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Situation personnelle des personnes âgées

I. Quelques chiffres sur les personnes âgées

3. Situation personnelle des personnes âgées

3. Situation personnelle des personnes âgées

Sur le graphique de l’INSEE datant de 2013 ci-dessous, nous pouvons observer que pour les femmes, à l’âge de 65 ans, 65% d’entre elles vivent en couple et à domicile. Cependant, ce

6 Les personnes âgées – INSEE Références Edition 2005, p.50

7 Ibid, p.50-51

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chiffre baisse très rapidement. En effet, à l’âge de 80 ans, elles ne sont plus que 40% et à l’âge de 90 ans, plus que 10%. Concernant les hommes de 65 ans, ils sont 78% à vivre en couple et à domicile. Ce pourcentage baisse beaucoup moins vite que pour les femmes. En effet, à l’âge de 80 ans, les hommes sont encore 70% à vivre en couple et à domicile et à l’âge de 90 ans encore 40%.

Les personnes âgées vivant en ménage avec d’autres personnes ne représentent qu’une petite partie de la population. En effet, chez les personnes de plus de 65 ans, les chiffres n’évoluent que très peu avec l’avancée en âge. Pour les femmes, seules 5 à 10% sont dans cette situation et pour les hommes seulement 3 à 10%.

Concernant les personnes vivant seules à domicile, nous constatons que la majorité sont des femmes. En effet, elles sont dès 65 ans et jusqu’à 100 ans, environ 30% à avoir ce mode de vie.

Les hommes dans cette situation sont 20% à 65 ans et 30% à partir de 95 ans.

Au sujet du nombre de personnes âgées vivant en institution, nous remarquons que seules peu de personnes y vivent entre 65 et 80 ans. Ce chiffre augmente ensuite rapidement chez les femmes, passant de 15% à 85 ans à 50% à 95 ans. Chez les hommes, cette augmentation se fait moins sentir. En effet à 85 ans, 10% des hommes sont en institution et 30% à 95 ans.

Nous constatons donc que les hommes de plus de 65 ans vivent plus souvent en couple et à domicile. Les entretiens que j’ai réalisé avec le public sont conformes aux données. En effet, sur 3 femmes, 2 étaient veuves et sur 3 hommes, 1 seul était veuf. Cela peut s’expliquer par le fait que les femmes ont une espérance de vie plus élevée que celle des hommes et donc que ces derniers vivent avec leur conjointe plus longtemps.

12 4. Dispositifs en faveur des personnes âgées

Les aides en faveur des personnes âgées ont évolué au fil du temps. Dans le cadre de mon mémoire, je vais m’intéresser aux lois les plus récentes et qui concernent le maintien à domicile.

- Loi du 20 juillet 2001 relative à la prise en charge de la perte d’autonomie des personnes âgées et à l’allocation personnalisée d’autonomie : Création de l’Aide Personnalisée d’Autonomie (APA). La loi instaure le droit à l’APA pour toute personne

« incapable d’assumer les conséquences du manque ou de la perte d’autonomie lié à son état physique ou mental ». Elle se base sur un nouveau critère d’attribution qui est la grille AGGIR (Autonomie Gérontologie groupes Iso Ressources).8

- Loi du 31 mars 2003 portant modification de la loi du 20 juillet 2001 relative à la prise en charge de la perte d’autonomie des personnes âgées et à l’allocation personnalisée d’autonomie : cette loi envisage des mesures destinées à financer l’Allocation Personnalisée d’Autonomie. Elle modifie notamment la date d’ouverture des droits à l’APA.9

- Loi du 30 juin 2004 relative à la solidarité pour l’autonomie des personnes âgées et des personnes en situation de handicap : La loi établit dans tous les départements un dispositif de veille et d’alerte. Ce dispositif doit permettre l’intervention des services sanitaires et sociaux, sur la base des informations recueillies par les communes, auprès des personnes âgées et des personnes handicapées, dans les cas de risque exceptionnel, climatique ou autre. Cette loi instaure également la journée de solidarité pour assurer le financement de nouvelles actions en faveur des personnes âgées. D’autre part, une

« Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie » (CNSA) financée par la journée de solidarité a également été créée. C’est un établissement public qui contribue au financement d’actions favorisant l’autonomie, qui aide au développement de l’aide à domicile et à l’amélioration des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes et qui renforce les aides versées aux départements pour la prise en charge de l’APA.10

8 https://www.vie-publique.fr/rechercher/recherche.php?query=loi+20+juillet+2001&x=0&y=0&filter=&skin=

9 https://www.vie-publique.fr/actualite/panorama/texte-vote/loi-du-31-mars-2003-relative-prise-charge-perte-autonomie-personnes-agees-allocation-personnalisee-autonomie.html

10 https://www.vie-publique.fr/actualite/panorama/texte-vote/loi-du-30-juin-2004-relative-solidarite-pour-autonomie-personnes-agees-personnes-handicapees.html

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- Loi du 28 décembre 2015 relative à l’adaptation de la société au vieillissement : Cette loi a pour but d’anticiper les conséquences du vieillissement de la population. Elle repose sur trois principes :

• Anticiper pour prévenir la perte d’autonomie (favoriser le maintien à domicile, actions de prévention, plan national de prévention du suicide des personnes âgées, mobilisation nationale de lutte contre l’isolement). La priorité est donnée au maintien à domicile quand il est souhaité par la personne âgée.

• Adapter les politiques publiques au vieillissement (adaptation des logements, modernisation des résidences autonomie, intégration des problématiques du vieillissement dans les programmes locaux d’habitat et dans les plans de déplacement urbain, …).

• Améliorer la prise en charge des personnes en perte d’autonomie (protection des droits et libertés des personnes âgées, réforme de l’APA, soutien des proches aidants).11

II. Les éléments facilitants le maintien à domicile des personnes âgées en perte d’autonomie

1. Habitat

1.1 Le logement

Selon la sociologue-anthropologue Laurence HARDY, dans le magazine « Vieillir chez soi : choix ou nécessité ? Doc’Domicile N1 Octobre-Novembre 2006 », l’attachement au domicile, au lieu où l’on vit, est très marqué en France. Le domicile inscrit la personne dans un lieu donné et est le plus souvent fortement investi sentimentalement : il fait sens et est chargé de valeurs, de souvenirs … ; il inscrit la ou les personnes qui y vivent dans un territoire donné tout en développant un réseau social déterminé. Le « chez-soi » est vécu le plus souvent comme un espace de sécurité.12

11 https://www.vie-publique.fr/actualite/panorama/texte-discussion/projet-loi-relatif-adaptation-societe-au-vieillissement.html

12 HARDY Laurence. Rester chez soi, une « culture du domicile » très française. Doc’Domicile - Vieillir chez soi : choix ou nécessité ? Octobre-Novembre 2006, N1, p.2-3

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Lors de mes entretiens avec le public, j’ai eu les remarques suivantes :

Madame E : « Je suis encore très matérialiste, alors c’est vrai que si je pars, je devrais me séparer de beaucoup de mes meubles et ça, pour l’instant ça me chagrine un peu. »

Madame A : « J’aime ma maison, ma tranquillité et je n’ai pas envie de vivre avec des gens 24h/24 en collectivité. ».

Monsieur G : « […] Parce que j’ai mes habitudes, je m’y sens bien, je peux sortir au balcon tout seul. »

En effet, toutes les personnes âgées m’ont répondu qu’elles se sentaient bien dans leur logement. Par la présence de leurs meubles auxquels elles tiennent, par leurs habitudes, leur tranquillité ou par leurs souvenirs, elles préfèrent rester le plus longtemps possible dans leur domicile actuel. Celui-ci est synonyme de sécurité et de bien-être. Changer de domicile pour les personnes âgées peut bousculer leur habitude de vie et les perturber.

1.2 Aménagement de l’habitat

Selon le site internet AXA Prévention, chaque année, près de 450 000 personnes de plus de 65 ans font une chute à domicile, c’est la première cause de mortalité accidentelle chez les séniors.13

Afin de pouvoir continuer à vivre chez elles dans de bonnes conditions et le plus longtemps possible, les personnes âgées en perte d’autonomie doivent pouvoir évoluer dans un environnement sécurisé et adapté.

