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Classification de Runyon

B. MycobactŽries du complexe abscessus

5. SensibilitŽ in vitro aux antibiotiques

a. Antibiotiques actifs

Les souches de MABSC se caractŽrisent par une multirŽsistance naturelle aux antibiotiques, non seulement aux antituberculeux mais aussi ˆ la plupart des antibiotiques utilisables.

Cependant, les MABSC sont naturellement sensibles in vitro ˆ certaines !-lactamines (cŽfoxitine, imipŽnme), ˆ lÕamikacine et aux macrolides (clarithromycine, azithromycine). Parmi les nouvelles molŽcules, la tigŽcycline a une puissante activitŽ in vitro vis-ˆ-vis des isolats de MABSC (Brown-Elliott, 2012).

La plupart des isolats sont rŽsistants ˆ la doxycycline, la minocycline et au sulfamŽthoxazole.

Antibiotiques (ATB) CMI modale (mg/ml) Valeurs extrmes des CMI (mg /ml) % de souches sensibles

ATB avec un % de sensibilitŽ ŽlevŽ

Clarithromycine 0,03 0,03 - 16 83 -99

Amikacine 2 -16 0,25 -128 87 -94

ATB potentiellement actifs mais avec de grandes variations de la sensibilitŽ selon les Žtudes

Cefoxitine 32 16 - 128 11 - 99

Tobramycine 8 - 16 4 - > 128 36 - 95

ATB avec une activitŽ variable

ImipŽnme 8 1 Ð 64 8 -55

Ciprofloxacine 2 0,016 Ð 8 44 - 57

ATB rarement actifs

LinŽzolide 32 0,5 Ð 128 23

SulfamŽthoxazole 256 4 Ð 256 1 -12

Doxycycline 32 - >128 0,06 - >128 5 -8

Minocycline > 64 0,25 - > 64 5

Tetracycline 64 4 - > 128 10

Tableau 5 : SensibilitŽ aux antibiotiques des mycobactŽries du complexe abscessus dÕaprs Nessar et al. (Nessar, 2012)

66 LՎvaluation de la sensibilitŽ ˆ lÕimipŽnme in vitro est trs difficile et peut donner des rŽsultats trs incohŽrents (Brown-Elliott, 2012).

L'amikacine, la cŽfoxitine et l'imipŽnme sont les trois antibiotiques administrables par voie intraveineuse les plus actifs in vitro sur MABSC (Brown-Elliott, 2012) avec des CMI infŽrieures aux concentrations atteintes lors des pics sŽriques.

La clarithromycine est l'antibiotique oral considŽrŽ comme le plus actif sur MABSC (Griffith, 2007 ; Nessar, 2012). CՎtait la molŽcule de choix jusquՈ la description de la rŽsistance inductible aux macrolides due au gne erm(41).

b. MŽcanismes de rŽsistance

Parmi les mycobactŽries ˆ croissance rapide, les MABSC sont probablement les espces pathognes opportunistes les plus rŽsistantes aux antibiotiques (Brown-Elliott et Wallace, 2002).

Cette rŽsistance est le rŽsultat dÕune interaction complexe entre la rŽsistance naturelle, la rŽsistance inductible et la rŽsistance mutationnelle acquise au cours de lÕexposition aux antibiotiques. La connaissance de ces rŽsistances est essentielle pour la sŽlection et l'optimisation des schŽmas thŽrapeutiques. Une vue d'ensemble simplifiŽe des diffŽrents dŽterminants de la rŽsistance est prŽsentŽe dans la Figure 32.

Figure 32 : Vue d'ensemble de la paroi cellulaire mycobactŽrienne et dŽterminants de la rŽsistance (van Ingen, 2012)

o RŽsistance naturelle

De nombreux mŽcanismes contribuent ˆ la rŽsistance naturelle des mycobactŽries du complexe

abscessus aux antibiotiques.

