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En affinant l’analyse au nombre de jours, nous pouvons remarquer que la répartition des 89 publications de style mobilisateur est plus étendue. Le 29 avril apparait comme la date à laquelle le style mobilisateur est le plus présent (avec 8 publications), suivi du 8 mai. Certaines journées sont caractérisées par une absence totale de tweets mobilisateurs.

A ce stade de notre recherche, lorsque l’on s’intéresse aux tweets mobilisateurs sans savoir s’ils sont liés ou non à la votation, nous pouvons donc remarquer que leur utilisation n’augmente pas à l’approche de la votation, mais qu’elle se concentre dans une période comprise entre le 29 avril et le 8 mai.

Pour finaliser le test de H3(b), il convient de s’arrêter sur les tweets mobilisateurs uniquement en lien avec les votations du 19 mai. Pour rappel, ils sont au nombre de 34 et le même exercice a été réalisé. Ces tweets ont été répertoriés, datés et regroupés afin d’évaluer leur répartition à la lumière de la date de la votation, ainsi que des éléments présentés plus haut concernant le cadre temporel (congés, arrivée des enveloppes …). Leur répartition en fonction des semaines est présentée dans le graphique ci-après.

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9

15.avr.19 16.avr.19 17.avr.19 18.avr.19 19.avr.19 20.avr.19 21.avr.19 22.avr.19 23.avr.19 24.avr.19 25.avr.19 26.avr.19 27.avr.19 28.avr.19 29.avr.19 30.avr.19 01.mai.19 02.mai.19 03.mai.19 04.mai.19 05.mai.19 06.mai.19 07.mai.19 08.mai.19 09.mai.19 10.mai.19 11.mai.19 12.mai.19 13.mai.19 14.mai.19 15.mai.19 16.mai.19 17.mai.19 18.mai.19 19.mai.19 20.mai.19 Appel à l'action Appel à l'action digitale

63 Complément 28. Présentation de la répartition des tweets mobilisateurs en lien

avec les votations sur les cinq semaines de recherche

Le présent graphique montre une répartition des tweets mobilisateurs en lien avec les votations dans les deux premiers tiers de nos cinq semaines de recherches. Ils se concentrent en effet de la semaine 2 à la semaine 4 inclus, avec davantage de publications pour les semaines 2 et 3. Ces deux semaines regroupent 19 publications sur les 34 enregistrées. Ces deux semaines correspondent à la dernière semaine d’avril, et à la première de mai, soit lorsque les gens reçoivent leur enveloppe de vote et commencent à remplir leur bulletin. La semaine 5, soit celle qui précède a votation (du 13 au 19 mai), les tweets mobilisateurs en lien avec la votation sont moins nombreux avec uniquement 3 publications.

Complément 29. Répartition des tweets mobilisateurs en lien avec les votations sur les 36 jours de recherche

Lorsque l’on analyse la répartition des tweets mobilisateurs en lien avec la votation sur les 36 jours de recherche, le constat est davantage précis et permet de distinguer deux périodes principales. La première s’étend du 23 avril au 4 mai : il s’agit de la réception des enveloppes de vote et du moment où les premiers citoyens commencent à retourner leur bulletin par la poste. Durant ces 12 jours, 19 publications (55,8% des 34 publications en lien avec les votations) ont été relevées. La seconde période se concentre du 8 au 11 mai, soit 10 jours avant la fin du scrutin ; 7 publications (20,6%)

4 3

semaine 1 semaine 2 semaine 3 semaine 4 semaine 5 20.mai.19 Appel à l'action Appel à l'action digitale

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ont été relevées. Enfin, sur la semaine précédant la votation, seuls trois tweets mobilisateurs en lien avec les votations ont été réalisés (8,8%). Il est également intéressant de noter que le nombre de publications en lien avec les votations est relativement faible durant les week-ends alors que ce sont des journées qui pourrait apparaître comme des moments où les citoyens prennent le temps de voter. Sur les 4 week-ends précédant celui des votations, seuls 5 tweets ont été enregistrés (1 le dimanche 28 avril, 2 le samedi 4 mai et 2 le samedi 11 mai). Enfin, en revenant sur la date de sortie du deuxième sondage gfs.bern le 8 mai, nous pouvons voir que cette journée correspond avec le début de la deuxième vague observée dans notre recherche. Elle correspond également aux 10 derniers jours avant la votation.

