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EC~TTE0 TOTALES~

Dans le document Bulletin de l'économie agricole en Afrique (Page 144-159)

Tous produits abrico1es

87

103 1"9 111 108 111 110 108

Produits pour l'alimentation

humaine et animals 81 105 114 119 108 108 115 119

Cereales 91 103 91 117 65 85 79 108

Huiles v86etalss st

olea-gineux (comestibles) 83 104 112 113 116 104 112 115

Boissons et tabac 73 105 115 122 114 115 113 113

~;atiEn'es premieres

a"ri-coles 108 ?8 98 89 101 110 100 8,

J

flux prix courants.

dans les' prix du riz, de quelques cereales sec?ndaires, du cafe robusta et de La Lafns ,

En general, d'apres les cotations de prix, il semble que la plupart des haueses ,signalees vers la fin de 1962 se soient poursuivies dans Ie ,:premier

semestr~ de 1963, mais qulau COurs du troieieme trimestre, les prix aient deja recommence

a

de sc e ndr-e , Les prix de l'orge et duble ont .commanc o

a

baisser ~es Le deux.iems trimestre de 1963, mais les prix du m.,ifj ,~uivaient

" encore une courbe ascendante 'au troisieme trimestre, La dsmanda dl,importation et!1nt favorable et les stocks amdr i.caf ns que Lque pe u. ;redl\i tS.,',Les prix du riz ont egalement tendu

a

la aauaso , Le prix du sucre sur Le mar,c,he libre est brusCluement tombe au milieu de 1963. Ceux de l'huile d'o~v~;~~t baisse

a.

la suite de l' armorica d' une campagne pro bablement bonne, en 1963-1964 dans les pays mediteranneens, mais les prix de la plupart des graisses et huiles ont continue leur'mouvemen+ ~scendant.

En, 196~, les prix du cafe sont r-estes aas e z stables, Ceux du.,cacao, qui avaient accuse une forte hausse

d ' une recolte record en Afri'lue de

en avril et mai, sont retombeeca. ,,' l'ann~nce

1 'ouest. Les prix du sisal se. sont rnainte-nus au niveau eleve qu'ils avaieht atteint au debut de l'annee. Les prix du caton e~ de la laine sont restes'egalement assez stables,mais ceux du

oaout caouc ant continue Ii baisser, si bien qu' en aofrt , ils etaient tomees a

le~ niveau Ie plus bas depuis neuf ans.

c) Influences

a

long terme

II semble Clue 1 "ameli o r ati on des pri.x agricoles on 1962 et au debut de 1963 n'ait porte que sur Quelques produi ts , les f'acteur-s responsables 6,2 cette amelioration paraissent etre presque tous iu cote de l'offre et ont probablement un car~ctere temporaire. Comme nous l'avons indique ci-des£~s,

l'a haus se des prix a ete do courte duree pour plusieurs produi ts et la tcn-dance deqcendante a deja repris.

Rien ne fait presager un changarnant quelconque dans Le s f'ac-teur-s a long terms Qui tendent Ii alourdir les prix de la plupart des prod~iis,agricoles) dans La circuit des echanges mo ndd aux , La rapide expansion :de ,1 'offre de produits exportables est toujourc en ~vanc~ sur l'aug~entlitionde la

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demande d'importations. Pour de nombroux produits alimentaires, la de mande n'a pro€resse qu'avec une extreme lenteur dans les pnYG industrialises car dans ces pays Les revenus et la con aommat i on d ' a.li.nerrte ont atteint des ni-veaux tels que tout accroiSS8nent des revenus n'entraine qutune tres faible . augmentation des depenses, s auf pour quel q ue s rares p r cdui ts, En outre,

dans ces pays, la demande d'importations est freinee par l'accroissement de production interieure de tout ce qui peut etre produit sur place que sti-mul errt sou1rentie forts prix de soutien. La demande de nombreuses mat Ler e s premielles agricoles a ete egalement reduite par certaines inventions indus-. trielles; c ' est ..le cas, par exemple, des remplacements partiels du

'caou-t~houo par du caoutchouc et des fibres synthetiques.

