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Pour cette même sélection de pays, nous vérifions la transparence avec l'aide du Corruption Perceptions Index de Transparency International ; la stabilité politique avec le

CHAPITRE QUATRIEME: LES RESULTATS DE L'ETUDE ET L'ANALYSE COMPARÉE

4.2 Validation des hypothèses et discussions

Pour articuler notre discussion, nous allons analyser la validité de notre hypothèse et ses particularités. Nous conclurons notre recherche en présentant des perspectives de recherches futures.

Les résultats observés tendent à valider notre hypothèse principale. C'est-à-dire que la présence d'un système de gouvernement autocratique a une influence positive sur la localisation des IDE chinois et sud-africain en Afrique subsaharienne pour 2009-2010. Cette hypothèse est validée par l'observation des résultats obtenus dans l'analyse des IDE chinois et sud-africains dans les dix pays sélectionnés qui ont révélé une relation positive entre les investissements directs étrangers et les systèmes de gouvernement autocratiques.

Par la suite, notre première sous-hypothèse qui affirmait que la présence d'un système de gouvernement corrompu n'a aucune influence sur la localisation des IDE

chinois et sud-africain en Afrique subsaharienne pour 2009-2010 n'est validée que pour la Chine, l'Afrique du Sud montrant une relation négative entre IDE et corruption.

Notre deuxième sous-hypothèse affirmait que la présence d'un faible respect des droits humains n 'a aucune influence sur la localisation des IDE chinois et sud-africain en Afrique subsaharienne pour les années 2009-2010. L'hypothèse de cette variable est validée pour la Chine et l'Afrique du Sud, ce qui ne reflète aucune relation négative entre IDE et respect des droits humains.

Notre troisième sous-hypothèse affirmait que la présence d'un haut risque politique n'a aucune influence sur la localisation des IDE chinois et sud-africain en Afrique subsaharienne pour 2009-2010. Le résultat est le même que la première sou-hypothèse, c'est-à-dire que l'hypothèse est validée pour la Chine mais pas pour l'Afrique du Sud qui montre une relation négative entre IDE et haut risque politique.

Bien que nos résultats ne soient pas généralisables pour tous les pays d'Afrique, les résultats sont assez constants pour montrer une tendance réelle des deux pays émergents à l'étude lors de leurs actions politiques et économiques en Afrique subsaharienne.

Nos résultats (résumés dans le tableau 11) confirment ainsi notre proposition selon laquelle les IDE chinois et sud-africains sont dirigés de préférence vers les pays autocratiques. Il est important de noter que cette situation n'empêche pas la Chine et l'Afrique du Sud d'investir dans les démocraties. Comme il est représenté dans le tableau

11, cela montre surtout que le régime politique autocratique (DÉMO-) n'a pas d'influence négative sur la décision de la Chine et de l'Afrique du Sud à investir en Afrique subsaharienne. Un haut degré de corruption (CORR-) d'un pays est pour la Chine sans conséquence alors que l'Afrique du Sud préfère une certaine transparence (CORR+). Le respect des droits humains (CIRI+) d'un pays est sans conséquence pour la Chine et pour l'Afrique du Sud. Le niveau de risque politique élevé (RISK-) n'a pas d'effet sur les

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investissements pour la Chine alors que l'Afrique du Sud semble montrer une préférence pour une plus grande stabilité politique (RISK+).

Tableau 11 Résumé des conclusions de recherche

DEMO- DEMO+ CORR- CORR+ CIRI- CIRI+ RISK-

1

RISK+

CHINE + Nul Nul Nul Nul Nul Nul

% (67%) (33%) (45%) (55%) (54%) (41%) (45%) (55%)

AS + - - + Nul Nul - +

% (64%) (36%) (36%) (64%) (59%) (46%) (36%) (64%)

Parmi les plus grands partenaires de la Chine et de l'Afrique du Sud ont peut remarquer quatre pays considérés comme paria par les pays occidentaux et par le fait même généralement rejetés par les compagnies multinationales, soit le Soudan, le Zimbabwe,

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l'Angola, et la République démocratique du Congo .

