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II. Les éléments facilitants le maintien à domicile des personnes âgées en perte d’autonomie

1. Habitat

1.2 Aménagement de l’habitat

Selon le site internet AXA Prévention, chaque année, près de 450 000 personnes de plus de 65 ans font une chute à domicile, c’est la première cause de mortalité accidentelle chez les séniors.13

Afin de pouvoir continuer à vivre chez elles dans de bonnes conditions et le plus longtemps possible, les personnes âgées en perte d’autonomie doivent pouvoir évoluer dans un environnement sécurisé et adapté.

Le désir des retraités est de vivre chez soi et d’être indépendants. Les conditions de logement ne sont pas toujours adaptées mais les personnes âgées font souvent preuve d’une grande inventivité pour rendre leur quotidien plus facile à vivre et pallier autant que faire se peut les multiples petites incapacités liées à l’avancée en âge. Par exemple, Madame E, a mis de l’antidérapant sous ses tapis pour éviter les chutes et dans le but de les garder. Madame A et Madame H, ont investi dans un amplificateur de son pour mieux entendre leur téléphone et la sonnette de la porte d’entrée.

Toutes les pièces ne présentent pas le même degré de dangerosité, ni ne nécessitent la même ampleur de travaux. Ces travaux peuvent être réalisés afin d’anticiper une perte d’autonomie

13 https://www.axaprevention.fr/maison/domicile-seniors/risque-de-chute-personnes-agees

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ou pour faciliter le quotidien des personnes âgées. Les professionnels A, C et E m’ont indiqué les principales préconisations à connaitre :

La salle de bain : un des chantiers prioritaires

D’après les professionnels que j’ai interrogés, pour sécuriser au mieux cette pièce, il est conseillé d’installer des barres d’appui, un siège de douche ou de baignoire, des tapis antidérapants, un réhausse WC, … Il est aussi recommandé d’avoir une douche à l’italienne sans présence de marche ou de rebord pour y accéder.

La cuisine : principal lieu d’accidents domestiques

Pour prévenir les accidents domestiques, selon les entretiens que j’ai réalisé avec les professionnels, il est possible de remplacer les plaques de cuisson gaz par des plaques de cuisson électriques, de placer le four et le micro-onde et tout ustensile à la bonne hauteur et d’avoir des appareils électroménagers simples d’utilisation et d’entretien.

La chambre : un lieu de repos

Pour faciliter les transferts des personnes âgées, les professionnels interrogés m’ont indiqué qu’il est préférable d’adopter un lit dont la hauteur est suffisante pour se lever ou se coucher facilement. Il faut aussi éviter les matelas trop mous. Si besoin, il est également possible d’installer des barres de lit pour faciliter le transfert de la position couchée à la position assise au bord du lit ou encore une potence pour aider aux redressements, aux retournements et aux transferts couché-assis. Le lit médicalisé favorise la mobilité de la personne âgée à travers ses différentes fonctions : potence, barrières latérales, relève-buste, relève-jambe, sa hauteur variable électriquement. Il est aussi possible d’ajouter une chaise percée à côté du lit pour limiter les trajets nocturnes des personnes âgées.

Aucune personne âgée interrogée ne dispose de ces équipements. Cela peut s’expliquer par le fait qu’elles n’en ont pas besoin car elles sont assez autonomes ou qu’elles n’ont pas connaissance de ces aides. Cependant, deux personnes parlent d’installer leur lit dans le séjour.

Madame E : « pour l’instant je n’ai pas de problème avec les escaliers mais le jour où je peux plus, je descends mon lit et je le mets en bas. J’ai la place, j’ai une grande pièce. » Madame A : « le souci c’est la chambre car la chambre est à l’étage donc je pensais installer un lit dans le salon mais je ne sais pas, je ne sais pas trop quoi faire. ». On remarque que ces deux personnes anticipent leur future perte d’autonomie.