Jusqu'

a

present, il n'y a aucune raison 1e rdentir les· s fror-t s deployes pour reDedier aux effets nuisioles ~u'exercent la lour~eur et ·les fluctua-tions des prix sur l'economie des pays ex~ortateurs de ~roduits agriooles • ., Depui.e 'ci.nq an s , c e s efforts se sont concent rcs principalement sur une

4tudeda certai)'ls.produi ts isoles. A cet egard, on ueut ci tel' comme une realisation notable I' Aoco rd 'luinquennal SClr Le cafe conclu en aout 1962, qui .remplace une serie d ' accords annuo Ls par Le s que Ls les p r an cd paux expor-tateurs cbez-chai ent auj.ar-avant " rEgu~ariser I.e mar-cue du cafe, au moyen de contingentsd'exportationo. Ce nouvel accord a rassemble

a

Ie fois les pays exportateurs et importateurs qui representent envi r-on 95 pour 10C des echanges mondi aux de cafe. II dci t ';;galemen t recourir awe contingen temen ts d'exportatLns. Cependant pour Le cacao, autr.e produit treo important dans plusieurs pays africains7 la Conference sur 1e cacao, qui slest reunie

a

Geneve en sapterr.bre-octobre 1963, uta pas reussi

a

D8gocier un accord in-ternational. '

HlPORTATIOlJS AGRICOL'::'S ET BALANCE COMlllERCIALE lTETTE

Ell 1962, las importations totales de 1 'Afrique en l,roduits agricoles ant augmente de 5 pour 100 et se trouvent actuellement de 37 pour 100 su-perieures au niveau de

1958

(1roir Tableau 6). Les importations de cereales, qui representent actuellement Le t1.ersen1rJ.ron du total, ont augment e de 9 pour 100.en 1962, atteighant 4,8 millions de tonnes et leur niveau moyen pour la reriode 1958-1962 est deux fois plus eleve que pour la periode pre-ceden te de cinq an s ,

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Los importations en blC et en farine d.u contine:nt n Iant guero change en-.1962 par rapport 9. 1961, oi, elles etaient tres "levees, La prinoipale augmentation porte sur le r.lal's, dont LtLmpor-tat i or; a plus que double. En RepubLi.que Arabe Uni e , les importations de mal's ont p I us que quadrupl e en 1962 et celles de bI.e et de farine ont a.ugmerrte df. 25 pour 100; ce s quanti tes supplementaires ont servi en grande partie

a

constituer des stocks. Four la plupart des autres proiluts agricoles, les importations africaines ont ete beaucoup plus stables.

TABLEAU 6

Indices des importations et· du commerce net des produits agricoles de l'Afrigue

Moyenne Moyerme Moyenne 1958 1959 1960 1961 1962

1948-52 1953-57 1958-62 ( donnees

provi-soires)

Indices, moyenne 1952 - 1956 ~ 100 VOLUME DES IMPORTATIONS

Les importations agricoles brutes de l' Afrique representaient en 1962

Ul1 tiers envi r-cn Je la valeur totale de ses exportations 'brutes. Jusqu'en 1958, les exportations nettes et brutes augmentai.ent

a

peu pres au Gleme

rythme mais depuis lors, surtout en raison de l'expansion rapide des

E/CN .14/AGREB/5 Page 146

importations de cereales, l'augoentation des exportations nettes a subi un ralentissemel1t. Si lIon ne consideI'0 que les produits alimentairea, les exportations nettes ont dirninue presQue de la ooitie entre 1958 at 1960 et sont descendues bien au-dessous de la moye nne 1948-1952, !Dalgre une legere reprise. Si l' on corisi de ro un i.q uemcrit les o e r-ea.l e s , 1" region aete irnpor-tatrice nette (avec u n e f ' ai bL e marge) pendant de nombreuses a n n u os de

l'apres-guerro et n'a cesse de l'etro d.ep ui s 1959.

Une grande partie de la recente expansion des importations, surtout pour les cereales~ represents les fournitures accorde8s

a

des conditions de faveur, en vertu de la Public Law 480 des Etats-Unis; cos fournitures nI ont do nc "pas en'train"8 "de ponctionsurles faibles res sources de 1IAfriQue en devises

at

range res , n~cGssairE:s ·pour l'importation de biens dI equipcrne nt consacres

a

1Iexecution des pl.aris de develOJ;l;Jsrnent.