Dans le cas du Soudan, l'entrée des sociétés chinoises s'est faite suite au départ des firmes canadiennes et américaines en raison de différends avec le pouvoir notamment au sujet de la crise du Darfour. En mars 2009, le Président du Soudan Omar Hassan al-Béchir a été inculpé pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité par la Cour pénale internationale (CPI). Aussi, la communauté internationale (aile occidentale) ne cesse de décrier le manque de transparence et le caractère autocratique du régime soudanais, malgré les élections présidentielles d'avril 2010. Les sanctions économiques américaines et européennes contre le Soudan sont depuis le début de la décennie 2000 au centre des relations diplomatiques et économiques, ce qui place certainement cet État sur la liste noire des pays du Nord. En effet, la position du Nord est claire sur les relations avec le Soudan,

33 Selon le US department of the treasury américain, le Zimbabwe, le Soudan et la République démocratique

du Congo sont présentement sous sanctions économiques. Ces sanctions s'appliquent notamment à tous les citoyens et entités américains dont les compagnies multinationales. Lorsqu'une compagnie multinationale

or la Chine reste un partenaire de premier plan pour ce pays avec presque 600 millions de stock d'IDE au Soudan seulement.

Le Zimbabwe de Robert Mugabe est certainement dans la même famille des mauvais élèves dans l'école occidentale avec une démocratie quasi inexistante depuis que le pays a subi les affres du « libérateur » au pouvoir depuis 1980. Malgré une relative ouverture de Mugabe pour établir un gouvernement d'union nationale conduit par Morgan Tsvangirai, la transition reste inachevée et compromise, ce qui a conduit au maintien des sanctions économiques par la communauté internationale. Ce qui n'empêche résolument pas l'Afrique du Sud de signer en novembre 2009 un accord bilatéral sur la protection et la promotion des investissements et de continuer un soutien indéfectible à son voisin zimbabwéen. Ce soutien n'est décidemment pas uniquement diplomatique puisque l'Afrique du Sud y investit plus de 610 millions de dollars américains en moyenne en 2009 et 2010. Le Zimbabwe est l'un des plus importants partenaires de l'Afrique du Sud en Afrique subsaharienne, et ce en dépit de sanctions internationales et dénonciations par les institutions internationales et les pays du Nord. La Chine semble suivre l'exemple sud- africain puisqu'elle investit plus de 120 millions de dollars en moyenne dans cet État en 2009 et 2010.

U Angola est un autre exemple d'État ne partageant pas les valeurs occidentales par exemple sur les questions de respect des droits de l'homme et sur la démocratie. C'est d'ailleurs pour ces raisons qu'une grande majorité des compagnies occidentales ont boycotté ce pays depuis plusieurs années. L'Angola n'a pas connu d'élection présidentielle depuis 1992 et le pouvoir ne cesse de se centraliser autour des partenaires de José Eduardo dos Santos le président (Péclard, 2010). La Chine et l'Afrique du Sud investissent 273 et 205,5 millions de dollars américains en moyenne respectivement pour les années 2009 et 2010 avec une augmentation remarquable entre les deux années.

étrangère ne respecte pas ces sanctions, elle peut se voir refuser l'accès au plus grand marché au monde, le marché américain.

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La République démocratique du Congo est un exemple d'État ayant devant lui un défi sécuritaire d'envergure, et donc un risque politique très fort. La RDC aurait dû tenir des élections locales en 2007 mais celles-ci ont eu lieu en 2011, malgré les fortes pressions occidentales. Deux ONG internationales, Human Rights Watch et la Fédération internationale des droits de l'Homme, décrivent la situation politique en RDC comme étant le début d'une « dérive autoritaire » ou d'une « restriction de l'espace politique ». Cet État, bien qu'en voit de s'améliorer sur le plan de la démocratie, reste toujours très peu enclin à adopter une réelle démocratie. Cette situation très particulière semble pourtant attirer les investissements des pays émergents à l'étude, la Chine plaçant en moyenne plus de 514 millions en 2009-2010 et l'Afrique du Sud plus de 540 millions pour les même années.

