• Aucun résultat trouvé

Au cours des annees 60 et des annees 70, le Gabon n'a cessg d'avoir un excedent commercial et il investissait en meme temps beaucoup. En 197Of les exportations nettes

de biens et services, se sont montees a 6 p. 100 du HTB et la formation de capital fize a 30 p. 100. fce~s-olde du PIB disponible pour la consommation a'ete" en consequence faibleo Apres la tres forte augmentation du PIB qui s'est amoree"e en .1973, le principal changement intervenu dans la structure des depenses a ete I1 expansion spectaculaire de la formation de capital fixe qui,. d'apres les chiffres du tableau 4, a represente 55,9 p. 100 du PIB en 1975 et 61,8 p. 100 en 197*5. La consommation augmente rapidement., mais sa part dans le PIB a diminue tombant de 46,6 p. 100 dans le cas de la consommation privee et de 16,0 p.

100 dans celui de la'consommation publique en 1970. a environ 25 et 13 p. 100 respectivement

en 1976. A '

115

-Gabon : Tableau 5, Depenses et PIB, 1970 et 1975 a 1976 (en milliards de francs CPA)

En prix courants 1970 Pourcentage 1975 1976 Pourcentage

Consommation prive"e 43>4 46,6

Consotnmation publique 14,9 16,0

Formation brute de capital fixe 27,8 . ■ 29,9

Accroissement des stocks 1,3 1(4

Exportatione moins

importation de biene et services 5,7 6jj J^4 8,5 1,4

TotaTPjEB aux prix du marche .93,1 100,0 ' 462,4 5&1,3 ' 100,0

' * * ) 3,1

«•«

220

359 -6

,3

,0 ,5

37

61

. _1

,9

,8

1

Source : Estimations fon&ees sur des chiffres nationaux

II est certain que les investissements ont ete tres eleves au Gabon en 1975 et 1976, mais lee chiffres qui Equivalent a 56 a 62 p. 100 du PIB indiques au tableau 4 semblent avoir ete" surestime"s. Les pourcentages particulierement fe-ibles de la consommation sug~

gerent des-taux d'epargne int^rieure tres eleves, mais en fait, les chiffres de Is, dette exte"rieure a. la fin. de . 1-977 ^i sont donnes plus loin font apparaltre un fort alourdissement de I'encours de cette dette0 II semblerait done qu'une partie des investissements ait ete

finahcee par des sources exterieures.

5»- Commerce exterieur et balance des -paiefflentB

Les-exportations ont augmente rapidement en valeur au cours de la periode 1970 a 1976 et les augmentations ont ete partxculiereraent fortes en 1974 et 1976*. Les chiffres pour 1977-s<mt oontradictoires, mais d'apres.une estimation des exportations a 290 milliards environ de francs CFA, l'accroissement moyen en valeur des exportstions depuis 1970 a ete de '32f8xp* 100 par an* Au cours.de' la meme periode, la progression en valeur des impor tations a ete a peu pres la m@me et le Gabon a pu enregistrer un excedent commercial chaque ann^e de la presente decenniei

Lee gains dans le domaine des exportations ont augmente en grande partie par suite de la forte hausse du pri* unitaire du petrole brut, mais comme oh lfa deja vu, le volume des exportations de pe"trole brut a plus que double entre 1970 et 1977* La production de mineral de manganese a progress© de 30 p. 100 au cours de cette meme periode et celle d!uranium a augments de 137 P» 100« L^volution defavorable du raarche d'exportation du bois d'oeuvre du Gabon a entralne une chute du volume des exportations de "bois et de produits du bois d'environ 25 p. 100 entre 1970 et 1977- Ainsi, il semble probable que les exportations totales du Gabon ont progress^ en volume de 6t6 p» 100 par an en moyenne durant-cette periode de sept ans0 Les importations ajustees d!apres le prix unitaire moyen des impor tations vers lf ensemble des pays en voie de developpement font apparaftre une augmentation

raarch'd~'d'exportation "par suite de'la hausse des prix du pe*trole ont ete" utilises eh'partie pour accrottre les importations a un xythme particuliereraent rapide et, bien■ que les chif—

fres soient incomplets, 11 sembrequ'une grande partie de 1'augmentation des importations ee soit accompagnee d'achats de biens d'equipement.

