• Aucun résultat trouvé

4. CADRE THÉORIQUE

4.5. T WEETER REVIENDRAIT À EXISTER

Nous l’avons vu, pour certains auteurs, Twitter s’apparente à un réseau social d’initiés, notamment composé de journalistes et d’élus. En Suisse, les élus politiques twittent « with peers who tweet in the same language » (Rauchfleisch et Metag, 2016: 2424) et Twitter apparaît comme un lieu où « mainly political journalists, politicians and lobbyists interact with each other » (Rauchfleisch et Metag, 2016: 2427).

Dès lors, une compétition peut s’installer entre élus afin de gagner en visibilité́ et Twitter peut ainsi être un outil pour construire et améliorer cette dernière.

Dans ce contexte, plusieurs théories s’affrontent. Si certains affirment que « in online communication, the resources of political parties are less significant compared to the offline world » (Rauchfleisch et Metag, 2016: 2415) (thèse de l’égalisation favorable aux petits partis), d’autres abondent dans le sens où « politicians who are powerful in the offline world will likely dominate the political debate on Twitter » (Rauchfleisch et Metag, 2016: 2415).

En ce qui concerne la Suisse, Strandberg privilégie la première option, notamment en raison du fait que « the fragmented party system should favour equalization tendencies in political online media use in Switzerland because the electoral system is not favourable to major parties » (Rauchfleisch et Metag, 2016: 2417-2418).

La visibilité et les liens créés sont donc un véritable enjeu pour les élus. Le style de communication mis en avant à travers les publications peut donc participer à l’émergence de tentatives visant à exister, ou du moins à être davantage présent que d’autres élus.

Cette partie du travail visait à présenter l’ancrage universitaire et théorique dans lequel s’inscrit ce document de recherche. Si certains éléments sont repris dans les pages suivantes, comme les indicateurs et les styles de communication, d’autres ne seront

17 pas étudiés dans les prochaines pages. Néanmoins, ce travail s’inscrit dans un contexte de recherche similaire à de nombreuses publications qu’il était important de mettre en avant.

Par ailleurs, le cadre théorique ne justifie pas à lui seul la construction, la récolte et l’analyse des données qui suivra. Comme ce mémoire de recherche ne s’inscrit pas dans une démarche comparative, de nombreux éléments ont dû être pensés, discutés et réfléchis pour s’adapter à notre contexte et notre échantillon de recherche. Certains éléments théoriques de travaux similaires ont ainsi été mis en perspective et adaptés pour les besoins de cette recherche et ceci va désormais être présenté dans la partie relative à la méthodologie et au terrain de recherche spécifiques à ce travail de mémoire.

5. Méthodologie et terrain visé

Dans le cadre de ce travail, il ne s’agira ni d’établir une évolution de l’utilisation de Twitter sur plusieurs années, ni d’étudier l’utilisation qui est faite de ce réseau social par les 246 parlementaires fédéraux. Ce travail n’a pas non plus pour vocation de tirer des conclusions applicables à l’ensemble des élus et encore moins à être représentatif sur le long terme.

Ce mémoire de recherche se veut avant tout être une analyse sur une période délimitée visant à traduire les buts recherchés ainsi que les manières employées par les élus fédéraux romands sur Twitter. Il s’agit donc ici d’une étude portant sur un échantillon défini dans un cadre temporel cadré. Il n’est pas à exclure que des similitudes puissent apparaître avec d’autres résultats ; il convient cependant de noter que notre travail ne s’inscrit nullement dans une étude comparative.

5.1. Opérationnalisation

Considérant le sujet exposé, la question de recherche posée, les hypothèses présentées ainsi que le cadre théorique proposé, ce travail de recherche s’inscrit davantage dans une tradition dite ‘user-centric’. En effet, l’objectif de ce travail vise à s’intéresser aux usages et effets de la communication des élus fédéraux romands sur Twitter.

Notre première hypothèse vise à dresser un « profil-type » des élus fédéraux romands actifs sur Twitter à travers les variables de l’âge, de la présence sur Facebook et du souhait, ou non, d’être réélu. Pour ce faire, nous avons dressé la liste des élus fédéraux romands puis avons isolé ceux qui possèdent un compte Twitter.

