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Vaccin contre les maladies respiratoires

Dans le document CODEX MVT® (Page 193-200)

Voir II.2.1.3. Tableau LXV

VIII. MEDICAMENTS DU SYSTEME NERVEUX CENTRAL ET PERIPHERIQUE

1.4.3. Vaccin contre les maladies respiratoires

Le vaccin disponible en Tunisie contient les antigènes de Pasteurella multocida A3 et D4, de Mannheimia haemolytica 1 et les antigènes flagellaires et somatiques de Salmonella typhimurium et dublin et est destiné à stimuler une immunité active contre les infections dues à ces pathogènes.

Spécialités disponibles en Tunisie

 Vaccin contre les maladies respiratoires Tableau CLIV

Spécialités vétérinaires contenant le vaccin contre les maladies respiratoires.

Nom déposé Forme Présenta- tion Labo.

Prix Public

DT SALMOPAST Susp. inj. Fl. 50ml MERIAL A.O.

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3. Vaccination des lapins

3.1. Vaccin de la maladie hémorragique du lapin

La maladie hémorragique virale du lapin, souvent désignée par VHD ou RHD (pour Viral haemorrhagic disease ou Rabbit haemorrhagic disease) est une maladie infectieuse hautement contagieuse, causée par un calicivirus, qui affecte les lapins domestiques et sauvages.

La RHD est caractérisée par une morbidité élevée et un taux de mortalité qui se situe entre 40 et 90 %. L’infection se produit chez les lapins de tout âge, mais la maladie clinique n’est seulement observée que chez les adultes et les jeunes animaux de plus de 40 ou 50 jours. Le mécanisme pathogénique de résistance des jeunes animaux est encore inconnu [237] [60].

La transmission de la RHD est facilitée par la stabilité élevée du virus dans l’environnement. L’infectiosité du virus n’est réduite ni par traitement au chloroforme, ni par l’éther, ni par la trypsine, ni par exposition à pH3, ni par chauffage à 50°C pendant 1 h. La période d’incubation varie de 1 à 3 jours, et la mort se produit habituellement en 12 à 36 h après le début de l’hyperthermie. L’évolution de la maladie est très rapide et les mortalités peuvent apparaître dès 48 heures après l’infection. Quelques heures avant la mort, les signes cliniques les plus rencontrés sont une anorexie et une prostration, des difficultés respiratoires, des hémorragies oculaires, une cyanose des muqueuses et parfois du sang autour des narines. À l’autopsie, les lésions majeures sont une hépatite nécrosante parfois associée à de l’ictère, une trachéite intense avec souvent la présence de sang non coagulé, une pneumonie plus ou moins hémorragique et une hypertrophie du thymus et de la rate.

Pendant une épizootie, un nombre limité de lapins (5 à 10 %) pourra développer une forme chronique ou subaiguë de la maladie. Ces animaux meurent souvent 1 à 2 semaines plus tard, probablement suite à une dysfonction hépatique.

Spécialités disponibles en Tunisie

La vaccination contre la maladie hémorragique du lapin permet de diminuer les signes cliniques et de prévenir l’apparition de la maladie. Les vaccins disponibles en Tunisie sont des vaccins inactivés du virus RHD.

 Vaccin contre la maladie hémorragique du lapin Tableau CLV

Spécialités vétérinaires contenant le vaccin contre la maladie hémorragique du lapin.

Nom déposé Forme Présenta- tion Labo. Public Prix

DT CUNICAL Susp. inj. Fl. 50 Doses MERIAL A.O.

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3.2. Vaccin contre les toxi-infections à Clostridies

L’entérotoxémie chez le lapin provoque une mort parfois très brutale, mais le plus souvent en 2 à 3 jours. Les bactéries le plus souvent incriminées sont les Clostridies et les colibacilles.

La maladie apparait sur des sujets de tous âges, mais c'est surtout chez les lapines allaitantes. Les symptômes et les lésions observés sont essentiellement la diarrhée et l'hypothermie. A l’autopsie, on observe un gonflement excessif de l'abdomen, à la suite d'une accumulation de gaz produit par les germes anaérobies dans le cæcum qui est devient fréquemment strié de marbrures rouges.

