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5. METHODOLOGIE ET TERRAIN VISE

5.6. C ODAGE DES DONNÉES DE RECHERCHE

Titre de la colonne Signification Facebook

Un 1 indique que l’élu possède un compte ou une page Facebook à son nom Un 0 indique qu’il ne possède ni l’un ni l’autre.

Twitter Un 1 indique que l’élu possède un compte Twitter à son nom. Un 0 indique que l’élu n’en possède pas.

Se représente Un 1 indique que l’élu a été désigné candidat par son parti pour les élections fédérales 2019. Un 0 indique que l’élu ne se représente pas à Berne.

Fonctions parlementaires

Indique les fonctions occupées par l’élu sur la scène fédérale au 20 mai 2019. Si l’élu possède une fonction parlementaire, celle-ci est à rattachée à sa chambre.

Fonctions politiques Indique les mandats politiques actuels des différents élus, en plus de leur fonction d’élu à l’Assemblée fédérale12. Complément 3. Explication du codage des variables sociodémographiques

5.6. Codage des données de recherche

Afin de répondre à notre question de recherche, un certain nombre de données issues des comptes Twitter ont été reportées durant les 36 jours que compte notre période de recherche. Pour ce faire, les 39 élus romands fédéraux présents sur Twitter disposent d’un tableau individuel visant à faire ressortir le contenu journalier de leur compte. Un exemple est disponible en annexe B. Il se compose selon deux grands éléments que sont les tweets et les retweets. Dans le cadre de cette recherche, il nous a effectivement paru essentiel de distinguer ces deux types de publications. Un tweet a été écrit par l’élu, il l’engage personnellement et pleinement alors qu’un retweet est un tweet d’un tiers partagé sur son fil d’actualité ; il traduit une utilisation de Twitter mais implique moins que la rédaction d’un tweet. Une telle distinction permettra de mesurer et d’ordonner l’implication de notre échantillon de recherche sur Twitter tout en ayant les données relatives aux tests de nos hypothèses 2 et 3 puisque celles-ci prennent uniquement en compte les tweets des élus.

12 Les positions occupées dans le monde associatif ou dans des organismes hors Assemblée Fédérale ne sont pas mentionnées.

Par ailleurs, au sein des tweets, une distinction est faite entre tweets politiques et tweets non-politiques. Les détails de cette distinction sont disponibles dans le tableau ci-après. Elle permet de faire ressortir l’utilisation qui est faite de l’élu sur Twitter, en tant que canal de communication politique, de réseau social ‘personnel’ ou de plateforme utilisée aussi bien sur le plan politique que personnel.

En ce qui concerne les retweets, la distinction ne porte pas sur le contenu mais sur l’origine du tweet que l’élu choisit de reporter sur son fil d’actualité. Cela permettra notamment de saisir l’origine des messages que l’élu souhaite mettre en avant dans son fil d’actualité.

Pour faciliter la lecture ainsi que la compréhension de l’annexe B, le tableau ci-après récapitule les dénominations des colonnes et leur signification.

Titre de la colonne Signification

Followers Indique le nombre de comptes qui suivent celui de l’élu.

Abonnements Indique le nombre de comptes que suit l’élu.

Tweets + Retweets Indique le nombre quotidien des publications de l’élu.

Nb tweets Indique le nombre quotidien de tweets de l’élu.

Tweets politiques

Indique le nombre de tweets produits par l’élu qui sont en lien avec la politique. Ils sont par exemple portés sur les votations, un parti politique, la session parlementaire ou les élections fédérales.

Autres13

Indique le nombre de tweets produits par l’élu qui ne sont pas en lien avec la politique. Ils portent par exemple sur une activité privée (sport, passion, voyage) ou un événement privé (réunion de famille).

Nb retweets Indique le nombre quotidien total de retweets de l’élu.

… de médias

Indique le nombre de retweets issus du monde médiatique suisse. Ce sont aussi bien des publications de médias (RTS, presse écrite …) que de journalistes. Les médias étrangers sont intégrés dans les ‘autres retweets’. Les retweets médiatiques ne regroupent pas exclusivement les contenus dans lesquels l’élu en question est cité.

… d’autres élus

Indique le nombre de retweets issus d’autres élus suisses.

Ceux-ci peuvent être élus au niveau municipal, cantonal ou fédéral mais également d’anciens élus, des secrétaires généraux de partis ou des présidents de partis. Les élus étrangers sont comptabilisés dans ‘autres retweets’.

