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La sous-traitance et l’implantation en Chine

Dans le document R APPORT DE MISSION (Page 96-103)

L’adhésion de la Chine à l’OMC a aussi ses avantages pour les entreprises canadiennes. La Chine se doit maintenant d’être plus transparente, d’y régler ses différends commerciaux, de libéraliser ses échanges et d’ouvrir ses marchés locaux ce qui devrait favoriser la sous-traitance dans ce pays.

Pour une entreprise qui désire sous-traiter sa production et certaines de ses activités, il est avant tout essentiel de bien connaître la Chine. Également, l’entreprise doit connaître ses compétiteurs, les forces et les faiblesses, de trouver le bon partenaire, négocier un bon prix, faire respecter délais et la qualité et tenir compte des conventions collectives.

Pour une entreprise qui décide de s’implanter en Chine ou d’y vendre ses produits, des scénarios d’implantations seront différents dépendamment de la situation de cette dernière. Dans le cas d’une entreprise commercialisant une machinerie ou technologie de pointe avec des marges élevées et aucun concurrent local, la stratégie idéale est la vente de ces produits par l’entremise d’un agent en Chine. S’il s’agit d’un produit fabriqué en grande quantité avec de faibles marges, l’entreprise devrait plutôt établir un accord de distribution et établir un entrepôt dans une zone de libre-échange afin de vendre son produit en monnaie locale. Si pour le fabricant canadien de produits, une ver-sion meilleure marché est offerte par des concurrents chinois, il devrait alors s’approviver-sionnement ou impartir en Chine une partie de sa production tout en faisant l’assemblage final et la commer-cialisation au Canada. Finalement, pour un produit ou une technologie de masse avec des marges de profits moyennes, l’entreprise devrait établir une usine en Chine par le biais d’une coentreprise ou d’une société étrangère en propriété exclusive afin d’accéder à la demande locale et créer une base d’exportation à faible coût.

Maintenant, voici quelques raisons pour lesquelles les entreprises exercent certaines de leurs acti-vités en Chine: le potentiel du marché avec l’arrivée d’une classe moyenne, une stratégie mondiale de l’entreprise, l’acquisition d’une position dominante sur le marché, pour répondre aux besoins de clients multinationaux en Chine et les faibles coûts d’exploitation. Les entreprises désirant vendre en Chine doivent cerner les marchés appelés à ce développer. Pour l’instant, 17% des ménages urbains (vingt-cinq millions d’habitants) ont des avoirs supérieurs à 54 000 CAD. Les Chinois

épargnent pour le logement, les soins médicaux, l’achat d’une voiture et les services de télécom-munications (200 millions d’abonnés mobiles, augmentant au rythme de cinq millions par mois avec un taux de pénétration de 19%, atteignant 50% dans les grandes villes). Les autres secteurs en demande sont les technologies de pointe, la foresterie, les mines et minéraux, l’électricité, les transports et l’environnement.

Une fois la décision prise, l’implantation en Chine n’est pas nécessairement simple. Afin de s’im-planter en Chine et d’y développer un réseau, il existe plusieurs méthodes. Il y a les missions commerciales de groupe (Équipe Canada, Mission du gouvernement du Québec en octobre 2005) et l’aide des gouvernements provinciaux et fédéraux et de leurs agences. Ces ministères offrent d’ailleurs des conseils stratégiques, des renseignements sur les marchés, de la formation, de l’aide financière et la défense des intérêts commerciaux. Il ne faut pas négliger les regroupements d’ex-portateurs et chefs d’entreprises comme le Conseil commercial Canada-Chine.

Pour les entreprises qui veulent s’établir en Chine, il existe plusieurs défis reliés à l’exploitation locale à surmonter. Le manque de transparence, les obstacles à l’accès aux marchés, des problèmes de distribution, des difficultés linguistiques et les problèmes de qualité sont quelques exemples concrets. Également, de nombreux risquent commerciaux sont présents en Chine comme la perte des droits de propriété intellectuelle est certainement le risque le plus sensible. Afin de surmonter les obstacles commerciaux, les entreprises canadiennes doivent être concurrentielles sur le plan des prix et de la qualité, être prêtes à mener de longues négociations, déterminées à exploiter le marché à long terme et dotées d’une expérience des échanges internationaux. Au départ, il peut être utile d’établir une coentreprise ou une entreprise, une marque de produits et une production localisée.

Finalement, brasser des affaires en Chine n’est pas simple. Pour qui veut exporter en Chine, la question de la culture est tout aussi importante que le produit ou les services proposés. Qu’une entreprise envisage de se lancer sur le marché chinois ou qu’elle vienne de s’y établir, il est pri-mordial qu’elle soit au fait des subtilités de la culture chinoise. Les échanges ne seront que plus fructueux et agréables.

