En septembre 1958,' 'I'Afr~can'Buai.ne eaxan ' sCooperative Association Limited etait fondee au capItal de 75.000 livres sterline' A la fin de mars 1961, 'Ie capital etait entiarement souscritl 170 demandes de prets avaient ete approuv88s sur 900. Camme les sommes investies dans les prats se repartissaient sur des periodes diverses, elles n'ont pas produit des interets suffisants pour donner lieu 11 des benefices. A la fin de la
perioc1e, les enquet.es uu directeur ont revele que Le s po s s i.bi Li be s d'inves-tissement dans des prets Qui subsistaieGt dans les deux provinces etaient extremement restraintes.
Les autres investissements commerciaux sont alles
a
deux seieries, l'une,etablie sur les rives du lac Lueru (32.500 livr8s), l'autre au voisi-nage de Kasama (18.000 livres). A la fin de mars 1961, i l y avait tout liau de campter que cas deux scieries pourraiant <1ebiter 'et vendre assez de bois pour couvrir leurs depenses d'exPloitationl.!Les autres projets pr e sent e s dans Le pr e ucnt c ha p'itr-e cont ceux qui ont tlte pr:i,s en char.,« ,par les services publics exi sSarrt s ,
Lo dernier poste cie la rubrique "Developp6ment de la peche et mise en valeur ,'ef lacs" du Tableau I concerne l'attribution de 65.000 livres ster-lin6 pcur l'amelioration des amena"em'3nts u.es rives du lac
a
lrpuIungu , des reeherC1es SUI' la pe)he et des camps pour touristes. A ,("pulungu, Le sroutes ont &t~ ~m~lior~es9 una v2dette ~ ~abines a ~t~ acaet~e pour Ie
Com-missair0 de district, deux c~ntres sanitaires rurauz ont
ete
construits, ainsi qu~ trois ecolas primair0s'&lementaires et des logements ontete
edi-fiCs pur Ie perscnr.eI (.33.546 livres au total). Le Commissaire au develop-pement a fourni 10.359 livres pour l'amelioration de l'equipement de la Fisteries Research Dro'anization et 6.960 livres pour ses depenses
periodi-quee. Les 13.671 livres sterling restantes ont Gte attribuees pour l'amenagement ~e camps de repos
a
Lumengue Falls, 0umbu et Kasaba Bay, sur Ie lac Tanganyika.,l!
Ce,sdeux sci e ri e s orrt ete fe):'JJlees par La, suite.E/CN.14/AGREB/5
Page 58 .
De darnier poste de la rubriCJ.ue "Forets" du Tableau I concarne l'at-tribution de 95.000 livres sterling (dont 73.000 depensees) au Depar-t emerrt des farets, qui ([oivent
l~ipermettre
de creer deux plantations, l'unecommerciale et l'autre experimentale, pour lesquelles ilo avaiGnt pu
trouver les sommes necessaires aux depenses de fonctionnemeut. La planta-tion commerciale, etablie'
a
Kapa LaLa dans Le distric t de Fort l10~ebery,comprend 10.000 acres (4.000 hectares)
a
planter en coniferes sur unaper aoue de 10 ans , La plus "r&nde partie de I' ar"ent a sern
a
la constI'uc-tion de locaux pour cette staconstI'uc-tion (51.000 livres) et Ie reste a ete con-sacre ~ux premieres phases de la mise en valaur eta
Qes ouvrages d'irri-gation. AKasam~, Ie Departement des forets a deja lance l'8tablissement d'une petite station; q ue Lque 6.000 livr~s ont ete att r Lcue e a pour l'exten-sian aes lo~emdats.Le dernier poste de la rubriCJ.ue generale "Developpement de
l'agri-culture" qui fi6ure au Tableau I concerne 11attribution de 300.000 livres
sterling (256.000 depensees) pour l'5melioration des routes. A l'ori 6ine, La corat ructi on ete 240 millas (390 kID) de routes d ' apport et l' amelioration de 690 milles (1.110 km) de routes existantes etaient prevues, mais ces chiffras ~nt ate portes par la suite
a
460 milles (750 ~~) eta
850 milles(1.420 km)~ respclctivemento Las depenses corresponciant
a
ltinstallationde trois bacs at
a
~'amelioration de CJ.uelCJ.ues petits ponts et accotementssont co~pI'isGS dans cetta somma.