… d’autres org.

Indique le nombre de retweets issus d’organisations telles que des partis politiques, des institutions officielles, des associations ou d’autres groupements.

Autres retw. Indique le nombre de retweets issus d’acteurs divers tels que des élus européens, des experts ou des utilisateurs de Twitter.

Complément 4. Explications du codage des données relatives aux publications répertoriées

13 Il conviendrait ici de s’interroger sur le contenu d’un compte Twitter appartenant à un élu : est-ce qu’un contenu peut ne pas être politique lorsqu’il provient d’un élu ? La diffusion de contenus privés sur Twitter – et les réseaux sociaux de manière générale – ne participe-t-elle pas à une ‘autopromotion’

politique de l’élu ? Dans le cadre de ce travail, la distinction porte uniquement sur une simple analyse de contenu mais il est admis que la question puisse être posée.

6. Analyse des données

A ce stade de la recherche, il ne nous est pas encore possible d’avancer sur l’ensemble des hypothèses. Néanmoins, certaines conclusions peuvent être tirées sur le profil sociodémographique des élus fédéraux romands, et des éléments de réponse préparatoires peuvent être apportés quant à notre première hypothèse.

6.1. Analyse introductive

Au vu des données récoltées avec les annexes A et I, nous pouvons tirer certaines conclusions concernant les élus fédéraux romands.

Tout d’abord, parmi les 62 élus fédéraux romands, 46 (soit 74,2%) sont des hommes.

Les femmes romandes représentent donc légèrement plus d’un quart de la délégation romande à Berne. Les Conseillers nationaux représentent 80,6% des sièges romands sous la Coupole fédérale (50 sièges sur 62), le reste étant occupé par les Conseillers aux États.

Nous notons également que 45 élus (soit 72,6%) se représentent lors des élections fédérales de cet automne et un peu plus de la moitié dispose de fonctions parlementaires telles que la présidence d’une commission, la vice-présidence d’une délégation ou un rôle au sein du bureau du Conseil national.

En ce qui concerne Facebook et Twitter, 11 élus (17,7%) en sont totalement absents, 47 (75,8%) ont une page ou un compte Facebook et 39 (62,3%) possèdent un compte Twitter. Ils sont 36 (soit 58%) à posséder des comptes sur ces deux réseaux sociaux.

En ce qui concerne maintenant l’utilisation de Twitter, l’annexe I nous permet de tirer plusieurs enseignements. Tout d’abord, il est important de noter un nombre similaire entre les tweets et les retweets. Sur les 1076 publications recensées, 531 sont des tweets (49,3%) et 545 sont des retweets provenant de comptes tiers (50,7%).

En ce qui concerne les tweets, 91,9% sont des tweets politiques. Par ailleurs, aucun élu ne se distingue pas un nombre de tweets ‘non-politiques’ élevé. Il semble donc que pour les élus fédéraux romands présents sur le réseau social à l’oiseau bleu, communiquer vise avant tout à mettre en avant des thématiques politiques. Attention cependant, à ce stade, cela ne signifie pas que les 488 tweets répertoriés comme tels portent tous sur les votations du 19 mai 2019.

Par rapport aux retweets, dans la grande majorité des cas, il vise à présenter une information à laquelle on adhère ou à laquelle on apporte un soutien. Un retweet peut également être accompagné d’un texte de la part de l’élu qui retweete. Dans le cadre de cette recherche, ces ‘retweets commentés’ ont été codés comme des tweets : ils mettent en avant la parole de l’élu à travers un support qui est un autre tweet, au même titre qu’un visuel ou une vidéo provenant de l’élu. Pour notre recherche, les retweets sans texte ont donc été classé dans quatre catégories : provenant de médias, d’élus, d’organisations ou d’autres acteurs. Pour ce qui est de l’ensemble des élus présents sur Twitter, il en ressort que la première source de retweets provient d’autres organisations, à savoir les partis politiques, institutions officielles, associations ou d’autres groupements. Ils représentent 216 retweets (39,6%) et sont suivis par les

autres élus (131 retweets, soit 24%), les autres retweets (113 retweets, soit 20,7%) et les autres médias (85 retweets, soit 15,6%).