Tout d’abord, pour ce qui est de l’activité sur Facebook, il a d’abord été nécessaire de vérifier qui avait un compte Facebook (ou une page) à son nom parmi les 62 élus fédéraux romands. Ensuite, étant donné que notre H1(a) évoque la notion de

‘présence active’, celle-ci a dû être définie aussi bien pour Twitter que pour Facebook, en fonction du nombre total de publications. C’est donc à ce titre que pour Facebook, un élu y a été considéré comme actif lorsqu’il a réalisé au moins 10 publications durant les 36 jours de notre recherche.

En ce qui concerne la variable de l’âge, il nous faut noter que l’âge moyen des élus romands à Berne est de 53,6 ans3. Dès lors, la question se pose en ce qui concerne la signification que l’on donne au terme ‘jeune’ dans notre H1(b). Plusieurs options ont ainsi été envisagées. La première émettait l’idée de se référer aux bornes utilisées dans les statistiques fédérales et critères sociologiques4. Dans l’effectif de la population suisse à la fin du premier trimestre 2019, est considérée comme ‘jeune’

toute personne entre 0 et 19 ans inclus. Si l’on se réfère maintenant aux statistiques et enquêtes sociologiques, « l’extension à la fois sociologique et statistique des frontières de la jeunesse conduit donc à retenir 15 ans et 29 ans pour délimiter la jeunesse » (Roudet, 2012, 3). Or, en se basant sur ces critères, aucun élu fédéral à Berne ne peut être considéré comme ‘jeune’ étant donné que la benjamine Lisa

3 État au 20 mai 2019. Cette date a été retenue car elle correspond à la fin de notre période de recherche.

4 Site internet de l’Office fédéral de la statistique, Effectif de la population au 1er trimestre 2019, https://www.bfs.admin.ch/bfs/fr/home/statistiques/population.gnpdetail.2019-0481.html, consulté le 3 août 2019

19 Mazzone a 30 ans. Une seconde option a donc porté sur le fait de mettre cette notion de jeunesse en perspective vis-à-vis de l’âge de notre échantillon de recherche. Or, avec une moyenne d’âge de 53,6 ans, et un âge médian de 55,5 ans (voir annexe C), la notion de jeunesse s’appliquerait donc aux élus qui ont moins de 53 ans. Cette définition nous a semblé quelque peu éloignée des réalités statistiques et ne pouvait alors pas être retenue. Enfin, pour Gibson et McAllister (2006), un élu ‘jeune’ est un élu de 40 ans ou moins La solution retenue a alors été de préciser cette notion de jeunesse dans notre hypothèse en mettant en avant les élus « parmi les plus jeunes » de l’Assemblée fédérale. Nos 62 élus ont ainsi été répartis en trois groupes distincts.

Ainsi, nous avons pu avoir un compromis entre la réalité qu’implique notre échantillon de recherche, et une définition socialement acceptable de la ‘jeunesse’. C’est également ce choix qui a été retenu par Keller et Kleinen-von-Königslöw dans leur recherche puisque les auteurs mettent en avant les « younger politicians » (Keller et Kleinen-von-Königslöw, 2018a :4) tout au long de leur étude, sans pour autant préciser les âges.

Enfin, au sujet de la participation ou non aux élections fédérales 2019, les informations ont été récupérées dans les médias ou directement auprès des sites internet des différentes formations cantonales. Les données ont ensuite été recueillies et analysées.

