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Après le choix de mon public (les personnes âgées) et de mon thème (le maintien à domicile), la première question que je me suis posée dans le cadre du mémoire était : « Comment bien vieillir à domicile ? ». Cependant, j’ai vite réalisé que cette question était plutôt une affirmation.

Nous ne sommes pas sûrs de « bien » vieillir à domicile. De plus, ce sujet était trop vaste. Cette question a donc été écartée. Je me suis alors dirigée vers des lectures pour avoir une idée plus précise de ce que je pouvais étudier dans ce mémoire.

Je me suis ensuite posée d’autres questions : « Quelles sont les avantages et inconvénients du maintien à domicile ? », « Quelles aides existe-t-il pour rester à domicile ? » ou encore « Le maintien des personnes âgées à leur domicile favorise-t-il leur isolement ? ». Cependant ces questions étaient trop précises pour mon mémoire et pour les points que je souhaitais aborder.

Je me suis donc tournée vers une question plus générale qui regrouperait les aspects qui me semblent personnellement plus intéressants.

Je me suis alors dirigée vers la question finale suivante : « Quels sont les freins et leviers qu’ont les personnes âgées en perte d’autonomie pour rester à domicile ? ».

Dans ce cas, les freins sont vus comme des facteurs désavantageux pour un maintien à domicile tandis que les leviers sont des facteurs avantageux pour ce maintien.

Cette question reprendrait le thème de la perte de l’autonomie des personnes âgées d’une part et du maintien à domicile d’autre part. Je pourrais y évoquer des statistiques concernant les personnes âgées, les différentes aides possibles, qu’elles soient médicales, techniques, humaines, le rôle des aidants mais aussi les freins que les personnes âgées peuvent avoir à rester à domicile.

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ème

partie : Méthodologie de recueil de données I. Recherches documentaires

De prime abord, dans le cadre de mon mémoire, j’ai choisi de réaliser des recherches sur internet. L’objectif de ces recherches était principalement de me renseigner sur les différentes statistiques concernant mon public et mon thème. Il me semble important de bien connaitre les statistiques du public que je souhaite étudier, notamment le nombre de personnes concernées par mes recherches, le nombre de personnes âgées dépendantes et aussi les caractéristiques de leur lieu de vie. Ce sont des données significatives car il y a une évolution du nombre de personnes âgées et le maintien à domicile ne les concerne pas toutes.

Au départ, je me suis également concentrée sur les définitions qu’il me semble utile de préciser pour que chaque lecteur comprenne au mieux les termes que je vais utiliser tout au long de mon mémoire (perte d’autonomie, dépendance, grille AGGIR, …).

J’ai également souhaité faire une partie sur les différentes lois qui vont cadrer mon travail. En effet, il faut que j’acquière une connaissance des lois concernant les personnes âgées et le maintien à domicile pour pouvoir en parler au mieux. Aujourd’hui, nous pouvons avoir le choix de notre lieu de vie, et ce, grâce aux différentes actions des pouvoirs publics. C’est pour cela que j’estime indispensable la connaissance des principales lois qui régissent l’aide au maintien à domicile.

Par la suite, je me suis penchée sur la lecture de différents ouvrages : livres et articles de presse.

Ils m’ont permis de mieux comprendre l’aspect du vieillissement et les notions qui l’entourent.

J’ai également pu y obtenir davantage d’informations sur le thème du maintien à domicile. Ce thème a été abordé de façons différentes, avec des points de vue multiples et des sujets plus ou moins développés. De par ma question de départ, j’ai ciblé mes lectures sur les différents freins et leviers du maintien à domicile. De ce fait, je regardais le sommaire de l’ouvrage en question et je lisais les parties qui, pour moi, me semblaient les plus intéressantes pour l’enrichissement de mon mémoire.

Les recherches documentaires m’ont aidée à me poser différentes questions au fur et à mesure de mes lectures. Cela m’a permis de cibler au mieux les professionnels qu’il serait intéressant

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d’interroger dans le cadre de mon mémoire et par conséquent, cibler les thèmes et les différentes questions que je pourrais aborder avec eux.