Lorsque l’on s’intéresse à certains élus, nous pouvons remarquer que la proportion des tweets et retweets varie. Si pour l’essentiel, le nombre de tweets est supérieur au nombre de retweets, certains élus se distinguent en retweetant de manière importante.

C’est par exemple les cas d’Adèle Thorens (Verts/VD), Christian Levrat (PS/FR), Liliane Maury-Pasquier (PS/GE), Ada Marra (PS/VD) et Guillaume Barazzone (PDC/GE) qui ont un nombre élevé de publications et respectivement 64,4%, 78,8%, 88,9%, 83,8% et 75% de retweets. Par ailleurs, certains ont davantage recours aux retweets d’autres organisations ou d’autres élus : c’est le cas de Christian Levrat (PS/FR), président du Parti socialiste suisse pour qui ces deux émetteurs principaux représentent respectivement 40% des retweets. Pour Isabelle Chevalley (Vert’libéraux/VD), vice-présidente des Vert’libéraux suisses, 62,9% des retweets proviennent d’organisations et nous pouvons supposer qu’il s’agit de publications émanant de son parti national. Pour d’autres, les principales sources de retweets sont les médias. C’est l’exemple de Fathi Derder (PLR/VD) pour qui 66,7% des retweets proviennent du monde médiatique.

Néanmoins, ces constats donnent des tendances mais pas de certitudes étant donné que le degré d’analyse n’a pas été fait dans un détail permettant d’identifier précisément le compte duquel émane le tweet retweeté. Le tableau complet de la proportion que représentent les tweets et retweets des 27 élus fédéraux ayant du contenu sur Twitter est néanmoins disponible en annexe L.

6.2. Éléments de réponse concernant l’hypothèse H1

Pour rappel, notre première hypothèse de recherche avance l’idée suivante :

H1 : Les élus fédéraux romands présents de manière active sur Twitter sont des élus qui répondent à un « profil-type ».

Afin de préciser ce que nous entendons par « profil-type », cette première hypothèse est, rappelons-le, divisée en trois sous-hypothèses :

o H1(a) : Les élus fédéraux romands présents de manière active sur Twitter sont des élus particulièrement investis sur les réseaux sociaux.

Cette présence sur Twitter se fait en parallèle d’une présence sur Facebook.

o H1(b) : Les élus fédéraux romands sur Twitter sont les élus parmi les plus jeunes de l’Assemblée fédérale.

o H1(c) : Les élus qui se représentent pour les élections fédérales ont davantage recours à Twitter que les élus qui ont annoncé ne pas faire de prochain mandat fédéral.

Les pages suivantes sont donc consacrées au test de l’hypothèse H1 à travers les trois sous-hypothèses proposées.

a) Test de l’hypothèse H1(a)

Tout d’abord, afin de tester H1(a), il nous faut recenser la quantité d’élus présents sur Facebook et définir ce que nous entendons par le terme de ‘présence’, notamment au

29 travers du prisme de leur activité sur ce réseau social. Dans le cadre de notre recherche, les élus présents sur Facebook ont été répertoriés dans l’annexe A. Ils sont au nombre de 47 et représentent donc 75,8% de la délégation romande à Berne.

Pour débuter, il est intéressant de relever le nombre de publications sur Facebook, comparé à celles sur Twitter sur l’ensemble de notre période de recherche, à savoir du 15 avril au 20 mai 2019. Sur Twitter, 1076 publications (tweets et retweets) ont été répertoriées. Sur Facebook, le nombre de publications relevées est de 887, soit environ un quart de moins que sur le réseau social à l’oiseau bleu. Et ce, alors même que le nombre d’élus romands sur Facebook (47) est supérieur à celui de ceux présents sur Twitter (39). Il nous faut cependant noter que sur Facebook, l’essentiel des publications sont des publications émanant de l’élu ; il y a peu de partages. Dès lors, le nombre de publications originales sur Facebook est supérieur à celui sur Twitter où l’on a dénombré 531 tweets.