L'importante S)mffie destinee aux projets du domaine de l'enseignement
a 6te absrobee ~rincipalerr.ent par la constTuction d1une ecole seconuaire
a
i,'t:n"wi, pres de Laaama (170.000 livres sterlin,,). La raison precisePOUI' laquelle cette "cole a Gte construi te
a
Lun"wi est en rapport avecla ~uestion du developpemant ues municipalit~s, dont il est question plus loin. Avant 1957, i l n':r uva.it Jans La province que c.oux ecoles secon-dairas1 ~ont les llioyens etaient limlt~s. La Commissaire au d~veloppament
a doric attribue lab credits uece aaa.t r-ee
a
la construction d'uns ecoLesecondaire complete, avec des ~ortoirs prevus pour 320 eleves et 12 ffiaisons destinees aux en ac.Lgziant a. l' eco18 e st r-accor-dce au aect eur electriCJ.ue.de Kasaua ; I' eau pr-ovi errt du systeme d ' adduction de La municipalite de hunowi.
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La construction
a
Kawambwa d'une deuxieme ecole secondaire a ete financee pour la province de LuapUla. II c'agissait d'un projet plus modeste dont Ie uevis etait de 50.000 livres. La plus grande partie du reste des credits ~estin6Sa
l'ensei5uement est alleea
la construction d,leooles prim;;-.ires J.a..ns les zones au l'ac-civite eoonomique etait en voie de developpement et aans celles ou les moyens dont disposait le ministro n'etaient pas suffisants pour pGrmettre d'entreprendre des premiers tra-vaux. Quelque 104.000 livres sterlinb ont ete depensees pour ces ecoles ou pour l'a",randissement d' ecoles CJ.ui ex.l stc nt actuellementa
Abercorn eta
Kaaama,Sous la rubrique "Divers" du Tableau I, les principaux postes con-cernent l'attribution de 30.000 livres sterlinG pour l'assistance aux cul-tivateurs europeens, de 42.000 livres pour les projets d'amenagement des districts, de 15.000 livres pour la "Lako Pruss"
a
Abercorn <It de 7.000 livres pour l'inst'lllation d'un laminoira
Kasame.. </,uelque 8.000 livres ont ete attribuees pour Ie fin&ncement de recherches sociolo6iQues dans 10. region. On tI'ouvera Le detail de ces projets dans Le rapport msntionne precedemment.II reste la somme de 4G8.000 livres sterlin6 consacrAe I des pro jets agricoles et
a
des projets connexes. IIy
a lieu de rappeler Qu'un des objectifs consideres comme les plus importants de l'entreprise de mise en valeur etait I' amolioration u.BS amenad;0mants disponi bles dans cette ree$'ion ecartee. La methode rBtenu8 par Ie Commissaire au developpem8nt aconsis-ts a
dblirniter six zoneseu
les perspectives a~ricoles etaient prometteusesen y creant 0.es amcnagements n.uni.c Lpaux rnodoarnes. ~n Meme temps, on devait
de6a6er des ca~itaux destines
a
dider les uQriculteurs de la re5iona
ameliordr leurs exploitations. ~n particulier, on se proposait de devel~p
per un centre, celui de r,unu1'li, pour l' approvisionner comp.Let euent en electricite et en eau, pour y installer une station de formation des a6ri-culteurs, un centre de formation aux aisciplin&s communautaires at enfin l'ecole secondaire dont il a ete Question plus haut.