DISPONIBLES ALI/:EliTAIRES ET POPULATION

Corme on I.'a" di t plus haut, la p rcd.ucti on alirnentaire par habi tant a forternent d i.m.i rrue cans I.'ensemble d.u continent et on e sti me q u ' cl1e est t.omb eo d e 4 pour 100 environ cie 1958

a

19(;2. Les etati sti que s dans ce domaine sont extremement sujettes

a

caution, peut-etre donnent-elles urie indication plus sure sur 1e3 tcndances generales de cette prOulilltion que sur son ampleur absolue.

La tendance de la proQuction alimontaire par habitant ne suffi t ce-pendant pas

a

evaluer les disponibilit~salimentaires et la consommatioD reelles9 puisqu' 011es sont aussi .in f ' L u en ce es par les v a . r - ia . ti o us d ' importa-tions et d'Gxportaimporta-tions. Les chiffres presentes plus haut montr611t qLres les exportations nettes dIalimelJts En provenance de I' Afrique ant diminu8 de 30 pour 100 environ entre 1958 et 1962 ce qui, par habitant, reprcsente- ,.. _. ... -une ciiwunution de 40 pour 100 environ. En supposant que les exportations nettes ropresentent tres appr-o xi.na.tivement 5

a

10 pour 100 de La prociuction alimentairel{ il semble que La di mi nuti on de la proQuction par habitant ai t entraine 1me certaine r~ductian des ~isponibilitGs par habitant, malgre la chute des exportations nettes.

11

D'apres 16~ indices FkO de la production et du commerce extfrieur, ponderes par les prix.

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En dehors de CBS indications tres generales, on est mal r5ns\.:,igne sur les tendances de 10. situation alimentairede l'Afrique. On ne possede de bilans alimentairesque pour .queLques . .J::il<res.pa,ys 'lui sorit pour La plupart des pays ou reside une i.a.ss e z . fort.e mil]orite .Ci-'Europeens dont Le niveau de consommation alimentaire et Ie regime different considc'rablement de ceux de la masse de 10. population. Si l'on d.i aj.c ac d ' un nornb ro c rcLs sarit d 'enquetcs' sur les regir.18s, ullos DE; portent PIJcr..:r,_ que- sur do s arlDCcs Lso Lee s ot ne

Quoi qu til en soi t , la situation d ' ensemble se presente ·ainer ,a10rs quej da.ns La pl.upart des zoness. La ration calorique semble assez satisfai-sante par rapport aux besoins determines 'par les·· calculs, la· quali te du regime alimentaire, evaluee en elements nutritifsessentie1s tels que les proteines et 1es vitamines, reste inferieure au niveau considere comme necessaire

a

la parfaite sante. Parfois ~eme,

a

c8~taines saisons, la raisOD 'calorique peut .tombST au-dessous des besoins. Presque chaque aDDse, on signale des penuries localisees, comme celles qui survinrent par exemple, en 1962-1963, dans certaines parties du tTyassaland et dans Le centre du

Tanganyika.

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ANHEXE rABLEAU

Production d08 principales cu~tures dans 1rensemble du continent africail(

et <lans les priDei "awe pays proc:.ucteurs.

' ' ' ' '

1958-59 1958- 59 1959-60 1960-61 1961-62 1962-63

(mil1iers d.etcnnc.s met r-i.q ue s )

1962-6.5

£/C1",14/AGREB/5

p~'_vc,'-'c·c.., 149 TAELENJ (.,lJite )

-

-Moyelme

Moyenne Itoyerme - 1962-6j

• 1948-49 1953-54 1958-59 1958-59 195't-60 1960-61 1961:"'102 (d.(~.nlJt::'l;2

1952-53 1957-58 1962-63 -

rrovi-s·:):l.re:~;)

. (milliers de tcnne s l.!.etriques)

Vil1 1.720 2.300

2.28~

?C40 2.6202.260 2.210

Algerie 1. 350 1.717 1.59&U 1. 383* 1.860 1.585

1.563

AfriClue du Sud 228 287 311£1 286 318 287 324 340

Maroc 64 181 237i; 210 270 231

... .. .