Suite à ce premier constat, il convient de noter que certains élus présents sur Facebook l’utilisent peu voire pas du tout. C’est par exemple le cas d’Olivier Français (PLR/VD), d’Isabelle Chevalley (Vert’libéraux/VD) ou de Jean-François Rime (UDC/FR) qui font partie des 8 élus n’ayant rien posté durant les 36 jours de notre période de recherche. D’autre part, le nombre total de publications sur Facebook est à détailler avec attention puisque Jean-Luc Ador (UDC/VS), avec plus de 199 publications durant la période relevée, représente à lui seul un peu moins d’un quart des 887 publications des élus romands sur Facebook. Ce résultat s’explique notamment à travers ses nombreuses publications et partages portant sur la loi sur les armes à laquelle il s’opposait avec son parti, l’UDC. Dès lors, la différence entre Facebook et Twitter s’avère marquée, et même si sur les deux réseaux sociaux, certains élus ne publient rien, Facebook semble être moins utilisé que Twitter durant notre période de recherche par les élus fédéraux romands si l’on se réfère à une utilisation individuelle écartant l’utilisation importante de l’élu valaisan.

Afin d’avoir une meilleure analyse, il nous suffit de comparer la moyenne et la médiane des publications réalisées. Il se trouve que si le nombre moyen de publications Facebook entre le 15 avril et le 20 mai s’élève à 18,9, le nombre médian lui tombe à 9. Pour parfaire la comparaison, le nombre moyen de publications sur Twitter est de 27,8, et le nombre médian s’élève à 5. Concernant Twitter, bien que davantage utilisé à travers un nombre moyen de tweet plus élevé, il semble que son utilisation soit concentrée dans une poignée plus restreinte d’élus au vu du nombre médian des publications Twitter. De cette étude, nous pouvons également faire ressortir les sept élus les plus actifs sur Facebook. Sur la base de nos données, les sept élus romands les plus actifs sur Facebook sont présentés dans le tableau ci-après.

Rang Elu Âge Nombre de publications

1èr Jean-Luc Addor 55 199

2ème Laurence Fehlmann Rielle 63 78 3ème Nicolas Rochat Fernandez 37 55

4ème Philippe Nantermod 35 50

5ème Brigitte Crottaz 61 41

6ème Roger Nordmann 46 37

7ème Claude Béglé 69 36

Complément 5. Présentation des 7 élus romands les plus actifs sur Facebook du 15 avril au 20 mai 2019

Afin de tester notre hypothèse, il convient alors de dresser également un tableau des sept élus fédéraux romands les plus actifs sur Twitter.

Rang Elu Âge Nombre de publications

1èr Adèle Thorens Goumaz 47 284

2ème Roger Nordmann 46 144

3ème Manuel Tornare 68 120

4ème Christian Levrat 48 85

5ème Ursula Schneider-Schüttel 57 71

6ème Liliane Maury Pasquier 62 54

7ème Ada Marra 46 45

Complément 6. Présentation des 7 élus romands les plus actifs sur Twitter du 15 avril au 20 mai 2019

A la lumière de ces deux tableaux, nous pouvons noter que le classement n’est pas identique. En effet, seul Roger Nordmann (PS/VD) fait partie des sept élus les plus actifs sur Twitter ainsi que sur Facebook. Cette première information nous indique qu’il semblerait que l’engagement sur Twitter ne soit pas forcément en continuité avec un engagement sur Facebook. En effet, dans ce cas-là, les sept élus devraient être similaires entre les deux réseaux sociaux, ce qui n’est pas le cas dans le cadre de cette recherche.

Par ailleurs, une analyse plus fine portant sur la notion de ‘présence’ est à effectuer et à rattacher à l’activité sur Facebook des élus étudiés. Seront alors considérés comme des élus actifs sur Facebook les élus qui ont posté ou partagé au moins dix publications entre le 15 avril et le 20 mai 2019, et ce pour correspondre avec la période de recherche sur Twitter. Le chiffre de 10 publications est arbitraire mais laisse à penser qu’en période de votation, un élu actif réalise ou partage au minimum une publication tous les trois jours en moyenne. Dans le cadre de cette recherche, la publication est comptabilisée comme tel, qu’il s’agisse d’une publication originale ou d’un partage issu d’un tiers (média, parti politique, autre élu …). La distinction ne sera opérée que dans le cadre du contenu relatif à Twitter.

Dès lors, au vu des éléments présentés ci-dessus, nous pouvons remarquer que sur les 47 élus fédéraux romands présents sur Facebook, 8 (soit 17%) n’ont rien publié,

31 alors même que parmi eux, sept sont membres de partis gouvernementaux s’étant impliqués dans les votations du 19 mai dernier. Au final, le nombre d’élus considérés comme actifs sur Facebook durant nos 36 jours de recherche, et qui ont donc au moins 10 publications, se monte à 23. Selon les critères préalablement définis, un peu plus d’un élu sur deux présent sur Facebook l’est donc de manière active.

