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Autres Techno

Figure 4. Distribution des erreurs Techno et des erreurs Autres, dans le groupe âgés-Total

a. 3. Analyses intra-groupes des erreurs Autres et Techno

Nous avons par ailleurs distingué les erreurs Autres, liées à la situation, de celles liées à l’utilisation de la technologie (Tableau 14) et calculé pour chaque technologie un indice d’erreurs Autres (nombre d’erreurs Autres/nombre d’étapes) et un indice d’erreurs Techno (nombre d’erreurs Techno/nombre d’étapes).

L’analyse des résultats a montré dans les deux groupes d’âge une diminution des erreurs Autres entre l’utilisation du téléphone fixe (indiceJeunes = 0,87 ; indiceÂgés = 0,86) et

celle du téléphone mobile (indiceJeunes = 0,52 ; indiceÂgés = 0,21). Elles se maintenaient au

même niveau ensuite avec la tablette pour les participants jeunes (indice = 0,53) tandis qu’elles augmentaient dans le groupe des participants âgés (indice = 0,26). Le test de Friedman conduit a mis en évidence une différence significative entre les différentes technologies, que ce soit pour les participants jeunes (F(2)= 6,71, p < 0,05) ou âgés (F(2)= 11,922, p < 0,01). Les tests post-hoc Dunn-Bonferroni ont toutefois montré que, pour les participants jeunes, seule la différence entre le téléphone fixe et le téléphone mobile tendait à être significative (p = 0,061). Pour les participants âgés, l’indice d’erreurs Autres produites avec le téléphone fixe (p < 0,01) et avec la tablette (p < 0,05) était supérieur à celui observé avec le téléphone mobile.

Concernant les erreurs Techno, elles évoluaient inversement aux erreurs Autres et augmentaient lors de l’utilisation du téléphone mobile (Téléphone fixe : indiceJeunes = 0,13 ;

indiceÂgés = 0,13 ; Téléphone mobile : indiceJeunes = 0,48 ; indiceÂgés = 0,79). Elles restaient

ensuite à un niveau stable lors de l’utilisation de la tablette dans le groupe des participants jeunes (indice = 0,47) tandis qu’elles diminuaient dans le groupe des participants âgés (indice = 0,74). Les analyses conduites à l’aide de tests de Friedman ont confirmé une différence significative pour les participants jeunes (F(2) = 17,371, p < 0,001) et âgés (F(2) = 69,800, p < 0,001). Les tests post-hoc conduits ont mis en évidence un indice d’erreurs

Téléphone fixe

Téléphone mobile Téléphone mobile Table&e

Autres Techno

Techno significativement supérieur, pour les participants jeunes (p < 0,01) comme pour les âgés (p < 0,001), avec la tablette et le téléphone mobile, comparativement au téléphone fixe. a. 4. Analyses inter-groupes des erreurs Autres et Techno

Les analyses intergroupes conduites ont indiqué une absence de différence significative entre les participants jeunes et âgés quant à l’indice d’erreurs Techno calculé pour le téléphone fixe (U =1258,000, ns, r = 0,12). Les différences étaient par contre significatives pour les erreurs Autres, ainsi que pour les deux catégories d’erreurs avec les technologies mobiles. Ainsi, les participants âgés produisaient significativement plus d’erreurs Autres que les participants jeunes, que ce soit avec le téléphone fixe (U = 1443,500, p < 0,05, r = 0,23), le téléphone mobile (U = 1409,000, p < 0,05, r = 0,21) ou la tablette (U = 1650,000, p < 0,001, r = 0,39). Ils produisaient également plus d’erreurs Techno avec le téléphone mobile (U = 2106,500, p < 0,001, r = 0,73) et avec la tablette (U = 2230,500, p < 0,001, r = 0,82) qu’avec le téléphone fixe.

b. Comparaison des erreurs selon les tâches b. 1. Analyse du total d’erreurs

L’analyse des erreurs produites au cours des trois tâches (Tableau 15) a mis en évidence une stabilité pour le téléphone fixe entre les tâches 1 (participants jeunes : Md = 1,00 ; participants âgés : Md = 1,00), 2 (participants jeunes : Md = 0,00 ; participants âgés : Md = 1,00) et 3 (participants jeunes : Md = 0,00 ; participants âgés : Md = 1,00).

