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2t sacs/acra

Dans le document Bulletin de l'économie agricole en Afrique (Page 119-144)

400 livres-polds

Au~mentationde 20 pour 100 sacs/acre

sacs/acre sacs/acre

livroas-poidc

Ainsi en l'absence d'interet, on pourrait, grace

a

une au",mentation de

20 pour 100 du rendement, elever de 0,89

a

1,00 Le rapport' entre les re'cettes et benefices d ' une ,~art et les'depenses d ' autre part.

L'imposition d'un interet modifia entierement la situation. L'au6men-tat ion de 20 pour 100 des rendements porte Ie rapport experimental de 0,71

a

0,79. Or il faudrait en fait une aU5mentation de 70 pour 100 du rende-ment pour obtenir des recettas et b enefi.c e s Qui soient suffisants pour-couvrir 18s depenses en cas d'imposition d'un interet. Cette enorme dif-ferenoe avec la solution sans interGt est causee par les faibleo recettes des recoltes au cours des premieres anneeSe Llau6rnentation des rendements de 20 pour 100 ne ,lI'odui t Que peu d' effet sur la situation d' ensemble au cours des cinq premieres annees , ce n'est Que vers la fin de la periode

que 11augmentation des revenus ~t qu~ les autres consequences devien~ent

importantes. Une aUGmentation Je 70 pour 100 des rendemants impliquerait que Ie ma2s rapporte lO,2'sacs par acre, las arachides0t Ie millet

4,25

sacs par acre et Ie tabaG 680 livr8s-~oids par acre. fiucun de ces rende-ments n ' est impossible

a

a.tte i.ndr-e , L.o,/ennant une bonne o8stion, rnais la difficulte est d'obtenir que chaque cultlvateur parvienne

a

ce niveau et s'y tnazn t Lerine ,

E/CN.14/AGR~B/5 Page 118

Lai terie de I\lungwi 1963-1968

La ferme 1aiti~re comptait avolr,

a

1a "in de l'exercice 1962-1963, 72 tetes de betai1 dont deux taureaux, trois vaches

a

pediGree, 32 vaches ameliorees par croisement, 16 ",,"nisses et 19 veaux. La projection pour 1968 se fonde sur ce nombre de vacho s 1aitieres{ 35) .auquel s' ajouteraient, si lIon garue chaque

anue8

12 beni8s~s, une ~izaine de vaches par an. 3i 11 on adopts dI elin:iner tout Le beta.i I i~venu inutile, L' e sti.ua tion annuelle resterait approxiloativement constante et Ie revenu de la laiterie s'au~man­

terait du produit des ventas de lait at de vaches

a

retirer du troupeau.

On prevoit Que les vaches donneront 1.600 litres de lait p~r an, moins une perte de 10 pour 100, due au 6aspilla~e,

a

l'a11aitement des veaUX at aut res circonstances.

La secret de 1 18conOL.ie .iu troupeau sera 1 1a1:'f'ouI'aciement. Pour parer

a

toutes les eventualites, on part de l'hypothese Que Ie ma~s ensile constituG l'affoura"ement principal, Que des concentr"s sont donnes au betai1

a

raison de 4 livres-poids par 6allon (3 litres 78) et Qu'un pro-gramme restraint d'ame1ioration des paturages est mis sur pied cha~ue

annee. Les Quantites

a

ensi1er sont calculees sur la base de 50 mesures par animal, donnees pendant 10 mois

a

raison de 60 livres-poids par jour.

Ce volume s'eleve

a

450 tonneset, si l'on calcule 10 tonnGs par acre, il laudra done 45 acres (18 hal de ma~s. Le cout du ma~s se calcu1e d'apres les donnees suivantes ,

Labourage Enaeuenc emerrt

Ensila58 - dix journeas dthommes Sulfate d'ammoniaQue

Superphosphate Semences

Culture uu sol au tracteur Pioc:nage

l-

O. O. par acre

1- O. O. par acre

2.10. O. par acre 2. O. O. par acre 2. O. O. par acre 1- O. O. par acre 1- O. O. par acre

5· o.

par acre

T 14.15.

o.

par acre

...

