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7. SYNTHESE

7.1. C ONCLUSION

Dans leur recherche de 2018, Keller et Kleinen-von-Königslöw ont mis en avant qu’en 2015, 44% des élus fédéraux romands étaient sur Twitter (Keller et Kleinen-von-Königslöw, 2018b : 5). Dès lors, le présent travail visait à répondre à la question de recherche suivante :

Qui sont les élus fédéraux romands présents sur Twitter, dans quels buts et de quelles manières assurent-ils leur présence sur ce réseau social ?

Il convenait alors de s’intéresser aux 62 élus fédéraux romands et à leur utilisation de Twitter. Ce travail cherchait donc à s’arrêter sur un ‘profil-type’ des élus présents sur Twitter à travers différentes variables, tout en se questionnant sur les styles de communication employés sur le réseau social à l’oiseau bleu. Dans une moindre mesure, un questionnement sur les effets induits, notamment à travers la relation citoyen-élu, allait pouvoir être abordé.

Afin d’ancrer cette recherche dans un cadre temporel, il a été choisi de s’intéresser à la votation fédérale du 19 mai 2019 pour deux raisons principales. Tout d’abord, les deux sujets soumis en votation, la réforme fiscale et la directive sur les armes (interrogeant sur la relation de la Suisse avec l’Union Européenne) ont plusieurs fois été présentés comme des sujets essentiels de la législature. Ensuite, cette votation s’inscrivait dans une période particulière étant donné qu’il s’agissait de la dernière avant le renouvellement complet du Parlement fédéral. Au final, notre période de recherche s’étend sur 36 jours, soit du 15 avril au 20 mai 2019.

Afin de répondre à notre question de recherche, ce sont donc trois hypothèses qui ont été développées et testées dans le cadre de ce mémoire. Les paragraphes suivants proposent une conclusion succincte des différents tests d’hypothèses. Si nécessaire, une conclusion davantage complète a été rédigée à la fin de chaque test d’hypothèse.

La première proposait de faire ressortir un ‘profil-type’ des élus fédéraux romands présents de manière active sur Twitter. La notion de ‘présence active’ reposait alors sur le nombre de publications (soit les tweets et retweets pour H1) et de tweets (pour H2 et H3). Le profil-type a alors été construit sur trois variables que sont la présence sur Facebook en parallèle de celle sur Twitter, l’âge ainsi que le fait de se représenter ou non. Après analyse des différents résultats, il en ressort que la présence sur Twitter et Facebook n’est pas liée. En effet, la présence et l’utilisation accrue d’un réseau social ne se fait pas forcément de la même manière sur l’autre réseau social.

L’ouverture d’un compte et le volume des publications ne sont pas liés dans le cadre de notre recherche. Pour ce qui est de l’âge, les élus les plus présents sur Twitter sont ceux dont l’âge est compris entre 30 et 49 ans. Il s’agit donc effectivement des élus les plus jeunes de l’Assemblée fédérale. Néanmoins, lorsque l’on se concentre sur l’activité à travers le nombre de publications, une différence d’utilisation existe au sein

67 de cette catégorie d’élus. En effet, les 40-49 ans tweetent et retweetent davantage que les élus de moins de 40 ans. Enfin, pour ce qui est du fait de se porter à nouveau candidat aux élections fédérales du 20 octobre prochain, nous avons noté que ces élus candidats à leur réélection avaient davantage recours à Twitter. Cette donnée pourrait également être reliée à l’âge, un élu ‘jeune’ ayant davantage de probabilité de se représenter qu’un élu plus âgé arrivant davantage en fin de carrière politique.

Néanmoins notre travail ne permet d’affirmer avec assurance cette supposition.

Dès lors, concernant notre première hypothèse, les élus fédéraux romands actifs sur Twitter peuvent présenter des similitudes concernant leur âge et le fait qu’ils souhaitent poursuivre leur engagement à Berne.