Le profil d’évolution était identique avec le téléphone mobile pour les participants jeunes. En revanche, il différait pour les participants âgés dont le nombre d’erreurs diminuait au cours des trois tâches (Tache 1 : Md = 4,00 ; Tâche 2 : Md = 3,00 ; Tâche 3 : Md = 2,00). Ces différences étaient statistiquement significatives pour les participants jeunes (F(2) = 20,138, p < 0,001) et âgés (F(2) = 14,365, p < 0,01). Les comparaisons par paire ont confirmé pour les participants jeunes la diminution des erreurs entre la tâche 1 et la tâche 3 (p < 0,001). Pour les participants âgés, les erreurs étaient plus nombreuses dans la tâche 1 que dans les tâches 2 (p < 0,05) et 3 (p < 0,01).

Avec la tablette, un troisième profil apparaissait : les erreurs diminuaient entre la tâche 1 (participants jeunes : Md = 2,00 ; participants âgés : Md = 5,00) et la tâche 2 (participants jeunes : Md = 0,00 ; participants âgés : Md = 3,00) et augmentaient ensuite (participants jeunes : Md = 1,00 ; participants âgés : Md = 6,00). Les différences étaient également significatives dans les deux groupes (Jeunes : F(2)= 14,217, p < 0,01 ; Âgés : F(2) = 42,040, p < 0,001). Les comparaisons par paire ont mis en évidence pour les

participants jeunes un nombre d’erreurs significativement (p < 0,01) moins important dans la tâche 2 que dans la tâche 1. Pour les participants âgés, le nombre d’erreurs était significativement (p < 0,001) dans la tâche 2 comparativement aux tâches 1 et 3.

Tableau 15. Comparaison des erreurs selon les tâches et les technologies, par groupe d’âge

Jeunes-Total m (ET) Md (min-max) n Agés-Total m (ET) Md (min-max) n Téléphone fixe Tâche 1 0,63 (0,73) 1,00 (0-3) 27 0,96 (0,92) 1,00 (0-4) 51 Tâche 2 0,56 (0,98) 0,00 (0-4) 24 1,02 (1,08) 1,00 (0-4) 54 Tâche 3 0,79 (1,06) 0,00 (0-3) 34 1,11 (1,23) 1,00 (0-5) 59 Téléphone mobile Tâche 1 1,47 (1,50) 1,00 (0-6) 63 4,40 (2,84) 4,00 (0-12) 233 Tâche 2 0,72 (0,88) 0,00 (0-3) 31 3,30 (2,59) 3,00 (0-13) 175 Tâche 3 0,35 (0,53) 0,00 (0-2) 15 2,53 (2,14) 2,00 (0-18) 134 Tablette Tâche 1 1,70 (1,44) 2,00 (0-5) 73 6,21 (4,15) 5,00 (0-23) 329 Tâche 2 0,81 (1,10) 0,00 (0-4) 35 3,87 (3,84) 3,00 (0-19) 205 Tâche 3 1,40 (1,29) 1,00 (0-5) 60 6,55 (3,83) 6,00 (1-22) 347

b. 2. Analyses intra-groupes des indices d’erreur

La prise en compte du nombre d’étapes requises dans chaque tâche en calculant un indice d’erreur moyen (Figure 5) a permis de mettre en évidence une légère diminution des erreurs pour les participants jeunes lors de leur utilisation du téléphone fixe (indiceTâche1 =

0,09 > indiceTâche2 = 0,08 > indiceTâche3 = 0,07) comme du mobile (indiceTâche1= 0,18 >

Figure 5. Indices d’erreur moyens, par tâche et par technologie, en fonction des groupes d’âge

Le profil était différent avec la tablette : le nombre d’erreurs était divisé par deux entre la tâche 1 (indice = 0,14) et la tâche 2 (indice = 0,07) mais remontait dans la tâche 3 (indice = 0,08). Lors de l’utilisation du téléphone fixe, les participants âgés produisaient légèrement moins d’erreurs dans la tâche 1 (indice = 0,14) que dans la tâche 2 (indice = 0,15), erreurs qui diminuaient ensuite dans la tâche 3 (indice = 0,10). Avec le téléphone mobile, comme pour les participants jeunes, le nombre d’erreurs diminuait régulièrement (indiceTâche1 = 0,55

> indiceTâche2 = 0,37 > indiceTâche3 = 0,19). Avec la tablette, le profil d’évolution était

comparable à celui observé chez les participants jeunes avec une diminution entre les deux premières tâches (indiceTâche1 = 0,53 > indiceTâche2 = 0,32) et une légère augmentation dans

la troisième tâche (indice = 0,36).