E/CN.14/AGREB/5 Page ll9

Si l'on donne Quatre livres-poids de concentre par gallon de lait et si la production annuelle est de> .qu i.nz e mille "allor.a (57.000 litres), il faudra obtenir 30 tonnes de ma!s. La cout du renouvellement des paturages peut etre evalue ainsi :

5. 4.

o.

par acre (400 livr\,s-poids) 4.

o. o.

par acre ( 200 livres-poids)

f, 17.12. O.

Le budget de -La f'eru.e lai tic,re s 'etabli t donc ainsi

35 vaches donnent 430 oallons 10 pour 100 de perte par coulage,

gaspillage Solde

Cout des ventes de lait

a 5/6

Ie gallon

10 vaches

a

8lin,iner,

a

20

livre" chacune·

Rendement total Depenses

~ 15·050 "allons (57.000 li tres) 1. 505 gallons (5.700 litres)

~ 13·550 gallons (51. 300 li tres)

T 3·726

'"

;, 200

f, 3.926

Electricite et eau - comme en 1961-1962 Medicaments - comme en 1961-1962

Reparations - accidents Ensilage - 400 tonnes

a

30/-Co~centres - 30 tonnes

a

f, 25

Remplacement de paturaGes - 10 acres

a

f, 17.12.0

Traitemclnt

E/CN.14/AGREB/5 Page 120

Remplacement e.e ·'b.L::ro~UJ: - 1/5 de J, 100 Materiel de la laiterie - estimation Services ue tracteur - estimation Transports - 14.600 milles

a

6d.

Chauffeu:::,

20 100 100 365 120

J, 3.430

"

Dans la valeur du capi tal immobilise

a

La fin de I'exereiee 1967-1968 entre une nartie du prix d'achat dtune eamionnette de livraison pour 1963, e st ime ~

i

800. Les caleuls J?ot:it :],gs suivants

Aetif Cout Vie Valeur residuelle

Deboi.ee:;~nt T::i'~ 4,035 30 J, 2.855

Batj_me~lt8 5,886 30 4.177

~'ateriel 936 5

Ele'.'age 856 856

Outillage 280 10

56

1Jehiculee 300 10 400

J, 8.344

L' evaIuut Lon globele de la ferme lai tiere figure done dans Le tableau ci-dessouc ,

Annees

D'apres les criteres etablis par Sir Ronald,Prain, la ferme laitiere en est maintenant pres~ue

a

~on point d'e~uilibre (rapport de 0,95). On pourrait: r-etab l Lr- l' e qui Li b r e budo'etaire ,en haussant

a

470 g'allons (1. 800

11tres) :le r-endement par vacue lait i e re , -\'~I> ~auom8ntation de rendement par vacheiqtrt Ll, serait ne ccoeair-e dtobtcn'i.z- pour couvrir les interets serait

de 200 iallons, ~-;60 Litr e e } ce ~ui porteraft Le rendement total

a

630 gallons '(2.380 litres) par vac he . 1i ce deiSre de rendelaent, i l conviendrait probabl emarrt de modi r io r Le .probrarnme d' ~ft·0.urao8.mJnt ,

ce~endaut, ~ue la laitarie donne des resultats tout

a

qutavecume sur-vei Lj ance ,plu9...pou s se e at .auss~ un p8U

Ces calculs montrent~

fait satisfaif;lante at

0.6 c.iance ,( Le s panne s du aysteme de refrio'era tion ou du rna t eriel cl' ens i.Lag e sont

cat.a-"strophi~ues'Qaniiune l's"ion au.sea 8loi"nbe des services de reparationj, ..

".l1-pourrait e~uilibrer les depenses et obt~nir de surcroit une remuneration raisonnable du capital. 1e 6ouvernemont pourrait egalement fermer les

E/CN.14/AGREB/5 Page 122

-yelll sur une petite pertes. ;it_ant..cj.<mne. Ie s aval1~abes que 1" communaut e rapporte

a

Kasama, du fait qu'elle produit du lait frais dans un poste avance si important.

Evaluation ~lobale definitive

...

Les parties distinctes du pro jet sont finalement rGunies dans Ie tableau XIV. Dans la pe r i.ode initiale, Le 'plan comprend aussi bien Le pro jet de tabac que I' exploitation aoricole et la laitcra e , Les annee s suivantes se fondent sur les projections Que lIon a traiteds dans os

chapitre. Sans l'element int~rgt, Ie rapport ~ntre les recettes et ben~­

fices et les depenses est de 0',88. Comme Le tableau £IV l'indique, l'imputation d'inter8t~ r-amerie cette valeur

a

0,72. Des methodes qui pcurr ai ent, permettre d ' obtenir des. rapyorts plus favorables ont dej~ ete examinees aU COUTS de ce chapitrej il nlest pas necessaire dlen rdparler.