Ces «entérotoxémies», très souvent associées aux coccidioses, sont fréquemment signalées dans les élevages fermiers, où les lapins sont alimentés avec des fourrages verts trop récemment récoltés et en outre souvent distribués à même le sol et soufflés par la litière.

Les traitements curatifs arrivent toujours trop tard, compte tenu du caractère aigu de ces entérites. Voir XII.B.2.2.3.

NB : Certains antibiotiques sont très toxiques pour le lapin notamment les

pénicillines, amoxicilline, virginiamycine, lyncomycine et l'acide oxolinique (embryotoxique).

4. Vaccination de la volaille

4.1. Vaccins contre la maladie de Marek

La maladie de Marek (MD pour Marek’s Disease) est une maladie de la volaille domestique (poulet) causée par un Alphaherpesvirus [100].

La MD est associée à plusieurs syndromes différents, parmi lesquels les syndromes lympho-prolifératifs sont les plus fréquents. Elle est caractérisée par une affection lymphomateuse et neuropathique chez les oiseaux domestiques. Chez le poulet, la MD peut apparaitre dés l’âge de 3 ou 4 semaines, mais elle est plus couramment rencontrée entre 12 et 30 semaines. Les symptômes observés sont de la paralysie des pattes et des ailes, associée à un épaississement des nerfs périphériques. Cependant, l’atteinte des nerfs passe parfois inaperçue, particulièrement chez les adultes. Dans la forme classique, la MD se caractérise par une atteinte principalement nerveuse. La mortalité n’excède que rarement 10 à 15 % de la population et survient au bout de quelques semaines à quelques mois. Dans la forme aigue, la maladie aboutit à la formation de lymphomes viscéraux. En fonction de la souche infectante, une lymphomatose peut se produire principalement au niveau de l’ovaire, du foie, de la rate, des reins, du cœur, du proventricule succenturié et de la peau [341].

Alors qu’une uniformité cellulaire est rencontrée dans les tumeurs associées au virus de la leucose aviaire, plusieurs types de cellules lymphoïdes constituent les infiltrations nerveuses et les lymphomes associés à la maladie de Marek.

Le diagnostic est réalisé sur la base des signes cliniques et des lésions macroscopiques et microscopiques. Néanmoins, les poulets peuvent développer

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une infection latente par le virus de la MD (MDV) sans avoir montré de signes cliniques. L’infection par le MDV est révélée par l’isolement viral et/ou la mise en évidence d’antigènes viraux ou d’anticorps [289].

Des tumeurs ressemblant à celles provoquées par le MDV sont dues au rétrovirus aviaire, le virus réticulo-endothélial (REV), ces lésions peuvent être confondus avec ceux de la MD. Le diagnostic différentiel principal de la MD est la leucose lymphoïde [239].

La prophylaxie contre la MD recourt à la vaccination au moyen de vaccins mono- ou multivalents de différents types. Les vaccins peuvent être administrés in ovo ou chez le poussin d’un jour. La vaccination empêche la formation des tumeurs et des lésions nerveuses dues au virus pathogène de la maladie de Marek. Elle ne prévient cependant pas l’infection de la volaille par ce virus. Les résultats de la vaccination dépendent largement du respect de la technique de vaccination. La vaccination doit obligatoirement être pratiquée à l’âge d’un jour, au couvoir, afin de protéger les poussins durant les quatre premières semaines de vie, période critique durant laquelle une infection par le virus de la maladie de Marek engendre la formation ultérieure de tumeurs spécifiques.

Spécialités disponibles en Tunisie

Les vaccins contre la maladie de Marek sont administrés par injection, au couvoir, à des poussins d’un jour ou à des embryons âgés de 18 jours. Ils contiennent soit l’herpèsvirus de la dinde (souche HVT FC126) sous forme lyophilisée, soit la souche Rispens du virus de la maladie de Marek atténuée (CVI988) sous forme cellulaire conservée en azote liquide. Certains vaccins combinent l’herpèsvirus de la dinde et la souche homologue, tous deux sous forme cellulaire et donc conservés en azote liquide [340].