II. Recherches empiriques

1. Les professionnels

Afin de compléter mes recherches documentaires, je me suis rendue sur le terrain. J’ai eu l’occasion de rencontrer plusieurs professionnels. Il a été intéressant pour moi de les interroger dans le cadre de mon mémoire. En effet, leur principale mission est d’évaluer l’autonomie des personnes âgées de plus de 60 ans et de favoriser leur maintien à domicile. Ils sont tous en contact quotidien avec les personnes âgées dans le cadre de leurs métiers.

Pour faciliter la compréhension des lecteurs, j’ai réalisé un tableau qui reprend les principales données de présentation des professionnels interrogés :

Structure Poste Objectif Public

Professionnel A Caisse de retraite de l’Agence Nationale pour la Garantie des Droits des Mineurs (ANGDM)

Assistante Sociale Evaluer l’autonomie des personnes âgées et

Professionnel C Conseil Départemental - Service Pôle Autonomie

Professionnel E Conseil Départemental - Service Pôle Autonomie

Concernant le public, j’ai ciblé mes recherches sur des personnes âgées de plus de 60 ans, en essayant d’obtenir des entretiens d’autant de femmes que d’hommes. J’ai utilisé le « bouche à

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oreille » pour obtenir la sélection des personnes interrogées. Il est important de préciser que ce sont toutes des personnes que je ne connais pas personnellement.

J’ai eu l’occasion d’interroger 6 personnes âgées de 64 à 88 ans avec des profils divers. Le fait d’interroger des hommes et des femmes avec des caractéristiques différentes m’a apporté une plus grande variété de réponses.

Pour faciliter la compréhension des lecteurs, j’ai réalisé un tableau qui reprend les principales données du public interrogé :

Age Lieux de vie Situation familiale Dépendance

Madame E 73 ans Urbain Veuve GIR 6

Madame A 82 ans Urbain Veuve Pas d’évaluation de dépendance

Monsieur G 88 ans Rural En couple GIR 4

Madame H 78 ans Rural En couple GIR 4

Monsieur P 66 ans Urbain Veuf GIR 3

Monsieur L 64 ans Urbain En couple GIR 6

3. Les entretiens

Mes entretiens ont été semi-directifs pour les professionnels (annexe 1) comme pour le public (annexe 2). J’ai choisi ce type de questionnaire car c’est une technique d’entretien plutôt qualitative. En effet, cela me permet d’orienter le discours des personnes interrogées autour des thèmes que j’ai préalablement définis, sans les influencer. J’ai utilisé des questions plutôt ouvertes pour que les personnes puissent s’exprimer librement. Dans ma grille d’entretien, j’avais noté les principales questions mais aussi des questions de relance, au cas où les personnes interrogées ne comprenaient pas bien mes questions ou ne développaient pas leur réponse. Les thèmes que j’ai retenus sont : la présentation, le logement, les freins, les leviers et les aidants. J’ai choisi de commencer par la présentation pour apprendre à connaitre les personnes interrogées dans leur globalité et pour cibler mes questions de relance par la suite.

J’ai ensuite sélectionné le thème du logement pour me renseigner plus précisément sur un élément important de mon mémoire et recueillir des informations pour cibler mes questions durant l’entretien. De par ma question de départ et suite à mes différentes lectures, il me semble important d’aborder les freins et les leviers du maintien à domicile. Le sujet des aidants

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représente un enjeu dans mon mémoire car il peut entrer dans la case freins comme dans les leviers. C’est pour cela que j’ai préféré différencier cette partie dans l’entretien pour avoir un avis neutre de la part des personnes interrogées. J’ai choisi de poser des questions sur les mêmes thèmes aux professionnels et aux publics pour avoir divers points de vue et afin que les entretiens se complètent. Cependant, lors de mes échanges, d’autres questions et interrogations ont été abordées. Les entretiens ont tous été enrichissants grâce au vécu, au savoir-faire et à l’expérience des personnes interrogées.

Pour faciliter la compréhension de mon mémoire et ne pas me répéter j’ai choisi de réaliser un plan thématique, c’est-à-dire, que je vais présenter chaque thème en le développant conjointement selon mes lectures et mes analyses d’entretiens.