Pour ce qui est de notre seconde hypothèse de recherche, il s’agissait de s’intéresser au style de communication pseudo-discursif et orienté vers le citoyen. Mis en avant dans les travaux de Keller et Kleinen-von-Königlsöw, le style de communication pseudo-discursif s’avère être celui qui est le plus présent parmi les 432 tweets originaux étudiés. Cependant, les tweets tournés vers les citoyens sont légèrement moins nombreux que ceux adressés aux acteurs politiques. En ce qui concerne la relation citoyen-élu, celle-ci a été mesurée à travers les réactions que sont les retweets, commentaires et likes. Nous avons alors constaté que le style pseudo-discursif orienté vers le citoyen mobilisait légèrement davantage que l’ensemble des tweets, quel que soit leur style de communication. Twitter participerait donc à développer une relation élu-citoyen sur la base des réactions possibles à chaque publication, à deux nuances près. La première porte sur le fait que si le nombre de réactions est étudié, cela n’a pas été le cas pour leurs auteurs : un élu ou un journaliste qui réagit à une publication destinée aux citoyens augmenteraient le nombre de réactions considérées comme provenant des citoyens. Une analyse plus fine sur les auteurs des réactions devrait donc être menée si l’on souhaitait affirmer avec certitude que la relation citoyen-élu était renforcée par des tweets pseudo-discursifs destinés aux citoyens. La seconde nuance porte sur le fait que la relation citoyen-élu passe par de nombreux autres aspects (messagerie privée Twitter à laquelle nous n’avons pas accès, sur le terrain …) ; il ne faudrait donc pas considérer le nombre de réactions comme l’unique facteur déterminant la relation entre ces deux acteurs de la vie politique suisse.

Enfin, notre troisième et dernière hypothèse s’arrêtait sur le style de communication mobilisateur en avançant l’idée selon laquelle ce style de communication se développait au cours de la campagne de votation. Pour ce faire, une première sous-hypothèse s’est concentrée sur le lien avec l’activité des élus sur Twitter. Après analyse, il en ressort qu’aucun lien ne peut être établi entre l’investissement sur Twitter et le recours au style mobilisateur. En effet, de nombreux élus ayant réalisé de nombreux tweets originaux ne se démarquent pas par une surutilisation du style mobilisateur, qu’il porte sur les votations du 19 mai 2019 ou soit considéré de manière plus générale. Pour ce qui est d’une utilisation plus accrue à mesure que la date de la votation approchait, notre test a plutôt montré l’émergence d’une communication mobilisatrice plus en amont dans la campagne. Pour ce qui était propre aux votations du 19 mai 2019, les tweets mobilisateurs se sont notamment concentrés autour de la réception des bulletins de vote ainsi que de l’envoi des premiers bulletins (en semaine 3), et autour des 10 derniers jours précédant le scrutin.

7.2. Enseignements généraux sur Twitter et les élus fédéraux romands Le titre de ce mémoire s’intitule « Les élus fédéraux romands et Twitter ». En effet, l’ensemble de ce travail est basé sur une interrogation : pourquoi les élus fédéraux sont-ils sur Twitter alors que ce réseau social est relativement peu utilisé en Suisse ? Alors que les tweets des élus politiques américains, allemands, chinois ou français font partie de leur communication à part entière en s’insérant par exemple dans les médias, en Suisse, ces courts textes sont absents de la majeure partie des médias. Si le modèle politique suisse, basé sur un Parlement de milice, peut éventuellement fournir un élément de réponse, il a semblé important de s’arrêter sur l’utilisation qui est faite de Twitter par les élus fédéraux romands.

Dans cette optique, nous pouvons remarquer que la présence sur Twitter touche deux élus fédéraux romands sur trois. Or, de premières disparités peuvent être constatées à ce stade en fonction des cantons (aucun élu jurassien n’y est présent), de l’âge (57%

des élus de 60 ans et + ne possèdent pas de compte) ou des partis politiques (l’UDC romande est le parti gouvernemental avec le moins d’élus sur Twitter). Ensuite, un paramètre important à rappeler est qu’être sur Twitter ne signifie pas forcément y être actif. Lors de nos recherches, certains élus n’avaient effectivement rien posté depuis plusieurs mois, alors que d’autres y ont recours quotidiennement.