 Vaccin contre la maladie de Marek Tableau CLVI

Spécialités vétérinaires contenant le vaccin contre la maladie de Marek.

Nom déposé Forme Présenta- tion Labo. Public Prix

DT CRYOMAREX

RISPENS Pdre. pr. inj. Fl. 1000 Doses MERIAL A.O.

CRYOMAREX

RISPENS + HVT Pdre. pr. inj. Fl. 1000 Doses Fl. 2000 Doses MERIAL A.O.

NOBILIS

RISMAVAC Pdre. pr. inj. Fl. 2000 Doses INTERVET A.O.

NOBILIS RISMAVAC+CA1

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4.2. Vaccins contre la maladie de Newcastle

La maladie de Newcastle est due à un paramyxovirus aviaire de sérotype 1 (APMV-1), du genre Avulavirus, appartenant à la famille des paramyxoviridés. Il existe 9 sérotypes de paramyxovirus aviaires appelés APMV-1 à APMV-9. La sévérité de la maladie provoquée par le virus chez les oiseaux varie considérablement selon la souche virale impliquée. Les souches les moins virulentes peuvent induire une maladie grave en présence d'autres micro-organismes ou de certaines conditions environnementales [5].

L'une des caractéristiques majeures du virus est la forte variation du pouvoir pathogène des différentes souches virales chez les poulets. Les souches virales ont été classées en 5 pathotypes sur la base des signes cliniques observés chez les poulets infectés, à savoir :

- Les souches viscérotropes vélogènes hautement pathogènes qui provoquent fréquemment des lésions intestinales hémorragiques, - Les souches neurotropes vélogènes qui provoquent une forme se

caractérisant par une mortalité massive, généralement à la suite de signes respiratoires et nerveux,

- Les souches mésogènes qui provoquent une forme se caractérisant par des signes respiratoires, des signes nerveux occasionnels mais une faible mortalité,

- Les souches lentogènes ou respiratoires qui provoquent une forme se traduisant par une infection respiratoire mineure ou infra-clinique, - Les souches asymptomatiques entériques qui provoquent une forme se

traduisant généralement par une infection intestinale infra-clinique [25]. Le classement par pathotypes produit rarement des catégories bien distinctes et même les infections provoquées chez des oiseaux indemnes d’organismes pathogènes spécifiques peuvent donner lieu à des chevauchements considérables. Il peut aussi se produire une exacerbation des signes cliniques induits par les souches les moins virulentes en cas d’infection concomitante par d'autres micro-organismes ou en présence de certaines conditions environnementales [6].

Étant donné que les manifestations cliniques varient considérablement chez les poulets et que le diagnostic peut être compliqué par la variabilité des réponses entre les hôtes, les signes cliniques ne sont pas suffisants pour poser un diagnostic de maladie de Newcastle. Les signes et les lésions typiquement associés aux pathotypes virulents feront toutefois fortement suspecter la maladie. La méthode de diagnostic préférée est l'isolement du virus suivi de sa caractérisation.

La durée de l'immunité du vaccin dépend du programme de vaccination choisi. L’une des considérations les plus importantes concernant les programmes de vaccination est le niveau d'immunité maternelle qui existe chez les jeunes poulets et qui peut varier considérablement d'une exploitation à l'autre, d'un lot à l'autre et d'un sujet à l'autre [50]. L’association d’un vaccin vivant et d’un vaccin inactivé chez les poussins d'un jour présentant une immunité maternelle a donné des résultats supérieurs à l'administration de l’un ou l’autre de ces vaccins utilisés séparément. La vaccination d’oiseaux d'un jour totalement sensibles, même avec le plus atténué des vaccins vivants, peut entraîner une maladie respiratoire,

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surtout en présence de bactéries pathogènes courantes en quantités significatives.