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Le séjour : la pièce à vivre

Afin de permettre à la personne âgée de rester chez elle, les professionnels A, C et E m’ont indiqué qu’il est possible d’aménager favorablement le séjour. Par exemple, retirer les meubles encombrants facilite la circulation dans la pièce. Il existe des télécommandes simplifiées ou des casques pour amplifier le son de la télévision. Pour les personnes éprouvant des difficultés motrices modérées, on peut envisager d’installer des assises catapulte. Pour améliorer leur confort, les personnes âgées peuvent aussi s’équiper de fauteuils de repos à inclinaison électrique.

D’après les réponses récoltées lors de mes entretiens avec le public, le séjour est adapté à leurs besoins. Cependant, Madame E a eu recours à une astuce : « J’ai mis de l’antidérapant sous les tapis mais bon voilà … c’est un peu ma folie les tapis, chez les personnes âgées c’est un peu la folie. Mais bon pour l’instant je lève encore les pieds. »

Les escaliers : un danger pour la personne âgée

Pour éviter les chutes, selon les professionnels, les personnes âgées peuvent privilégier l’installation de barre d’appui, de main courante, de nez de marche antidérapant ou encore de kit lumineux. Le monte-escalier est également une nécessité quand les personnes âgées n’arrivent plus à accéder à l’étage de leur domicile.

Le logement dans son intégralité

En général, pour éviter les accidents domestiques, il est possible de fixer les tapis, d’installer une téléalarme, d’agrandir ou d’enlever les portes, de mettre en place un revêtement de sol antidérapant, d’installer des amplificateurs de son ou des signaux lumineux, d’acquérir un téléphone adapté aux personnes âgées, d’équiper son domicile de lumière à détecteur de mouvement, d’installer des volets roulants motorisés etc…

Madame A : « J’ai une téléalarme par contre, le petit bouton qu’on appuie dessus ça prévient mon neveu et les pompiers après. Je l’ai utilisé une fois je trouve ça pratique parce que ça me rassure de me dire que si je tombe si je ne me sens pas bien il suffit que j’appuie sur le bouton pour prévenir mon neveu. ». Cet équipement qui est très présent chez les personnes âgées sert, entre autres, à les rassurer mais aussi peut s’avérer très utile en cas de chute.

17 2. Situation géographique et environnement

Afin de ne pas confiner les personnes âgées chez elles et de maintenir un lien avec le reste de la société, leur environnement doit être adapté à leurs besoins.

2.1 Le milieu urbain

Selon les données que présente l’INPES, l’environnement quotidien des personnes âgées se limite à 500 mètres autour de leur domicile. Les lieux les plus fréquentés sont les commerces de proximité. Les déplacements piétonniers sont majoritaires et nécessitent un environnement favorable (large trottoir, présence de banc, absence de pentes, …). Les déplacements en transport en commun exigent un arrêt de transport à moins de 150 mètres du domicile pour un temps d’attente maximal de 15 minutes, sous peine de devenir source de complexité ou d’inquiétude pour les aînés.14

Sur les 6 personnes interrogées pour ce mémoire, 4 vivent en milieu urbain. Par exemple : Madame A : « Je sais pas si vous connaissez, c’est une ville de 6500 habitants. Le problème c’est qu’il n’y a pas vraiment de commerces à proximité donc il faut que je prenne ma voiture pour faire les courses. C’est pas loin mais il faut prendre la voiture. Je suis à peu près à 2 km des commerces mais je peux pas aller à pieds. »

Monsieur L : « J’habite juste à côté du supermarché donc je vais à pieds pour les petites courses et sinon je prends quand même la voiture pour pouvoir ranger les bouteilles d’eau etc ».

Madame E : « Pour ce qui est pour l’eau, j’achète de l’eau en bouteilles. Ma petite fille vient avec moi. On va quoi... une fois tous les 2 mois, on achète le stock. Pour la boulangerie j’achète disons voir 10 baguettes et je les mets au congélateur je coupe en 2 et je mets au congélateur car j’ai pas envie de sortir la voiture tous les jours. »

L’avantage des milieux urbains est d’avoir les commerces à proximité (commerces d’alimentation, boulangerie, pharmacie, Poste, banque, …). Cependant, lors de mes entretiens réalisés avec le public habitant en milieu urbain, 3 d’entre eux doivent néanmoins prendre leur véhicule car ils habitent à plus de 500 mètres des commerces. En effet, en milieu urbain il peut exister des zones où les commerces sont tout de même éloignés. Même si certaines personnes âgées habitent en milieu urbain, elles peuvent éprouver des difficultés car tout n’est pas conçu