La paroi

Les MABSC possdent une paroi hautement lipophile, constituant une barrire impermŽable aux antibiotiques (Jarlier et Nikaido, 1990), notamment aux !Ðlactamines et certains aminosides. De plus, le transport des antibiotiques ˆ travers la paroi mycobactŽrienne est en partie contr™lŽ par des porines, protŽines canaux qui traversent la membrane externe (cf Figure 32). Chez les mycobactŽries, leur nombre est nettement infŽrieur ˆ celui des bactŽries ˆ gram nŽgatif.

Les enzymes modificatrices ou inhibitrices de lÕantibiotique

Les MABSC produisent des enzymes qui dŽgradent ou modifient certains antibiotiques entrainant leur inactivation.

Les #-lactamases et les rifampicine ADP-ribosyltransfŽrases (Nessar, 2012; Ripoll, 2009) confrent respectivement une rŽsistance naturelle aux #-lactamines et ˆ la rifampicine.

Les aminoglycosides acŽtyltransfŽrases et phosphotransfŽrases ont une faible affinitŽ pour les aminosides et nÕinduisent pas de rŽsistance ˆ lÕamikacine (van Ingen, 2012).

Les pompes ˆ efflux

Tandis que les porines peuvent restreindre lÕentrŽe des antibiotiques dans la cellule mycobactŽrienne, les pompes ˆ efflux ont pour r™le de les faire sortir (cf Figure 32). Ces pompes confrent une rŽsistance ˆ de nombreux antibiotiques qui varient selon les espces de MNT. Dans le gŽnome de M. abscessus, les pompes MmpL (Mycobacterial membrane protein Large) sont prŽsentes mais leurs r™les dans la rŽsistance nÕest pas Žtabli (Doffinger, 2006).

Les MABSC sont ŽquipŽes de rŽgulateurs transcriptionnels whiB, inductibles par lÕutilisation dÕantibiotiques. Ils jouent un r™le dans la rŽgulation des processus cellulaires importants et notamment dans la rŽsistance aux antibiotiques en activant les pompes ˆ efflux (Nessar, 2012 ; van Ingen, 2012).

Le polymorphisme des gnes cibles

La rŽsistance naturelle ˆ lÕethambutol et aux fluoroquinolones est liŽe ˆ la prŽsence de variants nuclŽotidiques au sein des gnes cibles de ces antibiotiques, respectivement :

68 - la rŽgion ERDR (Ethambutol rŽsistance determining region) du gne embB

- les rŽgions QRDRs (Quinolone rŽsistance determining regions) des sous-unitŽs gyrA et gyrB de lÕADN gyrase

o RŽsistance acquise

Il nÕexiste pas dÕacquisition dՎlŽments gŽnŽtiques mobiles (plasmides ou transposons) chez les MABSC. La rŽsistance acquise est due ˆ des mutations spontanŽes affectant les cibles-clefs des antibiotiques (Tableau 6) ; ces mutations pouvant contribuer ˆ lÕaltŽration fonctionnelle dÕun ou plusieurs gnes. La prŽsence dÕun seul opŽron ARNr rend dÕautant plus probable ces rŽsistances acquises (Nessar, 2012).

Tableau 6 : RŽsistances acquises dŽcrites chez les mycobactŽries du complexe abscessus (Nessar, 2012)

Aminosides

Les mutations dans le codon 1408 du gne rrs de lÕARNr 16S sont responsables de la rŽsistance ˆ haut niveau aux aminosides. Cette rŽsistance aux aminosides est observŽe chez les patients qui reoivent des thŽrapies longues ˆ base dÕamikacine tels que les patients atteints de mucoviscidose (Saleeb, 2011).

Fluoroquinolones

Les mutations dans le codon 90 de la sous-unitŽ gyrA de lÕADN gyrase sont un important mŽcanisme de rŽsistance aux fluoroquinolones chez M. massiliense.

Macrolides

Il existe deux mŽcanismes de rŽsistance acquise.

Des mutations ponctuelles sur les positions A2058 ou A2059 du gne rrl codant le domaine peptidyltransferase de lÕARNr 23S (Tableau 5) sont associŽes ˆ un haut niveau de rŽsistance aux macrolides (Saleeb, 2011; Telenti, 1993). Une monothŽrapie par macrolide ou une bithŽrapie par macrolide et fluoroquinolone sont des facteurs de risque de dŽveloppement de cette rŽsistance.