Concernant notre seconde hypothèse, qui met en avant l’idée que les élus utilisent un style de communication tourné vers le citoyen à travers un style pseudo-discursif, celle-ci sera testée à travers une analyse de contenu. Dans leur recherche, Keller et Kleinen-von Königslöw définissent quatre styles de communication sur les réseaux sociaux : citizen-oriented, mobilizing, entertaining et emotional communication style (Keller et Kleinen-von Königslöw, 2018). Ces différences de communication permettent alors de voir que les stratégies mises en œuvre par les élus sur Twitter varient et ce, en fonction des différents objectifs qu’ils veulent atteindre. Chaque tweet peut effectivement poursuivre une visée différente. Pour ce qui est de la Suisse, les deux auteurs privilégient l’utilisation d’un style citizen-oriented ou pseudo-discursive par les élus qui sont, selon eux, « at least more successful than the emotional or mobilizing style in motivating users to react. » (Keller et Kleinen-von Königslöw, 2018 : 11). Pour ce faire, nous avons répertorié les tweets des élus sur Twitter. Ici, les retweets et commentaires dans les discussions n’ont pas été retenus car ils ne correspondent pas à des publications originales des élus et ne reflètent pas pleinement le style de communication qu’ils emploient. Néanmoins, l’origine et le ton des différents retweets représente une matière de recherche importante qu’il serait intéressant d’étudier dans le cas d’autres études. Enfin, si cet échantillon s’avère trop élevé, la possibilité de se concentrer sur les 7 élus qui tweetent le plus durant notre période de recherche peut être envisagée.

En classant le contenu des tweets relevés sur la base de mots-clés, il nous sera ensuite possible de faire ressortir les styles de communication les plus présents dans le cadre de notre recherche. Un premier aperçu des stratégies de communication élaborées par élu pourrait éventuellement être visible bien qu’il ne s’agisse pas d’une des finalités de ce travail.

Enfin, notre troisième et dernière hypothèse avance l’idée que le style de communication mobilisateur est utilisé et se développe en fonction de l’avancement de la campagne de votation. Pour ce faire, deux sous-hypothèses ont été présentées.

Si la première s’intéresse aux acteurs, en indiquant que ce sont les élus les plus actifs sur Twitter qui y ont recours, la seconde suppose que ce style de communication est de plus en plus fréquent à mesure que la date de la votation se rapproche. Pour le vérifier, le style mobilisateur est étudié à travers l’ensemble des tweets recensés.

Comme dans notre seconde hypothèse, les retweets et commentaires n’ont pas été étudiés dans le cadre du test de cette H3. Les résultats ont été recoupés avec les élus fédéraux romands les plus actifs sur Twitter. Cela permet alors de quantifier le nombre de tweets considérés comme mobilisateurs au regard de l’activité. Enfin, une analyse de ces publications a été réalisée sous un angle temporel en les inscrivant sur un axe dont la finalité se trouve être la date de la votation, à savoir le 19 mai 2019.

Pour ce qui est des tweets mobilisateurs, une distinction a été faite entre les tweets mobilisateurs génériques, et ceux qui portent exclusivement sur les votations. Les résultats seront ainsi affinés et permettront une réponse complète quant aux éléments avancés dans notre troisième et dernière hypothèse.

Pour ce qui est de l’éventualité de réaliser des entretiens avec certains élus, la question a été ouverte dans le cadre de la préparation de ce mémoire. S’il ne s’agissait évidemment pas de rencontrer les 62 élus fédéraux romands afin de connaître les raisons qui les poussent à être ou non sur Twitter, il aurait pu être intéressant de s’intéresser à la vision des stratégies que quelques-uns pouvaient avoir sur le contenu publié sur Twitter. Or, afin de se concentrer principalement sur le contenu et pour ne pas apporter des compléments ne pouvant pas être complétement analysés dans le cadre de ce mémoire, le choix a été fait de ne pas avoir recours à des entretiens.

Aucun contact n’a donc été établi avec les élus faisant partie de cette recherche.

Néanmoins, il pourrait être intéressant de mettre en relation, à travers le travail de recherche d’un tiers, les données recueillies dans ce travail et les élus. Et ce, notamment afin de rechercher un lien entre les perceptions et réflexions qu’ils peuvent avoir et la réalité observée dans le cadre des votations du 19 mai.

5.2. Échantillon de recherche

La méthode de récolte des données sera expliquée dans la suite de ce travail. La présente partie vise ici à présenter les grandes lignes de l’échantillon de recherche.

Afin de cadrer cette étude, un échantillon de recherche est donc nécessaire. Dans cet échantillon, nous prenons en compte l’ensemble des élus fédéraux romands qui possèdent un compte Twitter à leur nom (n = 39, soit près de 63% des élus fédéraux romands).