L’hypothèse H3(b) visait à étudier le lien entre les tweets mobilisateurs, de manière générale, en les inscrivant dans un cadre temporel relatif à la votation. Elle avançait l’idée selon laquelle plus la date de la votation se rapprochait, plus le style mobilisateur était utilisé par les élus fédéraux romands. Dans un premier temps, nous nous sommes donc intéressés aux tweets mobilisateurs, qu’ils portent sur les votations ou non. En effet, comme annoncé dans le test de notre H3(a), de nombreux élus ont eu recours au style mobilisateur pour des éléments sans rapport direct avec les enjeux soumis en votation le 19 mai 2019. Lorsque l’on regarde leur répartition sur l’échelle temporelle, que ce soit en termes de semaines ou de jours, nous constatons que les tweets mobilisateurs sont davantage présents sur les semaines 3 et 4, notamment entre le 29 avril et le 8 mai. Lorsque l’on s’intéresse aux 34 tweets mobilisateurs en lien avec la votation, leur répartition est légèrement différente dans le sens où leur diffusion se déroule essentiellement sur trois semaines et commence dès le 23 avril. Elle se poursuit jusqu’au 4 mai avant une nouvelle période allant du 8 au 11 mai. L’appel à l’action, à savoir le fait d’encourager les gens à voter OUI ou NON et/ou à visionner et partager du contenu tels que des vidéos ou visuels se fait donc en amont de la campagne, et non dans les derniers jours. Nous ne notons pas une diffusion croissante avec l’arrivée de la votation, mais plutôt deux périodes plus intenses autour de la réception des bulletins de vote (en semaine 3) ainsi que de l’envoi des premiers bulletins, et autour des 10 derniers jours qui précèdent le scrutin. Au vu de ces résultats, notre H3(b) n’est donc pas validée. Elle permet cependant d’identifier des périodes qu’il pourrait être intéressant de comparer dans le cadre d’autres études relatives aux campagnes de votations, voire d’élections en Suisse.

d) Conclusion relative à H3

La troisième et dernière hypothèse de ce travail de recherche reposait sur le style de communication mobilisateur. Défini par Keller et Kleinen-von-Königslöw à travers les indicateurs de l’appel à l’action et de l’appel à l’action digitale, ce style de communication joue un rôle important dans le cadre de votations et d’élections car il vise à encourager les citoyens à voter. Dans cette optique, notre hypothèse H3 présentait l’idée selon laquelle le style de communication mobilisateur est un style de communication qui se développe au cours de la campagne de votation.

Afin de répondre à cela, deux sous-hypothèses ont été proposées. La première s’intéressait aux émetteurs des publications considérées comme appartenant au style mobilisateur. Nous avons en effet avancé l’idée que ce style de communication était davantage utilisé par les élus actifs sur Twitter. Afin de tester cela, l’activité a été

65 mesurée (comme dans H1) par rapport à la quantité de tweets produits par les élus.

Les retweets et commentaires ont été écartés afin de ne se concentrer que sur les messages originaux. En s’arrêtant sur les sept élus fédéraux romands ayant le plus tweeté (ils représentent 73,8% de l’ensemble des 531 tweets répertoriés), nous avons pu constater qu’ils avaient recours au style de communication mobilisateur mais que son utilisation variait fortement en fonction des élus, quel que soit leur degré d’activité sur le réseau social à l’oiseau bleu. Concernant les élus ayant le plus grand nombre de tweets, nous avons également pu faire le constat que le style mobilisateur ne n’imposait pas. Au point même que sur les sept élus les plus actifs, quatre avaient une part de tweets mobilisateurs inférieure à 5%. Le même constat est réalisé lorsque l’on se concentre sur les tweets mobilisateurs en lien avec les votations. Dès lors, nous n’avons pas pu valider notre H3(a) : les élus qui tweetent le plus ne sont pas ceux qui ont le plus recours au style mobilisateur et il semble donc que d’autres logiques entrent en jeu.