14 http://inpes.santepubliquefrance.fr/jp/cr/pdf/2015/Synthese_Mobilite_personnes_agees.pdf

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pour elles. En effet, les bus ne sont pas toujours adaptés, les trottoirs peuvent être trop hauts, les personnes ont trop peu de temps pour traverser au feu tricolore, … Certaines font le choix de faire des « grosses » courses pour pouvoir stocker et ainsi ne pas devoir sortir trop régulièrement. Souvent, une tierce personne les aide pour cette tâche.

2.2 Le milieu rural

Sur les 6 personnes interrogées, 2 vivent en milieu rural.

La mobilité des personnes âgées vivant en milieu rural est étroitement liée aux types de transports existants : ligne de bus, train, taxi, ... Cependant, en milieu rural, très peu de dispositifs existent. Les moyens de transports ne sont pas très répandus, ce qui explique que la conduite automobile se fait jusqu’à un âgé avancé. La mobilité quotidienne des personnes âgées est donc plus compliquée car elle est dépendante de facteurs extérieurs.

Madame H : « On habite quand même à la campagne donc pour faire les courses on est obligé de prendre la voiture et nous on ne la prend plus depuis un moment. Heureusement que les enfants n’habitent pas trop loin pour nous les faire. »

Monsieur G : « Il n’y a pas de magasins à proximité mais ma femme roule et va faire les courses toute seule. »

Dans le milieu rural, rares sont les personnes qui ont recours aux transports en commun. Le déplacement des personnes âgées est un véritable problème. Souvent, les personnes ont besoin de leurs proches pour les aider dans leurs déplacements car prendre la voiture peut s’avérer être un danger pour les personnes en perte d’autonomie et autrui (la vue et l’ouïe des personnes âgées baissent, les reflexes diminuent, …).

3. Santé : Les soins à domicile

L’expression « soins à domicile » recouvre l’ensemble des soins infirmiers : des soins dits de nursing (soins d’hygiène et de confort, comme la réalisation de la toilette), dispensés en cas de perte d’autonomie et des actes infirmiers (pansements, injections…). C’est le médecin traitant ou un médecin de l’hôpital qui estime le besoin de soins à domicile.15 Il est possible de faire intervenir :

15 https://www.pour-les-personnes-agees.gouv.fr/dossiers/comment-mettre-en-place-des-soins-domicile

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Les infirmiers libéraux

Les infirmiers libéraux sont des infirmiers diplômés d’Etat qui exercent seuls ou dans un cabinet composé de plusieurs professionnels de santé. Ils dispensent des soins au domicile de leurs patients, notamment des soins permettant aux personnes âgées de rester vivre chez elles. Les infirmiers libéraux interviennent sur prescription médicale.

Les soins dispensés sont : soins et surveillance de pathologies chroniques, injections, pansements, perfusions, soins palliatifs, soins d’hygiène corporelle…16

Les centres de santé infirmier

Les centres de santé infirmiers regroupent des infirmiers diplômés d’Etat salariés du centre qui réalisent des actes médico-infirmiers et des soins de nursing au domicile ou au centre. Ils interviennent sur prescription médicale.

Les soins dispensés sont les mêmes que ceux réalisés par les infirmiers libéraux.17

Les SSIAD (Service de Soins Infirmiers A Domicile)

Les SSIAD sont des services de soins infirmiers à domicile. Seules les personnes âgées de plus de 60 ans malades ou en perte d’autonomie, les personnes handicapées et les personnes atteintes d’une maladie chronique peuvent bénéficier de l’intervention d’un SSIAD. Ils interviennent auprès des personnes âgées pour : prévenir la perte d’autonomie, éviter l’hospitalisation, faciliter le retour à domicile après une hospitalisation et permettre à la personne âgée de continuer à vivre chez elles. Ils interviennent sur prescription médicale.