TABLEAU XIV

ETUDE GLOBALE DB LA PERIODE D~CEI<NALE

Annees Recettes Benefices Depenses

1 l:. 279 1.181 22.733

2 726 2.450 29·079

3 6.031 4.556 51.131

4 9·981 3.300 37.269

5 10.338 3.271 ) 5. 084

6 11·915 3.673 14.658

7 13.485 3.986 14.455

8 15.277 4·412 15·150

9 17.422 5·020 16.017

10 20.077 5·924 16.929

..

105·531 37.773 232.505

Interet 27.499 12.466 108.107

faleurs residuelles 62.210

Total ;b 195·240 50.239 340.612

Rapport entre les recettes et benefices et les depenses = 0,72

Note

E/eN.141

AGREfuj5

Page 123 '

En dehors des 3"C~8ur8' i'l:.;,O~pcu" du pro jet , exploitation ae;ricole, 1a i t erie"-et tabac ,

e:t.ude _dM,initi ve , '

les -r-eceb'c~ssuivantes -ont ete"-ajoutees aoette

,"

Recettes tirees ae I.'hort i cu LtL.r8 'b 10 par an 1958-1968 Recettes dir.ectes de 2.a .recolte .de scva

"

72 par an 1960-1961

Recettes directes des I'ecolt~.:;

ce

l'Institut d1agricultu:::-e b 61 par an 1962-1963 II est importa'1t d,e c o nc Lur e par un br-af exameri du taux de l' interet, Lor squ 'iI'sIagi tpo'ur Le u'ou'."crnenF·'1t, tie prendr-e des decisions de poli ti-que benerale. L' expos': Ci-;',8,"'S'.).8 a mont"" conme nt Le c criterese-tablispar Sir Ronald Prain pcuvai ent etc'e r2s;dctiJs en bon nombre dioccasi'ori's.· Nous' tenons

a

soulioner que C83 r.rit~I"h--: t}=ont a bs oLumetrt aucun rapport avec les decisions de poli -t:.que ~;~n,.::r::::,~,;:, 1--;~~.r,c.::.' p'1:':' Je 6'cU"vernement. Lea

, , '

raisons en ont et e eXIJ).iqu283 cLJ;"·2~J :.-;':'':...,'J~u~3nt 8.U Cll3.pi tre III. l' argu-,

ment important est que cos .ne. ~..'::.c,~::: -'-~ /~-;; C'-I'~::;":_~ rr.:menc··aLstrac·ti.c'n>-de-'.'la . periode d'attente qu; ;:rE'.cBuo 1' ..ir-: ,C'1~nt ~"8 r c cet tes , Dans les calculs preoites, le taux Qe

lieu de cette charge

, ,

"J f ~J.c..S

a

cst element. Au

'iL serai t pe~t:"e,tre pr~f~rable de consid~re~ que S3~ a2;8' t ~~ 00frt du projet repr~sente,Ie cofrt Clue l'on peut ,payor pou::, a':'t;',}"" que ~.e p.cojet at t e Ign e Sa pleine croissanc'e. On peut :::-4.J.clJl ~?r :'ss ~~'f,~(-~:1"H~E. ""f'r '-:':'-'_.;.~'-(;,:!. ,':"n deduisant de l' interet sur l'ense,"bl~ (0°, dOre:.2,o3 G~;li ~'l'o c'apporte Le courant des reoattes at des b&n~f~0ss~

gouvernemental tier.nent C:J f ~..,,1. L1. . -:-.".::; ).2 ~:;L .1 C J: s.ttclte daric les plans de (~eVEilopper;lent~ s i.ncn ils e.c'.;:'>: v .~l' .-:-:"'3(,,:,1.:8 -' ~.::.'!is::::,0rnr les r e ssouz-ce s de la communaute

a

·2.' evplci.t:=t~:', .., ;:"'__ GP~~-)it'?l;T. q.ri. no re,p:oor't'-'::,ont jamais,

.