L’ANOVA de Friedman conduite pour chaque technologie sur les indices d’erreur calculés pour chaque tâche a montré que les différences observées pour le fixe n’étaient significatives ni pour les participants jeunes (F(2)= 2,096, ns), ni pour les participants âgés (F(2)= 3,648, ns). Pour le mobile, le test a par contre mis en évidence une différence significative pour les participants jeunes (F(2)= 28,574, p < 0,001), les comparaisons par paire confirmant une réduction significative des erreurs entre la tâche 1 et les tâches 2 (p < 0,05) et 3 (p < 0,001). Pour les participants âgés (F(2) = 42,970, p < 0,001), toutes les comparaisons étaient significativement différentes : les erreurs étaient plus nombreuses dans la tâche 1 que dans les tâches 2 (p < 0,01) et 3 (p < 0,001) et dans la tâche 2 que dans la tâche 3 (p < 0,01). Enfin, les différences étaient également significatives, dans les deux groupes, pour les comparaisons entre les trois tâches réalisées avec la tablette (participants jeunes : F(2)= 17,030, p < 0,001 ; participants âgés : F(2)= 35,949, p < 0,001). Pour le groupe des participants jeunes toutefois seul le nombre d’erreurs entre les tâches 1 et 2

0,00 0,10 0,20 0,30 0,40 0,50 0,60 Tâche

1 Tâche 2 Tâche 3 Tâche 1 Tâche 2 Tâche 3 Tâche 1 Tâche 2 Tâche 3 Tél. Fixe Tél. Mobile Tablette

Participants jeunes Participants âgés

différait de façon significative (p < 0,05). Pour le groupe des participants âgés, les différences étaient significatives entre la tâche 1 et les tâches 2 (p < 0,001) et 3 (p < 0,05), ainsi qu’entre les tâches 2 et 3 (p < 0,01), les erreurs diminuant avant de s’accroître à nouveau.

b. 3. Analyses inter-groupes des indices d’erreur

Les participants âgés produisaient systématiquement plus d’erreurs que les plus jeunes (Figure 5), l’écart s’accentuant avec la complexité de la technologie. Ainsi, s’ils produisaient environ deux fois plus d’erreurs avec le fixe (entre 1,7 et 2,25 selon les tâches), ils en faisaient plus de cinq fois plus à la tâche 3 impliquant l’utilisation de la tablette (347 contre 60 pour les plus jeunes).

La comparaison entre les groupes, à l’aide de tests de Mann-Whitney (correction de Bonferroni p = 0,05/3 = 0,0167), des indices d’erreur a permis de conclure pour le téléphone fixe à une différence significative uniquement pour la tâche 2 (U = 1371,500, p = 0,013, r = 0,19) lors de laquelle les participants âgés produisaient plus d’erreurs que les participants jeunes. Avec le téléphone mobile, le nombre d’erreurs produites par les participants âgés était significativement supérieur dans les trois tâches (tâche 1 : U = 1868,000, p < 0,001, r = 0,55 ; tâche 2 : U = 1890,000, p < 0,001, r = 0,58 et tâche 3 : U = 1927,000, p < 0,001, r = 0,62). Toutes les différences étaient également significatives pour la tablette tactile, soulignant toujours un effet de l’âge au désavantage des participants plus âgés (tâche 1 : U = 2060,000, p < 0,001, r = 0,70 ; tâche 2 : U = 1948,000, p < 0,001, r = 0,62 et tâche 3 : U = 2161,500, p < 0,001, r = 0,77).

b. 4. Analyses intra-groupes des erreurs Autres et Techno, pour chaque outil de communication

L’analyse, pour chaque outil de communication, de l’évolution de la proportion des erreurs liées à la technologie dans les trois tâches, soit du nombre total d’erreurs Techno rapporté au nombre total d’erreurs produites (Figure 6, 7 et 8), a montré pour le téléphone fixe une légère augmentation entre la tâche 1 et la tâche 2, et ce, pour les deux groupes d’âge (participants jeunes : 0,08 < 0,20 ; participants âgés : 0,15 < 0,23). Cette proportion diminuait pour les deux groupes à la tâche 3, dans laquelle le nombre d’erreurs liées à la technologie était nul (participants jeunes) ou quasi nul (participants âgés : 0,02). La proportion des erreurs Autres évoluait, en toute logique, inversement à celle de la proportion des erreurs liées à la technologie.

Figure 6. Proportion des erreurs Autres et Techno, par tâche et par groupe d’âge pour le téléphone fixe

Les analyses menées au moyen du test de Friedman en tenant compte du nombre d’étapes nécessaires à la réalisation de chaque tâche ont mis en évidence une différence significative entre les tâches réalisées avec le fixe pour les participants jeunes (F(2)= 32,435,

p < 0,001) de même que pour les participants âgés (F(2)= 46,653, p < 0,001). Dans les deux

groupes, les erreurs liées à la technologie étaient plus fréquentes dans la tâche 1 que dans les tâches 2 (participants jeunes : p < 0,05 ; participants âgés : p < 0,01) et 3 (participants jeunes : p < 0,01 ; participants âgés : p < 0,001). Les erreurs Autres ne différaient pas significativement entre les trois tâches, que ce soit pour les participants jeunes (F(2)= 2,827,

ns) ou âgés (F(2)= 0,318, ns).