Remerciements

L’équipe du projet Poly-Chine 2005 tient à remercier tous les donateurs et personnes ayant fourni de l’aide et sans qui la réalisation de ce projet n’aurait été possible. Nous vous sommes grandement reconnaissants. Merci à:

Roger Miller et la Chaire Jarislowsky

Camille Dagenais et Léo Scharry et au Fonds Dagenais Scharry Robert Papineau et la Direction de l’École Polytechnique de Montréal

Bernard Lamarre et le Conseil d’administration de l’École Polytechnique de Montréal Isabelle Courville et Bell Canada Grandes Entreprises

Élie Saheb et Hydro Québec CapiTech Klaus Triendl et SNC-Lavalin

Jacques Bernier et le Fonds de la Solidarité FTQ Annick Laberge et Pratt & Whitney

Michel Brûlé et MM Investissements Raymond Bachand et SECOR

John W. Weaver et Abitibi-Consolidated Philippe Chevalier et Deloitte & Touche Louis Philippe Amiot et Orthosoft

Les différents départements et services de l’École Polytechnique de Montréal:

Département de génie informatique

Département de génie civil, géologique et des mines Département de génie chimique

Département de génie industriel Coopoly

Service de reprographie

Nos conférenciers qui ont si gentiment acceptés de venir partager leurs expériences de la Chi-ne

Marie Quinty, Magazine PME Louis Duhamel, SECOR

Christopher Thomson, Université de Montréal Maurice Marchon, Hautes Études Commerciales

Pierre Bourque, Chef de l’Opposition, Ville de Montréal Yvon Cliche, Hydro-Québec

Stéphane Fallecker, Ministère de Développement Économique et Régional Norman Sebil, avocat et consultant

Luc Dupont, Exportation et développement Canada Les organismes suivants:

Bureau des Relations Internationales de Polytechnique et sa directrice Line Dubé

Association des diplômés de l’École Polytechnique de Montréal Service de recrutement de l’École Polytechnique de Montréal Fondation de Polytechnique

Les organisateurs de la Collation des Grades annuelle de l’École Polytechnique de Montréal ADRIQ

L’ensemble de ces députés de l’Assemblée nationale du Québec:

Madame Michèle Lamquin-Éthier, Députée de Crémazie Monsieur Jean-Pierre Paquin, Député de Saint-Jean Monsieur Bernard Brodeur, Député de Shefford Madame Elsie Lefebvre, Députée de Laurier-Dorion

Madame Julie Boulet, Ministre déléguée aux Transports et Députée de Laviolette Monsieur Jean Dubuc, Député de La Prairie

Monsieur Michel Audet, Ministre des Finances et Député de Laporte

Monsieur Philippe Couillard, Ministre de la Santé et des Services sociaux et Député de Mont-Royal

Madame Lise Thériault, Ministre de l’Immigration et des Communautés culturelles et Députée d’Anjou

Monsieur William Cusano, Député de Viau

Monsieur Henri-François Gautrin, Ministre délégué au gouvernement en ligne et Député de Verdun

Nos hôtes qui nous ont reçu si chaleureusement lors de nos visites industrielles au Québec:

Pratt & Whitney Canada

Dr Éric Cohen, directeur des affaires académiques Dr David J. Roy, directeur, Centre de bioéthique Mirador – DNA Design

Monsieur Pierre Sévigny

Flextronics

Madame Annie Labbé Matrox

Madame Sylvia Marsy Viasystems

Madame Lyne Demers

Centre d’Expertise en Matières Résiduelles Monsieur André P. Hébert

CAMCO

Monsieur Sylvain Rodrigue

En Chine

Nos hôtes dans les universités qui nous ont si bien reçu:

Tsinghua University, Beijing Yu Ming

Yuan Yuan Hong Chen

Xi’an Jiaotong University, Xi’an Hao Liu

Huazhong University of Science and Technology, Wuhan Hou Can

Yu Li

Southeast University, Nanjing Haijian He

Shanghai Jiotong University, Shanghai Jingshi Zhu

Nos hôtes qui nous ont reçu si chaleureusement lors de nos visites dans leurs entreprises:

Beijing

Ambassade du Canada à Beijing Ameco

Bureau du Québec

Cadence Shanghai Pudong High-Speed Systems Design Center CP Adaltis

Shanghai Eastern Flight Training Center Shanghai Withub Joint-stock company

Ainsi que les personnes suivantes qui nous ont rendu d’innombrables services au cours de la réa-lisation du projet et que nous tenons à remercier cordialement:

Alexandre Dubé Amélie Allard Assia Salmi Chantal Lizotte Claire Garneau Claude Benoît Daniel Laporte Dany Prudhomme Esther Caouette François Cartier Guylaine Gagner Izarra Thériault Jonathan Spino Line Dubé Marc Tremblay Marie-Paule Morin Maxime Jamaty Mélanie Lacroix Mélissa Mailhot Michel Brûlé Nicole Roy Normand Leboeuf Philippe Chevalier Roger Miller Xiao Fei Li Zheng Jia Liu Zhu Yong Tao

Et toutes les personnes ayant participé à nos nombreuses activités de financement.

Les meilleurs pour la fin!

Les deux personnes suivantes, à la générosité débordante, sans lesquelles cette mission n’aurait pu se concrétiser:

M. Roger Blais M. Ke Wu

Mission

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