Spécialités disponibles en Tunisie

Les vaccins à virus vivants disponibles contenant des souches lentogènes (Hitchner, La Sota et Ulster) et sont administrés durant la période d’élevage. L’utilisation des vaccins à base de la souche LaSota est exclusivement réservée aux immunisations de rappel.

 Vaccin contre la maladie de NC Tableau CLVII

Spécialités vétérinaires contenant le vaccin contre la maladie de NC.

Nom déposé Forme Présenta-

tion Labo.

Prix Public

DT AVINEW Lyoph. Nebul. instill. Oc. Or. Fl. 1000 Doses MERIAL A.O.

CEVAC

BROILER NDK Eml. inj. Fl. 1000 Doses CEVA SANTE ANIMALE A.O.

CEVAC UNI L Pdre. Nebul. instill. Oc. Fl. 1000 Doses Fl. 1 Dose CEVA SANTE ANIMALE A.O.

CEVAC NDK Susp. inj. Fl. 1000 Doses CEVA SANTE ANIMALE A.O.

CEVAC NEW L Lyoph. instill. Oc. Fl. 1000 Doses Fl. 1 Dose CEVA SANTE ANIMALE 2.829

CEVAC NEW K Eml. inj. Fl. 1000 Doses CEVA SANTE ANIMALE 20.135

CEVAC

VITAPEST L Pdre. Nebul. instill. Oc. Fl. 1000 Doses CEVA SANTE ANIMALE 5.300

HIPRAVIAR

CLON Pdre. Nebul. instill. Oc. Fl. 1000 Doses HIPRA S.A A.O.

HIPRAVIAR S Pdre. Nebul. instill. Oc. Fl. 1000 Doses HIPRA S.A A.O.

HIPRAVIAR-B1 Pdre. Nebul. instill. Oc. Fl. 1000 Doses HIPRA S.A A.O.

HIPRAVIAR-BPL2 Eml. inj. Fl. 1000 Doses HIPRA S.A A.O. IMOPEST Eml. inj. Fl. 1000 Doses MEIRLA A.O.

NOBILIS ND

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4.3. La bronchite infectieuse

La bronchite infectieuse aviaire (BI) est une maladie contagieuse aigue caractérisée principalement par de symptômes respiratoires chez les jeunes oiseaux, causée par un coronavirus, le virus de bronchite infectieuse (VBI). Le VBI est un membre du genre Coronavirus, famille des Coronaviridae, de l’ordre des Nidovirales. Le VBI affecte les poulets de tous âges qui, à part les faisans, sont les seules espèces connues affectées naturellement. La maladie se transmet par voie aérienne, directement par contact entre poulets ou indirectement par transmission mécanique (matériel de poulailler ou de conditionnement des œufs contaminé, fumier utilisé comme engrais, visites de fermes, etc.) [64].

La BI est rencontrée dans le monde entier sous différentes formes cliniques, la principale étant une maladie respiratoire qui se développe lors d’une infection du tractus respiratoire après inhalation ou ingestion. L’infection de l’oviducte peut provoquer des lésions irréversibles chez les jeunes poulettes. Chez les oiseaux plus âgés, on observe un arrêt de la ponte ou la production d’œufs à coquille mince ou déformée et décolorée. La BI peut provoquer des troubles rénaux avec une néphrite aigue, une urolithiase, et une mortalité [65].

Après une amélioration apparente, une néphrite chronique peut provoquer une mort subite un peu plus tard. Une maladie du proventricule due au VBI a aussi été décrite.

Les souches sauvages et vaccinales peuvent persister dans les amygdales caecales du tractus intestinal et peuvent être excrétées dans les fientes pendant des semaines voire plus longtemps encore chez les oiseaux apparemment sains. La confirmation du diagnostic est obtenue par la mise en évidence de l’antigène viral, parfois associée à l’examen sérologique. L’emploi généralisé de vaccins atténués ou inactivés peut compliquer le diagnostic utilisant des méthodes sérologiques car les anticorps d’origines vaccinale et sauvage ne peuvent pas être toujours distingués. La persistance d’un vaccin à virus vivant peut aussi compliquer les essais d’isolement de l’agent causal.