TunisiE: 74

115

156a 156 165 --156 145

....

Oranges :t2Q 1.440 1.590 1. 510 1.480 l.630 1.620 1.710

Ylaroc 170 251 435

405

.398 444 454 476*

AfriClue du Sud 199 280 344 299 289 373 386 374

Algerie 239 340 .355 340 .376 . 347 375 3.35

Republ iClue Arab~ Uni e 263 299 276 .30.3 248 266 203 35:)

Huile d ' olive

2Q

120 130 l1Q 22 180 80 10C

Tunisie 53 66 81 135 59 _ 1.32 35_i' 45*

Algerie 18,9} 21 16 17 18 14 11* 1"J,

Maroc 13 20 22 27 12 .30 15 20

Palmistes 740 810 800 860 8.30 810 790

Fe

Nigeria£!Congo (Leopoldville)e

~

117376 446129 426144"

21

468144- 435163 429*142 4.37*127 301

Sierra Leone

£!

74 62 :)9 56 59 55 59 ~)

:.'

Huil~ ~eJal.ne 800 900 890 'yjO 920 890 '57C,

: ..

~c

;.;.

N~ger~a

!I

351 4.32 417 457 433 423* 403" ~''70.,._

Congo (Leopoldville) 172 206 229 225 245 2.34 224 ~1"

.Arachid~s (non

decor-ti quee s ) 2.240 3·230 3.930 3.600 3. ')50 4.100 4.100 4 ) ( :'-'i

*

"

*

*

*

"

Nigeria 690 949 1.134 1.025 900 1.15° 1.245 1.3~i'_.

Senegal 558 673 865 764 832 892 995 -.' C

Afrique du Sud 103 189 225 195 2lL 261 193 f':.~".'.,'

.Q.oprah 100 110

10~

110 10O

2Q

110

Mozambi'lUelv' 46 49

SlY

54 42 e)4 65

E/Cll.14/WREB/5

1948-49 1953-54 1958-59 1956-'.'9 IS' 59-60 1960-61 1961-62 ( QODn(·::;8,

1952-53 1957-58 1962-63

pTovi-soires) (milEe:rs ci8 tonYJ8S m~tl'iques)

Cao ac (en fevesl- 500 ~lC 750 2J.Q 660 370 830 310

Ghana

2121

2:;3 236 367 260 322 439 415 598

lligeria8 109 105 177 145 157 197 20<' 104

Canc ro un

y

49 5(]

6b!

60 6{ H 70

Cote-dIIvoirel.:.. .53 61 78 56 62

94

81 95

Cafe 280 460 760 610 660 810

1152

-~.870

*

*

CC:;e-d'ivoi:-e 49..1/ 87 169 159 140* 186* 159* 191*

...\ngola 56 74 lLl

8e

97 166 168 166*

Ouganda 35 57 116

E4

107 119* 93* 17 6",

Congo (L8opoldville) 21 32 56 54., 61 54 54 ')7,

Nadagascar 31..1/* 51

*

49 53 48* 51* 40*

.

' ')1

--',--R~publiClue·Arabe Uilie 396 346 435 446 457 ";-( 33'~ '5,

S~udar. 74- 90 153 127 129 114 20)) -; .J_ v'

E/C;;.14/AGREE/5

P8C8 151

TA:8I,EAU (suite)

Moyenne Moyenne ~~oyel1n8 1962-63

• 1948-49 1953-54 1958-59 1958-59 1959-60 1960-61 1961-62 (donnees

1952- 53 1957-58 1962-63

provi-coi ro s ) (milliE:rs de tonnes metriqu~s)

Sisal 230 300 370 .l2Q. 360 38C 370 380

-T3.nganyika 137 179* 207 200 209* 208* 201* 217

56y'

"

Algola 21 37 51 54 58 59

... *

Kenya 38 39* 58 47* 56 63 63* 59*

Mozambique 19 27 29 33 26 30 29 27

Caolit.choL:..:':' (naturel) 60 100

uS

120 140 140 140 l2Q

Nigeria 14 31 53 42 54 59 56 60

Li.bei r-a 31 38 43y' 43" 43 42 43 44

Congo (Leopoldville) 10 27 37a

35 40 36 38

Note A I' exception du the, Les t.otaux regionaux sont arrondis

a

La dizaine de milliers de tonnes la plus proche.