E/CN .14/AGREB/5 Page 60
Quant aux ci nq autres zones de developpement intensif de l'
agri-oul ture, ehviron 22.700 livres stez-Li n., onto lite ac co r-dee a pour La construc-tion de maiSasins modernes, de maisons de repos, pour l'installaconstruc-tion de mag asi ns de boi s so ns e"'.; L'
eo
5.f-i'io,t.i'):1 116":;018Oe A Nungwi,; Le3 depe~sGG ant atteint 101.000.livr~s sterling. Les senles installations d'approvisionne-·ment en 2au ~t en electricite ont coute 50.000 livres, les routes 15.000 livres et les. batiments 210000 L'i vr e s , D'autres credits d'un montant
"lobal de 47.000 livres ont ete at tr Lbue s pour Le d eve Loppeme rrt d ' autres.
petite$ communautes. Huit illunicipalites reldvant de l'~tat et dix-neuf municipalites relevant des administrations indigenes ant re~u des credits
a ff ' ec te s
a
des lnao'asins~a
I' adduction d' e a u, 3,UX loc;ements et aux r o u te s ,Le reste,
"-U
presen'c rapport etarrt consac:ceexclusivement au develop-pement a6'ricole de i"liln6lfi, j.J y a lieu de m,enti"onnc;r ici .~.' c:,.j~ _'C~ pno j'J~,.:a,;ricoles. executes sous las'auspices du Commissaire au dliveloppement. Le plus impo:ctant de ces pro Jets a ste la construction et l'explo,ii. tation de la station d s re cner-cns s agricoles de !~i;::~.:1f~1.;: au voi s ina.ce de Ka sama , Un credit de 40.000 li\'Tec a ete ncce asaa r e pour ce seul projet , Les resultats que 0stte station a obtenus au COUTe des cinq premieres annees ont plus 'lUG justifie cet investissemant. Deux autres entreprises meritent une breve merrti o n , ... _ .o~,,"'.l0 de 18.000 livres a ete att r-Lbu e e pour La creation d'une f8rme d'eJ.evab8
a
l'usa~e de lladministration indigene de Ohi ei nga , On a ac het e 700 tet0S de b e t.aiI et i l etai~'. pr evu de trans-ferer les avoirs QU projeta
J 'administration indigenea
la fin de 1963.Le second projet ~evait fournir au chef' des services a6ricoleo de la Province nord des credits destines
a.
l'ex0cution de pro6Tammes de orati-fications et ~e eu ovon t.a ono , 1)8S 6Tatii'ications ont ete d:"stribuees par exemplea
des ,;ens 'lui prati'luent de bonnes metbodes de culture au d'ele-vage, et des subventions ont ete accordees pour l'etahlissement de clo-tures, l'utilis."tion lies en~rais, l'installation de syster;les d'adduction d'eau, l'achat de charrettes. ~uelque 170000 livres avaient ete reser-yeaS primitivernent aces finso!
•
E/CN.14/ll.GREB/5 Page 61
Le reste des fonds alloues
a
l'agriculture sont allesa
des pro~rammesde developpement a5ricole qui interessent tous les districts.des deux provinces., Le montant initial des credits attribues
a
cette fin s'elevaita
338.000 livres sterling, dont 223.000 etaient depensees au 31 marS 1961~En 1961, toutefois, des credits supplem~ntairesatteignant 116.000 livres ont ete at tz-abue a pour permettre de pousser l' execution des. programmes
jusqu'au 30 juin 1903, date
a
laquelle 18 total des fonds distribues atteignait 454.000 livr0s sterlinb• 0ur cette somme, 141.550 livres ont ete attribueesa
la seule region de Lun"wi, Ie reste ayant servi a financer Le personnel du si~"e de i.asama (26.000 livres) ou des travaux de mise en valeur a.executer dans les sept districts de la province, y compris les cinq zones de developpement agricole intensif mentionnees precedemment.Faute de temps, l'auteur du present rapport n'a pas ete en mesure de visiter et d'inventorier les diverses entreprises .dans les districts, si bien qu'il a du fonder l'esscntiel de la presentc enquate sur In seulc zone de develop-pement int.c3Usif do Mungwi.