De plus, il a ŽtŽ rŽcemment dŽcrit un gne de rŽsistance naturelle inductible aux macrolides, le gne erm(41) (Nash, 2009). Celui-ci confre une rŽsistance ˆ la clarithromycine et lՎrythromycine par mŽthylation de lÕARNr 23S et donc nuit ˆ la liaison de lÕantibiotique ˆ sa cible.

Les souches de M. abscessus sensu stricto ont un gne erm(41) intact mais avec un polymorphisme T/C sur le nuclŽotide n¡28 :

- les souches T28 (Trp10 codon) ont une rŽsistance inductible ˆ la clarithromycine avec des CMI90 supŽrieure ˆ 16 µg/ml,

- les souches C28 (Arg10) sont sensibles avec des CMI ! 2 µg/ml.

Les souches de M. bolletii ont une sŽquence erm(41) similaire ˆ la sŽquence du gne erm(41) de M. abscessus sensu stricto T28. Elles sont donc toutes rŽsistantes ˆ la clarithromycine (Bastian, 2011).

Chez M. massiliense, le gne erm(41) est dŽlŽtŽ ; ceci rend les souches de cette espce intrinsquement sensibles ˆ la clarithromycine (Doffinger, 2006 ; Bastian, 2012).

Les sŽquence erm(41) sont spŽcifiques dÕespces au sein de MABSC et sont concordantes avec la sensibilitŽ ˆ la clarithromycine. Toutefois, lÕinfluence exacte de ce mŽcanisme de rŽsistance sur lÕefficacitŽ dÕun traitement ˆ base de macrolides reste ˆ Žtudier (Saleeb, 2011).

c. MŽthodes dՎtude in vitro

L'antibiogramme reprŽsente le principal outil ˆ partir duquel le clinicien peut adapter son antibiothŽrapie. Deux types de mŽthodes peuvent tre mises en Ïuvre.

70 o MŽthode phŽnotypique

DiffŽrentes mŽthodes existent pour tester la sensibilitŽ des mycobactŽries ˆ croissance rapide (Brown-Elliott, 2012) : les bandelettes E-test, la mŽthode de diffusion en gŽlose (ou Ç mŽthode des disques È) et la microdilution. Cette dernire mŽthode est considŽrŽe comme mŽthode de rŽfŽrence par le Clinical and Laboratory Standards Institute (CLSI). Elle consiste ˆ mesurer la CMI (Concentration Minimale Inhibitrice) de chaque antibiotique en microplaque (Figure 33).

Les puits renferment des concentrations croissantes dÕantibiotiques

Figure 33 : Antibiogramme : technique de microdilution

http://www.microbe-edu.org/etudiant/antibio4.html

CÕest une mŽthode dŽlicate qui doit tre mise en place par des laboratoires expŽrimentŽs qui isolent un nombre important de MNT. Un inoculum standardisŽ est essentiel pour la bonne dŽtermination de la CMI (Brown-Elliott, 2012).

Vis-ˆ-vis des mycobactŽries du complexe abscessus, le panel dÕantibiotiques ˆ tester doit inclure lÕamikacine, la cŽfoxitine, la ciprofloxacine, la clarithromycine, la doxycycline ou la minocycline, lÕimipŽnme ou le mŽropŽnme, le linŽzolide, la moxifloxacine, la tobramycine, et le trimŽthoprime-sulfamŽthoxazole (Brown-Elliott, 2012).

La lecture de la CMI se fait aprs 3 ˆ 5 jours dÕincubation ˆ 30¡C, exceptŽ pour la clarithromycine pour laquelle une lecture supplŽmentaire est rŽalisŽe au 14me jour afin de dŽtecter une rŽsistance inductible aux macrolides (Brown-Elliott, 2012).

Le CLSI a rŽcemment dŽfini les concentrations critiques permettant dÕinterprŽter les CMI des diffŽrents antibiotiques testŽs par la mŽthode de microdilution (Tableau 7) (Woods, 2011).

