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THEOJRIE DE LA RECTIFICATION

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Voyons

donesui; quoirepose efc en quoi con-sistelavraie rectification industrielle,etd'abord

Uxons

biennosdonnees :

Nous

avons parte ci-dessus de la solubilite d'uneimpurete volatile dans

un

liquide bouil-lant. II est probable, d'apres quelques expe-riences,

que

cette solubilite ne peut pas 6tre representee d'une faQO.u, simple en fonclion

du

taux°/o»

quand

letaux °/ devient considerable, el

que

si on appelle <j, le poids d'une impurete consideree contenu dans

un kilogramme

de la vapeur;5,lepoids dela

m6me

impurete contenu dans

Un kilogramme

de liquide generateur, on

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VjOOQIC

TBEOfUS

M

LA AECTIPKATION 19 devrait represeitler la relation entre <* etspar une relation compliquee de laforme :

a

=

as -f-bs2 -hcs*

Mais, dans le cas ou nous nous trouvons, la valeur de s est generalement assez pelite pour qu'onpuisse s'en tenir au premier terme

du

de-veloppementetposer

a

=

ks.

C'est

du moins

ce que l'auteura trouvepour

lesdivers melangesetudies.

Comme,

dans ce qui va suivre, nous rappor-tonslasolubilite

non aux

volumes en presence, mais

aux

poids en presence, la valeur de

K

va-rieraavec lapression, parce

que

les

volumes

en presencerestantles monies,lepoids desvapeurs encontactavec le liquidebouillantcroitra avec lapression; mais surtout parce

que

la tempe-ratured'ebullilionvariera,et parce

que

la cons-titution

du melange

de vapeurs se modifiera a

mesure

que la pressionetlatemperature s'ele-veroat.

Mais,

comme

ici nous n'envisageons

que

les conditionsdelapratique, et

comme

on travaille tressensiblement a la pression atmosp&erique*

20 THEORIE DE LA RECTIFICATION

on

peut donner a

K

la valeur observ&s sous la pression atmospherique.

La

valeurde

K

est fonclionde lacomposition

du

liquidegenerateur;elle variera done avec la richesse de celiquide en alcool. Cetlevariation peut etre tres considerable,

com me

le

montre Texemple

suivant, tire des experiencesde l'au-teur sur la distillation d'un

melange

lernaire d'eau, alcoolSthylique, alcoolamylique de fer-mentation, ne conlenant pas plus de 2 °/o d'al-coolamylique :

Rapportdel'alcool

DegresGay-Lussac amyliquo danslesvapeurs, da melange al'alcoolamylique

dans leliquide

97° o,225

o,3o

80 0,34

0,54

60 0,80

5o 1,20

4o 1.93

3o 3,00

28 3,32

25 5,55

Cecipose, consideronscequi se passedans

un

rectificateurtheorique :

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THEORIK DE LA RECTIFICATION 21

Un

coilranI de vapeurs alcooliques produit par rebullilion d'un

melange

d'eau et d'alcool

impur

contenu dans

une

chaudiere, s'elevedans

une

colonne verticale.

A

la partie superieurede cette colonne,

une

partie de la vapeur mixte s-e

condense et redescend de haut en bas, en se divisant

au

conlact des vapeurs ascendantes, de facon a se mettre en equilibre de tempe-rature et de tension avecelles,

une

autrepartie s'echappeetva a

un

refrigerantou

Ton

recueille le liquide condense.

Nous

verrons plus loin

comment

onrealise industriellement ces condi-tions.

Pour

eviterde tenircompte de la temperature deFalcool refluant

du

condenseur, nous consi-dererons que les premiers plateaux

du

haut

du

rectificateurfont partie

du

condenseur, desorte qu'il ne rcntrera dans la colonne proprement dite

que

des liquidesboui Hants.