La seconde sous-hypothèse portait sur le cadre temporel de ces tweets mobilisateurs.

Nous avons effectivement émis l’idée selon laquelle le nombre de ces tweets appelant à l’action augmentaient au fur et à mesure que la date du scrutin se rapprochait. Après avoir répertorié les différentes publications sur un axe temporel, nous avons pu faire le premier constat que les tweets mobilisateurs, qu’ils concernent ou non la votation, se concentrent sur les semaines 3 et 4 de notre recherche et notamment entre le 29 avril et le 8 mai. Maintenant, il nous semblait important de se focaliser également sur les tweets proprement en lien avec l’échéance fédérale. Or, il est apparu qu’il n’y a pas une augmentation croissante des tweets mobilisateurs en lien avec les votations avec l’arrivée du 19 mai 2019, mais plutôt deux périodes plus intenses. Ceux-ci se concentrent autour de la réception des bulletins de vote ainsi que de l’envoi des premiers bulletins (en semaine 3), et autour des 10 derniers jours précédant le scrutin.

Notre H3(b) n’a donc, elle non plus, pas pu être validée.

Après analyse, il apparaît donc que notre troisième hypothèse est invalidée. Dans le cadre de notre recherche, le style mobilisateur n’est pas forcément lié à l’utilisation qui est faite de Twitter par les élus, et ne se traduit pas par une intensité du nombre des tweets mobilisateurs à l’arrivée de l’échéance électorale. Néanmoins, deux périodes ont été identifiées et il conviendrait de comparer ce résultat avec des études similaires portant sur les votations ou élections suisses. Si ces résultats peuvent surprendre, il convient néanmoins de rappeler que Twitter est un média social peu utilisé en Suisse.

Or, comme Keller et Kleinen-von-Königslöw le mentionnent dans leur étude de 2018,

« as Facebook has a larger user community (5.24 million Swiss users) than Twitter has (1.42 million Swiss users), we assume that politicians will focus their mobilization efforts on the platform where these efforts are likely to reach more citizens » (Keller et Kleinen-von-Königslöw, 2018b : 5). Nos résultats vont donc dans ce sens et c’est peut-être derrière la stratégie de chaque élu à travers les différents réseaux sociaux que des éléments de réponse sont à chercher.

7. Synthèse

La présente partie vise à faire une synthèse des différents tests réalisés dans le cadre de ce mémoire de recherche. Elle reprend ainsi les différents enseignements qui peuvent être tirés de ce travail et propose des pistes de réflexion pour des sujets de recherche complétant le présent travail.

7.1. Conclusion

Dans leur recherche de 2018, Keller et Kleinen-von-Königslöw ont mis en avant qu’en 2015, 44% des élus fédéraux romands étaient sur Twitter (Keller et Kleinen-von-Königslöw, 2018b : 5). Dès lors, le présent travail visait à répondre à la question de recherche suivante :

Qui sont les élus fédéraux romands présents sur Twitter, dans quels buts et de quelles manières assurent-ils leur présence sur ce réseau social ?

Il convenait alors de s’intéresser aux 62 élus fédéraux romands et à leur utilisation de Twitter. Ce travail cherchait donc à s’arrêter sur un ‘profil-type’ des élus présents sur Twitter à travers différentes variables, tout en se questionnant sur les styles de communication employés sur le réseau social à l’oiseau bleu. Dans une moindre mesure, un questionnement sur les effets induits, notamment à travers la relation citoyen-élu, allait pouvoir être abordé.

Afin d’ancrer cette recherche dans un cadre temporel, il a été choisi de s’intéresser à la votation fédérale du 19 mai 2019 pour deux raisons principales. Tout d’abord, les deux sujets soumis en votation, la réforme fiscale et la directive sur les armes (interrogeant sur la relation de la Suisse avec l’Union Européenne) ont plusieurs fois été présentés comme des sujets essentiels de la législature. Ensuite, cette votation s’inscrivait dans une période particulière étant donné qu’il s’agissait de la dernière avant le renouvellement complet du Parlement fédéral. Au final, notre période de recherche s’étend sur 36 jours, soit du 15 avril au 20 mai 2019.