Spécialités disponibles en Tunisie

Des vaccins à virus vivants atténués de la bronchite infectieuse sont administrés durant la période d’élevage. Les vaccins de type Massachusetts les plus atténués (H120, MA 5) servent à la primovaccination, dès l’âge d’un jour, alors que les vaccins moins atténués (H 52) sont réservés à la revaccination des poules pondeuses et reproductrices avant leur transfert dans les unités de ponte ou de reproduction.

En général, les poulets de chair ne sont vaccinés qu’à l’âge d’un jour, mais en cas de nécessité, un rappel de vaccination peut éventuellement être pratiqué au moyen d’un virus variant de type 4/91 ou de type CR88121 dès l’âge de 14 jours. Des vaccins inactivés combinés contenant les valences IB et ND ou les valences IB, ND, EDS et rhinotrachéite aviaire, sont destinés à la revaccination des poules pondeuses et reproductrices. Ils sont administrés 4 semaines avant le début de la ponte et protègent les poules durant toute la période de ponte.

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 Vaccin contre la bronchite infectieuse Tableau CLVIII

Spécialités vétérinaires contenant le vaccin contre la BI.

Nom déposé Forme Présenta- tion Labo. Public Prix

DT BRONIPRA 1 Pdre. Nebul.

instill. Oc. Fl. 1000 Doses HIPRA S.A A.O.

BIORAL H 120 Lyph. Nebul. instill. Oc. Nasale. Or.

Fl. 2000 Doses

Fl. 5000 Doses MERIAL A.O.

CEVAC BRON

120 L Pdre. Sol. Or. Fl. 1000 Doses CEVA SANTE ANIMALE 3.045

NOBILIS IB

MA 5 Pdre. Nebul. instill. Oc. Fl. 2500 Doses INTERVET A.O.

4.4. La maladie de Gumboro

La maladie de Gumboro est une infection virale du système immunitaire de la volaille. C'est une affection virale très contagieuse du jeune poulet caractérisée par la destruction des organes lymphoïdes et plus particulièrement de la bourse de Fabricius, lieu de formation et de différenciation des lymphocytes B chez les oiseaux. La cellule cible du virus est, en effet, le lymphocyte B à un stade immature et l'infection, lorsqu'elle n'est pas fatale, mène à une immunosuppression, dans la plupart des cas transitoire, mais dont l'importance est souvent difficile à mesurer. Le virus responsable de cette maladie fait partie du genre des Avibirnavirus appartenant à la famille des Birnaviridae [323].

La maladie de Gumboro est extrêmement contagieuse. Elle se traduit, dans les troupeaux infectés, par une morbidité très élevée (taux de séroconversion après infection atteignant 100 %) et une mortalité variable.

Le tableau clinique associé à la maladie de Gumboro varie considérablement d'une ferme, d'une région, d'un pays voire d'un continent à l'autre.

La situation mondiale actuelle peut être schématisée en trois formes principales de la maladie : La forme classique : décrite depuis le début des années 1960, elle est due aux souches virulentes classiques de la maladie. La mortalité spécifique est relativement faible et la maladie est surtout sub-clinique, après la chute des anticorps passifs [125].

La forme immunosuppressive : essentiellement décrite aux États-Unis d'Amérique, elle est due à des souches d'IBDV peu pathogènes ainsi qu'à des souches variantes d'IBDV, comme les souches Delaware variantes E ou GLS, échappant partiellement à la neutralisation par les anticorps dits « classiques » [294],

La forme aiguë : décrite d'abord en Europe puis en Asie, elle est due aux souches « hypervirulentes » d'IBDV. Elle se caractérise par une forme clinique aiguë de la maladie et se traduit par des taux de mortalité élevés dans les élevages atteints [295] [75].

Dans le document CODEX MVT® (Page 193-200)

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