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14.0. GÉNÉRALITÉS

Le calorifuge doit être réalisé conformément aux prescriptions du CCT 105 complétées ou modifiées comme suit.

Les épaisseurs à mettre en œuvre doivent être conformes aux exigences PEB d’application à la date d’attestation de dépôt complet de demande de permis d’urbanisme.

Les tuyauteries d'eau chaude sanitaire doivent être calorifugées dans les vides ventilés, les faux-plafonds, les trémies et les locaux non chauffés. Les tuyauteries d'eau froide, en ce compris les évacuations d'eau pluviale doivent être calorifugée partout où existe un risque de condensation.

Le calorifuge doit être réalisé après les essais d'étanchéité.

Les tuyauteries posées en nappes doivent être calorifugées séparément.

Le calorifuge ne peut pas être interrompu au droit des fourreaux, des supports, des accessoires et des embranchements et changements de direction.

Tous les matériaux utilisés pour le calorifugeage et sa protection doivent présenter la classe de réaction au feu suivante, selon la En 671-1:

- chaufferies et locaux techniques: classe A0 - autres locaux: classe A0 ou A1 - installations équipées d'un tracing électrique: classe A0

Situation 1 : Emplacement dans le sol, à l’extérieur, dans tout espace ne faisant pas partie du volume protégé du bâtiment (au sens de la norme NBN62-301), en chaufferie et dans un local technique (même si ceux-ci sont dans le volume protégé).

Situation 2 : Emplacement dans les faux-plafonds, les faux-planchers, les gaines techniques ; habillages continus d’unités terminales, même si ceux-ci font partie du volume protégé.

Emplacement dans tout local compris dans le volume protégé et autre à ce qui est énoncé dans la situation 2.

14.1. TUYAUTERIES CHAUDES

Il faut entendre par conduite les tronçons rectilignes, les coudes, tout autre changement de direction, les parties réalisant des changements de section de manière brusque ou progressive, les pièces de dérivation ou de convergence et ce quelque soit leur orientation dans l’espace.

Le calorifuge ne peut pas être interrompu au droit des fixations des conduites.

Les tronçons de conduites traversant des parois du bâtiment, quelle qu’en soit leur orientation sont à calorifuger selon les prescriptions suivantes :

- toute traversée d’une longueur égale ou supérieure à 50 cm est considérée comme une

"situation II"

- pour toute traversée d’une longueur supérieure à 15 cm mais inférieure à 50 cm, le tronçon sur la longueur de la traversée est à calorifuger avec une épaisseur minimale de 10 mm (quelle que soit la classe de l’isolant utilisé), pour autant qu’il y ait une obligation de

calorifugeage pour au moins un des 2 tronçons situés de part et d’autre de la paroi traversée.

Excepté la traversée de parois, comme décrit ci-avant, il n’y a pas d’obligation de calorifuger les tuyaux encastrés dans des parois, contrairement à ce qui est prévu dans l’annexe VIII de l’arrêté des exigences PEB. En particulier, il n'y a pas lieu de calorifuger les conduites de chauffage et d'ECS situées en chapes.

Sont à calorifuger avec une épaisseur minimale de 15 mm pour un isolant de classe 1 et de 20 mm pour un isolant de classe 2, toute conduite véhiculant de l’eau chaude de chauffage située directement en apparent dans tout local chauffé et non équipé d'un système de climatisation, dont le diamètre extérieur est supérieur ou égal à 50 mm et dont la circulation n’est pas interrompue quand les débits des émetteurs situés dans ce local sont annulés.

14.1.1. COQUILLES DE LAINE MINÉRALE

Nature et étendue de l'ouvrage

L'ouvrage comprend la fourniture et la pose de calorifuge en laine minérale destiné à l'isolation des tuyauteries d'eau chaude sanitaire.

et de leurs accessoires.

14.1.1.1. COQUILLES SOUS ALUMINIUM MINCE ARMÉ D'UN TREILLIS DE NYLON

Toutes les tuyauteries d'eau chaude sont isolées au moyen de laine minérale d'une masse volumique comprise entre 100 et 150 kg/m3, sous forme de coquilles rigides maintenues par du fil de fer galvanisé et dont la réaction au feu est telle qu'il soit classé en catégorie A1. (coefficient de conductibilité thermique maximum  = 0,045 W/m°K à 10°c – isolant classe 2)

La protection extérieure du calorifuge doit être réalisée au moyen de feuilles d'aluminium renforcé au moyen d'un treillis de nylon de maille comprise entre 10x10 et 15x15 mm.

Les joints doivent être réalisés au moyen de bandes d'aluminium de 5 cm de large au moins, autocollantes.

Leur fixation doit être renforcée par du fil de fer de 6/10 mm enroulé en spirales avec un pas de 15 cm maximum. Toute bande ayant une mauvaise adhérence doit être remplacée.

Dans les parties non rectilignes et aux endroits où le calorifuge cesse, il doit être fait usage de pièces spéciales ou de manchettes présentant un aspect impeccable.

Caractéristiques

Les conduites extérieures non à l’abri du gel doivent être équipées d’un tracing électrique antigel.

Vides ventilés : idem conduites extérieures.

Les tuyauteries encastrées dans des dalles ou chapes situées entre locaux chauffés peuvent être calorifugées avec une épaisseur de 6 mm.

Mesurage

Mètre courant

14.2. TUYAUTERIES FROIDES - CALORIFUGE ANTICONDENSATION

Le calorifuge doit être réalisé au moyen de coquilles de 13 mm d'épaisseur nominale en mousse synthétique à structure cellulaire fermée non propagatrice de flamme et autoextingible.

Dans les parties non rectilignes, il doit être fait usage de pièces spéciales ou, à défaut, de pièces droites coupées en biseau de façon à respecter la courbure du tuyau.

La pose doit être réalisée suivant les instructions du fabricant et la colle utilisée doit être agréée par celui-ci.

14.3. TUYAUTERIE D’EAU PLUVIALE CALORIFUGE ANTICONDENSATION.

Mêmes prescriptions que 14.2.

14.4. TUYAUTERIES D’ÉVACUATION VENTILÉE - CALORIFUGE ANTICONDENSATION

Le calorifuge doit être réalisé au moyen de coquilles de 24 mm d'épaisseur nominale en mousse synthétique à structure cellulaire fermée non propagatrice de flamme et autoextingible.

Dans les parties non rectilignes, il doit être fait usage de pièces spéciales ou, à défaut, de pièces droites coupées en biseau de façon à respecter la courbure du tuyau.

La pose doit être réalisée suivant les instructions du fabricant et la colle utilisée doit être agréée par celui-ci.

14.5. TRACING ÉLECTRIQUE ANTIGEL

La protection antigel des tuyauteries doit être réalisée au moyen de câbles chauffants enroulés en spirale autour des tuyaux de façon à leur permettre de résister au gel jusqu'à une température de - 20°C.

La mise en service doit se faire au moyen de sondes de contact situées sous le calorifuge et mettant les résistances sous tension dès que la température sous le calorifuge descend en dessous de 3°C.

Pour chaque câble chauffant, une lampe témoin indiquant le fonctionnement en plus de la mise sous-tension doit être placée.

Le témoin de fonctionnement peut être remplacé par un ampèremètre ayant une échelle adaptée, la consommation normale se trouvant à 80 % du maximum de l'échelle. Cette solution est imposée dans le cas des câbles autorégulant.

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