Soutien régional aux actions de tutorat de l’ESSEC

9.1. Rappel du projet

En 2002-2003, l’ESSEC a initié le programme « Une grande école : pourquoi pas moi ? » (PQPM).

Cet établissement accorde, depuis de nombreuses années dans ses enseignements et dans ses activités de recherche, une place importante au développement des villes et du territoire, à la gestion de l'intérêt général et au partenariat public privé. Cet intérêt académique marqué a conduit en 2002 à la création de la chaire entrepreneuriat social au sein de l'ESSEC dont le professeur-titulaire, Thierry Sibieude, est également co-fondateur du programme « Pourquoi pas moi ? » (PQPM) porté aujourd’hui par la chaire.

L'ESSEC veut prouver qu'il n'y a pas de fatalité inexorable à la reproduction des schémas sociaux, et qu'à condition de s'en donner les moyens, les jeunes des milieux défavorisés peuvent prétendre, dès l'instant qu'ils en ont les capacités intellectuelles, intégrer les meilleures grandes écoles.

9.1.1. Mise en œuvre

Le programme repose sur les éléments incontournables suivants, qui définissent le label « Une grande école : pourquoi pas moi ? » déposé par l’ESSEC en 2004.

- Un accompagnement pendant les 3 années de lycée

Le programme repose sur un entraînement de fond, qui démarre en janvier de l’année de seconde, quand le jeune a pris le rythme du lycée, et se termine en Terminale, à l’approche du Bac, soit donc un cycle de 3 ans.

- Un double tutorat

La clé de voûte du programme est le double tutorat sur lequel repose l’encadrement des lycéens : le tutorat – étudiants d’une part, et le tutorat – professeurs d’autre part.

Les lycéens sont pris en charge par un binôme d’étudiants de l’école, par petits groupes de 5 et 7 lycéens. Ces étudiants - tuteurs animent les séances de tutorat hebdomadaires dans l’école et stimulent par leur contact et leurs discussions, l’envie des lycéens d’approfondir leurs réflexions et leurs connaissances, de développer leur ambition personnelle et professionnelle, de se projeter dans l’avenir,…

Ils sont recrutés sur la base du volontariat et du bénévolat pour assurer leur mission pendant une année scolaire et sont formés par l’école à la gestion et à la dynamique de groupe.

En parallèle, chaque lycée partenaire désigne plusieurs professeurs - tuteurs du lycée qui suivent les lycéens du programme et font le point avec les étudiants sur leur progression.

9.1.2. Critères de recrutement des lycéens

Le programme est destiné à des lycéens, qui ont un réel potentiel, qui sont volontaires et dont les origines modestes limitent la chance d’accéder à des hautes études supérieures. Ils sont repérés en classe de seconde sur la base de leurs résultats scolaires, de leur envie d’apprendre, de leur motivation. L’école et le lycée s’assurent en outre que leur milieu familial ne leur apporte pas déjà le capital financier, social et/ou culturel que le programme PQPM entend apporter.

Les lycéens et leur famille s’engagent alors dans le programme pour une durée de 3 ans.

9.1.3. Un double comité de pilotage

Les partenaires du programme sont nombreux. Pour garantir sa cohérence et son bon déroulement, pour l’évaluer et faire circuler l’information, ils sont régulièrement réunis dans le cadre de comités de pilotage :

- un comité de pilotage interne qui réunit tous les ans les différents acteurs de l’ESSEC impliqués dans le programme : le responsable du programme, un membre de la direction générale du groupe, le chef de projet, le responsable des tuteurs, le responsable des relations entre l’école et les entreprises, le responsable du service communication et des professeurs de l’école qui mettent leur expertise à la disposition du programme.

- un comité de pilotage externe qui rassemble tous les 6 mois autour des responsables du programme les représentants de l’inspection académique, un représentant de la préfecture, les proviseurs des lycées, les intervenants extérieurs et les partenaires financiers.

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9.1.4. Des engagements contractuels entre les partenaires

Pour lancer le programme, un contrat pluriannuel a été signé en 2002 entre l’ESSEC et la Délégation Interministérielle à la Ville (DIV), puis avec la préfecture du Val d’Oise depuis 2006.

Des contrats complémentaires ont été signés avec d’autres financeurs, notamment privés.