Le désir des retraités est de vivre chez soi et d’être indépendants. Les conditions de logement ne sont pas toujours adaptées mais les personnes âgées font souvent preuve d’une grande inventivité pour rendre leur quotidien plus facile à vivre et pallier autant que faire se peut les multiples petites incapacités liées à l’avancée en âge. Par exemple, Madame E, a mis de l’antidérapant sous ses tapis pour éviter les chutes et dans le but de les garder. Madame A et Madame H, ont investi dans un amplificateur de son pour mieux entendre leur téléphone et la sonnette de la porte d’entrée.

Toutes les pièces ne présentent pas le même degré de dangerosité, ni ne nécessitent la même ampleur de travaux. Ces travaux peuvent être réalisés afin d’anticiper une perte d’autonomie

13 https://www.axaprevention.fr/maison/domicile-seniors/risque-de-chute-personnes-agees

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ou pour faciliter le quotidien des personnes âgées. Les professionnels A, C et E m’ont indiqué les principales préconisations à connaitre :

La salle de bain : un des chantiers prioritaires

D’après les professionnels que j’ai interrogés, pour sécuriser au mieux cette pièce, il est conseillé d’installer des barres d’appui, un siège de douche ou de baignoire, des tapis antidérapants, un réhausse WC, … Il est aussi recommandé d’avoir une douche à l’italienne sans présence de marche ou de rebord pour y accéder.

La cuisine : principal lieu d’accidents domestiques

Pour prévenir les accidents domestiques, selon les entretiens que j’ai réalisé avec les professionnels, il est possible de remplacer les plaques de cuisson gaz par des plaques de cuisson électriques, de placer le four et le micro-onde et tout ustensile à la bonne hauteur et d’avoir des appareils électroménagers simples d’utilisation et d’entretien.

La chambre : un lieu de repos

Pour faciliter les transferts des personnes âgées, les professionnels interrogés m’ont indiqué qu’il est préférable d’adopter un lit dont la hauteur est suffisante pour se lever ou se coucher facilement. Il faut aussi éviter les matelas trop mous. Si besoin, il est également possible d’installer des barres de lit pour faciliter le transfert de la position couchée à la position assise au bord du lit ou encore une potence pour aider aux redressements, aux retournements et aux transferts couché-assis. Le lit médicalisé favorise la mobilité de la personne âgée à travers ses différentes fonctions : potence, barrières latérales, relève-buste, relève-jambe, sa hauteur variable électriquement. Il est aussi possible d’ajouter une chaise percée à côté du lit pour limiter les trajets nocturnes des personnes âgées.

Aucune personne âgée interrogée ne dispose de ces équipements. Cela peut s’expliquer par le fait qu’elles n’en ont pas besoin car elles sont assez autonomes ou qu’elles n’ont pas connaissance de ces aides. Cependant, deux personnes parlent d’installer leur lit dans le séjour.

Madame E : « pour l’instant je n’ai pas de problème avec les escaliers mais le jour où je peux plus, je descends mon lit et je le mets en bas. J’ai la place, j’ai une grande pièce. » Madame A : « le souci c’est la chambre car la chambre est à l’étage donc je pensais installer un lit dans le salon mais je ne sais pas, je ne sais pas trop quoi faire. ». On remarque que ces deux personnes anticipent leur future perte d’autonomie.

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Le séjour : la pièce à vivre

Afin de permettre à la personne âgée de rester chez elle, les professionnels A, C et E m’ont indiqué qu’il est possible d’aménager favorablement le séjour. Par exemple, retirer les meubles encombrants facilite la circulation dans la pièce. Il existe des télécommandes simplifiées ou des casques pour amplifier le son de la télévision. Pour les personnes éprouvant des difficultés motrices modérées, on peut envisager d’installer des assises catapulte. Pour améliorer leur confort, les personnes âgées peuvent aussi s’équiper de fauteuils de repos à inclinaison électrique.