Les chiffres de la balance des paiements montrent que lfexcedent sur le poste des biens et services a ete utilise d!une maniere ge*ne"rale pour payer des transferts'prives

eleves et de plus en plus importants. L'apport net des transferts de llBtat s'est accru

jusqu'en 1976, raais il e'st tombe en 1977* Avec une sortie nette de capital de 1975 a 1977,

due au fait que la sortie de capital a court terme a ete supe"rieure a. I1 entree de capital a. long, terme, 1]ensemble de la balance des paiements est devenue deficitaire en ^9f6t annee ou les reserves ont baisse" de 4F1 milliards de francs CFA et on a enregistr4 une diminution particulierement importante de, ces reserves (27,,3 railliajrds ^e, francs ..CPA) en 1977«, :

L'entree nette de capital a long terme au cours de la periode 1975—1977 a ©te eigale

a. 95»5 milliards de francs CEft., mais la sortie de capital a, court terrae s'est mont^e a

124»3 millianis de francs CEA.. , .

6. -Aide au d^veloppement et dette exterieure ■ -■■ r . ,

; Ea 1977» 1'aide exterieure totale a €te egale a. 22 milliards de francs CE&V On ne dispose de chiffres deHailles que pour l'aide francaise qui a augmente rapidement depuis 197O« Cette aide se presente principalement sous la forme d!une assistance technique et de prSts au deVeloppement» L"assistance technique est tres importante dans 1'enseignement et le nombre de personnes qui travaillent a ce titre au milieu de 197.8 a ete estime a 850**

Les recettes .tirees du petrole ont augmente considerablement en 1973—1974j mais le Gabon a contracts quelques emprunts importants but les marches monetaires de sorte que sa dette exterieure a la fin de 1977 a atteint 500 milliards de francs CE&, Sur ce montant total, 145»5 milliards seraient constitues par des emprunts a, court terme. Ces dettes posent des problemes particuliers au Gabon. .La Banque mondiale a estime que le service de la.dette exterieure a represents 6,7 p* 100 des recettes d'expbrtation de biens et services*

Toutefois, il s!agit la. d!une sous—estimation, car le Gabon doit egalement rembourser de"

forts emprunts prives exterieurs*

Recettes et d^penses de 1'Etat .'.■.' . . •' ■ .

Les recettes de l!Etat ont beaucoup augmente apres 1973 grSce aux fortes rentrees. de recettes petrolieres. En 1977, les recettes ont ete 12 fois plus 6lev6ea qu'en 1970.- Les recettes petrolieres ont augmente rapidement au cours de la pe"riode dtudiee, mais les autres recettes ont progresse plus vite encore depuis.1975 et en 1977 elles ont represents

jusqufa 54 P« 100 du total. . .

117

-Gabon : Tableau 6, Commerce exterieur et balance des paiements. 1970 et 1975 a 1977 (en

milliards de francs CFA)

1970 1975 1976 1977

Commerce-exterieur. /

Espbrtations ■ 39,8? 201,92 271,45 290,0^

Importations J*& UU£V&2&&*&

Source : FMI, International Financial Statistics, vol. XXX, n° 12, decembre 1977;

vol. XXXI, n* 11, novembre 1977 (chiffres de la balance des paiements en dollars des Stats

Unis convertis)•

a/ Estimation de la CEA..

b/ Tires de publications DOT du FMI.

. Les depenses prdinaires ont augmente moins rapidement que lee recettes, leur montant

■ total en 1*7. ^ant ete 5,6 foie superieur a celui de 1970. Toutefois, les charges du service de la dette publique,en 1977 etaient presque aussi elevees que les d^penses ordx-naires et leur montant de 74,8 milliards de francs CB englobait en gros le remboursement

: de la dette a cpurt terme«;

En 1976, les depenses .d'Squipement ont atteint le ohiffre extrSmemerrt elevg de 319,2 milliards .de francs CFA. Ces tres lourdes depenses ont ete fiancees par des emprunts interieurs estimes a 36,8 milliards de francs CFA et par des sources exteneures pour Ibi,.

milliards de francs CPA, 1'excedent du tadget ordinaire, compte tenu du servxce de la dett..

Bublique, a fourni 93,4 milliards de francs CPA.

En 1977, les depenses Yd'equipment ont ete notatlement reduites et se sont chiffrees