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Unité d'aménagement 081-51

TEMISCAMINGUE

COULONGE

R0852

R0819

R0834 101

Témiscaming

-78°

-78°

-79°

-79°

J:/BD_GEOM/Usager/GILMA7/PAFIT/Cartes_08151/infrastructure_r11

Hydrographie Lac Frontière

Interprovinciale

Projection cartographique Sources

Base de données géographiques, MRN Mercator transverse modifiée (MTM), zone 10

Ministère des Ressources naturelles Direction générale de l'Abitibi-Témiscamingue Note : Le présent document n'a aucune portée légale.

© Gouvernement du Québec Réalisation

Subdivision territoriale forestière Unité de gestion

1 / 550 000

0 5 10 15 20 km

Réseau routier

Classe 3 Classe 2 Classe 1 Asphalté

Classe 4

ONTARIO

MRN – Plan d’aménagement forestier intégré tactique (PAFIT) 081-51

2.3 Contexte social

Avec ses 6 000 lacs et rivières, ses 54 pourvoiries, ses 4 zecs, ses nombreux sentiers pour motoneiges et pour VTT, ses pistes de ski de fond et de vélo et ses sentiers pédestres, le Témiscamingue constitue une destination de rêve pour les amateurs de plein air, de chasse et de pêche.

Les citoyens des communautés qui vivent à proximité et à l’intérieur de l’UA 081-51 de même que les membres des communautés autochtones font grand usage de la forêt pour s’y récréer. Situé à quelques kilomètres de la frontière Québec-Ontario, ce secteur reçoit aussi bon nombre de touristes attirés par une faune abondante et des paysages variés. Les activités de chasse, de pêche, de piégeage et de plein air sont abondantes dans ce coin de pays et le vaste réseau de chemins rend le territoire aisément accessible.

Le territoire compte trois zones d’exploitation contrôlée (ZEC) : Restigo, Maganasipi et Dumoine. Une pourvoirie à droits exclusifs, au lac Beauchesne, reçoit une clientèle tant canadienne qu’américaine. Un lac de villégiature, le lac Booth, accueille sur ses berges des riverains qui ont à cœur l’aménagement des forêts environnantes. Le site historique du ruisseau du Serpent recèle, quant à lui, une très riche histoire coloniale. Il existe encore aujourd’hui de nombreuses références sur ce lieu qui fut autrefois l’emplacement du Château Dunlap et le site d’un village agricole et forestier desservi par une station de chemin de fer, par un club de chasse et de pêche privé et par une hôtellerie. L’UA est également parsemé de baux d’abris sommaires où se réfugient de nombreux adeptes de la chasse et de la pêche.

Les divers utilisateurs du territoire doivent cependant composer avec l'industrie forestière, à qui le prélèvement de la matière ligneuse dans cette UA demeure indispensable. Cette cohabitation ne se fait pas sans heurt et repose a priori sur une bonne connaissance des besoins, des contraintes, des valeurs et des préoccupations de tous les intervenants qui y poursuivent des activités. Le travail des tables de gestion intégrée et la participation des communautés autochtones prennent alors tout leur sens.

2.4 Table locale de gestion intégrée des ressources et du territoire (TLGIRT) Le modèle de TLGIRT en vigueur en région rend nécessaire de bien définir l’ensemble de son fonctionnement. L’historique de la gestion intégrée des ressources du territoire (GIRT) en région est fondée sur des TLGIRT qui épousent le découpage des limites de la MRC et non pas celles d’une UA. Pour conserver ce modèle et pour mettre en place celui qui est imposé par la Loi sur l’aménagement durable du territoire forestier (LADTF), il a été convenu de maintenir les tables de GIRT par MRC et d’en créer de nouvelles dans les MRC où elles étaient jusqu’alors inexistantes, et ce, pour ultimement les regrouper autour d’une table de GIRT élargie correspondant au regroupement de l’ensemble des unités d’aménagement forestier (UA) sous la responsabilité de la Conférence régionale des élus de l’Abitibi-Témiscamingue.

MRN – Plan d’aménagement forestier intégré tactique (PAFIT) 081-51

Rappelons que la GIRT est un concept de gestion qui vise la prise en compte des besoins et des valeurs de l’ensemble des intervenants concernés sur un territoire donné en amont des planifications ou des activités sous la responsabilité d’un gestionnaire donné.

