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Les « stratégies » descriptives : une contribution singulière à l'élaboration d'une problématique de soi

Dans le document tel-00397901, version 1 - 23 Jun 2009 (Page 194-200)

Formes, fonctions et statut de l'identité narrative

2- Les « stratégies » descriptives : une contribution singulière à l'élaboration d'une problématique de soi

Dans certains entretiens, la manière dont les enquêtes évoquent et rendent compte de leurs pratiques spatiales se singularise. Il n'y a aucune raison de ne pas considérer ces différents registres de description, de qualification et de justification comme des éléments constitutifs de la problématique de soi, ceux-ci contribuant d'une certaine manière à la mise en cohérence narrative en appuyant de manière efficace le travail de subjectivation1 6. Toutefois, ces styles descriptifs en constituent une modalité spécifique. Alors que le travail d'unification discursive procède d'un acte intentionnel réalisé en toute conscience - ce qui ne veut pas dire que celui-ci est libéré de tous les déterminants -, l'adoption d'un registre descriptif marque davantage le travail de l'identité préconsciente, préréflexive et donc structurale du récit. L'originalité de ces registres est bien là : ils se situent au point d'injonction entre le conscient et l'inconscient, de telle manière qu'il n'est pas toujours aisé de savoir la « prise » que l'enquêté a sur son propre style. A ce titre, si l'on peut continuer à parler de stratégie, c'est bien au sens de Pierre Bourdieu, non pas comme le produit d'une intention pure et transparente à elle-même, mais comme l'actualisation opaque et préréflexive de certains schèmes perceptifs et évaluatifs en fonction de l'enjeu que constitue la situation d'enquête. En conséquence, la question de savoir si ces registres descriptifs sont révélateurs de l'activité (ou de dispositions) perceptive et évaluative ou liés exclusivement à la situation d'enquête constitue un véritable problème, peut-être même une aporie. L'analyse de plusieurs cas doit nous aider à évaluer la stabilité de ces registres et à apprécier leur fonction identitaire. Nous tenons pour hypothèse que le style descriptif, en définissant des modes spécifiques de fonctionnement de la réflexivité territoriale1 7, offre ainsi une voie d'accès privilégiée à la structure de la personnalité.

Avant de présenter plusieurs études de cas, remarquons que la singularité du mode descriptif n'apparaît pas dans tous les entretiens. Peu d'entre eux manifestent un véritable style, comme chez Anita, Michel, Bernard ou Christian. L'émergence ou non d'un genre descriptif sera une source ultérieure d'interrogation.

16 Nous désignons par subjectivation le processus par lequel un individu s'institue comme être original et singulier par un double travail d'identification et de distinction sociale.

17 Si l'on définit la réflexivité territoriale comme la capacité à justifier, à décrire, à expliquer ses pratiques (spatiales) et à les rendre visibles à elles-mêmes, on comprend bien qu'il peut y avoir du non réflexif ou du pré-réflexif dans le réflexif, du non objectivé dans l'objectivé, et que les individus ne sont jamais totalement transparents à eux-mêmes parce que, contrairement au travail scientifique, ils n'ont pas l'intention ni l'habitude d'opérer une réflexivité au deuxième niveau visant à déconstruire les catégories et les principes qui fondent leur travail réflexif.

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La singularité des registres descriptifs

Anita : un style symptomatique d'une perception très « psychologisée » des lieux Dans les propos d'Anita, la description et la qualification de ses espaces de vie passe systématiquement par l'appréciation de l'ambiance, de l'atmosphère et des « mentalités » des gens. Ce registre descriptif caractérise une sensibilité peu commune fondée sur une perception très fortement psychologisée et parfois même un peu ésotérique des lieux. Il fournit une voie d'accès assez sûre à son tempérament et à sa personnalité. L'importance de ce registre, apparu clairement à la lecture de l'entretien, n'est pas simple à illustrer : la plupart du temps, les manifestations sont ténues. Néanmoins, celui-ci s'exprime de deux manières.