,

RaJ" 01" ci t , , pp .',;: , [,:,':, de. . c . _ ' '1'"" la planifioation en URSS a.t.clndance.8, f~J,.V-·~i.;..;t".T' l('~, eT2.1'":.: ';'In-~ral'',;'8 dt8~eroi:;, b Lcquan t ainsi les resso'..J;r ...a::- ,-11.,.;.::' -'-U=:':-~l-ir' ~~,r_ ·t;l _i::'"E.~,: aa Ll eur s ,

E/Clf.14/AGREB/5 Page 124 .: ,

ANNEXE I

DE:TAI13 .0.2:5 :JJ£l,"N","o ~ S\Jr,"RF'ICm Dil L' ni"TALLATIGN DE jlO1JVZlluA AGRICULT=:U1i.3 1958-1963

(,1,) (,1,) • • • - 0_ . ~

Article 1958-1959 1959-1960 1960-1961 1961-1962, 1962-1963 Total 1. Depenses directes

Elevage- 648 1.512 1.032 1.344 4.536

Outillae;e 540 1.260 1. 260 1.680 59 4.799

Pre stations de

nour-riture 315 735 1.050 1.484 1.792 5.37 6

Recrutement 90 210 210 280 260 1.050

Semeness 88 144 211 298 73 813

Engrais 33 147 1.062 1.500 1.552 4.294

Argent de poche 74 158 158 210 234 833

Materielsprlltes 518 204 260 982

Activites oonsacrees

a

la oulture du

tabao 50 80 146 460 802 1.538

Total provisoire 1.838 4.245 5·646 7.460 5.031 24.220

2. Cout de La mise en valeur

Deboi semenf 1.414 5·190 7.040 3.885 2.654 20.183

Adduction d'eau 2.150 1.969 3.067 7.186

3. Frais tjEmeraux Traitements du

personnel . 1. 687 2.244 2·564 1.987 1.447 9·929

B.:ttiments 5.996 5·033 8.415 8.821 3.026 31.291

Combustible 455 757 1.470 2.682

Vehicules 3.481 3.481

Salaires et, prestations

de nourriture 1.704 2.143 4.876 2.585 473 11.781

Transports 588 354 139 1.952 72 3.105

Divers 1.961 1.557 2.049 2.494 327 8.388

Total provisoire 19·386 19.167 29.620 22.063 8.032 98.268 Total global 21. 224 23.412 35·266 29·523 13.063 122.488 4. Harmonisation entre les previsions et les Gomptes de l'Etat

Depot 18.983 12·475 17.609 16.254 3.986 69.307

Mise en valeur 2.241 8.165 12.755 2.885 3.068 ,. 29·114

Engrais 1.062 1.500 1.552 4.114

Traitements 1.200 1.200 2.400

E/eN.

141AGRF.:1l/5.

Page 125 DJ.!;TAILS j)~;3 J).c..iJ)"';;~\I>.jJ1~ - 0U?J;lil~IClj1; D~ LI IH.:>TALLATIGN

DE HOlJlT"AU;'; ;.GlCICUL']'l']i(.o 1958-1963 (suite)

(;)

('b)

>Article 1958-1959 1959-1960 1960-1961 1961-1962 1962-1963 Total

.4.

Harmonisation t3ntre 1~s previsions et leo co:nptes de l'Etat ls~)

Elevage 1.512 1.344 2.556

OutHlage 1.260 1.260 1. 680 59 4.259

Activites consacrees

a

1a culture du

tabac 146 460 802 1.408

, -'-

-Credits 2.434 4.200 2.396 9·030

Total 21.224 23.412 35·266 29·523 13.063 122.483

. '.. 1 r

Note L8 credit pour l'exercice 1960-1961 s'applique

a

la premlere annee ou des ventes ant eu lieu. Les d.epe nae s po rt e e s au Grand livre au 31.1. 63 sous le cha)itre laiterie s'&levaient

a

b 1.181. Le solde de l'exercice a "t" "va-lUE proportionnellem~nt et arrondi.

y

Previsions.

rI::,) ~141

AGP':f,B

/5

F'·1;;:;,

'}ZJ' '

ANNBXE III

PRIX LOCAUX Pri:C"w.;~s

au

CONNUS Engrais

Superphosphates double Melange "C"