Somme toute, suite à cette analyse comparative nous pouvons affirmer que la Chine et l'Afrique du Sud préfèrent investir dans les autocraties (ou du moins n'y voient pas d'inconvénients). Cette observation nous pousse à nous questionner sur l'avenir de l'éthique des affaires, que plusieurs ont appelé au cœur d'une nouvelle feuille de route de l'économie mondiale dominée par le Nord. Bien sûr il serait naïf de croire que l'action politico-économique de l'Occident sanctionne toutes les autocraties puisqu'il est bien connu que les États-Unis, la France ou la Grande-Bretagne sont très proche de plusieurs régimes autoritaires dans le monde, bien que les données statistiques sont très difficiles à obtenir. Il serait tout aussi erroné d'affirmer que le monde occidental est indifférent aux régimes politiques en place lors de ses relations internationales, surtout lorsqu'un pays fait l'objet de sanctions économiques de la part de la communauté internationale. Malgré les nombreuses critiques sur le comportement du monde occidental, il est difficile de nier l'existence d'une réelle feuille de route visant à favoriser les démocraties et le respect des droits humains dans les relations avec les autres pays, ne serait-ce que pour l'image électoral d'un régime ou pour avoir plus de contrôle sur un pays. Cependant, pourra-t-on réellement voir cette feuille de route prendre pied si les pays émergents, moteurs de la relance économique et compétiteurs maintenant omniprésents en Afrique, n'en respectent pas les règles? C'est aussi là une certaine confirmation que pour les pays émergents à l'étude, c'est le profit qui bat la mesure et qui est le principe de base des affaires.

CONCLUSION

Depuis une dizaine d'années, les IDE sont considérés comme la solution aux problèmes économiques des pays en développement. Les institutions internationales telles que la Banque mondiale et le Fonds monétaire international ne cessent de pousser les PED à suivre les principes de la bonne gouvernance et à diminuer les risques politiques pour attirer les investisseurs. Ces exemples de réussites économiques de plusieurs pays émergents autocratiques qui, lors de leurs investissements à l'étranger, ne semblent pas répondre aux critères d'attractivité occidentaux poussent plusieurs à remettre en doute le « paradigme » sur les déterminants politiques des investissements directs étrangers entrant dans un pays. Pour analyser les réels déterminants politiques des sociétés multinationales de la Chine et de l'Afrique du Sud en Afrique, nous nous sommes attardés à la question de recherche suivante : quel rôle joue le niveau de démocratie dans le choix de localisation des investissements directs étrangers sud-africains et chinois en Afrique subsaharienne en 2009 et 2010?

Notre analyse des IDE sud-africains et chinois nous a permis de déterminer les motivations politiques de ces deux pays émergents en Afrique lors de leurs investissements à l'étranger. En sélectionnant des pays comparables sur le plan des ressources naturelles et du potentiel de marché, et contrastant sur le régime politique en place, nous avons pu démontrer que les deux pays à l'étude montrent une préférence pour les autocraties quant au régime politique en place. En analysant les données statistiques disponibles, nous avons réussi à répondre à la question des préférences politiques des pays émergents et de mettre à jour la direction économique et politique des dernières années. Notre étude a démontré que les corporations multinationales chinoises et sud-africaines préfèrent ou sont indifférentes au régime politique en place, tout comme ils sont indifférent au respect des droits humains. Alors que la Chine est indifférente au niveau de corruption et au risque politique, l'Afrique du Sud montre une légère préférence pour les régimes les moins corrompus et ayant un niveau de risque politique plus faible. Nos résultats tendent à créditer les affirmations selon

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lesquelles la Chine et l'Afrique du Sud procèdent à des investissements sans conditionnantes politiques et sans égards à la situation des droits humains dans le pays d'accueil.

