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ARTICLE 9 - Tuyauterie d'évacuation

9.1. Tuyauteries en PE80

9.1.1. Tuyauteries en PE-s2 à préisolation acoustique

Toutes les tuyauteries d'évacuation situées dans les faux-plafonds, à l'exception des faux-plafonds des couloirs, doivent être enrobées d'un isolant phonique.

Afin d’atténuer le niveau sonore, aux changements de direction du tracé d’évacuation, les pièces de raccordement sont munies dans les zones d’impact de nervures absorbantes.

Les conduites d’évacuation doivent être installées à l’aide de colliers isolés, et d’autres matériaux insonorisants afin de diminuer le risque de transmission de bruits solidiens.

Les colliers de fixation sont munis d’une doublure intérieure en EPDM.

Les tuyaux et raccords sont fabriqués en PE-S2 : un mélange de polyéthylène et de

- résistance thermique : de -30 à +60 °C en continu et de 95 °C par intermittence - coefficient de dilatation linéaire : entre 20 °C et 60 °C : 0,17 mm/m °C

Les inscriptions suivantes doivent figurer sur les tuyaux : marque, diamètre, épaisseur de paroi et numéro de la norme DIN

Epaisseur minimale des parois :

- les raccords sont fabriqués selon le procédé d’injection

- les raccords doivent provenir du même fabricant et avoir la même épaisseur de paroi que les tuyaux

Assemblage par soudure au miroir.

Colliers :

Collier galvanisé équipé d’une doublure intérieure en EPDM et d’un manchon fileté intérieur et extérieur

Le collier est conçu de telle manière que les caractéristiques acoustiques de la doublure intérieure ne soient pas détériorées par un serrage excessif du collier

Matériaux absorbants phoniques :

Toutes les tuyauteries d'évacuation situées dans les faux-plafonds, à l'exception des faux-plafonds des couloirs, doivent être enrobées d'un isolant phonique. Epaisseur de l’isolant : 1,2 cm. Il doit être posé avec un recouvrement de 2cm minimum.

Pour bruits solidiens :

- fourreau isolant en mousse PE avec couche de protection

- bande d’isolation autocollante en matière synthétique (360 cm x 7 cm x 0,3 cm) Pour bruits aériens :

- matelas et bande d’isolation acoustique - se compose de trois couches superposées :

- une feuille extérieure en matière synthétique souple et étanche à l’eau diminuant la formation de condensation

- une feuille en plomb pour l’atténuation des bruits aériens

- une couche de mousse synthétique pour l’absorption des bruits de contact

ARTICLE 10

TUYAUTERIES DE VENTILATION DES ÉVACUATIONS

10.0 GÉNÉRALITÉS

Des tuyauteries de ventilation doivent être placées dans le prolongement de chaque décharge et chute (ventilation primaire).

La ventilation secondaire, lorsqu'elle est exigée, doit être d'un diamètre nominal directement inférieur à celui de la colonne d'évacuation.

Les prescriptions générales relatives aux tuyauteries d'évacuation (§ 9.0) sont entièrement applicables aux tuyauteries de ventilation.

10.1. TUYAUTERIES EN PE80

Les prescriptions relatives aux tuyauteries d'évacuation en PE80 (§ 9.1) sont entièrement d'application.

10.3. PASSAGES DE TOITURES

Les tuyauteries de ventilation doivent se prolonger jusqu'au niveau de la couverture, où elles s'emboîtent par un manchon soudé à une bavette en plomb.

Le manchon doit pénétrer à l'intérieur de la tuyauterie de ventilation de 15 cm au moins. Il doit avoir un diamètre extérieur inférieur de 1 cm au diamètre intérieur de cette tuyauterie.

L'étanchéité de l'air, entre la tuyauterie et le manchon, doit être assurée par un cordon de mastic souple.

La bavette doit être réalisée en plomb laminé de 1,5 mm d'épaisseur.