Les profils d’erreurs étaient différents pour les technologies mobiles (Figure 7 et Figure 8). Les erreurs Techno directement liées au téléphone mobile (Figure 7) étaient nettement dominantes dans le groupe des participants âgés. On observait une légère diminution entre la tâche 1 (0,82) et la tâche 2 (0,77), suivie d’une légère augmentation dans la tâche 3 (0,81). Un profil comparable, mais plus prononcé, était observé pour les participants jeunes, les erreurs liées à la technologie étant divisées par plus de 2 entre la tâche 1 (0,58) et la tâche 2 (0,25), pour s’accroître ensuite dans la tâche 3 (0,39). Pour les participants âgés, les différences tendaient à être statistiquement significatives (F(2)= 4,659,

p = 0,097) tandis qu’elles ne l’étaient pas pour les participants jeunes (F(2)= 0,280, ns).

L’analyse des erreurs Autres ne faisait apparaître, pour les participants âgés, qui produisaient systématiquement plus d’erreurs Techno, aucune différence statistiquement significative (F(2)= 0,407, ns). Une tendance se dessinait pour les participants jeunes (F(2)= 5,333, p = 0,069) dans les sens d’une augmentation des erreurs Autres entre la tâche 1 et

0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%

Tâche 1 Tâche 2 Tâche 3 Tâche 1 Tâche 2 Tâche 3 Participants jeunes Participants âgés

Tél. Fixe

Erreurs Techno Erreurs Autres

les tâches 2 et 3. Avec le téléphone mobile, les comparaisons des indices ont mis en évidence une différence significative entre les trois tâches pour le groupe des participants jeunes (F(2)= 23,620, p < 0,001), en faveur, comme pour le téléphone fixe, d’un plus grand nombre d’erreurs liées à la te chnologie produites dans la tâche 1, comparativement aux deux autres tâches (p < 0,01).

Figure 7. Proportion des erreurs Autres et Techno, par tâche et par groupe d’âge pour le téléphone mobile

Enfin, avec la tablette (Figure 8), les erreurs liées à la technologie diminuaient entre les différentes tâches, de façon plus ou moins marquée selon les groupes d’âge. Dans le groupe des participants jeunes, l’indice d’erreur passait ainsi de 0,59 à 0,45 entre les deux premières tâches puis à 0,37 pour la troisième. Dans le groupe des participants plus âgés, les tâches 1 (0,77) et 2 (0,76) étaient quasiment identiques, une différence apparaissant pour la tâche 3 (0,69). L’ANOVA de Friedman sur l’indice d’erreur Techno a montré que les différences étaient significatives (participants jeunes : F(2)= 11,691, p < 0,001 ; participants âgés : F(2)= 23,523, p < 0,001). Une nouvelle fois, pour les participants âgés, les erreurs liées à la technologie étaient plus importantes dans la tâche 1 que dans les tâches 2 (p < 0,001) et 3 (p < 0,01). Pour les plus jeunes, la différence était significative uniquement entre les tâches 1 et 2 (p < 0,05). Aucune différence significative n’était mise en évidence pour les erreurs Autres dans le groupe des participants jeunes (F(2)= 2,313, ns), contrairement au groupe des participants âgés (F(2)= 9,115, p < 0,01), dans lequel les erreurs Autres étaient supérieures dans la tâche 3 comparativement à la tâche 1 (p < 0,05).

0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%

Tâche 1 Tâche 2 Tâche 3 Tâche 1 Tâche 2 Tâche 3 Participants jeunes Participants âgés

Tél. mobile

Erreurs Techno Erreurs Autres

Figure 8. Proportion des erreurs Autres et Techno, par tâche et par groupe d’âge pour la tablette

La comparaison d’une même tâche réalisée avec chacun des outils de communication a mis en évidence une différence entre le nombre d’erreurs Techno produites à la tâche 1 selon la technologie uniquement pour les participants âgés (F(2)= 50,235, p < 0,001 ; participants jeunes : F(2)= 0,104, ns). L’analyse post hoc a toutefois montré que cela n’était vrai que pour les comparaisons impliquant le téléphone fixe (p < 0,001), cet outil de communication conduisant à une production d’erreurs inférieure à celle observée avec les deux technologies mobiles. Aucune différence n’était significative pour les erreurs Autres, que ce soit pour les participants jeunes (F(2)= 1,306, ns) ou âgés (F(2)= 3,359, ns).