Ctiffles non disponibles

Comprend e,:o.lcrK'lt IF millet, Le sorgho ot I' avoi ne , Les cbiffres du riz representent l'equivalent de riz usi~e, sur la base du taux de conversion de 65 pour 100 de paddy.

Moyenne triennale.

Ancienne zQne f~an9aise,seulement.

Achats pour l'exportation.

Production des plantations et production de frill ts Liv r-s s par les producteurs africains Estimations FAO.

Exportation de coprah et d'hui1e de cooo, en equivalent de ooprah.

1

~uantites comrnercialisees.

MOy5nne biennale.

Production des plantations.

F.cahts des Offices de commercialisation.

E/CN.14/AGREB/5 Page 152

NOTE 8~ Lii:H~PORT P~~L~l-, IlrAIRi:"\iLATIj' A L):;TUD~ LES

T.uND.tU1IC.l2Ju IJU 1.L.!•.L.vH..;.; .i)U BOD.J .dN AFRIQ,U.G}~

L'etude des tendanees du'marchedubois en Afrique a ete decidee en 1959 par l'Ore;'anisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), lors d8 S~ huitieme session; 1a Commission econo-mique pour I'Afrique I'a approuvee

a

son tour lars de sa deuxa sme session en 1960. Cette etude a ete menee conJointement par Ie secretari~t et la FAO, par l'intermediaire d'une equipe de con§ultants qui travaillaient avec la collaboration des services foresti8rs des divers gouvernements.

Un rapport preliminaire consacre

a

l'Afrique de l'ouest et l'Afri'lue equatoriale de l'est fait l'objet d'un document d'information. ~elon

les previsions, Ie rapport final 'lui portera sur la r8.sion toute entiere doit etre acheve en 1964.

1e present rapport aborde les perspec~ives et tendances du marche du bois. dans vingt-deux pays ,del' ,AfriQue de I' ouest (dix-sept pays de la cote oue st, de la ]\iauri tanie au nord jusqu' au Co ngo (Leopoldville) au sud, plus Ie ]\;ali, La Haute-Volta, Ie !Ii"er, I.e Tchad et la Repu .Li que centra-fricaine) et dans trois pays de l'Afrique eQuatoriale de l'est (Kenya, Ou"anda et Tan5anyika); il s'attache tout particulierement aux ressouroes forestieres et aux industries du bois,

a

la consommation actuelle et future des produits

a

base de bois et au commerce du bois. II etudie la

c o nsomrnat L o n des div e r a produi ts

a

-base de b oi s , c L a s s e e par destinations chaque fois ~u'on a pu Ie ~·aire9 ct i l essaie ue donner des previsions sur

les besoins de l'annee 1975. Pour cette etude des tendances du bois en

Afrique, on a acccrde la priorite

a

llAfri~ue de l'ouest~ car cleat dans cette Gous-re6 i o n que se tro~vent la majeure partie des richesses

fores-tieres naturelles de l'Af'ri~ue et Que se concentre l'industrie du bois du continent. Les trois pays de l'Afrique equatoriale de l'est, ou la FAO a procGde

a

des enquetes detail1ees sur la Gonsommation de bois, sont inclus dans Ie present rapport preliminaire. Les methodes utili sees et l'experience acquise au cours de ces enquetes peuvent servir de auide pour

l!

Prepare avec la collaboration de' la FAD.

E/CN.14/AGREB/5 Page 153

Le s travaux similaires 'lui clmrront etre entrepris, tot au tard dans de nombreux territoires de laregion afr.icaine •

Afrique de 1.' cuest

Neuf pays de l'Afriqu~ ae l'cuest sont des exportateurs traditionnels de bois; deux pays (le Liberia et la Hepublique cerrt raf r aca'me ) -po aasderrt des re.ssources f cr e s t.Le r-e s qui devraient leur permettre de devenir avant peu des exportateurs importants; quant aux onze autres pays, leurs riches-se s f'o r e at.Le r e e sont raediocres et sc Lon toutes pr-obabi Lit e s , dans un

avenir previsible ils resteront Ln.por-t at eur-e de produi ts du bois. Dans la meilleurehypothese, il se peut qu ' un ou deux de ces pays parvd ennent

jus'lU'

a

un certain point

a

suf'f jr-e a Le ur s propre"Sbe~oins.