Toutefois, notre étude n'échappe pas à certaines limites. Tout d'abord, le manque de certaine données quantitatives pour les pays africains, nous a obligé à nous limiter à des horizons temporels et spatiaux très courts dans notre analyse empirique. Les données statistiques reliées aux investissements de compagnies multinationales sont très souvent confidentielles. Deuxièmement, nous pouvons noter la non-prise en compte de tous les facteurs pertinents qui pourraient influencer la localisation des IDE chinois et sud-africains en Afrique subsaharienne. Néanmoins, l'originalité de ce mémoire se trouve dans son approche politique et économique pour expliquer les préférences politiques des pays émergents à l'étude. Notre principale contribution à la recherche se trouve dans le fait que nous avons testé certaines variables politiques spécifiques, notamment le régime politique, le niveau de corruption, le respect des droits humains, et le risque politique; mais surtout, nous avons comparer les préférences d'un pays abondamment étudier, la Chine, à un pays très rarement étudié sous cette angle bien qu'il soit au centre des questions économiques et politiques internationales, l'Afrique du Sud. Les conclusions de cette étude établissent que le régime politique autocratique a une influence positive ou à tout de moins n'a pas d'influence négative sur les IDE de la Chine et de l'Afrique du Sud.

Nous pouvons, suite à l'analyse des IDE chinois et sud-africain dans les pays sélectionnés d'Afrique subsaharienne, avancer l'idée que ces deux pays émergents suivent une tangente semblable lorsqu'ils investissent en Afrique. Ces relations économiques sont également à l'image des relations diplomatiques des deux pays qui ne semblent pas être en compétition idéologique, mais plutôt en coopération. Bien que l'Afrique du Sud se caractérise par une direction schizophrénique de ses affaires internationales, il semble que la tendance à protéger des États paria dans une optique de non-intervention dans les affaires intérieures des États et de souveraineté nationale est centrale dans la nouvelle direction politique de Jacob Zuma. La préférence pour un faible niveau de corruption et de risque

politique montre tout de même cette volonté de garder un certain lien avec les idées de Nelson Mandela ainsi que celle de l'Occident. Sans doute l'action sud-africaine n'est pas à l'image du discours moralisateur instauré par Nelson Mandela et poursuivi en partie par Zuma, qui visait à pousser tous les « frères » vers le chemin de la démocratie. De plus, est- il possible de se demander si l'action sud-africaine n'est pas le résultat d'une compétition économique avec la Chine sur le continent. Si la Chine en tant que nouvel acteur de premier plan en Afrique ne porte pas attention aux questions politiques, elle devient un compétiteur redoutable pour n'importe quel pays, dont l'Afrique du Sud. Est-ce que l'Afrique du Sud fait face à une situation qui la pousse à agir ainsi pour éviter de perdre des opportunités économiques d'envergure? Il serait difficile d'ignorer cette influence indirecte de la Chine sur l'Afrique du Sud, et incontestablement sur l'Occident qui doit maintenant faire face à une compétition économique qui est jugé par certains officiels américains de déloyale (Wooldrigde, 2012). Néanmoins, depuis la fin de l'apartheid et bien avant la montée de la Chine, l'Afrique du Sud a toujours eu tendance à rester bigarré entre la dite communauté internationale et les pays non-alignés. Nous pouvons aujourd'hui dire que le pays arc-en- ciel semble prendre une toute autre direction que celle des pays occidentaux, et cela avec le support indispensable des BRICS. Cependant, en contraste avec la période coloniale et postcoloniale/Guerre froide, cette fois-ci par contre l'Afrique du Sud et les pays émergents s'engagent dans leurs relations internationales et économiques avec les yeux grands ouverts face à leurs décisions.