Sulfate d'ammoniaque

Urea'

MelalJ<j'e

"D"

JiJelan"e

"V"

Cultures Ma!s

Arachides Millet

Cnanvre

Herbe a.e "Rhodes"

Soya

Tabac turc

Par 100 livres poids

40/- '33/- 26/-, 40/-,

30/-Sac de 200 livrBs poids (l mains d'une autre i~di~ation)

35/-60/- (ISO

livres-poids)

60/-

100/-S/-

par livres-poids

35/-

100 livres-poids 2/6 par livres-poids

" 1

E/CN.14/ AGREJJ/5 Page 128,:',

SITUATION DE L'AL.IJmNT,lTI0NETDE L'AG',ICULTURE

r I .

, ENAFRIQ,UE AU COURS DES CINQ, DERNIERES ANNEEs='

Depuisla creation, voila ci nq ans , de 10. Commission economique pour I' Afrique, les caracteristiques essenticlles de 10. si tU:1 tion alimentaire

et ragr-Lco Le du continent n'ont ce ss e , dans lours gr-ando s lignes, d'etre defavorables. L'accroissement de 10. production agricole n'a pas suivi Ie rythme de croissance demo gr-aph i.qua .et les recettes qui proviennent

des exportations de produits agricoles, dont presque to us lesPaYs africains dependent ,13.i largement ,pourobtenir les devi~es etrangeres indispensables, n'ont fait que diminuer,

Lerelevernent"eri"I962-1963 de 10. production agr-a co Le , par...rapport au faible niveau'de l'annee precedente, n'a suffi qui;;' rame'->:>r cette production au niveau de 1960-1961, tandis que 10. production par habitant etait plus faible encore en 1962-1963 que cinq annees auparavant. Aussi, bien que les importations de produits aliment:1ires ai~nt continue d'aug-menter rapidement, il se peut que les disponibili tes aliment aires par habitant aient legerement diminue. De plus, 10. qualite du regime alimen-taire ne donne que de faibles s i.gne a dtarne l Lor-ation,

La baisse des prix moyens pour les principaux produits agriooles d'exportation s'est poursuivie en 1962 et l'au5IDentation du volume des exportations s'est accompa5nee d'une chute des recettes. Au cours de ces cinq annees, Ie volume des expeditions a augmente de pres de 20 pour

100, mais les recettes, en prix cour~nts, Jnt diminue d'environ 3 pour 100 et les recettes "reelles", si, lion tient compte de 1 'augmentation des prix des produits manufactures sur les marches mondiaux, de pres de 6 pour 100. Si, vers 10. fin de 1962 et Ie debut de 1963, on a note un certain raffermissement des prix de quelques produits agricoles, il semble

11

Pour plus de details sur La situation alimentaire et agricole, voir Ie rapport annuel de la FAO - La situation mondiale de l'alimenlation et de l'a~iculture, en notant que dans cette publication les

chiffres sur l'Afrique ne comprennent pas ceux qui interessent la Libye, Ie Soudan et 10. Republique Arabe Unie, qui sont donnes dana l'etude sur la region du ProChe-Orient.

E/CN.14/AGREll/5 Page' 129' '

~ue cela avait ete dQ en grande partie ~ des facteurs temporaires et l'on ne constate aucune amelioration dans les facteurs fondamentaux ~ui, depuis de nombreus~s~'nn~';',,; tendenta alol.il:'dir les prix'agTi"'Ole-s, surIes marches

~nternationaux.

PRODUCTION AGRICOLE

D'apres des estimations preliminaires de La ,FAO" . La producti~-;""""""'-'"..

.

agricole africaine a augme nte de pres de 4 pour 100 en 1962-1963, apres une diminution du meme cr-dz-e en 1961-1962 (voir Tableau 1). Pour les ci nq

ds r-nt er e s annes s , (1958-1959 et 1962-1963), on estime que la production a augrnente d'environ 7 pour 100, alors lue l'accroissement de la population Se situait aux environs de 10 pour 100.

