisiouneaents

interieurs.

En prix courants PIB au cout des facteurs

en prf.z couraats 65 700

r.pSts indirects moias

subventions 10 324

PIE aux prix courants

PIB au cout des fac^

^•■---^ £3 1970 .

100.0 145 128 157 257 170 192

22 872 22 724 25 641

168 000 179 981 195 833

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<-Tableau 2. Production agriool.e .commerclalisee, .1970 fit. 1975-1977'

(En tonnes) 1970

Source : Congo..-.Office national pour la commercialisation.des produits .a (ONCPA)

L!importance de la pe"che industriello a dirainue depuis quo I'd pSche au thoii a eta interrompu.e.i^n 1976, La production du chalutage e.i haute, mer s'est situee a un liveau a, peu pres constant de 11 000 tonnes depuis.le debut de la deceniie. ,

Ln. sylviculture a |te n?.,guere le secteur de productio.i a I1 exportation le plus dynimique.." En'1977, La quaiitite de bois exportee a augmente de 107,1 p. 100. mais le total de 144 740 tonnes qui a ete attei it est reete bie.i itiferieur au volume de 326 100 tonne's obtemi en 1970. La diraii.iution.de la production de ce secteur a ete attribute a'diverses causes, k savoir l'existence de goulets d'etranglement da.is le transport par'la.vpie ferree Coiigo—Ocean, l'epuisemeiit des peuplements de limbi et d*okoume a proximite des voies d'acces principales et les difficultes que prese^ite l*exploitatiop. du potentiel du nord du pays.

**) I^dustriee extractives. La production de patrole brut, qui etait de 19 000 tonnes en 1970," a augraente rapidement pour atteindre un niveau record de 2 454 000 tonnes en 1974- Elle a diminue de 20 p. 100 environ en 1975 m-:ds a repris l^gereraait en 1976 avaat d'enregistrer une nouvelle baisse en 1977? annee ou elle a ete de

1 801 000 tonnes. "En 1974, la production ^yoiit attev.it son niveau maximal et les cours nyant sensiblement augmente, la valeur des exportations do petrole bitut's'est . chiffr^e a 37 900 millions de francs CPA, ce qui correspondait a 81 p» 100;de la valeur totale des axportations, Ea 1975.» 1^ produotion ayant diminue, la valeur des ^exporta tions de petrole brut est torabae a 28 024 millions de francs CPA.-Kile est reinontee I a 32 598 millioas en 1976 mais, en 1977, elle a baisse de 26 p. 100 et a ete de-24.£73 millions:, .La production de gaz aaturel, qui a atteint un niveau record de 18 833

cubes en 1974, a aussi dirainue depuis cette date.

La production de potasse,.. qui a commence en 1970? est parvenue a un niveau record de 475 Q00 tonnes en 1974* 311e a dtX etre interrompue a la mi-1977> a la suite de pro-blemes technicnies et d'une inondation complete des mines, qui ont force la societe d'exploitation a entrer en liquidation. "Sn ce qui concerne .les autres produits mine -raux, seules la production de cuivre et la production d'or cwit augmente en 1977- Le tableau 3 fournit des donnees sur la production minerale depuis le debut de la