Pour la tâche 2, la production d’erreurs liées à la technologie n’était également significativement différente que pour les participants âgés (F(2) = 43,360, p < 0,001 ; participants jeunes : F(2)= 2,952, ns), toujours avec un nombre d’erreurs moins important avec le téléphone fixe (p < 0,001), aucune différence significative n’apparaissait entre le téléphone mobile et la tablette. Comme pour la tâche 1, aucune différence significative n’était relevée pour les erreurs Autres (participants jeunes : F(2)= 1,054, ns ; participants âgés : F(2)= 3,846, ns).

Enfin, les comparaisons relatives au nombre d’erreurs liées à la technologie produites au cours de la troisième tâche ont mis en évidence une différence significative pour les deux groupes de participants, jeunes (F(2)= 17,469, p < 0,001) et âgés (F(2)= 76,440, p < 0,001). La production d’erreurs liées à la technologie était plus importante avec la tablette qu’avec le téléphone fixe pour les participants jeunes (p < 0,05). Pour les participants âgés, toutes les comparaisons post-hoc se révèlaient significatives (p < 0,001), avec un nombre d’erreurs liées à la technologie moins important avec le téléphone fixe qu’avec les deux technologies

0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%

Tâche 1 Tâche 2 Tâche 3 Tâche 1 Tâche 2 Tâche 3 Participants jeunes Participants âgés

Tablette

Erreurs Techno Erreurs Autres

mobiles, mais également avec le téléphone mobile qu’avec la tablette. Des différences significatives apparaissaient également pour les erreurs « Autres », pour les participants jeunes (F(2)= 15,910, p < 0,001) et âgés (F(2)= 29,876, p < 0,001), se traduisant par un nombre moins important d’erreurs liées aux consignes et aux documents avec le téléphone mobile qu’avec la tablette (participants jeunes : p < 0,05 ; participants âgés : p < 0,001) ou le téléphone fixe (participants jeunes : p < 0,01 ; participants âgés : p < 0,001).

b. 5. Analyses inter-groupes des erreurs Autres et Techno

La comparaison des groupes d’âge pour chaque tâche réalisée avec une même technologie (correction de Bonferroni p = 0,05/3 = 0,0167) a permis de mettre en évidence que le nombre d’erreurs liées à la technologie produites avec le téléphone fixe ne différait pas entre les groupes, ni pour la tâche 1 (U = 1256,500, ns), ni pour la tâche 2 (U = 1229,000, ns), ni pour la tâche 3 (U = 1182,500, ns). Les deux groupes différaient par contre pour toutes les tâches impliquant l’utilisation du téléphone mobile. Ainsi, les participants âgés produisaient un nombre d’erreurs liées à la technologie plus important que les participants jeunes, dans les tâches 1 (U = 1938,500, p < 0,001, r = 0,61), 2 (U = 1962,000, p < 0,001, r = 0,66) et 3 (U = 1989,000, p < 0,001, r = 0,69). Enfin, avec la tablette, les participants âgés produisaient un nombre d’erreurs liées à la technologie significativement plus important dans les trois tâches (tâche 1 : U = 2089,500, p < 0,001, r = 0,72 ; tâche 2 ; U = 2031,500, p < 0,001, r = 0,70 ; 3 : U = 2159,000, p < 0,001, r = 0,78). Concernant le nombre d’erreurs Autres, liées aux consignes ou aux documents, les deux groupes ne différaient avec le téléphone fixe que pour la tâche 2 (U = 1379, p = 0,044, r = 0,21 ; tâche 1 : U = 1308,500, ns ; tâche 3 : U = 1285,500, ns), cette différence n’étant cependant plus significative après application de la correction de Bonferroni. Avec le téléphone mobile, une différence significative n’apparait que dans la tâche 3 (U = 1388,500, p = 0,024, r = 0,23 ; tâche 1 : U = 1297,500, ns ; tâche 2 : U = 1250,500, ns), toutefois le seuil de significativité est supérieur à celui imposé par la correction de Bonferroni. Enfin, avec la tablette, le nombre d’erreurs Autres produites par les participants âgés était systématiquement supérieur à celui des participants jeunes (tâche 1 : U = 1452,000, p < 0,05, r = 0,25 ; tâche 2 : U = 1445,500, p < 0,05, r = 0,25 ; tâche 3 : U = 1654,500, p < 0,001, r = 0,40).