En premier lieu, il se manifeste par l'évaluation des lieux à l'aune du type de relations sociales et des « mentalités » qui y régnent comme dans l'évaluation de son précédent lieu de résidence : « Ah bah Montlouis, j'ai pas aimé en plus. Cinq ans que j'ai pas aimés. Je sais pas, la mentalité des gens. J'ai pas aimé du tout. Ah non. Mon mari avait une gérance (il est ambulancier) à Montlouis, donc on a donné cinq ans. J'ai pas aimé du tout la mentalité des Montlouisiens, c'est horrible. Par rapport au centre-ville, c'est un petit quartier les Prébendes, on se connaissait tous, on connaissait les boulangers, les bouchers, les bureaux de tabac, on connaissait tout le monde. Mais là-bas, cinq ans, j'allais au bureau de tabac, j'y allais donc toutes les semaines, c 'était bonjour bonsoir, ils ne parlaient pas. On ne pouvait même pas entamer un petit bout de discussion ».

L'évaluation des « mentalités » sert également à évaluer des lieux de vacances : « Sinon, le midi, on aime pas, c 'est pas la même ambiance, c 'est pas la même mentalité » ou « J'aime pas la mentalité anglaise » ou encore « On est parti quatre ans de suite en Italie. Les

Italiens sont des gens géniaux. Ils parlent tous français là-dedans... Ah bah vous êtes-français ? Et c 'est des tablées entières de gens qui venaient parce que vous êtes êtes-français ».

Lorsque nous explorons ce registre et demandons à Anita pourquoi elle accorde tant d'importance aux «mentalités» dans son évaluation des lieux elle répond qu'elle aime connaître, rencontrer et sympathiser avec l'inconnu. Dès lors, nous comprenons que cette évaluation « psycho-relationnnelle » constitue une manière très singulière de s'approprier les lieux et reflète une dimension centrale de sa personnalité.

Il existe cependant une deuxième modalité d'expression de ce registre descriptif qui valorise non plus les relations sociales mais l'atmosphère sensible des lieux. Anita aime à dire qu'à certains endroits elle se sent bien et qu'à d'autres elle ne se sent pas bien, sans dévoiler exactement le mystère de ce ressenti profond. Nous prendrons la mesure de cette perception très psychologisée des lieux dans la description qu'elle fait de ses deux précédentes résidences : « J'ai beaucoup aimé le centre-ville. Peut-être parce que j'avais tous mes souvenirs ; peut-être parce que c 'était tout nouveau. Et puis j'étais bien, c 'est une maison où j'étais bien. Tandis qu'à Montlouis, c'est une maison où je me suis jamais sentie. C'était une maison où il y avait un passé lourd. Je me suis pas sentie bien d'emblée.

Parce que les gens qui nous ont précédé, c 'était des personnes jeunes qui lui est décédé à quarante deux ans d'un cancer et elle est décédée six mois plus tôt alors qu'elle était pas malade, elle a fait un AVC à son travail. Et d'après ce qu'on entendait c'était pas une maison où les gens avaient été heureux. ». Pour bien comprendre l'attention accordée à l'atmosphère qui se dégage des lieux, il faut resituer ce registre descriptif dans un système de croyance, dans lequel Anita se reconnaît et dont elle nous fait part durant l'entretien : le

« Feng shui ».

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Figure 4 : A l'origine de la perception ésotérique des lieux.

Le système « Feng Shui »