Peut-être peut-on voir dans la politique sud-africaine un rapport avec sa volonté d'acquérir un siège permanent au Conseil de Sécurité des Nations unies. L'Afrique du Sud tente-elle de plaire aux deux factions internationales (Occident-BRICS) pour ainsi avoir les faveurs de la Russie et de la Chine, tout en gardant un lien fort avec les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne? La formation identitaire internationale sud-africaine donne l'impression d'être prise entre deux événements contradictoires de sont passé : d'un côté la dette face à la communauté internationale « occidentale » qui a été indispensable dans la chute du régime d'apartheid grâce à des sanctions redoutables, et de l'autre en tant que pays qui panse encore les plaies de la colonisation et de l'humiliation.

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Quant aux effets de l'action politique et économique des pays émergents sur l'Afrique en général, il est nécessaire de garder un regard critique. Tout d'abord, étant donné l'insuffisance des ressources disponibles pour financer le développement à long terme de l'Afrique et des difficultés croissantes rencontrées pour réduire la pauvreté, les investissements étrangers prennent une place importante, peu importe l'origine. L'arrivé de nouveaux acteurs en Afrique peut avoir des effets hautement positifs puisqu'elle permet de stabiliser les entrées de capitaux, mais aussi d'accroître le savoir faire technologique, le nombre d'emplois mieux rémunérés, les compétences entrepreneuriales et professionnelles ainsi que les débouchés à l'exportation. Aussi, les simples mécanismes reliés à la concurrence devraient stimuler et pousser les acteurs traditionnels à fournir des produits de meilleures qualités à prix inférieurs.

Certains verront dans l'action chinoise et sud-africaine une menace pour la démocratie et le respect des droits humains en Afrique alors que d'autres verrons une chance pour l'Afrique d'atteindre enfin une réelle autonomie quant à ses choix. S'il existait depuis quelques années une sorte de régime monopartite mondial quant au modèle de développement, aujourd'hui il semble qu'un régime mondial plus démocratique se soit établit, et l'une des vertus de la démocratie réside dans la possibilité de choisir librement, sans pression économique ou militaire. Enfin, autant le consensus de Washington et son approche politique est fortement critiqué, le nouveau modèle émergent est aussi de plus en plus remis en doute. Si les politiciens en Afrique osent rarement avouer suivre le modèle alternatif d'autocratie capitaliste, cependant, ils refusent rarement le flux d'investissement de pays émergents, qui vient sans les sermons occidentaux sur la gouvernance et les droits humains. Les décideurs africains doivent pleinement évaluer chaque projet compte tenu de leurs propres comptabilité avec les objectifs de développements, notamment : l'augmentation et la répartition des revenus; la création d'emplois; l'assimilation de nouvelles compétences techniques et scientifique; et la stabilité de la balance des paiements. En réalité, la nouvelle conjoncture économique amenée par les pays émergents donne plus de libertés aux pays africains et augmente leur part futur de responsabilité dans la réussite ou l'échec de leurs politiques.

En conclusion, le fait que les facteurs politiques des pays hôtes n'influencent pas négativement le choix de localisation des pays émergents les plus actifs en Afrique laisse entendre que les pays africains n'ont pas particulièrement avantage à améliorer leur gouvernance démocratique et leur respect des droits humains pour attirer les IDE chinois et sud-africains. Cette observation confirme les théories de plusieurs auteurs voyant dans l'action chinoise l'établissement d'un nouveau modèle quant aux IDE sortants. Or ce que notre mémoire nous permet de constater va encore plus loin. Ce modèle semble être suivi également par un autres pays émergents actif en Afrique, en l'occurrence l'Afrique du Sud. Cette nouvelle approche « émergente » constitue un argument de plus dans le débat tendant à remettre en cause la position des États du Nord et des institutions internationales sur le développement internationale, mais aussi à faire craindre aux partisans de l'interventionnisme occidentale un avenir haut en conflits internationaux. Notre conclusion appelle alors à des études plus approfondies sur l'approche « émergente », tout comme sur l'impact des IDE venant des pays émergents. Les futures études pourraient donc analyser ce nouveau paradigme matérialisé par l'approche chinoise et sud-africaine, et vérifier son