Pour les toitures plates, le manchon doit être prolongé vers l'extérieur par une tuyauterie venant s'emboîter sur lui et dépassant la toiture de 20 cm. Cette tuyauterie doit être équipée d'un treillis en acier inoxydable à mailles de 15 mm x 15 mm au maximum et d'un chapeau chinois antipluie.

Le ragréage des couches d'étanchéité de la toiture avec l'ensemble de la traversée de toiture fait partie intégrante de la présente entreprise.

Lorsque cet accessoire de ventilation existe en modèle préfabriqué et qu'il est spécialement adapté au type de couverture où il doit être intégré, il peut être utilisé sous réserve d'approbation des auteurs de projets après présentation d'un échantillon.

Le prix des raccords et autres accessoires, des dispositifs de fixation et de dilatation, des percements et de leur ragréage, et des autres sujétions doit être compris dans les prix des tuyauteries.

10.4. SOUPAPES DE VENTILATION

10.4.1. SOUPAPES DE VENTILATION EN PE (RENIFLARD)

Elles doivent être du type aérateurs à membranes et en polyéthylène.

L’équilibre des pressions est garanti par une aspiration momentanée de l’air du local vers la tuyauterie.

La membrane doit permettre à l’air d’entrer dans la tuyauterie (éviter le désamorçage des siphons) mais pas d’en sortir afin de se prémunir de tout risque de transfert d’odeurs entre le réseau d’évacuations des eaux et le local dans lequel est localisé la soupape.

La soupape de ventilation doit être du même diamètre que celui de la tuyauterie à ventiler

ARTICLE 11

APPAREILS ET ACCESSOIRES D'ÉVACUATION 11.0. GÉNÉRALITÉS

11.1. COUPE ODEURS

11.1.1. EVACUATION DES CONDENSATS

Les coupe-odeurs en Pehd pour le raccordement des tuyauteries de condensats au réseau d'évacuation doivent être réalisés avec une garde d'eau de 20 cm minimum

11.2. RECUEILLEMENT D'EAUX PLUVIALES

11.2.1. AVALOIRS DE TOITURES

11.2.1.1. AVALOIRS DE TOITURES ORDINAIRES 11.2.1.1.1. DOCUMENTS D'APPLICATION

La réalisation de la crépine de toiture doit être conforme aux prescriptions du CGCTCP fascicule 11, complétées ou modifiées comme suit.

11.2.1.1.2. CARACTÉRISTIQUES

La crépine doit être en deux parties, avec reprise de l'étanchéité et de l'écran parevapeur par bride de serrage, à sortie verticale, d'un diamètre de 70 mm, avec grille hémisphérique ronde.

Elle doit pouvoir résister à une force minimum de 2 kN.

Elle doit comprendre des anneaux de surhaussement, un anneau d'étanchéité et un corps d'isolation en foamglas.

11.2.1.1.3. RACCORDEMENT

La présente entreprise comprend la fourniture, la pose et toutes les sujétions notamment :

- le raccordement à l'étanchéité de toiture;

- le raccordement aux descentes d'eaux pluviales.

11.3. DRAINAGE

11.3.1. DRAINS EN PVC

Généralités

La présente entreprise comprend la fourniture, la pose et toutes les sujétions notamment :

- la réalisation de la tranchée et son remblayage;

- la semelle de fondation;

- le massif de drainage;

- le raccordement au réseau d'évacuation.

Documents d'application

La réalisation du revêtement intérieur des drains en PVC doit être conforme aux prescriptions :

- de la STS 35.72;

- de la NIT 66.

complétées ou modifiées comme suit.

Caractéristiques

Le tuyau collecteur doit être un tuyau flexible en PVC perforé enrobé d'un voile de polyester non tissé.

Le tuyau doit être posé au point le plus bas, sur une semelle de fondation en béton maigre de la composition suivante :

- 250 kg de ciment;

- 1200 l de gravier 3/42;

- 450 l de sable pour béton.

