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Secteur des tests et diagnostics

Dans le document R APPORT DE MISSION (Page 47-50)

Descriptions des entreprises

Les entreprises québécoises seront tout d’abord présentées. Suivront les compagnies chinoises. Se-ront dévoilés: le profil, la mission, les compétences-clés et les avantages compétitifs des diverses entreprises visitées.

Institut de recherches cliniques de Montréal (IRCM)

C’est en 1952 que le premier institut de recherche clinique voit le jour à Montréal. Il porte à l’épo-que le nom de Centre médical Claude-Bernard, et ce jusqu’en 1967. Ses débuts sont difficiles, mais son fondateur persiste et 53 ans plus tard, l’institut possède 30 unités de recherche et emploie 400 chercheurs et 231 étudiants. L’institut se concentre sur les approches et domaines suivants:

l’immunologie, la virologie, le cancer, les sciences neurologiques, l’endocrinologie, le système cardiovasculaire, la biologie du développement, la thérapie moléculaire, la bioéthique, la signali-sation moléculaire et la recherche clinique. Les projets de recherches sont financés par des fonds privés et publics. L’IRCM permet à Montréal d’être un bastion de recherche reconnu à l’échelle internationale.

Mirador DNA Design (Montréal)

Fondée à Montréal en 1996, Mirador DNA Design est une petite entreprise qui développe et pro-duit à moindre coût des instruments de laboratoires destinés à la recherche et pour effectuer des analyses. Ses domaines d’expertises sont la génomique, la protéomique et le développement de nouveaux médicaments. La compagnie mise sur des coûts avantageux, la facilité d’utilisation et surtout l’unicité de ses produits pour se démarquer sur le marché. Elle est disponible pour des partenariats externes, bien que sa R&D relève de l’entreprise elle-même. Sa difficulté majeure est l’instabilité de ses investisseurs. Son réseau de distribution comprend une vingtaine de pays et elle étudie la possibilité de faire affaire avec Chi Sing, une entreprise chinoise offrant un service de moulage, et ainsi transférer une partie de sa production en Chine.

CapitalBio Corporation (Beijing)

Située dans le parc biotechnologique Zhongguancun Life Science Park à Beijing, CapitalBio partage un édifice ultramoderne de 260 000 pi2 avec sa société affiliée: le National Engineering Research Center for Beijing Biochip Technology. Avec ses trois filiales et compagnies portfolio (AVIVA Biosciences à San Diego (CA), Chip screen Bioscience à Shenzhen et Wandong Medical Equipement Co. à Beijing ), CapitalBio a développé des plates-formes technologiques innova-trices dans les domaines des biopuces, de la bioautomatisation et des biomatériaux. Elle détient d’ailleurs soixante à soixante-dix brevets dans ce domaine. Ses produits comme les scanneurs con-focaux LuxScanTM 10K, SmartArrayersTM, HLA typing system et autres puces en génomique et protéomique parcourent les marchés internationaux. Ses principaux clients sont des universités et centre de recherche en Chine, mais aussi au États-Unis et en Corée du Sud. CapitalBio est fière de devenir un chef de file dans plusieurs secteurs de recherches, notamment pour les tests de dépis-tage, les diagnostiques cliniques et la découverte de nouveaux médicaments.

L’entreprise est en fait un joint venture avec quatre universités (Tsinghua University, Huazhong University of Science and Technology, Chinese Academy of Medical Sciences et Military Aca-demy of Medical Sciences) et elle possède onze investisseurs principaux, provenant des milieux universitaires et de la recherche. Elle est d’ailleurs également un centre de formation ayant formé soixante et onze étudiants depuis quatre ans.

La jeune équipe de CapitalBio où la moyenne d’âge des employés est inférieure à trente ans, tra-vaille pour la mener vers les sommets de son secteur d’expertise. Sa mission: devenir un chef de file dans le développement et la commercialisation de produits innovateurs, dans la découverte de médicaments, diagnostics cliniques et autres applications par le biais d’instruments, de logiciels, de puces et de services. Déjà, ses ventes annuelles totalisent 500 millions de CNY et elle a été nommée «Meilleure compagnie en biotechnologie» en 2001.

Ses compétences clés sont entre autres des logiciels pour le diagnostic du SRAS et autres infec-tions bactériennes, des bases de données destinées à des hôpitaux, des puces et micropuces pour l’automatisation du procédé de fabrication des médicaments et pour la chromatographie et l’élec-trophorèse et des instruments de préparation d’échantillons.

La compagnie affirme qu’elle doit sa renommée grandissante au support gouvernemental, à l’ex-pertise de son équipe et à ses relations étroites avec le milieu universitaire. Elle situe ses avantages compétitifs dans ses coûts avantageux, son unicité et l’intégration de ses produits.

Adaltis (Shanghai)

Adaltis est une compagnie internationale, elle oeuvre dans soixante pays et a déjà installé 4000 ins-truments de diagnostics in-vitro dont le siège social et la R&D se situent à Montréal. Elle consacre d’ailleurs 10% à sa R&D. La compagnie développe et commercialise des systèmes de diagnostics in-vitro et des réactifs pour détecter des infections virales et bactériennes, diagnostiquer des ma-ladies du systèmes immunitaires et mesurer des réponses hormonales (notamment en fertilité et pour la thyroïde).

Depuis 2002, Adaltis investit conjointement avec la compagnie de Hong Kong CITIC Pacific pour établir ses opérations en Chine. L’édifice de 14 400 m2 a été construit dans la région de Shanghai, dans le Zhangjiang HighTech Park, et répond aux standards internationaux cGMP et ISO 13400. Il est présentement en opération depuis juin 2005. Dorénavant elle pourra produire et vendre ses pro-duits en Chine. À pleine capacité, on estime qu’elle pourra confectionner 250 millions de tests par année. Pourquoi avoir choisi la Chine? À cause de son faible coût et de son marché grandissant.

Ses compétences clés sont des ensembles, des plates-formes de tests (trente à son actif déjà) pour dépister entre autre le VIH et 350 allergies. Elle vise d’ailleurs de produire au moins vingt nou-veaux diagnostics par année. Le marché d’Adaltis englobe des hôpitaux (20%), des centres de contrôle des infections, des banques de sang, des laboratoires de recherche. Elle a d’ailleurs fait l’acquisition de DCH Health Care, ce qui lui donnera l’exclusivité dans la distribution dans les hôpitaux.

Élue 12e plus importante entreprise au Canada en 2004 dans le palmarès Global Fortune 500, ses ventes internationales atteignent 60-70%. Elle cherche toutefois à inverser les proportions et ven-dre 60-70% de ses produits en Chine. Devant faire preuve d’une grande capacité d’adaptation vu les mutations constantes des infections, Adaltis croit que le succès réside dans le recrutement de gens experts, la construction d’une plate-forme de connaissance et dans l’acuité du sens du mar-ché.

Dans le document R APPORT DE MISSION (Page 47-50)