« Gela veut dire que je suis très culture et mode de vie chinois. (....) C'est une manière de vivre dans des espaces et dans des lieux comme vous voyez ici, j ' a i tout cassé, c'est-à-dire pas de portes, tout est toujours ouvert, et puis une manière de vivre un peu, une manière de penser différente. (...) C'est une manière de placer ses meubles, de vivre dans des espaces, dans des lieux de vie qui soient assez ouverts, qui soient clairs, naturels. [Et ça concerne que la maison et l'organisation de la maison ?] Ouais, la maison. Des grandes pièces. [Et là, dans la maison, vous avez cherché à faire ?] Oui, j ' a i fait selon... Bah d'abord les chambres et puis cette grande pièce là, mais bon, on peut pas faire tout « Feng Shui ». On essaie. Il y a la couleur des murs, il y a la façon de mettre... [C'est quoi la couleur des murs ?] Ca dépend où on vit, ici, ce sera plutôt dans les tons ocres, jaunes très clair, dans les chambres, c'est des couleurs bleues pour apaiser. Y'a de l'encens. C'est faire circuler le positif. Mettre des glaces, dans l'entrée, il y a une glace, donc il y a la lumière qui reflète dans l'autre glace. C'est assez compliqué, faut lire. [Et s'il y a une idée centrale, ce serait quoi?]

De faire une maison accueillante où les gens se sentent bien quand on arrive, pas cloisonnée. Surtout pas cloisonnée. Un grand espace où il n'y pas de portes, très peu de portes, un minimum de portes. Tout de façon, moi, les portes, je les ai jamais fermées. Pas de cloisonnage, pas de coupure. [Et en terme de mode de vie?]

C'est une certaine volonté de bien être, de vivre bien. D'être bien avec la famille, d'être bien dans sa tête. Et puis, quand on vit cloisonné, il y a des mauvaises ondes, faut des plantes, il faut couper les coins de mur, il faut jamais laisser les coins de murs vides. Ca va se faire petit à petit. Par exemple, des meubles comme ça qui se rejoignent qui sont trop pointu, il faut couper. On met une plante pour essayer de couper les mauvaises ondes. Faut que dans la maison, les ondes tournent, ne se buttent pas, ne restent pas dans un coin. Grosso modo c'est ça. (...) Bon, y en a qui sont complètement... Qui me rient au nez quand je parle « Feng Shui ».

Je leur dis, quand vous avez des problèmes, il y a peut-être des mauvaises ondes. Il faut peut-être couper ou mettre de l'encens. Y'a des couleurs qui calment. Il y a des couleurs qui faut surtout pas mettre dans des chambres à coucher, parce qu'on dort mal, parce qu'il y a des positions de lit qui... On peut les mettre dans n'importe quel sens mais il y en a qui vont stimuler un couple, il y en a qui vont stimuler... Mettre le lit au sud-ouest, ça conserve l'amour et c'est un lit d'amour. Il y a d'autres directions qui vont faire que ça va être plus pour le travail pour stimuler... Donc moi, j'essaie de faire ma chambre en lieu de nuit. Tranquillité, reposant, j ' a i mon bureau qui est un petit peu différent tout en gardant un style anglais dans le bureau. »

Cette longue citation permet de comprendre les principaux ressorts de ce système de croyance. Dans le « Feng Shui », les états psychologiques sont liés à la circulation des ondes, positives ou négatives, qui elle-même découle de l'organisation et de l'aménagement des espaces intérieurs, de la disposition des pièces, des fenêtres, des portes, des meubles, des couleurs... L'espace domestique, selon sa configuration, détermine certaines humeurs: repos, tranquillité, amour, excitation.... S'il convient de remarquer l'incidence que peut avoir ce système de croyance sur la manière dont Anita a aménagé sa maison, il faut mettre en exergue la forte parenté entre ce dernier et son appréciation générale des lieux. Bien que limité à la maison, le « Feng Shui » influe sur sa perception des autres lieux, en rendant Anita sensible à l'environnement matériel, à la disposition des choses et aux humeurs qu'elles inspirent. Nous sommes précisément dans le cas d'un transfert et d'une généralisation d'un schème qui se traduit par l'émergence d'une disposition, c'est-à-dire d'une structure de perception et d'évaluation durable et transposable. Cet exemple nous permet de tirer deux conclusions. D'une part, cette forme de rapport très psychologique et très ésotérique aux lieux, sise sur un système de croyance exotique et réinterprété individuellement, montre très bien que les registres descriptifs individuels se constituent à la croisée de référents culturels généraux et de la structure de la personnalité. D'autre part, dans le cas précis d'Anita, le registre descriptif constitue un bon révélateur de dispositions perceptives et évaluatives qui, sans être ici totalement visibles à elles-mêmes (car c'est le travail interprétatif qui met en relation l'adhésion au système de croyance « fatchoui » et sa perception générale des lieux) sont ponctuellement objectivées, y compris dans leur force de réalisation, comme le montre le rapport explicite entre la

« doctrine » et l'aménagement de la maison.