Par ailleurs, l’implication de tous les acteurs de la communauté éducative et le nécessaire engagement de chacun dans la mise en oeuvre du programme sont matérialisés dans des contrats différents et complémentaires :

- Un contrat entre chacun des lycées et l’ESSEC

- Un contrat entre les familles et l’élève, le lycée et l’ESSEC - Un contrat entre les étudiants – tuteurs et l’ESSEC

9.1.5. Un contenu pédagogique en 7 modules

Le contenu pédagogique du programme, élaboré avec l’ensemble des partenaires vise à développer chez les lycéens des compétences et des comportements nouveaux :

- Se sentir légitime : avoir une meilleure connaissance de ses capacités et des possibilités qui s'offrent, sous réserve de réaliser les efforts nécessaires. Ceci permet de lever l’autocensure souvent observée.

- Développer des comportements et compétences attendus pour réussir le concours d'entrée dans une grande école : aisance verbale, ouverture d'esprit, faculté d'adaptation, sociabilité, sens des responsabilités.

- Accroître sa capacité à assimiler des connaissances à un rythme plus élevé que celui du lycée.

- Posséder une meilleure compréhension du monde en général, du monde de l’entreprise en particulier, de l’avenir professionnel qu’il offre et des filières qui y mènent.

Pour atteindre ces objectifs pédagogiques, 7 modules ont été mis au point, développés sur 3 ans, de 100 heures la 1ère année, 140 heures la 2ème et la 3ème année.

En pratique, ces modules sont mis en oeuvre à travers des séances hebdomadaires de tutorat - étudiant à l’ESSEC, des ateliers spécialisés avec intervenants extérieurs : comédiens et sociologues, dans l’école ou à l’extérieur, des ateliers d’immersion en entreprise, des sorties culturelles, des visites d’entreprise, etc.

9.1.6. Des procédures d’évaluation

L’évaluation est un élément clé du programme et existe à tous les stades de sa mise en oeuvre et pour chacun des acteurs. Ainsi, sont évaluées, en temps réel les séances de tutorat hebdomadaires, les présentations régulières des lycéens, dans le projet d’équipe par exemple, ainsi que la progression personnelle de chaque lycéen en fin d’année.

La fin de cycle, à l’issue des 3 années, est « actée » au cours d’une cérémonie officielle, afin de valoriser le travail fourni et la progression des élèves.

9.1.7. Spécificités du programme

Le programme est « duplicable». Les fondements sur lesquels il repose et la méthodologie de mise en oeuvre validée expérimentalement par l’ESSEC, ont permis d’essaimer dans de bonnes conditions, pour reproduire l’expérience avec d’autres écoles et en démultiplier les effets.

Aujourd’hui, plus de 40 projets de ce type ont vu le jour sur l’ensemble du territoire national.

Bilan et perspectives

Le soutien financier du Conseil régional d’Ile de France a permis de poursuivre et de développer de nouvelles actions à destination du public de secondes, premières et terminales, à travers le programme dit PQPM - Lycée.

L’année 2008-2009 a été la 7^ème année de mise en œuvre du programme Une grande école : pourquoi pas moi ? Cette année a été marquée par la consolidation du suivi postbac des lycéens, l’intégration du maillon CPGE et la mise en place de nouvelles expérimentations : PQPM Collège ou PHARES.

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 L’accompagnement en chiffres

En 2008-2009, Une grande école : pourquoi pas moi ? a représenté :

- 1188 heures de tutorat (8 groupes par promotion et près de 50h de tutorat par groupe en moyenne)

- 130 mini-stages de shadowing (Un en 1^ère, deux en Terminale)

- 18 sorties culturelles + 1 voyage à Londres (3 jours) + 1 voyage à Lille et Bruxelles (3 jours) - 1 initiation au golf suivie d’un échange avec le président du golf (entrepreneur autodidacte) - 4 projections de film avec débat : Bienvenue à Gattaca, Billy Elliot, Entre les Murs, Le

Che…

- 2 ateliers « Finances et Pédagogie » - 12 ateliers d’expression

- 1 atelier « simulation d’entretien » avec un jury de professionnels (cadres d’entreprises) - 9 visites d’entreprises ou d’institutions (établissements supérieurs, ministères,...)