Cette assise doit présenter un profil en berceau en forme de V et permettre la mise en place du drain avec une pente minimum de 15 mm/m. La couche drainante doit être constituée de :

- gros gravier ou concassé de 30/50;

- couches suivantes à granulométrie dégressive jusque 10/30;

- gros sable de 0.2 mm à 1.5 mm;

- terre arable sur 30 cm minimum.

ARTICLE 13 - RÉSEAU ENTERRÉ

13.0. GÉNÉRALITÉS

13.0.1. DÉBLAIS

Voir gros œuvre.

Si le revêtement de sol est de la terre arable qui devra être restaurée en fin de travaux, elle doit être stockée séparément pendant la durée des travaux

13.0.2. SABLE STABILISÉ

Le sable utilisé doit être stabilisé au moyen de 150 kg de ciment par m3 de sable.

13.1. TUYAUTERIES

13.1.0. GÉNÉRALITÉS

13.1.0.1. ATTENTES

Les attentes du réseau d'égout, tant pour les futures colonnes d'évacuation que pour les appareils situés au niveau de la dalle sur sol, doivent se faire au moyen d'une pièce spéciale à emboîtement avec joint, permettant le raccordement aisé des évacuations aériennes. Cette pièce spéciale doit être protégée pendant toute la durée du chantier. Elle sera munie d'un dispositif de bouchonnage temporaire évitant toute introduction de corps étranger dans le réseau.

Lorsqu'il s'agit d'appareils sanitaires, l'Entrepreneur doit veiller à ce que le tout remblayage, en présence de l'Ingénieur Conseil. Il est procédé à une mise sous eau pendant 24 heures. Aucune baisse de niveau n'est acceptée.

13.1.0.3. MESURAGE DES TUYAUTERIES

Le prix unitaire des tuyauteries comprend : la fourniture et la mise en œuvre des tuyauteries,

la réalisation des déblais et remblais (y compris les fondations) nécessaires à la mise en œuvre des tuyauteries,

le stockage de la terre arable en vue de son remploi, l'évacuation des déblais en excès,

la réfection du revêtement de sol existant, la réalisation des essais d'étanchéité, ainsi que toutes les sujétions.

Le prix des raccords et autres accessoires, des dispositifs de fixation, des percements et de leur ragréage et des autres sujétions doit être compris dans le prix des tuyauteries.

13.1.1. DÉBLAIS/REMBLAIS POUR TUYAUTERIES

Fondations

Les tuyaux enterrés doivent être enterrés à la profondeur indiquée aux plans et posés dans un lit de sable stabilisé de 15 cm d'épaisseur dont 10 cm sous la génératrice inférieure et dont la largeur dépasse de 10 cm le diamètre du tuyau.

Ils doivent être maintenus tous les 3 mètres dans la fondation en sable stabilisé par un arceau en acier de 6 mm de diamètre.

Remblais pour tuyauteries

Le remblai doit être réalisé, jusqu'à 10 cm au-dessus de la génératrice supérieure, par couches successives de 10 cm soigneusement damées au moyen

Le reste du remblai doit être réalisé par couches successives de 10 cm soigneusement damées à la machine, avec des matériaux identiques à ceux en place avant les déblais.

Le revêtement de sol existant doit être remis en place, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur.

Lorsqu'un nouveau revêtement de sol est prévu, la finition du remblai doit être constituée de 10 cm de béton maigre placé de façon à permettre la pose de ce revêtement de sol.

Mesurage des déblais/remblais en terrain meuble

Le prix des déblais en terrain meuble, des remblais de l'entreposage des terres arables ou non et/ou de leur évacuation est établi en QF.

Mesurage en terrain rocheux

Le surcoût en terrain rocheux sera donné distinctement (et en QP) du coût du terrain meuble

13.1.2. TUYAUTERIES EN PVC

Les tuyaux d'évacuation enterrés doivent être en PVC non plastifiés conformes à la NBN EN-1401, avec accessoires conformes à la NBN EN-1329, porteurs du label Benor.