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Michel : un style descriptif révélateur d'un intérêt pour les problématiques urbaines Dans la manière dont Michel rend compte de son espace de vie, il emploie également un registre discursif très singulier. Celui-ci a tendance, à partir de ses pratiques spatiales individuelles, à poser des problèmes spatiaux généraux, comme celui des transports, de l'accessibilité aux services ou encore de la mixité sociale, faisant preuve ainsi d'une grande sensibilité à certaines problématiques urbaines1 8. Comme dans le cas précédent, ce registre s'exprime ponctuellement mais revient assez souvent pour donner à l'entretien une

« touche » singulière. Pour illustrer notre propos, prenons pour exemple un passage représentatif de ces formes de montée en généralité : « Donc bah oui, les journaux, la poste, le coiffeur, le pain j'y vais tous les jours [au centre commercial du quartier] et

puis-la petite épicerie parce que bon, c 'est assez cher, mais je prend de puis-la flotte, du PQ, des trucs comme ça parce que j'estime qu 'il faut conserver un petit peu [Le petit commerce].

Pas pour moi, j'ai encore mes jambes mais il y a des personnes âgées ici qui n 'ont que ça.

Si un jour ça saute aussi, il n 'y a déjà plus la teinturerie. S'il y a déjà plus ça. Il y a encore la poste, le pharmacien... Mais si l'épicerie elle saute... Donc c'est un peu une solidarité quelque pari pour maintenir un peu le truc. C 'est important. Je pense qu 'il y a plusieurs personnes qui font ça. Moi, je trouve que c'est important qu'il y ait un noyau comme ça, même si à dix minutes, on est en ville. Moi je suis quelqu'un qui peut encore bouger (...) C 'est pas le cas de tout le monde. Même en ville il y a des gens qui sont bloqués, parce qu 'on parle toujours de la campagne, des distances, pas de voiture, mais en ville aussi il y a des gens qui sont bloqués. Ils peuvent pas trimbaler des sacs, etc. Donc, il faut aussi penser à ça. Ca va dans le même ordre d'idée que de conserver par rapport aux écoles, au travail et tout, pour essayer de garder les jeunes, les vieux dans le même... Ce qui n 'a pas été fait ici. Parce que les jeunes, si vous voulez vraiment bosser, pour beaucoup, il faut aller ailleurs, sur Tours ou Région Centre, y 'a pas grand chose. Ca va dans le même ordre d'idée ».

Dans ce premier extrait, Michel donne à sa pratique du centre commercial de son quartier un sens militant en insérant celle-ci dans la problématique plus générale du maintien du commerce de proximité. Prenant clairement position en faveur du commerce local, il abandonne un point de vue individuel et égocentré et raisonne en terme de bien commun, adoptant le point de vue des gens à la mobilité limitée. Sa « conscience territoriale », c'est-à-dire sa capacité à faire émerger à partir de son expérience individuelle une problématique urbaine collective et générale, est également très nette dans la manière dont il met en relation deux problèmes d'accessibilité, celle au commerce, celle à l'emploi, de surcroît à deux échelles différentes, celle du quartier et de la région. Cette montée en généralité et cette politisation du discours1 9 autour d'une problématique territoriale pourrait être isolée. Or, elle est récurrente dans l'entretien, ce qui fait de ce registre discursif un

18 Cette sensibilité se manifeste à travers la richesse de ses expériences urbaines, la bonne connaissance qu'il a des « problèmes » posés par la ville et des politiques territoriales, une sensibilité urbanistique et une compétence d'observation. Ainsi, son exemple montre que l'intérêt pour les problématiques urbaines n'est pas nécessairement l'apanage des spécialistes (géographes, urbanistes), même si le faible contrôle de ses observations et de ses concepts le tient en dehors du travail scientifique, au plus près de la doxa.