Si lion considere seulement les prociuits alimentaires, la

prOduct~~~:

semble s'etre ralentie davant~bC encore par rapport ~ la croissance

demog~_~phique0 On estime que la pro dueti c n alimen tFtire aurait au~mente

de moins de 6 pour IOU pendant c e s ci nq ,<il.erni~res annse s ,st que la pr-oductdon par habitant aurait diminue de 4 pour 100 environ. La production alimentaire

- ," , : 0 - j

par habitant pourrait meme etre descendue au-dessous du niveau d'avant-guerre, bien que pouricet t.e periode-la,.les st at Lst i.que s des pr-o durt s -.

a:n:mentaires destines-.a,la consoJlU1lat:i,Qn soient encore plus sujettes ,.

caution que pour ~es annees plus'recentes.

Quant aux produits non alimentaires, tels ~ue Ie cafe, Ie the,

Ie

tabac, Ie eoton, Ie sisal, la laine et Ie caoutchouc, ils representent environ 15 pour 100 de 1a valeur totEle de la production agxicole du continent. Contrairement aUK produits alimentaires, ils ant pro~Tesse de pres de 13 pour 100 entre 1958-1959 et 1962-1963. lIs constituent en grande partie des produits d'export~tion, alors ~ue les produits alimentaires sont surtout (mais non entierement) destines

a

la

consomma-tion interieure. Cette augmentation plus rapide semblerait done tenir au fait ~ue 1~ production destinee

a

l'exportation a tendance

a

augmenter plus rapidement ~ue celIe ~ui est destinee

a

la consommation interieure.

E/CN'o14iAGREB/5

Page 130

l/

Cafe, the, tabac, olaagineux non comestibles, fibres animales et vegetales et cacut choucs

E/cN.14/AO!lEB/~

Page 131

1ncontestablement, de nomoreux gouvernements ont essays, au moins dans 1e passe, de consacrer Ie gros de leurs ressource~, .~n particulier celles qui etaientdestineesaux recherches et aux installations et se.:rv:l.c.es

, '

dt> .c-oillme·rcialisation,aux 'productions destinees

a

1 'exportation.

Cepen-.-._--'_.' dal:l~l'augmentation plus rapide de ce genre de production ne correspond pas ala tendance de la demande qui, en general, croit plus rapidement sur les m~~che~ interieurs que sur les marches d'exportation.

II faut etudier aussi un autre aspect important de la structure de la production agricole, qui est la me sure dans laquelle elle entre de plus en plus dans Le secteur de,1'economie monetaire. Les statistiq;ues de la production de subsistance qui est predominante dang La plupar~c~es

pays africains, sont extremement 1imitees et meme dans les 'quelques pays ou la comptabili te publique fourni t pour" plusieurs anneee des donnees numez-aque s sur les valeurs respectives.~~,.la product~0tl de .subsistance et de la production commercialisee, la situation est obscurcie par les fluctuations de la production d'une annee sur l'autre et les changements dans les prix relatifs. Ce qu'on peut tout aU plus conclure des chiffres du Tableau 2, c'est que, dans la plupart des rareS pays pour lesquels on dispose d'estimations, la proportion de La production qui n'est pas commercialisee mais conservee pour l'alimentation du producteur et de sa famille semble diminuer progressivement, comme on pouvait du reste sly attendre.

E/CN.14/iGREB/5·

Page 132

TAELEAtJ 2

Proportion de 1a production destinee

a

1a subsistance

par rapport

a

la valeur totak des produits agricoles et de l'elevage

Moyenne Moyenne 1958 1959 1960 1961 1954-57 1958-61

KenyeJ:/

en pourcentage

61 57 60 59 54 54

Rhodesie du Nora£! 72 7;ft/ 77 71 70

. Nyassalana£! 66

6~

64 66 62

Rhodesie du Sua£! 29 24:Y 29 24 19

Tanganyika.!!:! 52 58 60 57 56 59

OUgand~

4o-W 43 42 42 43 46

~I Production au prix das facteurs.

bl

Valeur brute de la production.

£!

Moyenne 1958-1960

~I Moyenne 1955-1957

Elen .141

AC::EB!5 Page 133 "

a) Principaux produiJc~

Comme Ls montre Le I'a b.Le au de I' Annexe, I' augmentation de 10. proiuc:tion

agric;l~

africaine en 1962-1963 a porte sur preSQue to us les pioduits de base qui font jusqu'& present l'objet de statistiques, Les principales

exceptions ont ete les produits

a

base d'huile de palmc et Ie cacao.