Pour les produits simples du bois, comm~ les poteaux de construction au le bois de,ch"uffa"e, la consommation est aSS8Z lorts dans toute la sous-tegionet il est probable qu ' elle se maintiendra au flech±'ra legere-ment d'ici

a

1975. La co n scmmat Lon d.es produits raanuf ac fiur ee a'base de bois, comme lesbois dsbites, les panneaux <ie contre:"pla<\.ue·ou d'a6g1ome-res, la pa~e a papa e.r , si elle est faible par habitant, donne deja un

volumeimrortant et l' on prevoi t qu ' elle aura au.jme nte dans de s 'prbportions notables en 1975· La consommation de bois de sci age qui, dans les

vin"t-clOl1X pays, se situe actuellement aut our de 1,1 million de m3 par an, pourra atteindre, selon les estima.tions, de 1,8 a 1,9 million de m3 en 1975· Quant aux o ont r-e-cp Laqu e e EOt bo LS ':""10 pLac a.ce , La consomma tion1 qui est actuelle-ment de 35.000 m3 ee-viron, dtteindra quel'lue 90.000 m3, alors que celIe

des panneaux en a~51omeres ('lui est en moyenne de 18.000 tonnes par an) pl'o"ressera

a:

un rythme enco r-s plus r-a p Lde , Enfin, pour La pate a papier, on prevoit que la consommation, qui est actuellement de 80.000 tonnes, devC'ait atteindre 230.000 a 250.000 tonnes en 1975.

Si l'on considere 1e volume de la matiere premiere utilisee, le bois de sciage est, de boaucoup , le plusi;.lportant des urodui ts manufactures... , ' ,

a

base de bois 'lui entrent dans la consommation actuel~e et projetee. D'apres les rensei~nementsdisponibles sur les res sources forestieres de la

sous-E/CN .14/WREB!5 Pc..'":" 154

region', y compris Le e ,eleI;Lents d'intorrnation fournis par las prospections effectuees d~ns la zona 8quatoriale~ les ressouroes foresti~res devraient suff'ire lar5emant

a

repondro aux besoins de bois de sciage et de panneaux de la sous-region pendant la periode envisaoee (soit jusqu'en 1975), tout en perweitan-t do m ai n i en i r' los exportations

a

u n n i . v ea u qui ne sera pas

n e c e e a a . L r - e m e nt L n f e r L e u . r , on volume de matiere p r - s r m e r - e u t i L ' i a e e , ~ c e L ui 'lui a ete atteint en 1961, au 188 exportations ant atteint leur maximum.

Dans certaines conditions, ce niveau pourrait meme etre depasse. Cependant, il est probable 'lue les parts dOG divers pays expor~ateurs dans le com-merce total sont appelees l oonnaftre tes modifications importantes.

D'autre part, il est fresque c0rtai~ que les exportations de produits manu-factures

a

base de bois ven-t c r o atr-o en ~IDpor·cu..nce pa r- r-appor-t aux:

expor-tations de bois en 6rume.

Llex pl oi t a t i on des ressources forestieres disponibles implique des investissements d'infrastructure d'une ampleur considerable. C'est ainsi 'lue" parmi d'autres facteuX's, l'augmentation des distances de transport devra causer une nausse pro6ressive du prix de revient des grumes. ~uoi

qu 'i1 en 8')it , il existe lie lar68s po s si oi Lit e s d 'at tenuer at merne, "dans de nombret:x cas, de compensp.r et au dela cette auom8ntation du prix de rev rent, tout au no rns pou:'"' les consom:nateurs de lJTOduits du b01S, dans les pays pr')d.uct~urs c omae dans Les pays iJlportateurs. Cas po s s Lbi.Late s

depen--d r-o nt , dans uno larc 3 r.reeuz-e , do La mise sur pied d'installations

manufac-turieras l haut rendallient, produisant en particulier <iu bois de sciaoe et