Néanmoins, nous l’avons vu dans le cadre théorique, posséder un compte Twitter ne signifie pas forcément y être actif. En effet, plusieurs élus en possèdent un mais leur activité peut être considérée comme faible voire quasi-nulle. Dès lors, afin de pouvoir répondre à nos hypothèses, il nous faudra opérer une sous-distinction entre les élus présents sur Twitter (mais qui ne l’utilisent pratiquement pas) et ceux qui l’utilisent régulièrement (en définissant alors la notion de ‘régulièrement’)

Au final, notre échantillon de recherche se compose de 29 (soit 74,4%) hommes sur les 39 élus disposant d’un compte Twitter. Ce taux est comparable à celui de la répartition des genres de l’ensemble de la délégation romande. Les Conseillers nationaux représentent 82% des élus fédéraux romands présents sur Twitter. Par ailleurs, aucun des 6 élus jurassiens ne sont présents sur Twitter alors que la

21 délégation valaisanne est la plus présente en termes de proportion puisque 80% de ses élus sont sur Twitter. Les élus qui tweetent sont également 29 (soit 74,4%) à se représenter et près des deux tiers disposent de fonctions parlementaires.

5.3. Période de recherche

En raison du sujet de ce mémoire, il convient de prendre une période assez large, tout en couvrant un certain contexte politique. Dès lors, afin de cadrer au mieux la période de récolte des données, divers éléments ont été pris en compte.

Tout d’abord, la période de récolte de données doit être assez longue pour avoir suffisamment de matière, sans pour autant être submergé par les données, au risque de ne pouvoir les exploiter pleinement. Il convient en effet de rappeler ici que ce sont le contenu de 39 comptes Twitter (soit 63% des élus fédéraux romands actuels) qui sont analysés. Bien que certains utilisent le réseau social à l’oiseau bleu plus que d’autres, il serait extrêmement dommageable d’avoir une fenêtre de recherche trop large, au risque de se perdre dans la récolte de données, entraînant une analyse partielle. Dès lors, une période d’un mois nous a semblé être un bon équilibre.

Concernant le calendrier politique, les votations fédérales du 19 mai représentent la dernière occasion pour les élus d’exprimer leur point de vue et leurs différences sur des sujets concrets avant les élections fédérales d’octobre. C’est aussi l’opportunité de mobiliser son électorat en montrant son adéquation avec la bas, d’autant plus que les deux sujets fédéraux pour les votations du 19 mai étaient des thématiques importantes pour la politique fédérale.

En effet, l’arrêté fédéral modifiant la directive de l’Union européenne sur les armes est un élément intéressant à travers son impact sur les accords bilatéraux. Quant à la question de la réforme fiscale, couplée au financement de l’AVS (RFFA), celle-ci a été un dossier important de la législature écoulée. La population a rejeté aussi bien la première version de la réforme fiscale nommée RIE 3 en février 2017 (à 59,1% des voix)5, que le projet de Prévoyance vieillesse 2020 en septembre 2017 (à 52,7% des voix)6. Or, ces deux sujets sont des enjeux cruciaux pour la politique fédérale. La participation des élus sur cette thématique permet, là aussi, de donner une certaine vision de la place que doit occuper la Suisse dans la politique fiscale internationale, ainsi que son rapport avec son système de retraite.

Des lignes claires se démarquent alors et celles-ci se retrouvent très probablement à travers les élus en campagne pour leur réélection. En effet, si le travail ne porte pas sur la campagne des élections pour le renouvellement du Parlement fédéral qui se tiendra à l’automne 2019, il n’est pas sans rappeler que certains élus sont peut-être déjà en campagne. Cette votation fédérale peut dès lors permettre de se distinguer lorsque l’on souhaite poursuivre son mandat politique à Berne. C’est pour cette raison notamment que nous avons introduit la notion de réélection dans notre H1(c). La votation du 19 mai s’opère donc dans un contexte politique particulier qu’il est important de rappeler et de prendre en compte dans le cadre de cette recherche.