Les enseignements généraux sur Twitter et les élus fédéraux romands reposent ici sur une analyse des contenus des différents comptes Twitter. Une analyse complète, si elle est souhaitée, devrait néanmoins passer par des rencontres comme d’éventuels entretiens semi-directifs visant à mettre en évidence les attentes, moyens à disposition et stratégies mises en œuvre par les élus sur Twitter. Ceci en intégrant également ceux qui n’y sont pas afin de faire ressortir les raisons de cette absence.

7.3. Apports et limites du travail

Ce présent travail de recherche ne vise pas à tirer des enseignements généraux, ni à se construire en parallèle ou en opposition à d’autres recherches. Il est davantage à considérer comme une photographie à un instant précis d’un usage relatif aux réseaux sociaux. En s’arrêtant sur l’utilisation qui est faite de Twitter par les élus fédéraux romands, il permet de mettre en avant certains usages reliés à un contexte temporel particulier. Il n’en demeure pas moins que les résultats tirés de cette étude peuvent être comparés à travers des recherches similaires, tout en gardant à l’esprit que la communication des élus dans le cadre d’une votation n’est pas forcément la même que celles des partis politiques dans le cadre d’une votation, ou des élus dans le cadre d’une élection. Le contexte influence certainement sur la manière de communiquer et cela se devine dans notre travail puisque le nombre de tweets relatifs aux votations est extrêmement faible. Néanmoins, les élus ont pu participer à la campagne de votation en retweetant par exemples des publications d’autres élus, d’associations ou de leurs partis politiques respectifs.

La question de la place qu’occupe la communication digitale dans un Parlement de milice mériterait également d’être posée. Alors que les ressources des élus passent probablement prioritairement dans le travail des dossiers, quelle place faut-il accorder à ce qui tourne autour de la communication du travail effectué, des thématiques défendues ou de l’invitation à participer davantage à la vie démocratique ? Toutes ces interrogations demeurent ouvertes à la fin de ce travail. Elles répondent peut-être à

69 des logiques individuelles et à des facilités et/ou priorités propres à chaque élu. Afin d’aller chercher des pistes de réflexion, la rencontre et le dialogue avec les élus ou, à défaut, avec leur équipe de campagne peuvent ainsi être des pistes afin de cerner la pratique et l’utilisation des réseaux sociaux dans les stratégies de communication.

Les présentes pages apportent un part de réponses à certaines questions. Il n’en demeure pas moins que certains éléments mériteraient d’être davantage travaillés afin d’y apporter une certaine nuance dans les conclusions à en tirer. Les pistes de travail autour de la communication politique et des réseaux sociaux, et de Twitter en particulier, sont nombreuses, libre à chacun d’aller les explorer dans le cadre de recherche critiques complémentaires ou comparatives.

8. Sources

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9. Annexes

9.1. Annexe A – Données sociodémographiques

Canton Prénom et Nom Parti Naissance Âge Genre CN/CE Facebook Twitter Se

75

Christian Lüscher PLR 06.12.63 55 H CN 1 1 1 Vice-président du PLR Suisse

Lisa Mazzone Verts 25.01.88 31 F CN 0 0 1 Vice-présidente

des Verts Suisse

Yves Nidegger UDC 17.05.57 62 H CN 1 0 1

Suppléant de la délégation pour les relations avec

le Parlement français

Carlo Sommaruga PS 08.07.59 59 H CN 1 1 1

Manuel Tornare PS 20.04.51 68 H CN 1 1 0

Suppléant de la délégation pour les relations avec

le Parlement français

Liliane Maury Pasquier PS 16.12.56 62 F CE 1 1 0

Présidente de la délégation pour les relations avec

le Parlement français

Présidente de l’Assemblée parlementaire du Conseil de

l’Europe

Robert Cramer Verts 07.02.54 65 H CE 0 1 0 Président de la

commission des affaires juridiques

Jura (2 + 2 sièges)