On a note une augmentation particulierement importante en 1962-1963 dane la production cerealiere qui, surtout en raison de 1a secheresse survenue dans Ie nord-ouest de I 'Afrique , avait suni une baiss€ verticale au cours de L' annea precedente. En 1962-1963, la production de "ble et d'orge s'eet notablement accrue en Algerie, au Maroc et en Tunisie, En Afrique du Sud, 1 a recol te de ble a souffert de la secheresse, mais ce Ll s du Ir-,1S etabHt de nouveau un record. Neannoins, on estiDe que la production cerealiere

totale de :. 'Afrique en 1962-1963 n' a depass e que de 10 pour 1.00 Le ni veau qu'elle avait atteint voila cinq ans. Si 10. production d'orge a augmente de plus d~ 80 pour 100 en 1962-1963, elle est restee cependant infarieurc d/environ 15 pour 100 au niveau de 1958-1959 et entre 1958-1959 et 1962-1963 10. moyenne conjointe de production du bla et d'orge est bien inferieu~e

a

c s Ll e des cLnq annas s precedentes. La production de riz a legerement pr-ogre as e en 1962-1953, mais semble avoir "t" moindre qu ' en 1959-1960 et 1960-1961.

Les donnees rumer Lque s sur la prod.uction du millet ot du sor-gno sont tr e s fragrr,entaire' et sujettes a caution, mais leur tonnab"e global est probablement p~us eleve Que celui de toute autre cereale en Afri~ue et il~

represcntent les .iliments de base dans les parties les plus C'L;t6r!.',Eies du

con~inento De meille, ~cs racines feculentes, telles que Ie manioc, les pat.a.te s , Les a gnames , les taros et leo maca.bo s , sont it la base de l'alimen-tation de 10. plupart des habitants de" la zone des f'o r S't s , mai.s les

statis-tiQues dont on dispose sont tout

a

fait insuffisantes lorsqu'on esssie d'evaluer les tendances de leur production.

La production sucri erc n'a ce s s e de se developper depuis qus Lques a.nnds s , sauf en 1960-1951 au :;'es do nrna.jc s C:;JUSC9 ~~3:r' '1~ f-..yCJ.0:tl-<:) ant presque redui t de moi tie 10 product ion de I.'11e Maurice, l ' augmenta tion la plus

i~port3nte s'est produite en Afri~ue du Sud, maio la production sucriere

se developpe aussi rapiaener:t ,:tans UE certain nomb r e de pays petits proaucteu.t",·"

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D'al'res les estimations, la production d'hui1e .de .paLme et produits connexes a constamment bai as e de pu.i,s. 1958-1959. Les difficu1 tes du Congo

(LeopoldviUe) ':1'expliquent quIen partie ce.tte situation, Les prix

decourage~nts des pa1mistes ont aussi fait tomber regu1ierement 1a pro~

ducticn en Nigeria, ou 1a chu se a ete par-ti culi er-e-nent accus ee en 1962-1963. La production des arachides a subi des variations annuelles.

Br

1962-1963, 1a production nigerienne a marque une nouvelle avance mais en raison de l'insuffisance des p1uies, celIe du Senegal est tombeede pres de 15 pour 100 au-dessous du niveau record de l'annee preced"nte.

Si La production d'huile d'olive varie fortement selon Le cyc Le vbf.anna.l , la baisse en 1961-1962'a ete particulierement marquee en Tunisie, Ie plus gr-os pr-oduc t.eur- africain, et la repriSE;: eu J.;02-~S':3j ~l'a

-ate

que tres -.faible.

La production de cacao a regresse pendant deux annees consecutives.

En 1962-1963:,' ce recul est imputable aux fortes p1uies qui ont provo que la pro1iferationdu phytopht~ora faberi au Ghana et en Nigeria. Pendant les premieres annee s de l'apres-guerre, la production de cacao dans ces

, deux pays, les plus gr-o s producteurs du monde, n' avai t que legerement

aug-mente,'ma'~s apr-ea 1955,1' amelioration de la lutte contre les insectes nuisibles a permis une tres rapide expansion. Si meme on tient compte des r-scul s r ece nt s , 13. production africaine en 1962-1963 est de 40 pour 100 pI IS elevee qu'~n 1958-1959.

L" remarquable processus d' expansion de la production africaine de

L" remarquable processus d' expansion de la production africaine de

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