19 Si l'ensemble des critères de politisation du discours repérés par S. Duchesne et FI. Haegel, ne sont pas remplis - notamment par l'absence de prise de position dans un clivage - certains éléments nous semblent suffisants pour repérer ici une amorce de politisation : anecdote, montée en généralité, sentiment d'injustice, prise de position générale au-delà de l'intérêt individuel, foi dans la capacité d'agir individuellement au nom du bien commun. Duchesne S. et Haegel F. (2001), «Entretiens dans la cité, ou comment la parole se politise. », in EspacesTemps, 16-11, p. 95-109.

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point d'appui tout à fait original de son identité. Pour bien comprendre l'importance de cette conscience « territoriale » et de cette « politisation » du discours, nous avons inséré dans le tableau suivant toutes ces montées en généralité.

Figure 5 : Montées en généralité et politisation du discours chez Michel

Dénonciation de l'aliéna tion automobile et affir mation d'une certain

« culture » urbaine é

« Y'a des gens, ça leur pose un gros problème parce qu'ils ne sont habitués qu'à leur voiture. Pour leurs déplacements, il n'y a que la voiture ! Comme les gens qu'iraient bien en ville plus souvent, je sais pas si vous l'avez vu dans votre enquête, mais comme ils sont à dix kilomètres de Tours et qu'en ville, ça va être le problème pour se garer, pour machin, la ville leur fait peur, alors qu'à Tours, c'est chiant, mais c'est quand même pas le bout du monde, même en bagnole je veux dire, ils ne savent pas ce que c'est le problème dès grandes villes, (rires). Surtout qu'il y a des parkings maintenant... »

Passage du rejet person nel de l'automobile à un généralisation prédictive

e

« Moi je vois pas ce qu'on peut investir (dans l'automobile), c'est pratique.

Mais je pense qu'on peut bien souvent s'en passer. Bien souvent. Et que les gens vont être amenés à réduire leurs déplacements automobiles, parce qu'on va interdire les centres-villes... »

« Pour moi, le sacrifice justement, c'est les gens qui vont d'abord faire croire que c'est pour habiter à la campagne et tout : c'est parce que le terrain est moins cher, il faut pas prendre les gens pour des cons ; mais qui vont faire construire, ils en ont tout juste les moyens, mais va y avoir un sacrifice sur les enfants et même souvent sur la femme, parce qu'on a pas forcément tous les moyens, donc faut bricoler beaucoup. Le bricolage, c'est pas forcément un choix, c'est que c'est un moyen que ça coûte moins cher. Et bon, les gens investissent, c'est leur choix, mais je crois qu'il y a un sacrifice souvent et que ça rejaillit sur les gamins quand même. En plus les gens sont obligés de bosser à deux systématiquement pour payer leur baraque. ».

Dénonciation de la

« Les Fontaines, c'était calme, c'était vraiment.... Bon là, un peu moins parce que c'est vieillissant et puis comme c'est quand même le locatif le moins cher, les cas sociaux, il a bien fallu, c'est le problème, on regroupe trop les gens dans les mêmes lieux. Il y a déjà une ineptie qui a été faite au départ par le maire de Tours, c'est de faire un immeuble réservé qu'aux handicapés. Si dans l'esprit, ça peut être bien. Mais ne mettre que des handicapés dans le même immeuble, au même endroit, et en plus avec un troquet en dessous, chose qui est illégale... Le problème c'est que les pompiers, les flics, ils venaient tous les jours. Il aurait fallu en mettre un peu dans chaque immeuble ».

Au nom d'une certaine

« Si, si, moi je trouve que Paris, c'est une très belle ville, c'est vivant. Ce que

« Si, si, moi je trouve que Paris, c'est une très belle ville, c'est vivant. Ce que

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