Tableau 7 : Concentrations critiques des antimycobactŽriens vis-ˆ-vis des mycobactŽries ˆ croissance rapide selon le CLSI (microdilution) (Woods, 2011)

Concernant la tigŽcycline, le CLSI nÕa pas encore dŽfini de concentrations critiques (Brown- Elliott, 2012).

Pour les cultures qui restent positives aprs 6 mois de traitement antimycobactŽrien appropriŽ, le CLSI indique quÕil est justifiŽ de rŽpŽter lÕantibiogramme afin de suivre lՎvolution de la rŽsistance de la souche.

o DŽtection molŽculaire de la rŽsistance

Concernant la dŽtection molŽculaire de la sensibilitŽ aux antibiotiques, il nÕexiste jusquՈ prŽsent, aucun test commercial pour la dŽtection des mutations confŽrant une rŽsistance de MABSC aux antibiotiques (van Ingen, 2012). NŽanmoins, des mŽthodes spŽcifiques ont ŽtŽ dŽveloppŽes. La dŽtection de la rŽsistance aux macrolide sÕeffectue par le sŽquenage partiel du gne codant lÕARNr 23S et du gne erm(41) et la dŽtection de la rŽsistance aux aminosides, par le sŽquenage du gne codant lÕARNr 16S (van Ingen, 2012).

72

6.

Traitement des infections pulmonaires

a. AntibiothŽrapie

Il n'existe aucun consensus thŽrapeutique. Le choix des antibiotiques est guidŽ par la dŽtermination des concentrations minimales inhibitrices (CMI) en milieu liquide.

Les diffŽrents antibiotiques utilisŽs dans le traitement des infections ˆ MABSC sont listŽs dans le tableau 8.

Tableau 8 : Antibiotiques utilisŽs pour le traitement des infections ˆ mycobactŽries du complexe abscessus (Brown-Elliott, 2012)

L'ATS propose un traitement initial associant plusieurs antibiotiques. La clarithromycine ou lÕazithomycine doit tre associŽe ˆ un ou plusieurs agents utilisables par voie parentŽrale : l'amikacine et/ou la cŽfoxitine (ou l'imipŽnme) pendant 8 semaines au minimum, avant un relais oral par la clarithromycine seule. Dans les formes moins sŽvres ou chez les personnes qui ne tolrent pas le traitement, des traitements pŽriodiques moins intensifs ˆ base de macrolides oraux ou dÕantibiotiques parentŽraux peuvent tre proposŽs pour contr™ler les sympt™mes et la progression de lÕinfection (Brown-Elliott, 2012; Griffith, 2007).

Pour les patients intolŽrants aux macrolides ou ayant une souche de MABSC rŽsistante aux macrolides, les experts recommandent une association d'antibiotiques par voie parentŽrale et actifs in vitro (Brown-Elliott, 2012). Le linŽzolide et la tigŽcycline sont des molŽcules alternatives mais il n'existe pas de donnŽes sur l'efficacitŽ clinique de ces antibiotiques, qui sont par ailleurs responsables de nombreux effets secondaires.

La plupart des experts recommandent un objectif de 6 ˆ 12 mois de nŽgativation des cultures des prŽlvements respiratoires comme critre dÕefficacitŽ du traitement (Brown-Elliott, 2012). A lÕheure actuelle, les options thŽrapeutiques sont insuffisantes pour lՎradication des infections ˆ M.

abscessus sensu stricto. Alternativement, certains experts recommandent donc lÕutilisation dÕautres

paramtres tels quÕune amŽlioration clinique et/ou une rŽgression des infiltrats pulmonaires et/ou une diminution du nombre de cultures positives ˆ partir des prŽlvements respiratoires (Brown-Elliott, 2012).

Les traitements antibiotiques pour les infections non pulmonaires ˆ M. abscessus sensu stricto ont montrŽ leur efficacitŽ. Pour les infections pulmonaires ˆ M. abscessus sensu stricto, aucune combinaison d'antibiotiques, mme basŽe sur une sensibilitŽ in vitro, n'a prouvŽ son efficacitŽ pour stŽriliser les expectorations ˆ long terme (Griffith, 2007).