D’après les réponses récoltées lors de mes entretiens avec le public, le séjour est adapté à leurs besoins. Cependant, Madame E a eu recours à une astuce : « J’ai mis de l’antidérapant sous les tapis mais bon voilà … c’est un peu ma folie les tapis, chez les personnes âgées c’est un peu la folie. Mais bon pour l’instant je lève encore les pieds. »

Les escaliers : un danger pour la personne âgée

Pour éviter les chutes, selon les professionnels, les personnes âgées peuvent privilégier l’installation de barre d’appui, de main courante, de nez de marche antidérapant ou encore de kit lumineux. Le monte-escalier est également une nécessité quand les personnes âgées n’arrivent plus à accéder à l’étage de leur domicile.

Le logement dans son intégralité

En général, pour éviter les accidents domestiques, il est possible de fixer les tapis, d’installer une téléalarme, d’agrandir ou d’enlever les portes, de mettre en place un revêtement de sol antidérapant, d’installer des amplificateurs de son ou des signaux lumineux, d’acquérir un téléphone adapté aux personnes âgées, d’équiper son domicile de lumière à détecteur de mouvement, d’installer des volets roulants motorisés etc…

Madame A : « J’ai une téléalarme par contre, le petit bouton qu’on appuie dessus ça prévient mon neveu et les pompiers après. Je l’ai utilisé une fois je trouve ça pratique parce que ça me rassure de me dire que si je tombe si je ne me sens pas bien il suffit que j’appuie sur le bouton pour prévenir mon neveu. ». Cet équipement qui est très présent chez les personnes âgées sert, entre autres, à les rassurer mais aussi peut s’avérer très utile en cas de chute.

17 2. Situation géographique et environnement

Afin de ne pas confiner les personnes âgées chez elles et de maintenir un lien avec le reste de la société, leur environnement doit être adapté à leurs besoins.

2.1 Le milieu urbain

Selon les données que présente l’INPES, l’environnement quotidien des personnes âgées se limite à 500 mètres autour de leur domicile. Les lieux les plus fréquentés sont les commerces de proximité. Les déplacements piétonniers sont majoritaires et nécessitent un environnement favorable (large trottoir, présence de banc, absence de pentes, …). Les déplacements en transport en commun exigent un arrêt de transport à moins de 150 mètres du domicile pour un temps d’attente maximal de 15 minutes, sous peine de devenir source de complexité ou d’inquiétude pour les aînés.14

Sur les 6 personnes interrogées pour ce mémoire, 4 vivent en milieu urbain. Par exemple : Madame A : « Je sais pas si vous connaissez, c’est une ville de 6500 habitants. Le problème c’est qu’il n’y a pas vraiment de commerces à proximité donc il faut que je prenne ma voiture pour faire les courses. C’est pas loin mais il faut prendre la voiture. Je suis à peu près à 2 km des commerces mais je peux pas aller à pieds. »

Monsieur L : « J’habite juste à côté du supermarché donc je vais à pieds pour les petites courses et sinon je prends quand même la voiture pour pouvoir ranger les bouteilles d’eau etc ».

Madame E : « Pour ce qui est pour l’eau, j’achète de l’eau en bouteilles. Ma petite fille vient avec moi. On va quoi... une fois tous les 2 mois, on achète le stock. Pour la boulangerie j’achète disons voir 10 baguettes et je les mets au congélateur je coupe en 2 et je mets au congélateur car j’ai pas envie de sortir la voiture tous les jours. »

L’avantage des milieux urbains est d’avoir les commerces à proximité (commerces d’alimentation, boulangerie, pharmacie, Poste, banque, …). Cependant, lors de mes entretiens réalisés avec le public habitant en milieu urbain, 3 d’entre eux doivent néanmoins prendre leur véhicule car ils habitent à plus de 500 mètres des commerces. En effet, en milieu urbain il peut exister des zones où les commerces sont tout de même éloignés. Même si certaines personnes âgées habitent en milieu urbain, elles peuvent éprouver des difficultés car tout n’est pas conçu

14 http://inpes.santepubliquefrance.fr/jp/cr/pdf/2015/Synthese_Mobilite_personnes_agees.pdf

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pour elles. En effet, les bus ne sont pas toujours adaptés, les trottoirs peuvent être trop hauts, les personnes ont trop peu de temps pour traverser au feu tricolore, … Certaines font le choix de faire des « grosses » courses pour pouvoir stocker et ainsi ne pas devoir sortir trop régulièrement. Souvent, une tierce personne les aide pour cette tâche.