- 5 conférences « Deuxième Cercle »

 Intégration du maillon CPGE - Démarrage du partenariat avec le lycée Kastler de Cergy L’ESSEC et le lycée Kastler ont démarré un partenariat dès le début de cette année. Il s’agit de mieux faire connaître les CPGE aux lycéens de milieux modestes et de faciliter leur réussite en CPGE. Les actions ont été les suivantes :

- Signature d’une convention avec le CROUS pour réserver des chambres d’étudiants aux préparationnaires de Kastler qui n’a pas d’internat (12 places en 2008-2009 puis 24 pour 2009-2010)

- Participation des préparationnaires aux sorties culturelles de PQPM - Participation de 5 préparationnaires aux séjours linguistiques de l’été 2009

- Participation des professeurs de CPGE de Kastler à la mise en place de l’opération

« Préparons la prépa », école d’été qui aura lieu du 22 au 29 août 2009.

- A la demande des proviseurs de lycée, rencontres dans les lycées de proximité (Jules Verne de Cergy, Paul Emile Victor d’Osny) entre des lycéens de terminale à bons résultats (les 10 premiers de toutes les classes de terminale S, ES, L, STG), la proviseur du lycée Kastler et des étudiants de l’ESSEC, anciens préparationnaires, pour présenter les CPGE et témoigner sur la vie en CPGE, présenter les grandes écoles, informer sur les modalités de financement des études,…

Une attention particulière est portée aux filières technologiques, le lycée Kastler ayant une section ECT.

 Faits marquants 2008-2009

L’édition 2008-2009 du programme a été riche en sorties culturelles, visites d’entreprises, et évènements.

Les «48 heures pour l’égalité des chances dans l’accès à l’enseignement supérieur» qui ont eu lieu les 26 et 27 juin 2009 à l’ESSEC ont été l’occasion de débattre sur les questions d’égalité des chances pour proposer de nouvelles pistes d’évolution. Elles ont également été l’occasion de reconnaître et valoriser l’engagement des lycéens et collégiens impliqués dans le programme (remise d’attestations, témoignages, échanges avec Abd Al Malik), ainsi que celui de tous les encadrants.

Art et culture

 Spectacles: Les 1ères et les terminales ont commencé l’année par une sortie à l’Opéra Bastille pour assister à une représentation du New-York City Ballet. Les collégiens ont assisté à la pièce Vie du Grand Dom Quichotte et du Gros Sancho Pança

(d’Antonio José da

Silva)

tandis que les secondes ont découvert La Grande Magie (pièce d’Eduardo de Filippo) toutes deux à la Comédie Française.

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 Cinéma: Isabelle Giordano et l’association Cinéma pour Tous ont réaffirmé leur intérêt pour Une grande école, pourquoi pas moi ? en permettant aux lycéens de débattre sur le film de Billy Elliot, à l’occasion du festival de cinéma organisé par l’association étudiante de l’ESSEC CinéQuaNon.

 Musées : Les collégiens ont découvert Beaubourg (en commun avec les secondes) et le Musée d’Orsay ; les secondes, le Musée des Arts Décoratifs. Les 1ères se sont rendus à la Cité de l’Architecture et du Patrimoine tandis que les terminales visitaient le Musée Dali.

 Patrimoine : Les collégiens ont visité l’Opéra Garnier; les secondes, le Château de Rueil Malmaison et le quartier de Montmartre grâce à un jeu de piste. Les 1^ères se sont rendus à la Mosquée de Paris tandis que les terminales visitaient le Panthéon.

 A tout cela s’ajoutent les visites des Catacombes, du quartier du Marais, du Palais de Tokyo, du Musée de la Magie, etc., car chaque groupe de tutorat de première et terminale a réalisé une sortie en autonomie.

International

 Voyage à Londres pour les terminales : Pour la troisième année consécutive, grâce à l’implication de l’association étudiante Polo Marco qui organise régulièrement des voyages pour les étudiants de l’ESSEC, les Terminales ont découvert la capitale britannique. Trois jours ponctués de jeux de piste dans la ville, visites de musées, rencontre avec des jeunes expatriés dans les locaux de Goldman Sachs…

 Une journée à Bruxelles, pour prolonger le thème de l’Europe (fil rouge de la promo 6 en 2007/2008) en visitant le siège du parlement européen.

 Séjours de 15 jours en immersion dans le Kent et le Midland pour les Premières: En partenariat avec l’organisme NACEL, nous avons proposé deux formules. 11 lycéens partent dans le Kent avec la formule « One to One » : en immersion totale en famille dont l’un des parents est professeur et donne des cours particuliers au jeune tous les matins. 18 ont préféré la formule « Tutorat » dans la région des Midlands où toujours en immersion en famille, ils se rendront tous les matins chez un professeur pour un cours d’anglais avec 3 autres personnes.

Dans les 2 séjours, il y a également des excursions organisées les après midi.