des bois de pl aca, e~ 'an des lieux bien Ch01Sis de 1a .::>OUS-T8e,;,ion. Des

ir r v e ct i s s e m e nt s d u n e c e r ta in e ampleur seront indispensables pour que la

capaJite de production necessaire soit atteinta et pour Que l'on puisse simt:ltane~ent r0lT.placer cel12s des installations manufacturieres qui ant un faible rendement. Un accroissement marQue de la production des produits manufactures l base Ue bois. est souhaitable, pour permettre non seulement une augmentation lies recettes d ' exportation des pays pr-oduct ouru, par uni-·

te

us volume des mat i e r-e s pre,n~cl~8:S9 lJldi01 G...; y-u~·.. ~,;;>" t:~h... 0.I>e plus .impoz-t ant ,

pour permettre de f'oui-ni r aux consommateurs les produits du bois

a

des prix

E/CN; 14/AGREB/5 Pat;e 155

r'ai scnr.ab.Le s , aU8S'~ l.Ji'-~H u..d,l1d les pays producteurs, que dans les pays

importateurs africains Qui seront de plus en plus tributaires des bois ori 5inaires de l'Afrique de l'ouest, et que dans les pays importateurs d ' Europe. Dans ce u.ernier cas, en particulier, les prix de revient devront etre mc.intenus au nivean le plus faible possible si l'on veut

~ue les bois africai~s puisse~t continuer

a

coutenir la concurrence.

La pro6ression de la Gonsommation interieure, notawment pOUT Ie bois de sciage, dans La s:)us~~reB'ion c omne

a

tr3.-\T8:-S tout e I'Afrique, pourrait faciliter l'ey.portatio~de produits manuf&c,urec

a

base de bois vers les

march~s traditionneln de l'Europ83 en out~e, elle pourrait, ~lt~rieure­

ment, contri~u~r ~ 3b2i£~8r IJ pr~x lSR boic de co~taines essences sec on-daires, PO~l:::' Lecquel Le e ::::"a \..1'JQ1ard.e es·c a0tuelle::l811t l~.;llitee, ~'~ U':1 niveau qui pe rmet t.r xit d0 p:,oCc'].'3r

a

d'irTlporte,Yltes cxpoz-tat iono ~"'8r3 les marches

extra-afric~ic03

Gette i~d~st~iati~~ticD po~rrait §tre r~alis~e on ~~a2de 'part~e, avec lao co l.Laborc..t~i_cn --d83 entr-epr-Lsc s europ6e:".:':"_8S qui im.!?o~tent ac tuo iLemcnt des bois ~fricains en br~no3,

Au f':.."!.r et

a.

mC::;:"~""G'O qu.e la demande ds parmeaur; 2. b:""1,:::e d.e bois augmen 4 t e ra dans La s.Jl:.S'--1'86'ion, i1 e st probable que 1 \ on ins~al18:ra des rnoyen.;

de production dss contr e-ep Laque s , ou qu 'on' o.c:rand.i-~·a Le e n.oycn s ex i.starrt s , dans p Lusi eur s rles pa~Ts au La con::-"o::l:-~C'.t~_on 2.ai.')~o r-n E'xced.ent, tandis que 1a fauric£,;tion rIGS j anneax en ags'lc:neren poui-ra ccntr ;~rJ.er

a

reE:oudre las

p robLemee d '[Lpp:rcvt8ior!ne'~_i8;}_t dans les p~,2rs d8fici'cai::'8D. La pate

a

p a p ae r ,

qui :2.:~- ':"~<' r::r+;' QBj~ conrrt a t.ue Le po rt.e Is P:l~S in::;0::'t["l,nt~ et de beaucoup, de la note d'jnpo:·t"ticc: de beds qU8 doivent joa;rer Lo . p"'.ys c.e l'Afriq,ue

qui :2.:~- ':"~<' r::r+;' QBj~ conrrt a t.ue Le po rt.e Is P:l~S in::;0::'t["l,nt~ et de beaucoup, de la note d'jnpo:·t"ticc: de beds qU8 doivent joa;rer Lo . p"'.ys c.e l'Afriq,ue

Dans le document Bulletin de l'économie agricole en Afrique (Page 144-159)

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