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ème

Partie : Phase exploratoire

I. Quelques chiffres sur les personnes âgées

Tout d’abord, il est important de préciser que dans ce mémoire, les personnes âgées regroupent les personnes de 60 ans et plus (âge à partir duquel selon la loi on peut prétendre à l’Allocation Personnalisée d’Autonomie). Les professionnels que j’ai eu l’occasion de rencontrer dans le cadre de mon mémoire travaillent auprès de personnes de plus de 60 ans.

1. Allongement de la durée de vie

En 1967, un nouveau-né pouvait espérer vivre jusqu’à 71,5 ans en moyenne.

En 2017, l’espérance de vie à la naissance est de 82,4 ans, avec un écart entre les hommes (79,5 ans) et les femmes (85,3 ans).1 On peut imaginer qu’avec les progrès de la médecine, l’espérance de vie des hommes et des femmes va encore augmenter.

En un peu plus de 50 ans, la pyramide des âges concernant les personnes âgées de 65 ans ou plus a fortement évolué : sa base s’est élargie et elle s’élève nettement plus haut. Une des raisons

1 https://www.insee.fr/fr/statistiques/3303354?sommaire=3353488

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est l’allongement de la durée de la vie. Il y a aussi l’influence des générations anciennes : la pyramide de 1950 était marquée par le déficit de naissance dû à la guerre de 1870, celle de 2005 reste marquée par un déficit similaire dû à la guerre 1914-1918. Cependant, le « papy-mamy boom » n’avait pas encore fait sentir ses effets en 2005 car ces personnes avaient moins de 60 ans en 2005.2

Lors de mes recherches documentaires, j’ai eu l’occasion de lire un livre de l’INSEE - REFERENCES « Les personnes âgées ». Ce livre reprend les statistiques sur le thème des personnes âgées pour l’année 2005.

Les personnes de plus de 65 ans représentaient 11% de la population en 1950 et en 2005, elles représentaient 16,4%. La part des femmes de plus de 60 ans est supérieure aux hommes de plus de 60 ans. On y apprend également que les personnes vivant seules sont majoritairement des femmes, 39,7% des femmes de plus de 65 ans vivent seules, contre 16,2% des hommes.3 Lors de mes recherches, j’ai eu l’occasion de découvrir un deuxième livre intitulé « Domicile, Autonomie et Technologies » datant de 2009. Christine MAINTIER, Docteur en Psychologie, maitre de conférences et formatrice à l’UFM de Tours nous indique que la vieillesse peut être abordée sous différents aspects : physiologique, cognitif, personnel et social.

Dans cet ouvrage, les différents types de vieillissements sont détaillés. Le vieillissement physique qui est expliqué comme le changement physiologique se caractérise de façon observable par des modifications de la peau, des cheveux, de la taille, du poids et donc

2 Les personnes âgées – INSEE Références Edition 2005, p.10-11

3 Les personnes âgées – INSEE Références Edition 2005, p.11 et 37

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globalement d’une transformation de l’ensemble de la silhouette. Les organes sensoriels subissent également l’effet du vieillissement (la vue baisse, l’audition est moins efficace, …).

Le vieillissement cognitif s’ajoute à cette baisse de performances. De manière générale, la mémoire de travail devient moins efficace. Le traitement des informations est donc ralenti et induit à son tour un ralentissement cognitif. L’intelligence générale diminue progressivement avec l’âge, même si l’intelligence verbale qui fait appel aux connaissances accumulées au cours de l’existence, reste quant à elle, stable. L’aspect personnel et interpersonnel lié au vieillissement est également abordé. En effet, l’homme a une extraordinaire capacité d’adaptation à son environnement. En fonction de ses capacités, il arrive à faire évoluer ses besoins en activité physique ou en contact. Sa conception des relations humaines et ses attentes évoluent avec lui. Les difficultés physiques amènent à mettre en œuvre des processus d’adaptation psychologiques.4

Ces descriptions nous permettent de mieux appréhender l’évolution du vieillissement afin d’adapter l’environnement des personnes âgées.

2. Perte d’autonomie et dépendance

En raison de l’allongement de la durée de vie, le nombre de personnes en perte d’autonomie ou dépendantes augmente.