L'assemblage doit se faire au moyen de manchons moulés par injection avec joints fixés à lèvres en caoutchouc.

En aucun cas, un assemblage ne pourra être réalisé en chauffant l'extrémité du tuyau.

13.2. CHAMBRES DE VISITE

13.2.0. GÉNÉRALITÉS

13.2.0.2. REMBLAIS

Autour des chambres de visite et jusqu'à 10 cm en dessous du niveau du tuyau le plus haut, le remblai doit être réalisé avec du sable stabilisé, par couches successives de 10 cm soigneusement damées.

Ensuite, il doit être réalisé avec des matériaux meubles identiques à ceux en place avant les déblais, par couches successives de 10 cm soigneusement damées.

Le revêtement de sol existant doit être remis en place, tant dans le cas d'une chambre intérieure que d'une chambre extérieure. adapter tous les niveaux de taques indiqués sur les plans.

Mesurage d'échelons en fonte, ancrés dans un angle et espacés de 30 cm.

13.2.0.4. COUVERCLES

13.2.0.4.1. CHAMBRES INTÉRIEURES

Les couvercles des chambres de visite intérieures doivent être double et en fonte et leur étanchéité aux gaz et à l'eau doit être assurée par emboîtement.

Ils doivent être facilement démontables.

Dans les locaux parachevés, ils doivent être renforcés par une armature en treillis et conçue pour recevoir un revêtement de sol identique au revêtement environnant.

13.2.0.4.2. CHAMBRES EXTÉRIEURES

Les couvercles des chambres de visite extérieures doivent être double et en fonte et leur étanchéité aux gaz et à l'eau doit être assurée par double emboîtement.

Ils doivent être facilement démontables.

Ils doivent être renforcés par une armature en treillis et conçus pour recevoir un revêtement de sol identique au revêtement environnant, ou un remplissage en béton.

Ils doivent pouvoir résister à une charge de 50 kN.

13.2.0.4.3. CHAMBRES POUR VOIRIES

Les couvercles des chambres de visite extérieures doivent être en fonte et leur étanchéité aux gaz et à l'eau doit être assurée par emboîtement.

Ils doivent être facilement démontables.

Ils doivent être renforcés par une armature en treillis et conçus pour recevoir un revêtement de sol identique au revêtement environnant, ou un remplissage en béton.

Ils doivent pouvoir résister à une charge de 150 kN.

13.2.0.5. CHAMBRES DE CHUTE

Les prescriptions relatives aux chambres de visite sont intégralement applicables aux chambres de chute.

13.2.1. CHAMBRES DE VISITE EN PE

Les chambres de visite en PE sont de construction monobloc préfabriquée.

13.2.2. CHAMBRES DE VISITE EN BÉTON

Les chambres de visite seront préfabriquées en béton. Elles seront conformes à NBN-EN-1917 et à NBN-B21-101.

Les chambres de visite en béton ont une section ronde ou rectangulaire.

13.3. DISCONNEXION

13.3.2. SIPHONS DISCONNECTEURS

Les siphons disconnecteurs doivent être exécutés dans la même matière que les tuyauteries où ils viennent s'insérer.

Lorsque les siphons disconnecteurs sont placés en amont de chambres de visites, ils doivent être placés le plus près possible de la chambre afin de faciliter au maximum le nettoyage et l'inspection.

ARTICLE 14 - CALORIFUGE

14.0. GÉNÉRALITÉS

Le calorifuge doit être réalisé conformément aux prescriptions du CCT 105 complétées ou modifiées comme suit.

Les épaisseurs à mettre en œuvre doivent être conformes aux exigences PEB d’application à la date d’attestation de dépôt complet de demande de permis d’urbanisme.