Découverte de l’entreprise, des métiers et des filières

Cette année encore, les lycéens du programme ont découvert de nombreux métiers et entreprises.

 Visites d’entreprises ou de secteurs d’activités professionnels: Deloitte, Cisco Systems, La Redoute/Vert Baudet, le Tribunal de Grande Instance de Pontoise, le Ministère de l’Economie de l’Emploi et de l’Industrie ont accueilli des groupes de jeunes du programme.

Visite guidée des locaux et explication du fonctionnement de l’organisation ont permis aux lycéens de mieux appréhender le monde professionnel et de découvrir de nouveaux métiers.

 Shadowings: les Premières et les Terminales ont découvert une profession de leur choix à l’occasion de shadowings. Durant une journée ou une demi-journée, chaque lycéen, seul ou à deux, suit « comme son ombre » un professionnel dans son entreprise. C’est l’occasion de poser des questions sur les particularités du métier et de l’organisation.

 Découverte des métiers: les lycéens ont participé aux Entretiens de l’excellence organisés par le Club XXIème siècle à l’Institut d’Etudes Politiques. Il s’agissait d’une conférence suivie d’ateliers thématiques sur différents secteurs d’activités et de métiers.

 Séminaire à l’école Polytechnique, visite de l’EBI et l’EPMI (écoles d’ingénieur sur Cergy), visite de Centrale Lille et de l’IEP de Lille : les lycéens ont découvert d’autres grandes écoles et leurs spécificités.

 Parties prenantes

Le programme Une grande école : pourquoi pas moi ? ne pourrait exister sans le soutien de ses partenaires, toujours aussi engagés sur le front de l’égalité des chances.

Ont été mobilisés au quotidien dans l’aventure PQPM :

 7 lycées des environs (Val d’Oise et Yvelines), représentant 156 lycéens dans le programme

 2 collèges du Val d’Oise, représentant 32 collégiens

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 Autant d’établissements que de jeunes participants du projet PHARES (7 lycées/collèges)

 La chaire Entrepreneuriat Social de l’ESSEC, 59 étudiants-tuteurs, 10 moniteurs (missions particulières)

Et aussi :

Des institutionnels Des intervenants / partenaires

associatifs Des entreprises (*)

(*) Les entreprises constituent des partenaires opérationnels et/ ou financiers : Les partenaires opérationnels interviennent de diverses façons :

- Visites d’entreprise

- Ateliers de shadowing– Près de 130 mini-stages organisés en 2008-2009.

- Témoignages de professionnels dans le cadre des découvertes métiers et des secteurs d’activités

- Propositions de stages, de jobs d’été

- Parrainages de jeunes dans l’enseignement supérieur Les partenaires financiers:

- Contribuent au financement de PQPM

- Octroient des bourses d’études supérieures à des anciens lycéens de PQPM

 Consolidation du suivi postbac des lycéens de PQPM

127 étudiants issus des quatre premières promotions de PQPM sont désormais dans l’enseignement supérieur Sur la base des sollicitations, obstacles et besoins manifestés par les trois premières promotions, PQPM propose à ceux qui le souhaitent, un accompagnement post bac.

En 2008-2009, les 47 bacheliers de la quatrième promotion ont pu bénéficier d’un accompagnement complet. Pour répondre aux différents besoins identifiés, et pour transformer l’ambition en réussite, l’accompagnement post bac s’articule autour de cinq axes :

‐ Un accompagnement moral: pour épauler et soutenir les étudiants, et notamment ceux qui sont dans les filières les plus exigeantes, l’association PARTAGE¹ propose un parrainage étudiants par un ancien tuteur.

=> En 2008-2009, 107 anciens lycéens sont ainsi parrainés (dont 41 de la quatrième promotion)

‐ Un accompagnement financier: PQPM propose des bourses d’études individualisées via ses partenaires, pour financer frais de scolarité, de logement et autres frais de vie.

=> En 2008-2009, 50 anciens lycéens ont reçu une bourse comprise entre 1000€ et 5000€ /an (dont 24 de la quatrième promotion).

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‐ Un accompagnement du projet personnel et professionnel: des parrains, cadres d’entreprises partenaires, proposent un accompagnement pratique (recherche de stages, CV, lettre de motivation, entretiens…)

=> En 2008-2009, seuls ou en binômes, 62 cadres d’entreprises étaient parrains de 38 jeunes (dont 14 de la quatrième promotion). Tous les filleuls sont régulièrement conviés à des événements organisés par l’entreprise.