Etude critique generale
Lt-economiste n'a pas ~'rand-chose
a
dire, en l' absence d'une somme de details considerablewent plus etendue que celIe dont on dispose actuelle-ment.,' Ces details ontete recueillis pour servira la redaction du reste de la presente analyse. Manifestement, l'entreprise dans son ensemble a souffert de deux faiblesses, dont il est question bri~vement ci-apres.En premier lieu, il est necessaire d'etudier et d'evaluer separement tous les postes de depenses. Comm0 on Ie v~rra plus loin (Chapitre III), cette etude doit comprendre non seulementune analyse des ameliorations directes que l'on peut attendre des depenses envisabees, mais aU8si dee ameliora~·
tions indirectes, toIles ~ue l'aug~entationde l'emploi, l'incitation a de nouveaux investissements et les dffets de demonstration sur l'economie locale. II est evident que 1es methodes precises a adopter pour ces ope~
ra tions n' ont pas ete parr'ai tement determinees en .•.ronc t.tcn des conditions particulieres au developpement africain. oi l'on avait pu recourir aces methodes, il aurait pu se fairs que Ie Commissaire au developpement ne
E/CN.14/AGRKB/5··
Page 62
soit pas en mesure d'utiliser 16s fonds mis
a
sa disposition dans les d.e La Ls aont il disposait . Neanmo ins'j il arnpor te u.8 racourira
un certainrn o de de planification pour le clio i.x "es projets
a
entreprenci.re dans le cadre d ' une entreprise de c et t e Barte.· ,:'in second lieup i l convient de constituer pour chaq~e projet un dossier qui cloit etre constammenta
jour,afin de pouvoir en suivre ri~oureusement l'execution. D~ns ce oas 66alement, il cOtlviendra de tenir corr.pte des effets plus·etdnci.us o.e ce projet dans
un tel rapport cle situation. De meme, il :Laudra. prendre en. consideration, dans ce document, des repercuseions plus et~ndues et accorder la place qui leur r evi errt a-J.X benefices irnr.lediats de I' elaruissenidnt· de 11,emploi -que causent des· investissements massifs, an examinant ensuite les avantagea engendr e s par Le s ameliorations de caractere plus permanent que Le pro jet se propose de realiser. La methode de c oup t.abi Li,te utili see doi t etre '" a:daptee·1> -La poss·ibili te d ' efi ectuer de nouvelles evaluations rapidement
et ·frequemment •... Les methodes ·"ouvernementales de contrlHe buJ.uetaire he Sd pretent pas
a
cette possibilite.Dans les a ape cts de l'iomtreprise qui avaient po.ur.,o,.1:lJ".t. d ' ai.d.erle.s "
Africains dans Leur-s aot avate s en ccur s , les resultats n'ont pas et.e f.avorables. Ji:n premier Li eu , la creation d'une Union cooperative n.a eiuere eu d'influence sur les adhesions au "roupe d'interets envisa"e.
Bien que des cooperatives de ce oenre ai~nt donne de bans resultats dans d 'autr e e r$6ion"s de La ~~hoq.esie du Hard (dans la province orientale, par exemple), il c eubl e m"n:l.i'~st6 qu e los Afr Lca i.r.e en "Bneral, et les pecheurs, comme les transport8UI;"S de la valleG du LJarula en particulier;l sont des individualistes vraimBnt enQu£Qis, qui se cabr~nt uev~ut toute forme de ree;;lementation;l merna devout toute assistance exterieureo On ne sait pas tres bien comment on pourrait ~arantir llarb8nt. prete,
a
ces ~oapbrative$au
a
de tels inJ..ivi:iualist0s d~ quel18s pOtirTaiont etrv 18s ciispcsitionsa
p.rend.re j)our 10 reiJlbGUI'Sem+dut. un peut sibna:er enf a.n que dans Le ca s des tranepc rt s d8 Luapula et d.ea pee ..e ri e s uu L.vleru, il e x i.etai.t incon-testablem0nt des possibilites de d6veloPP~8ant ecotlomique, mais.~ue1I Bchac sIexpli que par I' ili;possibilit e de trouver une n.etuoce qui puisse les aoeliorer.