2.2 Le milieu rural

Sur les 6 personnes interrogées, 2 vivent en milieu rural.

La mobilité des personnes âgées vivant en milieu rural est étroitement liée aux types de transports existants : ligne de bus, train, taxi, ... Cependant, en milieu rural, très peu de dispositifs existent. Les moyens de transports ne sont pas très répandus, ce qui explique que la conduite automobile se fait jusqu’à un âgé avancé. La mobilité quotidienne des personnes âgées est donc plus compliquée car elle est dépendante de facteurs extérieurs.

Madame H : « On habite quand même à la campagne donc pour faire les courses on est obligé de prendre la voiture et nous on ne la prend plus depuis un moment. Heureusement que les enfants n’habitent pas trop loin pour nous les faire. »

Monsieur G : « Il n’y a pas de magasins à proximité mais ma femme roule et va faire les courses toute seule. »

Dans le milieu rural, rares sont les personnes qui ont recours aux transports en commun. Le déplacement des personnes âgées est un véritable problème. Souvent, les personnes ont besoin de leurs proches pour les aider dans leurs déplacements car prendre la voiture peut s’avérer être un danger pour les personnes en perte d’autonomie et autrui (la vue et l’ouïe des personnes âgées baissent, les reflexes diminuent, …).

3. Santé : Les soins à domicile

L’expression « soins à domicile » recouvre l’ensemble des soins infirmiers : des soins dits de nursing (soins d’hygiène et de confort, comme la réalisation de la toilette), dispensés en cas de perte d’autonomie et des actes infirmiers (pansements, injections…). C’est le médecin traitant ou un médecin de l’hôpital qui estime le besoin de soins à domicile.15 Il est possible de faire intervenir :

15 https://www.pour-les-personnes-agees.gouv.fr/dossiers/comment-mettre-en-place-des-soins-domicile

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Les infirmiers libéraux

Les infirmiers libéraux sont des infirmiers diplômés d’Etat qui exercent seuls ou dans un cabinet composé de plusieurs professionnels de santé. Ils dispensent des soins au domicile de leurs patients, notamment des soins permettant aux personnes âgées de rester vivre chez elles. Les infirmiers libéraux interviennent sur prescription médicale.

Les soins dispensés sont : soins et surveillance de pathologies chroniques, injections, pansements, perfusions, soins palliatifs, soins d’hygiène corporelle…16

Les centres de santé infirmier

Les centres de santé infirmiers regroupent des infirmiers diplômés d’Etat salariés du centre qui réalisent des actes médico-infirmiers et des soins de nursing au domicile ou au centre. Ils interviennent sur prescription médicale.

Les soins dispensés sont les mêmes que ceux réalisés par les infirmiers libéraux.17

Les SSIAD (Service de Soins Infirmiers A Domicile)

Les SSIAD sont des services de soins infirmiers à domicile. Seules les personnes âgées de plus de 60 ans malades ou en perte d’autonomie, les personnes handicapées et les personnes atteintes d’une maladie chronique peuvent bénéficier de l’intervention d’un SSIAD. Ils interviennent auprès des personnes âgées pour : prévenir la perte d’autonomie, éviter l’hospitalisation, faciliter le retour à domicile après une hospitalisation et permettre à la personne âgée de continuer à vivre chez elles. Ils interviennent sur prescription médicale.

Les soins dispensés sont les mêmes que ceux réalisés par les infirmiers libéraux.18

L’HAD (Hospitalisation A Domicile)

L’HAD est une forme d’hospitalisation qui permet, au domicile, d’assurer certains soins techniques, intensifs ou complexes que le secteur libéral n’est pas en mesure de prendre en charge. Elle garantit la continuité des soins dans un environnement familier. L’HAD intervient sur prescription médicale.19

16https://www.pour-les-personnes-agees.gouv.fr/vivre-domicile/etre-soigne-domicile/faire-appel-un-infirmier-liberal

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