Dans l’ouvrage « Aide à domicile », l’auteur René RAGUENES cite une définition donnée par le Secrétariat d’Etat sur la perte d’autonomie : « Impossibilité pour une personne d’effectuer certains actes de la vie courante dans son environnement habituel. ». La dépendance est définie comme « Situation d’une personne qui … ne peut … effectuer des gestes essentiels à la vie quotidienne sans le concours d’autres personnes. ».5

L’INSEE nous donne comme définition de la personne âgée dépendante « toute personne d’au moins 60 ans qui, nonobstant les soins qu’elle est susceptible de recevoir, a besoin d’une aide pour l’accomplissement des actes essentiels de la vie ou dont l’état nécessite une surveillance régulière. ». La dépendance est alors évaluée grâce à l’outil grille AGGIR (Autonomie Gérontologique Groupe Iso-Ressources) : « Elle mesure l’autonomie à travers l’observation des

4 CARRE Michaël. Domicile, Autonomie et Technologies. p.13

5 RAGUENES René. Aide à domicile : Le soutien aux personnes âgées et la polyvalence professionnelle. p.27

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activités qu’effectue seule la personne âgée. A chaque personne est attribué un Groupe Iso-Ressources (GIR) parmi six possibles. Chaque groupe regroupe des personnes de profils d’incapacité différents mais qui ont besoin d’une même quantité d’heures d’aide ou de soins.

Le premier groupe (GIR 1) correspond aux cas les plus lourds, le dernier (GIR 6) aux personnes autonomes ». Les personnes appartenant aux GIR 1 à 4 sont donc considérées comme dépendantes.6

Le lieu de vie des personnes âgées est en partie fonction de leur degré de dépendance : plus du tiers des personnes dépendantes vivent en institution, un quart d’entre elles étant en unités de soins de longue durée. Proportionnellement, c’est dans ces unités que se trouvent le plus de cas de dépendance lourde et c’est à domicile qu’il y en a le moins, surtout quand il s’agit de personnes seules. Le taux de dépendance évolue en fonction de l’âge parallèlement pour les hommes et les femmes, mais chez ces dernières il croît beaucoup plus vite à partir de 75 ans.

Comme elles sont par ailleurs plus nombreuses aux âges élevés, plus de 2 personnes dépendantes sur 3 sont des femmes. En effet, nous remarquons avec le graphique ci-dessous qu’en 1999, 4% des personnes de 60 à 64 ans sont dépendantes (GIR 1 à 4) que ce soit pour les hommes ou pour les femmes. Cependant, il y a une différence qui se creuse pour les femmes de 85 ans, 23% d’entre elles sont dépendantes contre 17% des hommes.7

3. Situation personnelle des personnes âgées

Sur le graphique de l’INSEE datant de 2013 ci-dessous, nous pouvons observer que pour les femmes, à l’âge de 65 ans, 65% d’entre elles vivent en couple et à domicile. Cependant, ce

6 Les personnes âgées – INSEE Références Edition 2005, p.50

7 Ibid, p.50-51

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chiffre baisse très rapidement. En effet, à l’âge de 80 ans, elles ne sont plus que 40% et à l’âge de 90 ans, plus que 10%. Concernant les hommes de 65 ans, ils sont 78% à vivre en couple et à domicile. Ce pourcentage baisse beaucoup moins vite que pour les femmes. En effet, à l’âge de 80 ans, les hommes sont encore 70% à vivre en couple et à domicile et à l’âge de 90 ans encore 40%.

Les personnes âgées vivant en ménage avec d’autres personnes ne représentent qu’une petite partie de la population. En effet, chez les personnes de plus de 65 ans, les chiffres n’évoluent que très peu avec l’avancée en âge. Pour les femmes, seules 5 à 10% sont dans cette situation et pour les hommes seulement 3 à 10%.

Concernant les personnes vivant seules à domicile, nous constatons que la majorité sont des femmes. En effet, elles sont dès 65 ans et jusqu’à 100 ans, environ 30% à avoir ce mode de vie.

Les hommes dans cette situation sont 20% à 65 ans et 30% à partir de 95 ans.

Au sujet du nombre de personnes âgées vivant en institution, nous remarquons que seules peu de personnes y vivent entre 65 et 80 ans. Ce chiffre augmente ensuite rapidement chez les femmes, passant de 15% à 85 ans à 50% à 95 ans. Chez les hommes, cette augmentation se fait moins sentir. En effet à 85 ans, 10% des hommes sont en institution et 30% à 95 ans.