Afin de répondre à notre question de recherche, ce sont donc trois hypothèses qui ont été développées et testées dans le cadre de ce mémoire. Les paragraphes suivants proposent une conclusion succincte des différents tests d’hypothèses. Si nécessaire, une conclusion davantage complète a été rédigée à la fin de chaque test d’hypothèse.

La première proposait de faire ressortir un ‘profil-type’ des élus fédéraux romands présents de manière active sur Twitter. La notion de ‘présence active’ reposait alors sur le nombre de publications (soit les tweets et retweets pour H1) et de tweets (pour H2 et H3). Le profil-type a alors été construit sur trois variables que sont la présence sur Facebook en parallèle de celle sur Twitter, l’âge ainsi que le fait de se représenter ou non. Après analyse des différents résultats, il en ressort que la présence sur Twitter et Facebook n’est pas liée. En effet, la présence et l’utilisation accrue d’un réseau social ne se fait pas forcément de la même manière sur l’autre réseau social.

L’ouverture d’un compte et le volume des publications ne sont pas liés dans le cadre de notre recherche. Pour ce qui est de l’âge, les élus les plus présents sur Twitter sont ceux dont l’âge est compris entre 30 et 49 ans. Il s’agit donc effectivement des élus les plus jeunes de l’Assemblée fédérale. Néanmoins, lorsque l’on se concentre sur l’activité à travers le nombre de publications, une différence d’utilisation existe au sein

67 de cette catégorie d’élus. En effet, les 40-49 ans tweetent et retweetent davantage que les élus de moins de 40 ans. Enfin, pour ce qui est du fait de se porter à nouveau candidat aux élections fédérales du 20 octobre prochain, nous avons noté que ces élus candidats à leur réélection avaient davantage recours à Twitter. Cette donnée pourrait également être reliée à l’âge, un élu ‘jeune’ ayant davantage de probabilité de se représenter qu’un élu plus âgé arrivant davantage en fin de carrière politique.

Néanmoins notre travail ne permet d’affirmer avec assurance cette supposition.

Dès lors, concernant notre première hypothèse, les élus fédéraux romands actifs sur Twitter peuvent présenter des similitudes concernant leur âge et le fait qu’ils souhaitent poursuivre leur engagement à Berne.

Pour ce qui est de notre seconde hypothèse de recherche, il s’agissait de s’intéresser au style de communication pseudo-discursif et orienté vers le citoyen. Mis en avant dans les travaux de Keller et Kleinen-von-Königlsöw, le style de communication pseudo-discursif s’avère être celui qui est le plus présent parmi les 432 tweets originaux étudiés. Cependant, les tweets tournés vers les citoyens sont légèrement moins nombreux que ceux adressés aux acteurs politiques. En ce qui concerne la relation citoyen-élu, celle-ci a été mesurée à travers les réactions que sont les retweets, commentaires et likes. Nous avons alors constaté que le style pseudo-discursif orienté vers le citoyen mobilisait légèrement davantage que l’ensemble des tweets, quel que soit leur style de communication. Twitter participerait donc à développer une relation élu-citoyen sur la base des réactions possibles à chaque publication, à deux nuances près. La première porte sur le fait que si le nombre de réactions est étudié, cela n’a pas été le cas pour leurs auteurs : un élu ou un journaliste qui réagit à une publication destinée aux citoyens augmenteraient le nombre de réactions considérées comme provenant des citoyens. Une analyse plus fine sur les auteurs des réactions devrait donc être menée si l’on souhaitait affirmer avec certitude que la relation citoyen-élu était renforcée par des tweets pseudo-discursifs destinés aux citoyens. La seconde nuance porte sur le fait que la relation citoyen-élu passe par de nombreux autres aspects (messagerie privée Twitter à laquelle nous n’avons pas accès, sur le terrain …) ; il ne faudrait donc pas considérer le nombre de réactions comme l’unique facteur déterminant la relation entre ces deux acteurs de la vie politique suisse.