Pierre-Alain Fridez PS 20.11.57 61 H CN 0 0 1

Scrutateur du Bureau du CN ; Vice-président de

la délégation auprès du Conseil

de l’Europe

Jean-Paul Gschwind PDC 31.10.52 66 H CN 0 0 1 Président de la

commission judiciaire

77

Raphaël Comte PLR 29.09.79 39 H CE 1 1 0

Suppléant auprès de la délégation

auprès de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie ; Vice-président de la commission

judiciaire ; Président de la commission de rédaction de la langue française

Didier Berberat PS 01.12.56 62 H CE 1 0 0

Suppléant de la délégation AELE

/Parlement européen ; Suppléant auprès

de la délégation auprès de l’Assemblée parlementaire de

la Francophonie

Vaud (18 + 2 sièges)

Claude Béglé PDC 04.12.49 69 H CN 1 1 1

Samuel Bendahan PS 11.06.80 38 H CN 1 1 0 Président de la

commission des finances sous-co 3

Frédéric Borloz PLR 22.04.66 53 H CN 1 1 1

Daniel Brélaz Verts 04.01.50 69 H CN 0 0 1

Michaël Buffat UDC 27.09.79 39 H CN 1 1 1

Isabelle Chevalley Vert’libéraux 13.04.72 47 F CN 1 1 1 Vice-présidente

du parti Vert’libéral

79

Brigitte Crottaz PS 06.10.57 61 F CN 1 0 1

Fathi Derder PLR 04.12.70 48 H CN 1 1 0

Olivier Feller PLR 30.08.74 44 H CN 1 0 1

Alice Glauser-Zufferey UDC 18.10.54 64 F CN 1 0 0

Présidente de l’Association de

Femmes UDC Romandes ;

Membre du Comité Central

UDC CH

Jean-Pierre Grin UDC 16.03.47 72 H CN 0 0 1

Président de la délégation auprès

de l’Assemblée parlementaire de

la Francophonie

Ada Marra PS 10.03.73 46 F CN 1 1 1 Vice-présidente

du PS Suisse

Isabelle Moret PLR 30.12.70 48 F CN 1 1 1 1ère

vice-présidente du Bureau du CN

Jacques Nicolet UDC 24.10.65 53 H CN 1 0 1

Suppléant à la commission de l’immunité ; suppléant auprès

de la délégation auprès de l’Assemblée parlementaire de

la Francophonie

Président de l’UDC Vaud

Roger Nordmann PS 23.03.73 46 H CN 1 1 1

Président du groupe socialiste ;

Président de la commission de l’environnement, de l’aménagement

du territoire et de l’énergie

Nicolas Rochat

Fernandez PS 1982 37 H CN 1 1 1

Adèle Thorens Goumaz Verts 15.12.71 47 F CN 0 1 1

Vice-présidente du groupe parlementaire

des Verts Suisse

Laurent Wehrli PLR 04.06.65 53 H CN 1 1 1 Syndic de la

commune de Montreux (VD)

Géraldine Savary PS 14.11.68 50 F CE 1 0 0

Olivier Français PLR 01.10.55 63 H CE 1 1 1

Suppléant auprès de la délégation pour les relations avec le Parlement

français ; Président de la

délégation de surveillance des

NLFA

Valais (8 + 2 sièges)

Jean-Luc Addor UDC 22.04.64 55 H CN 1 1 1

Vice-président de l’UDC du Valais romand

Philipp Matthias Bregy PDC 07.07.78 40 H CN 1 1 1

Thomas Egger PDC 15.08.67 51 H CN 1 1 1

Vice-président du Parti chrétien-social du Haut-Valais

(CSPO)

Géraldine

Marchand-Balet PDC 18.01.79 40 F CN 1 1 0

Membre du Conseil de parti

du PDC Valais romand ; Déléguée au

PDC Suisse

81

Philippe Nantermod PLR 27.03.84 35 H CN 1 1 1 Vice-président

Philippe Nantermod PLR 27.03.84 35 H CN 1 1 1 Vice-président