E/CN.14/AG
llEB h .v
Page 63
Une grande partie ~u reste des depenses d~ la periode 1957
a
1961 n'a guere ete utilisee QUb l'amelioration generals des ecoles, des commu-nications, des municipalites et de l'agriculture. 3'il ya en l'occurence Ie moindre element commun, c'est bien certainement Que ces credits speciaux etaient utilises pour completer ou meme remplacer les depenses ordinaires de l'Etat dans les deux provinces. Les provinces du nord etaiont des regions caracterisees par une pauvrete fondamentale, ou pendant de nom-breuses annees, les depenses de l'Etat avaient ete jUStb suffisantes'pour leur perraett r e de subei.ster-. Leur contributiona
1 \ economie nationaleSOliS forme d.e main-d' oeuvre a'
eta
a s se z importante et, de touts'maniere, hors de proportion avec Ie sQutien Qu'el1es avaient re~u du Gouvernement central. ~n l'occurence, un e somru e de 2 millions de Li.vt-e s st-erlinc;; est bien trap minime pour apporter 18 moindre chan~ementa
l'habitat des populations de ceS reb ions.TABLBAU I
VEWTILATION ;;,O~Il',AIRE :0i:", DJP3h coE" DE LA
MISE ~N VAL~UR DE LA PROVINCE DU "uRD AU 31.3.61 (en livres st~!ling) Po st e
E/CN .14/AGREJ3/5 Page 64
II. DEV~LOP?Si,i~NT ••GRICOL" DAN~ LA R~GIO;, DE LUi,GIfI
Comme l'indiclue Le Chapitro I, c'est Ii la raDion de Lun"wi qutorrt ete consacres les efforts de developpement les plus intensifs de toute l'entre-prise de mise en valeur. L'objectif "encral en a ete ",insi precise dans Le rapport officiel , "leIun""i est au centre d'une vasta etandua de terras arablas relativemant f"rtiles. La localite sa trouve Ii una 'l.uinzaine da mil1es (24 km ) a l ' est "a .,asaJ,ia, au co eur ae 1" zone occupe e par la tribu des Bemba ; e Ll o depend de I' administration il,l1i'J8ne de Chi timukulu. Le plan ue d e've Lopperucn t est c.oat i.ne
a
ame'li o r or Le n i.vo au de vie o.e la popu-lation de la r egLon , oTa.,caa,
un d evc Lopperaerrt substantiel des activite s aoricoles et aI' amenao'~m<ant de la z one , lin n.ar-che mod ez ne , b en ef iciant d'amenagements at U8 sGrvices comparablesa
ceux des zones urbaines afri-caines, etait necessaire~ non sGulem0nt pour servir le8 interets de la po)ulation a6ricold, mais aus6i pour lObar les Airicains auxquels les cond.itions o.lex.istenc8 off ert e s par les villat).js ne suffisaient plus et~ui etaient attires ver~ 188 zones urbaines 1 en luste rie conditions meillouresll•
Y
Les problemes
II reSBort manifGste~~nt das notas succinctes consacrees dans Ie Cna)itre premier au sySt0W8 a~ricole DTatiquG ~ar les indi6Bnas ~ulun nouveau WO~~ de culture devait etra introduit pour que ces resultats fus-sent possibles~ Les prem~~rGs exp~riences faite8 ~ l~ 3tation de
recherches aoricoles de " isamfu avaient llemontre que 188 8uor a i s pouvaient rernpidcer 1-.:8 cendres uu systefil8 ind.il,.;>Gn8 sur 18s sols lessives carac-teristiqu'ds de 1.::. :C &,:;Lon- La reaction du rna-fs au sulfate ou
aI'
amrnonia-que Sfest revelee ~}a:rticuli0r,3ml3ntfavor-ab Le , Les cul ti vat.eurs se sont done t r ouve s en. t.e sur e d ' et..:..blir un nouveau s;);stem8 de c uI t.ur e fonde sur les enorais cit un u.sso18JllCut convcnab Le , -,ur 0..08 parcelles de: 21 ....cr·i.j'l(8,5
hectar0s), 18 acres(7
hectares) GnVlrOn 8tuient disponibl~s pour la cuLt.ur e'J dorrt 9 (-3'J5 118Ct,-,-.l'88)· p(.'rt8raient con at arntrerrt QG S pra.i r-i os ..lJ
Op. oit , p·52•
v
E/CN.l'iI/AGREB/5 ' Page 65