‐ Un accompagnement scolaire: la bibliothèque de l’ESSEC est ouverte aux 127 anciens, toute l’année, du lundi au samedi. Le dimanche, l’Ecole Normale Supérieure met à disposition une bibliothèque de travail et des tuteurs disponibles pour un soutien scolaire.

En 2008-2009, en partenariat avec l’association CIBLE, un stage intensif de révisions a été proposé aux préparationnaires de première année économique et commercial.

‐ Un accompagnement individuel dans les choix d’orientation / réorientation: l’équipe PQPM est à la disposition des anciens pour des conseils d’orientation, de réorientation (admissions parallèles, changement de voie …). Le réseau des 127 anciens lycéens et la diversité de leurs parcours permettent d’organiser rencontres et échanges.

 PHARES : déclinaison de PQPM vers un public d’élèves handicapés

Parce que beaucoup de freins sont semblables pour les élèves de milieu modeste et les élèves porteurs d’un handicap (moteur ou sensoriel) scolarisés en milieu ordinaire -en particulier l’autocensure, le manque de perspective et de confiance en soi-, la déclinaison des modalités de PQPM vers ce nouveau public a été expérimentée cette année à travers le programme PHARES(Par-delà le Handicap, Avancer et Réussir ses EtudeS). 6 jeunes de 3^ème ou 2^nde , scolarisés dans le Val d’Oise, ont été accompagnés par 4 tuteurs, avec 2h de tutorat hebdomadaires, des sorties culturelles et des ateliers de vacances.

Perspectives 2010

En Janvier 2010, une 8^ème promotion d’environ 50 lycéens de Seconde rejoindra PQPM lycée. On peut considérer que les effectifs sont désormais stabilisés autour de 150 à 160 lycéens accompagnés en permanence.

Les actions envisagées dans ce cadre portent :

- sur l’intégration de nouveaux lycées partenaires : lycées avec CPGE (en plus de Kastler) et lycées dits source,

- sur le développement d’actions complémentaires avec tous les lycées partenaires, les lycées actuels et les nouveaux, pour toucher un plus grand nombre d’élèves, dans un double objectif d’égalité des chances, mais aussi d’élévation globale du niveau d’études et de diplôme dans le supérieur

- sur une attention particulière donnée aux voies technologiques.

PQPM collège va poursuivre également sa lancée avec une nouvelle promotion de 24 collégiens attendus en janvier, toujours issus de 2 collèges partenaires. 40 collégiens seront donc accompagnés.

PHARESaccueillera enfin une dizaine de nouveaux jeunes dès octobre prochain à l’ESSEC. Un des objectifs de l’année est de créer des rencontres entre les jeunes de PHARES et ceux de PQPM lors des sorties culturelles, des séances de tutorat ou d’ateliers communs aux deux programmes.

Développement des études d’évaluation du programme Pourquoi pas moi ?

Après avoir accumulé de nombreuses données depuis 2003, l’ESSEC lancera plusieurs études à la rentrée prochaines destinées à évaluer l’impact du programme tant sur les lycéens (suivi des parcours) que sur les tuteurs (service learning). Deux chercheurs seront mobilisés pour ces études à partir de septembre.

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Poursuite de la coordination nationale des programmes d’ouverture sociale de l’enseignement supérieur

Au-delà des dispositifs locaux d’ouverture sociale, l’ESSEC continue ses actions nationales :

- Animation du groupe ouverture sociale de la conférence des grandes écoles : mutualisation des bonnes pratiques, développement de nouvelles mesures destinées à favoriser l’ouverture sociale des grandes écoles… Réalisation d’un dossier présentant le résultat des travaux du groupe.

- Pilotage du pôle ressources ouverture sociale pour la délégation interministérielle à la ville.

On sent le besoin d’étendre le Pôle Ressources Ouverture Sociale à de nouveaux établissements, en particulier les CPGE et les universités. L’ESSEC réfléchit à une montée en puissance du Pôle Ressources Ouverture Sociale, en coordination avec le MESR et/ou la DIV et/ou l’ACSE.

Développement et modélisation du suivi postbac des lycéens : Les principaux axes de développement sont les suivants :

- Affiner le soutien matériel (recherche de solutions sur les conditions d’hébergement, optimisation des aides financières

- Améliorer le soutien « scolaire » en particulier pour les étudiants à l’université (aide méthodologique)

- Diversifier les parrainages d’entreprise, pour les adapter aux projets professionnels de

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