Appelons :

A, lepoids d'alcool concentre rentrant parunite de temps dans la colonne proprement dite definie

comme

ci-dessus. Cet alcool est a la temperature d'ebullition;

S

est le taux d'une impurete detcrminee dans cesreflux

;

22 Iff&JROE DE LA RECTIFICATION

E, lepoids d'alcool arrivant dans Punite de lenaps a Peprouvette; 2 est Jetaux de la

meme

impuretedanseel aleool

;

V

n, le poids de vapeurs passant daas Punile de

temps

de Petage

n

a 1etage

n —

i;

P

n, le poids des ltquides passant de Punite de

temps

de Ietage* aPe"tage

n

-+- i;

K

n, lavaleurducoefficient

K

pourPetage

n

;

sn, letaux de Pimpurete considereedansles

li-quidesde Petage

n

;

<sn

= Ks

n, le

tauxde

la

meme

impurete dans les

vapeursde 1'etagen.

Une

fois les plateaux de Pappareil charges,

comme

la contenance de la colonne est

relali-vement

faible, vis-a-vis de celle de la chau-diere, et

comme,

par suite, les variations de composition sont lentes, on peut ecrire

que

pendant

un temps

suffisamment court, rien n'est change a Petat relatif des plateaux,

ou que

tout ce qui entre dans

un

plateau sort a Petal de vapeurs allant a Peprouvette,

ou

a Petat de retrogradations redescendant vers la chaudiere.

On

a done la relation sui-vanle :

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(3)

THEOBIE DE LA fcECTrFICATION 23 qui peuts'ecrire :

rn

*n

La

relation relative a Petage

immediatement

superieurest :

n—

1

etainsidesuite; d'ou

Von

deduit pour le pla-teau de rangx, larelation :

$tYx

=

snVn\*n

X ^x +

i

&x

-J-2

^~

8

^-

l

(p!

+1 (p), +1 (p)„_

t

~

— Es

ji

H-K, +

I

(p)

-+-+k

*

+,

-

k

*

+

»(f)x + .G9, +

.

+

••••

+k -+

i-

k '+'-- k

»-(p), +1 (p), +i "-(f).-

i |

relation qui indique

comment

varie l'impu-rete contenue dans le plateau de rang

x

f en fonction

du nombre

des plateaux, de l'impurete contenue dans le plateau du rang n, de celle

(4)

24 THEORIE DE LA RECTIFICATION

contenue dans l'alcool coulant a Peprouvetle, et des poids d'alcool coulantal'eprouvette par rapport a l'alcool entrant dans le plateau de rangn.

Cetie equation est certainement Ires compli-quee,maison peutla reduire a

une

formeplus simple,en embrassant

uniquement

la partiede

lacolonne occupee pardel'alcool au

maximum

de concentration compatible avec la construc-tion delacolonne.

Nous

verrons en effet plus loinque,danscecas, lerapport

V p

sera

sensible-ment

constantet, d'autrepart,

K

lesera par de-finition.

La

formulesereduit

done

a :

„ /V\»—

«

Ip) —

K(p)-i

ou,en posant :

P

t

= aE

*i

=

P2(')•

V\»

(5) s

„v„k.x k—

dy

i

= r«p+_i^

n

(*)D'aprfcsl'expenencep est tressensiblement6gal a

i

Es

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THEORIE DE LA RECTIFICATION 25 Si

E2 =

5n

V

n

K

n, c'est-a-dire si la colonne de xectificalion ne relientpasl'impureteconsideree,

on

a larelation :

(6)

K»-' (^"

_1 +a?K^ _(n-«p) =

o

equation qui a toujours

une

variation el, par consequent, uneracinepositive.

Done, quel

que

soit le

nombre

des plateaux, ilyaura toujours

une

impuret6 qui traversera lacolonne, coinmesi celle-ci n'existaitpas.

D'autre part, le rapport

V p

estforcementplus

grand queTunite, sans cela rien ne sortiraita Peprouvette, etnous verrons qu'il est d'autant plus voisin de Vunite

que

la composition des plateauxsuccessifs estplus voisine de Tidentite, cequine peutavoir lieu

que

si lescontenus sont au

maximum

de concentration. Parsuite la va-leurde

K

satisfaisantal'equation (6) seratoujours inferieureal'unite, maisse rapprocherad'autant plus de celle-ci

que

a et

n

serontplusgrandset

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