Les tuyauteries d'eau chaude sanitaire doivent être calorifugées dans les vides ventilés, les faux-plafonds, les trémies et les locaux non chauffés. Les tuyauteries d'eau froide, en ce compris les évacuations d'eau pluviale doivent être calorifugée partout où existe un risque de condensation.

Le calorifuge doit être réalisé après les essais d'étanchéité.

Les tuyauteries posées en nappes doivent être calorifugées séparément.

Le calorifuge ne peut pas être interrompu au droit des fourreaux, des supports, des accessoires et des embranchements et changements de direction.

Tous les matériaux utilisés pour le calorifugeage et sa protection doivent présenter la classe de réaction au feu suivante, selon la En 671-1:

- chaufferies et locaux techniques: classe A0 - autres locaux: classe A0 ou A1 - installations équipées d'un tracing électrique: classe A0

Situation 1 : Emplacement dans le sol, à l’extérieur, dans tout espace ne faisant pas partie du volume protégé du bâtiment (au sens de la norme NBN62-301), en chaufferie et dans un local technique (même si ceux-ci sont dans le volume protégé).

Situation 2 : Emplacement dans les faux-plafonds, les faux-planchers, les gaines techniques ; habillages continus d’unités terminales, même si ceux-ci font partie du volume protégé.

Emplacement dans tout local compris dans le volume protégé et autre à ce qui est énoncé dans la situation 2.

14.1. TUYAUTERIES CHAUDES

Il faut entendre par conduite les tronçons rectilignes, les coudes, tout autre changement de direction, les parties réalisant des changements de section de manière brusque ou progressive, les pièces de dérivation ou de convergence et ce quelque soit leur orientation dans l’espace.

Le calorifuge ne peut pas être interrompu au droit des fixations des conduites.

Les tronçons de conduites traversant des parois du bâtiment, quelle qu’en soit leur orientation sont à calorifuger selon les prescriptions suivantes :

- toute traversée d’une longueur égale ou supérieure à 50 cm est considérée comme une

"situation II"

- pour toute traversée d’une longueur supérieure à 15 cm mais inférieure à 50 cm, le tronçon sur la longueur de la traversée est à calorifuger avec une épaisseur minimale de 10 mm (quelle que soit la classe de l’isolant utilisé), pour autant qu’il y ait une obligation de

calorifugeage pour au moins un des 2 tronçons situés de part et d’autre de la paroi traversée.

Excepté la traversée de parois, comme décrit ci-avant, il n’y a pas d’obligation de calorifuger les tuyaux encastrés dans des parois, contrairement à ce qui est prévu dans l’annexe VIII de l’arrêté des exigences PEB. En particulier, il n'y a pas lieu de calorifuger les conduites de chauffage et d'ECS situées en chapes.

Sont à calorifuger avec une épaisseur minimale de 15 mm pour un isolant de classe 1 et de 20 mm pour un isolant de classe 2, toute conduite véhiculant de l’eau chaude de chauffage située directement en apparent dans tout local chauffé et non équipé d'un système de climatisation, dont le diamètre extérieur est supérieur ou égal à 50 mm et dont la circulation n’est pas interrompue quand les débits des émetteurs situés dans ce local sont annulés.

14.1.1. COQUILLES DE LAINE MINÉRALE

Nature et étendue de l'ouvrage

L'ouvrage comprend la fourniture et la pose de calorifuge en laine minérale destiné à l'isolation des tuyauteries d'eau chaude sanitaire.

et de leurs accessoires.

14.1.1.1. COQUILLES SOUS ALUMINIUM MINCE ARMÉ D'UN TREILLIS DE NYLON

Toutes les tuyauteries d'eau chaude sont isolées au moyen de laine minérale d'une masse volumique comprise entre 100 et 150 kg/m3, sous forme de coquilles rigides maintenues par du fil de fer galvanisé et dont la réaction au feu est telle qu'il soit classé en catégorie A1. (coefficient de conductibilité thermique maximum  = 0,045 W/m°K à 10°c – isolant classe 2)

La protection extérieure du calorifuge doit être réalisée au moyen de feuilles d'aluminium renforcé au moyen d'un treillis de nylon de maille comprise entre 10x10 et 15x15 mm.