Les soins dispensés sont les mêmes que ceux réalisés par les infirmiers libéraux.18

L’HAD (Hospitalisation A Domicile)

L’HAD est une forme d’hospitalisation qui permet, au domicile, d’assurer certains soins techniques, intensifs ou complexes que le secteur libéral n’est pas en mesure de prendre en charge. Elle garantit la continuité des soins dans un environnement familier. L’HAD intervient sur prescription médicale.19

16https://www.pour-les-personnes-agees.gouv.fr/vivre-domicile/etre-soigne-domicile/faire-appel-un-infirmier-liberal

17 https://www.pour-les-personnes-agees.gouv.fr/vivre-domicile/etre-soigne-domicile/faire-appel-un-centre-de-sante-infirmier

18 https://www.pour-les-personnes-agees.gouv.fr/vivre-domicile/etre-soigne-domicile/les-ssiad-services-de-soins-infirmiers-domicile

19 https://www.pour-les-personnes-agees.gouv.fr/vivre-domicile/etre-soigne-domicile/lhad-hospitalisation-domicile

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Aucune des personnes interrogées ne dispose de soin à domicile. Toutes m’ont répondu qu’elles ne le souhaitaient pas car elles n’en ressentaient pas encore le besoin. Le panel que j’ai interrogé n’était pas assez large, les personnes étaient encore assez autonomes.

4. Les aidants

Tous les professionnels que j’ai interrogé m‘ont parlé de la place prépondérante des aidants, qu’ils soient proches ou professionnels, dans le maintien des personnes âgées à domicile.

4.1 Les aidants proches

Les aidants proches sont définis comme ceux qui viennent en aide, non professionnellement, à titre principal, pour partie ou totalement, à une personne dépendante de leur entourage, pour les activités de la vie quotidienne.20

Selon la professionnelle E: « La place de l’aidant est très importante, il faut quelque part s’appuyer sur l’aidant mais en même temps le soulager parce que sinon sur du long terme c’est compliqué. Tu ne peux pas demander à un aidant de se surinvestir. Il faut quand même le soulager »

La professionnelle C aborde ce sujet d’une manière différente car elle y répond dans le cadre d’un « couple ». En effet, les personnes âgées vivent de plus en plus longtemps en couple. C’est ce qu’elle rencontre régulièrement dans sa vie professionnelle.

Professionnelle C : « Tu peux être un couple forcément ça peut être un avantage si le conjoint est aidant, si le conjoint est l’aidé ça peut être à double tranchant. […] Ça peut être un levier ou un frein tout dépend de la situation et de la relation. »

Ces propos m’ont surprise car pour moi le terme « aidant » est synonyme d’aider et n’est pas un frein à un maintien au domicile. Cependant, en y réfléchissant, il est vrai que s’occuper d’une personne plus dépendante que soi peut entrainer une dégradation de notre état de santé. En effet, pour s’occuper d’elle, les sorties à l’extérieur se feront plus rares ce qui implique une baisse de lien social. Si, par exemple, la personne a besoin d’être portée, il est possible de subir une dégradation physique. La personne aidante peut être épuisée et il est possible qu’elle devienne alors plus dépendante que la personne aidée. Comme la professionnelle E l’indique, il est

20 https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2018-03/ane-trans-rbpp-soutien_aidants-interactif.pdf

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important de soulager les aidants pour assurer un maintien à domicile dans de bonnes conditions.

Lors de mes entretiens, j’ai constaté que les aidants proches sont essentiellement des aidants familiaux.

Madame E : « J’ai mes petits-enfants et mes enfants. Pour aider à tondre le gazon et puis j’ai ma petite fille pour m’aider pour les grosses courses, pour l’extérieur, pour coiffer, tout ce qui est esthétique, le reste j’arrive seule »

Monsieur G : « Ma femme fait tout à la maison, elle cuisine, fait les courses, fait le ménage, elle m’aide même à rentrer dans la douche. Les enfants viennent plutôt pour des bricoles : changer les ampoules, décrocher les rideaux… »

Madame H : « Oui mes enfants n’habitent pas loin et ils passent régulièrement, nous font les courses, tondent le gazon. Si j’avais personne pour faire les courses je pense que je serais déjà en maison de retraite. »