Enfin, notre troisième et dernière hypothèse s’arrêtait sur le style de communication mobilisateur en avançant l’idée selon laquelle ce style de communication se développait au cours de la campagne de votation. Pour ce faire, une première sous-hypothèse s’est concentrée sur le lien avec l’activité des élus sur Twitter. Après analyse, il en ressort qu’aucun lien ne peut être établi entre l’investissement sur Twitter et le recours au style mobilisateur. En effet, de nombreux élus ayant réalisé de nombreux tweets originaux ne se démarquent pas par une surutilisation du style mobilisateur, qu’il porte sur les votations du 19 mai 2019 ou soit considéré de manière plus générale. Pour ce qui est d’une utilisation plus accrue à mesure que la date de la votation approchait, notre test a plutôt montré l’émergence d’une communication mobilisatrice plus en amont dans la campagne. Pour ce qui était propre aux votations du 19 mai 2019, les tweets mobilisateurs se sont notamment concentrés autour de la réception des bulletins de vote ainsi que de l’envoi des premiers bulletins (en semaine 3), et autour des 10 derniers jours précédant le scrutin.

7.2. Enseignements généraux sur Twitter et les élus fédéraux romands Le titre de ce mémoire s’intitule « Les élus fédéraux romands et Twitter ». En effet, l’ensemble de ce travail est basé sur une interrogation : pourquoi les élus fédéraux sont-ils sur Twitter alors que ce réseau social est relativement peu utilisé en Suisse ? Alors que les tweets des élus politiques américains, allemands, chinois ou français font partie de leur communication à part entière en s’insérant par exemple dans les médias, en Suisse, ces courts textes sont absents de la majeure partie des médias. Si le modèle politique suisse, basé sur un Parlement de milice, peut éventuellement fournir un élément de réponse, il a semblé important de s’arrêter sur l’utilisation qui est faite de Twitter par les élus fédéraux romands.

Dans cette optique, nous pouvons remarquer que la présence sur Twitter touche deux élus fédéraux romands sur trois. Or, de premières disparités peuvent être constatées à ce stade en fonction des cantons (aucun élu jurassien n’y est présent), de l’âge (57%

des élus de 60 ans et + ne possèdent pas de compte) ou des partis politiques (l’UDC romande est le parti gouvernemental avec le moins d’élus sur Twitter). Ensuite, un paramètre important à rappeler est qu’être sur Twitter ne signifie pas forcément y être actif. Lors de nos recherches, certains élus n’avaient effectivement rien posté depuis plusieurs mois, alors que d’autres y ont recours quotidiennement.

Les enseignements généraux sur Twitter et les élus fédéraux romands reposent ici sur une analyse des contenus des différents comptes Twitter. Une analyse complète, si elle est souhaitée, devrait néanmoins passer par des rencontres comme d’éventuels entretiens semi-directifs visant à mettre en évidence les attentes, moyens à disposition et stratégies mises en œuvre par les élus sur Twitter. Ceci en intégrant également ceux qui n’y sont pas afin de faire ressortir les raisons de cette absence.

7.3. Apports et limites du travail

Ce présent travail de recherche ne vise pas à tirer des enseignements généraux, ni à se construire en parallèle ou en opposition à d’autres recherches. Il est davantage à considérer comme une photographie à un instant précis d’un usage relatif aux réseaux sociaux. En s’arrêtant sur l’utilisation qui est faite de Twitter par les élus fédéraux romands, il permet de mettre en avant certains usages reliés à un contexte temporel particulier. Il n’en demeure pas moins que les résultats tirés de cette étude peuvent

Ce présent travail de recherche ne vise pas à tirer des enseignements généraux, ni à se construire en parallèle ou en opposition à d’autres recherches. Il est davantage à considérer comme une photographie à un instant précis d’un usage relatif aux réseaux sociaux. En s’arrêtant sur l’utilisation qui est faite de Twitter par les élus fédéraux romands, il permet de mettre en avant certains usages reliés à un contexte temporel particulier. Il n’en demeure pas moins que les résultats tirés de cette étude peuvent