Dès lors, afin de tester complètement notre hypothèse H1(a) qui stipule que les élus fédéraux romands présents de manière active sur Twitter sont des élus particulièrement investis sur les réseaux sociaux, et que cette présence sur Twitter se fait en parallèle d’une présence sur Facebook, il convient de comparer les présences de ces élus actifs sur Facebook, avec leur activité sur Twitter. En se basant sur les 23 élus les plus actifs sur Facebook, nous allons donc voir dans quelle mesure nous les retrouvons parmi les 23 élus les plus actifs sur Twitter. Si les deux listes correspondent, nous pourrons alors en déduire que la présence sur Twitter et sur Facebook se font en parallèle. Dans le cas contraire, il conviendra d’analyser l’étendue des divergences rencontrées.

Après étude, il en ressort notamment que parmi les 23 élus les plus actifs sur Facebook, 4 ne sont pas présents sur Twitter. Une forte activité sur Facebook ne se traduit donc pas forcément pas une inscription sur Twitter. Ensuite, sur les 19 qui ont Facebook et Twitter, 4 n’ont rien publié sur le réseau social à l’oiseau bleu. Dès lors, au vu de ces résultats, il apparaît donc que le passage entre les deux réseaux sociaux n’est pas une évidence, et que l’utilisation de l’un n’implique pas forcément une utilisation du second.

Notre hypothèse H1(a) postulait que les élus fédéraux romands présents de manière active sur Twitter étaient des élus particulièrement investis sur les réseaux sociaux.

Par ailleurs, cette présence sur Twitter se faisait en parallèle d’une présence sur Facebook. D’après nos recherches, il en ressort donc que la présence sur Facebook et Twitter relève de stratégies différentes. En effet, aucune logique ou continuité n’a pu être mise en évidence à travers notre recherche. Autrement dit, la présence et/ou l’activité sur Twitter n’est pas conditionnée à une présence et/ou une activité sur Facebook. En effet, certains élus très actifs sur Facebook sont pratiquement absents de Twitter et à l’inverse, certains élus particulièrement actifs sur Twitter sont peu présents, voire absents de Facebook. Au vu des résultats et de notre recherche, nous ne sommes donc pas en mesure de valider notre hypothèse H1(a).

b) Test de l’hypothèse H1(b)

Notre seconde sous-hypothèse de recherche propose d’établir un lien entre l’âge et la présence sur Twitter. En effet, nous supposons le fait que les élus fédéraux romands sur Twitter sont les élus parmi les plus jeunes de l’Assemblée fédérale.

Pour ce faire, en ce qui concerne la définition d’élus ‘jeunes’, celle-ci varie fortement selon l’échantillon de recherche. Dans notre cas, au 20 mai 2019, la répartition des âges de notre échantillon va de 31 à 72 ans. L’ensemble de la pyramide des âges de la délégation romande à Berne est disponible en annexe C.

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Complément 7. Répartition des élus fédéraux romands en 6 tranches d'âge L’âge médian de notre échantillon est de 55,5 ans et l’âge moyen est de 53,6 ans. Dès lors, au vu de ces informations, et afin de répondre à notre hypothèse H1(b), nous faisons le choix de répartir notre échantillon en trois groupes de taille similaire : les 49 ans et moins (avec 21 élus), les 50-59 ans (avec 19 élus) et 60 ans et plus (avec 22 élus). Dans le cadre de notre hypothèse de recherche, nous parlons des élus les plus jeunes de l’Assemblée fédérale ; il s’agit donc de ceux qui ont 49 ans et moins.

Complément 7. Répartition des élus fédéraux romands en 6 tranches d'âge L’âge médian de notre échantillon est de 55,5 ans et l’âge moyen est de 53,6 ans. Dès lors, au vu de ces informations, et afin de répondre à notre hypothèse H1(b), nous faisons le choix de répartir notre échantillon en trois groupes de taille similaire : les 49 ans et moins (avec 21 élus), les 50-59 ans (avec 19 élus) et 60 ans et plus (avec 22 élus). Dans le cadre de notre hypothèse de recherche, nous parlons des élus les plus jeunes de l’Assemblée fédérale ; il s’agit donc de ceux qui ont 49 ans et moins.