Les joints doivent être réalisés au moyen de bandes d'aluminium de 5 cm de large au moins, autocollantes.

Leur fixation doit être renforcée par du fil de fer de 6/10 mm enroulé en spirales avec un pas de 15 cm maximum. Toute bande ayant une mauvaise adhérence doit être remplacée.

Dans les parties non rectilignes et aux endroits où le calorifuge cesse, il doit être fait usage de pièces spéciales ou de manchettes présentant un aspect impeccable.

Caractéristiques

Les conduites extérieures non à l’abri du gel doivent être équipées d’un tracing électrique antigel.

Vides ventilés : idem conduites extérieures.

Les tuyauteries encastrées dans des dalles ou chapes situées entre locaux chauffés peuvent être calorifugées avec une épaisseur de 6 mm.

Mesurage

Mètre courant

14.2. TUYAUTERIES FROIDES - CALORIFUGE ANTICONDENSATION

Le calorifuge doit être réalisé au moyen de coquilles de 13 mm d'épaisseur nominale en mousse synthétique à structure cellulaire fermée non propagatrice de flamme et autoextingible.

Dans les parties non rectilignes, il doit être fait usage de pièces spéciales ou, à défaut, de pièces droites coupées en biseau de façon à respecter la courbure du tuyau.

La pose doit être réalisée suivant les instructions du fabricant et la colle utilisée doit être agréée par celui-ci.

14.3. TUYAUTERIE D’EAU PLUVIALE CALORIFUGE ANTICONDENSATION.

Mêmes prescriptions que 14.2.

14.4. TUYAUTERIES D’ÉVACUATION VENTILÉE - CALORIFUGE ANTICONDENSATION

Le calorifuge doit être réalisé au moyen de coquilles de 24 mm d'épaisseur nominale en mousse synthétique à structure cellulaire fermée non propagatrice de flamme et autoextingible.

Dans les parties non rectilignes, il doit être fait usage de pièces spéciales ou, à défaut, de pièces droites coupées en biseau de façon à respecter la courbure du tuyau.

La pose doit être réalisée suivant les instructions du fabricant et la colle utilisée doit être agréée par celui-ci.

14.5. TRACING ÉLECTRIQUE ANTIGEL

La protection antigel des tuyauteries doit être réalisée au moyen de câbles chauffants enroulés en spirale autour des tuyaux de façon à leur permettre de résister au gel jusqu'à une température de - 20°C.

La mise en service doit se faire au moyen de sondes de contact situées sous le calorifuge et mettant les résistances sous tension dès que la température sous le calorifuge descend en dessous de 3°C.

Pour chaque câble chauffant, une lampe témoin indiquant le fonctionnement en plus de la mise sous-tension doit être placée.

Le témoin de fonctionnement peut être remplacé par un ampèremètre ayant une échelle adaptée, la consommation normale se trouvant à 80 % du maximum de l'échelle. Cette solution est imposée dans le cas des câbles autorégulant.

ARTICLE 15 - TRAVAUX DIVERS

15.1. PEINTURES

15.1.0. GÉNÉRALITÉS

Des précautions efficaces sont prises par l'entrepreneur pour éviter toutes dégradations ou souillures quelconques dans le bâtiment à l'occasion de l'exécution des peintures.

La remise parfaite des lieux dans l'état où ils se trouvaient avant l'exécution de ces peintures, ainsi que toute dépose et remise en place quelconque en vue d'effectuer ces

La remise parfaite des lieux dans l'état où ils se trouvaient avant l'exécution de ces peintures, ainsi que toute dépose et remise en place quelconque en vue d'effectuer ces

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