On a estime que la rotation suivante ser",it and rquee : millet - ma~,s -arachides - ma~s - leLUnles verts/herbe; i l f'aut pour Le millet ,100 livres-poids (45 ke;) de sulfate d' ammoniaque at pour Ie ma~s 120 lin'es (55 1<:0) du meme engrais. On a estime que par la suite un engrais compose equi-libre serait necessaire, comme Ie compose local
"C"
(N6Pl SKl) V
Unepetite parcelle pourrait etre prelevee sur Ie terrain qui porte Ie pre~ier ma~s de la rotation, et reserves
a
la culture de tabac turc commercial.'Le deuxieme probleme, par orure d'importance, a ete celui de la for-mation de s cul, tivateurs pour la mise en oeuvre du nouveau systeme. La"
methode choisie consistait
a
placer les futurs colons dans des exploita-tions-ecoles de 7 acres (3ha) pendant1''''
an, avant ue leur attribuer un terrain de 21 acres (8,5 hal. Un Institut d'etudesaGricolesi riu meme c-enre qua celui de La ::frovincG uu Hyanza~
au~"enya~
sera construit· pour-executer, avec Ie personnel requis, cette ~artie du pr06ramme. A la fin de leur st';ge de'fo:&mation, au lieu ([e rentrer uans leur district, Ie mari et La femme formesa
l.cunowi s 'installaraient sur un terrain de 21 acres (8,5 hal receniment defriche, Les fauilles seraient notirries gra-tui temcnt :Jendant Leur stab8 et recevraient par moi a 15 shillinos d ' arGent de pochs. Las seffi8nces et les en~rais,a
rembourser an nature sur lesr-eco Ltes , ser-ai errt i'rurnid 3.UX cultivateu:rs .. De merne les frais de
recru-".',<'
temerit se rai ent paye:,. ..Ihfin, un pro6ramme de dressage des bo euf s a et e mis en oeuvr8 pour ~Jurnir les moyens ~e traction necessaires aux nouvelles
exploi tatLons ,
Pour remonter en 1958, il et"it evident qu'il fallait trouver aux environs de Kasama une etendue appropriee de terres arables cultivables, de maniare
a
combiner 168 plans de developpement aoricole intensif avec Ie p roj et eLabo.re par la municipalit e , qui oroanise un syster,le de distribu-tion de courant electrique, un systeme d'adducdistribu-tion d'eaua
canalisationsVoir
w.e.
Verboom Pl.anned Rur' ~:--"r-.,,,,,,,; in Northern Rhodesia p.34.·,~te.rnati.o~l .T,ra.~1.iiJ.;~':~ell-ii:~'
for
-~:~~ ~L":· s~~~;'~:'ftQ£I
Voir African Land Develop~ent in Kenya. 1946-55 po145 et se~.Ministry of Agriculture, Nairobi, 1965,
E/CN.14/AGR~/5 Page 66
etune ecole secondair0. Du point do vue a"ricole, i1etait necessair"
qu e c e terrain soi t ca.ract eri s t z.que du plateau Bomba et que la densi te de sa population n8 aoi t pas trop forte. Une bonne reserve d' e au devait litre presente, tant pour l'amenagement de la municipalite que pour Ie programme agricole. On a 10nc cholsi en 1956 <luel'lue 20.000 acres ($.000 hal dans la re",ion, <lui s'appelait alors Lunolii Ridoe at un fonctionnaire de la planification ddricola a entrsJris de tracer une route et un plan de conservation (Ie plan de d eveLcppemerrt r,e"ional).
Toutes 1es 'parcelles dont la pente depassait 1 pour 100 devaient etre prOte0eeS par l'edilication de torrasses en bradins de 1,300
a
1;500,Toutes les cuI ture s devaient se pra.ti.que r perpenC1.iculairement
a
la liDnGde la perrt e , 'I'ou s les cham p s non cul t i vs s devaient etre semes d ' urie plante de couverture. Autour de chacune des parcelle8 de 21 acres
de la perrt e , 'I'ou s les cham p s non cul t i vs s devaient etre semes d ' urie plante de couverture. Autour de chacune des parcelle8 de 21 acres