Les patients infectŽs par M. massiliense ont un taux de rŽponse plus ŽlevŽ (88 %) que les patients infectŽs par M. abscessus sensu stricto (25%) (Koh, 2011). Plusieurs Žtudes ont montrŽ que le traitement des infections ˆ M. massiliense avait permis la nŽgativation des cultures des expectorations (Koh, 2011; Kim, 2012). La rŽsistance inductible au macrolide pourrait expliquer lÕabsence dÕefficacitŽ dÕune antibiothŽrapie incluant un macrolide contre les infections ˆ M. abscessus subsp

abscessus (Koh, 2011).

Dans l'ensemble, avec les options thŽrapeutiques actuelles, les infections pulmonaires ˆ MABSC sont souvent chroniques et incurables pour de nombreux patients (Griffith, 2007).

b. Recours ˆ la chirurgie

La rŽsection chirurgicale pulmonaire est parfois le seul traitement (Griffith, 2007), notamment en cas dÕatteinte localisŽe ou excavŽe ; elle permet alors une rŽsolution complte des sympt™mes et une nŽgativation des prŽlvements. Cette rŽsection peut tre totale ou partielle mais concerne seulement les patients qui ont une capacitŽ vitale forcŽe supŽrieure ˆ 30% (Hubert, 2005; Le Bourgeois, 2005)

Dans une Žtude de Griffith et al. (Griffith, 1993), 7 malades, sur les 10 pour lesquels une Žradication de la MNT avait ŽtŽ obtenue, avaient bŽnŽficiŽ dÕune exŽrse chirurgicale associŽe ˆ une antibiothŽrapie adaptŽe, comme le suggre lÕATS.

74 De mme, une Žtude de survie a ŽtŽ rŽalisŽe par Camargos et al. chez 21 patients atteints de mucoviscidose (‰ge moyen de 8,09 +/- 4,4 ans), opŽrŽs entre 1988 et 2003, et suivis jusquÕen 2004. Onze ans aprs la rŽsection, la probabilitŽ de survie Žtait de 93,8% (Camargos, 2008).

Cependant, la plupart des patients ont une atteinte pulmonaire bilatŽrale et ne peuvent donc pas tre candidats ˆ une rŽsection pulmonaire.

Les infections ˆ MNT, et notamment ˆ MABSC, sont classiquement considŽrŽes comme un obstacle majeur ˆ la greffe pulmonaire qui reprŽsente pourtant souvent la seule chance de survie pour certains patients atteints de mucoviscidose. LÕisolement de M. abscessus avant la transplantation, constitue un facteur de risque pour le dŽveloppement dÕune maladie ˆ MNT post-transplantation mais nÕest pas une contre-indication en soi (Gilljam, 2010).

c. Echec thŽrapeutique

La surveillance systŽmatique des ECBC aprs la fin du traitement permet de dŽtecter une Žventuelle rechute (Le Bourgeois, 2005). Les patients sont considŽrŽs en Žchec thŽrapeutique lorsquÕaucune amŽlioration sur le plan clinique, microbiologique ou radiologique nÕappara”t aprs 6 mois de traitement appropriŽ ou si les cultures restent positives aprs 12 mois dÕantibiothŽrapie adaptŽe (Griffith, 2007).

Greendyke et al. Žvoquent lÕhypothse, que lՎchec thŽrapeutique de lÕassociation de lÕamikacine, la cŽfoxitine et la clarithromycine est liŽ ˆ des concentrations antibiotiques dans les biofilms et les macrophages, infŽrieures aux concentrations bactŽricides (Greendyke et Byrd, 2008).

La nŽgativation bactŽriologique est difficilement obtenue et parfois seulement de faon transitoire. Pour certains patients en rechute, les sympt™mes peuvent tre contr™lŽs par des schŽmas thŽrapeutiques plus courts de 4 ˆ 12 semaines qui peuvent tre rŽpŽtŽs comme les cures sŽquentielles instaurŽes lors de la prise en charge de lÕinfection ˆ P. aeruginosa (Le Bourgeois, 2005).