Madame A : « J’ai un neveu, une nièce qui passent de temps en temps. Bon c’est pas régulier mais ils viennent, aller, une fois par mois. J’ai de bons contacts avec mes voisins, je sais que je peux compter sur eux, par exemple en hiver, s’il y a de la neige et que je veux pas sortir en voiture, ils me font quelques courses. »

Toutes les personnes bénéficiant d’aidant proche ont, au minimum, une tâche réalisée par leurs enfants. Seule Madame A bénéficie d’aide extra-familiale par la présence de ces voisins. Cela peut s’expliquer par le fait qu’elle est veuve et n’a pas d’enfant.

4.2 Les aidants professionnels

Quand le maintien à domicile s’avère difficile, il est nécessaire de faire intervenir des aidants professionnels.

Les aidants professionnels peuvent être les professionnels médicaux (infirmier, médecin, kinésithérapeute, ergothérapeute, …) les travailleurs sociaux (assistante sociale, évaluateur APA, …) et les aides à domicile.

L’aide à domicile accompagne les capacités des personnes dépendantes en l’aidant à faire ce qu’elles sont capables de faire et en faisant à leur place ce qu’elles ne peuvent faire par

elles-22

mêmes, cela dans l’idée de leur donner du confort de vie sur le plan matériel, physique et relationnel.21

Madame H : « Oui j’ai une jeune fille qui vient cuisiner deux jours par semaine pour me soulager un peu et qui m’aide pour le ménage. »

Madame E : « J’ai une aide-ménagère et c’est tout, 4h/mois »

Le type d’intervention réalisé par les aidants professionnels dépend souvent du niveau de dépendance de la personne âgée. En effet, pour les personnes que j’ai interrogées (assez autonomes), l’aide se porte plutôt sur les tâches domestiques ou la préparation de repas quelques jours dans la semaine pour les soulager.

Monsieur P : « Oui j’ai une aide-ménagère 8h/mois mais ça suffit, qui m’aide pour faire les courses et pour m’aider à préparer les repas tous les 2 jours, le lendemain je mange les restes. » Pour les personnes plus dépendantes, comme Monsieur P, les intervenants professionnels peuvent aider à l’accomplissement des actes essentiels de la vie quotidienne comme par exemple la préparation de repas, l’aide aux courses, l’aide au lever et au coucher, l’aide à la toilette et à l’habillage, l’assistance pour la prise de repas.

5. L’Aide Personnalisée d’Autonomie

L’APA est une prestation en nature qui doit financer les services d’aide à domicile et autres prestations (fournitures de produits ou matériels comme des couches, des repas à domicile, aménagement du logement…). Elle relève du Conseil Départemental.

Les conditions d’attribution sont les suivantes : - Être âgé de 60 ans ou plus

- Attester une résidence stable et régulière en France - Être en GIR 1 à 4 (cf page 10)

Les caisses de retraite peuvent également financer des aides à domicile pour faciliter le maintien à domicile des personnes âgées étant en GIR 5 ou 6.22

L’aide à domicile peut être réalisée par un service prestataire, un service mandataire ou en emploi direct.

21 RAGUENES René. Les clés de l’aide à domicile : La personne aidée, ses soutiens familiers et les aides à domicile. p.146.

22 FOUCAULT-GIROUX Laurent. Services à la personne Services à domicile : Les clés pour comprendre. p.284.

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5.1 Prestataire : le choix le plus utilisé par les bénéficiaires de l’APA

Lors de mes entretiens, toutes les personnes bénéficiant d’aide professionnelle avaient choisi l’intervention d’un prestataire.

Dans ce cas de figure, la personne âgée choisit une entreprise de services ou une association prestataire et définit avec elle le nombre d’heures d’intervention souhaité. Cet organisme est l’employeur des aidants à domicile.

Avantages du mode prestataire : il fournit une prestation complète à la personne âgée. De plus, le recours à un organisme prestataire est souvent gage d’une meilleure qualité d’intervention.

Avantages du mode prestataire : il fournit une prestation complète à la personne âgée. De plus, le recours à un organisme prestataire est souvent gage d’une meilleure qualité d’intervention.

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