5 Site de la Confédération Suisse, Votation n°611 Tableau récapitulatif, https://www.bk.admin.ch/ch/f/pore/va/20170212/det611.html, consulté le 29 avril 2019

6 Site de la Confédération Suisse, Votation n°614 Tableau récapitulatif, https://www.bk.admin.ch/ch/f/pore/va/20170924/det614.html, consulté le 29 avril 2019

En effet, le renouvellement du Conseil National et du Conseil des États à l’automne 2019 va être important. Sur les 62 élus fédéraux romands actuellement en poste, 45 sont candidats à leur réélection et/ou à un siège pour le Conseil des États. Ce dernier cas s’applique pour certains conseillers nationaux actuels, candidats à leur réélection ainsi qu’à la conquête d’un siège au Conseil des États. C’est par exemple le cas de Philippe Nantermod (PLR/VS), Mathias Reynard (PS/VS) ou Adèle Thorens (Les Verts/VD). Par ailleurs, sur les 39 élus fédéraux romands disposant d’un compte Twitter, 29 se représentent à Berne. Il peut donc être avancé l’idée selon laquelle une communication pour ces votations est également une communication en vue de préparer la campagne d’élection de l’automne. En effet, ce cas de figure pourrait bien pousser les élus en campagne à se profiler davantage et à mettre en avant leur bilan et leur souhait de poursuivre leur engagement sur les réseaux sociaux, et notamment Twitter.

Enfin, une session parlementaire extraordinaire pour le Conseil national s’est tenue du 7 au 9 mai 2019. Celle-ci a notamment porté sur la péréquation financière et une modification de la loi sur la chasse7. Les conseillers nationaux étaient donc amenés à tweeter sur le contenu, les enjeux et les résultats de cette session extraordinaire tant l’enjeu de la chasse, comme le rappelle Fathi Derder (PLR/VD), déchaîne les passions :

« On s’éclate à Berne : une journée entière à débattre de chasse. De la folie au Palais. Normal : on réunit trois des cinq « a » évoqués dans les Petits Secrets du Palais : animaux, armes, et agriculteurs. »

Fathi Derder sur Twitter, le 8 mai 2019

Dès lors, au vu des différents éléments mentionnés ci-dessus, une période d’analyse des données s’est dessinée. Il s’agit d’analyser l’utilisation de Twitter par les élus fédéraux romands entre le lundi 15 avril et le lundi 20 mai 2019, soit durant 36 jours.

Ces deux bornes temporelles permettent de couvrir les cinq semaines de campagne avant la votation, tout en incluant le lendemain des résultats. Par ailleurs, commencer le 15 avril nous permet d’augmenter le volume des tweets et retweets analysés et de combler un éventuel manque lors des vacances de Pâques qui interviennent durant les 36 jours de recherche.

Au final, cette période nous a amené à répertorier 1076 publications réparties entre 531 tweets et 545 retweets.

5.4. Construction des données de recherche

Ce travail repose sur une analyse de contenu relatif aux publications (tweets et retweets) des élus fédéraux romands. Dans ce contexte, les données de recherche ont donc dû être construites avant d’être analysées. Le présent paragraphe vise alors à rendre compte de la méthodologie employée en ce qui concerne la récolte des données visant à apporter les éléments de réponse à notre question de recherche.

7 Parlement suisse, « Programme de la session – Session spéciale mai 2019 », https://www.parlament.ch/centers/eparl/sessions/2019%20Ia/1-Sessionsprogramm%202019-05-07%20N%20DFI.pdf, consulté le 4 mai 2019

23 Il a tout d’abord fallu se concentrer sur les élus fédéraux romands. Le choix de se concentrer sur les élus romands (et non la totalité des élus suisses) s’explique par deux raisons principales. Tout d’abord, la diversité linguistique des élus représentait

23 Il a tout d’abord fallu se concentrer sur les élus fédéraux romands. Le choix de se concentrer sur les élus romands (et non la totalité des élus suisses) s’explique par deux raisons principales. Tout d’abord, la diversité linguistique des élus représentait