Nous constatons donc que les hommes de plus de 65 ans vivent plus souvent en couple et à domicile. Les entretiens que j’ai réalisé avec le public sont conformes aux données. En effet, sur 3 femmes, 2 étaient veuves et sur 3 hommes, 1 seul était veuf. Cela peut s’expliquer par le fait que les femmes ont une espérance de vie plus élevée que celle des hommes et donc que ces derniers vivent avec leur conjointe plus longtemps.

12 4. Dispositifs en faveur des personnes âgées

Les aides en faveur des personnes âgées ont évolué au fil du temps. Dans le cadre de mon mémoire, je vais m’intéresser aux lois les plus récentes et qui concernent le maintien à domicile.

- Loi du 20 juillet 2001 relative à la prise en charge de la perte d’autonomie des personnes âgées et à l’allocation personnalisée d’autonomie : Création de l’Aide Personnalisée d’Autonomie (APA). La loi instaure le droit à l’APA pour toute personne

« incapable d’assumer les conséquences du manque ou de la perte d’autonomie lié à son état physique ou mental ». Elle se base sur un nouveau critère d’attribution qui est la grille AGGIR (Autonomie Gérontologie groupes Iso Ressources).8

- Loi du 31 mars 2003 portant modification de la loi du 20 juillet 2001 relative à la prise en charge de la perte d’autonomie des personnes âgées et à l’allocation personnalisée d’autonomie : cette loi envisage des mesures destinées à financer l’Allocation Personnalisée d’Autonomie. Elle modifie notamment la date d’ouverture des droits à l’APA.9

- Loi du 30 juin 2004 relative à la solidarité pour l’autonomie des personnes âgées et des personnes en situation de handicap : La loi établit dans tous les départements un dispositif de veille et d’alerte. Ce dispositif doit permettre l’intervention des services sanitaires et sociaux, sur la base des informations recueillies par les communes, auprès des personnes âgées et des personnes handicapées, dans les cas de risque exceptionnel, climatique ou autre. Cette loi instaure également la journée de solidarité pour assurer le financement de nouvelles actions en faveur des personnes âgées. D’autre part, une

« Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie » (CNSA) financée par la journée de solidarité a également été créée. C’est un établissement public qui contribue au financement d’actions favorisant l’autonomie, qui aide au développement de l’aide à domicile et à l’amélioration des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes et qui renforce les aides versées aux départements pour la prise en charge de l’APA.10

8 https://www.vie-publique.fr/rechercher/recherche.php?query=loi+20+juillet+2001&x=0&y=0&filter=&skin=

9 https://www.vie-publique.fr/actualite/panorama/texte-vote/loi-du-31-mars-2003-relative-prise-charge-perte-autonomie-personnes-agees-allocation-personnalisee-autonomie.html

10 https://www.vie-publique.fr/actualite/panorama/texte-vote/loi-du-30-juin-2004-relative-solidarite-pour-autonomie-personnes-agees-personnes-handicapees.html

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- Loi du 28 décembre 2015 relative à l’adaptation de la société au vieillissement : Cette loi a pour but d’anticiper les conséquences du vieillissement de la population. Elle repose sur trois principes :

• Anticiper pour prévenir la perte d’autonomie (favoriser le maintien à domicile, actions de prévention, plan national de prévention du suicide des personnes âgées, mobilisation nationale de lutte contre l’isolement). La priorité est donnée au maintien à domicile quand il est souhaité par la personne âgée.

• Adapter les politiques publiques au vieillissement (adaptation des logements, modernisation des résidences autonomie, intégration des problématiques du vieillissement dans les programmes locaux d’habitat et dans les plans de déplacement urbain, …).

• Améliorer la prise en charge des personnes en perte d’autonomie (protection des droits et libertés des personnes âgées, réforme de l’APA, soutien des proches aidants).11

II. Les éléments facilitants le maintien à domicile des personnes âgées en perte d’autonomie

1. Habitat

1.1 Le logement

Selon la sociologue-anthropologue Laurence HARDY, dans le magazine « Vieillir chez soi :

Selon la sociologue-anthropologue Laurence HARDY, dans le magazine « Vieillir chez soi :

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