L’existence d’une TLGIRT et les processus de concertation associés sont donc des moyens de concourir à la GIRT.

Malgré son nom, une TLGIRT n’a aucun mandat de « gestion » des ressources naturelles ou du territoire. Une TLGIRT constitue un lieu de concertation entre les intervenants d’un territoire donné, le rôle de gestionnaire demeurant une responsabilité gouvernementale. Il aurait été plus exact de parler de table de concertation des utilisateurs du milieu forestier, mais le terme TLGIRT est désormais consacré. Il sera donc conservé.

La Loi prévoit que le MRN peut confier les mandats de mettre sur pied et d’assurer le fonctionnement d’une TLGIRT à la Conférence régionale des élus (CRÉ) ou à sa Commission régionale sur les ressources naturelles et le territoire (CRRNT) ou à une MRC.

La CRÉ de l’Abitibi-Témiscamingue et les MRC ont plutôt convenu de se partager ces responsabilités via une entente MRN-CRÉ-MRC dans laquelle la répartition des mandats est précisée. Les liens d’affaires peuvent être vus de la façon suivante :

MRN CRÉ MRC

L’interlocuteur formel de la DGR du MRN en ce qui a trait à la mise sur pied et au fonctionnement des TLGIRT demeure la CRÉ. Cependant, les liens opérationnels se situent davantage entre le chef de l’unité de gestion et le coordonnateur de la TLGIRT (engagé par la MRC). Ainsi, les TLGIRT deviennent les assises de la concertation locale entre les intervenants du territoire d’appartenance qui les concerne.

Le territoire de l’unité d’aménagement 081-51 est couvert par la table locale de GIRT de Témiscamingue. C’est la MRC de Témiscamingue qui en assure le fonctionnement. Cette table de concertation connaît présentement de grands changements : elle se donnera bientôt un nouveau mode de fonctionnement et tous ses membres entérinent maintenant un mandat renouvelé.

La raison d’être de la table GIRT de Témiscamingue répond à des besoins de concertation. Elle regroupe les gestionnaires de l’industrie forestière et les parties et intervenants portant un intérêt pour le milieu forestier. Ces derniers se réunissent sur une base régulière et permanente. Dans une approche axée sur la concertation, elle souhaite favoriser les échanges d’information, participer à certaines consultations et aider à résoudre des questions d’harmonisation liées aux enjeux multiples de l’utilisation des forêts du territoire public de la MRC de Témiscamingue.

Source : Structure et fonctionnement, Table GIRT, Gestion intégré des ressources et du territoire du Témiscamingue, Octobre 2012.

Produit le 28 mars 2013 12

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2.4.1 Ententes de GIRT convenues antérieurement

Certaines ententes de GIRT convenues bien avant la mise en place du nouveau régime forestier avaient une durée indéterminée. Afin de ne pas superposer deux démarches de concertation sur un même territoire, leurs contenus auraient dû être ramenés à la TLGIRT pour qu’elle les intègre à sa démarche de concertation.

Comme cette démarche est actuellement en cours, nous avons fait le choix de poursuivre la prise en compte de ces anciennes ententes de GIRT dans les PAFIO, d’ici à ce que la TLGIRT les ait intégrées à sa démarche. Il s’agit d’une solution temporaire, car durant l’élaboration du PAFIT 2018-2023, il faudra que la TLGIRT ait intégré les éléments de ces ententes qu’elle souhaite conserver. Par la suite, nous les considérerons caduques.

2.4.2 Ententes qui couvrent plus d’une UA

Le territoire couvert par une TLGIRT, soit les limites de MRC, fait en sorte que le résultat de leur travail (ex. des objectifs ou des modalités concertés) pouvait se retrouver sur plus d’une UA et donc dans plus d’un PAFI.

Ce problème de découpage complexifie l’intégration des éléments concertés à une TLGIRT dans les PAFI qui ne sont pas majoritairement couverts par cette table. Afin d’alléger le contenu des PAFIT, il a donc été décidé de décrire les éléments relatifs à la TLGIRT principale touchant l’UA. Cela explique, entre autres, pourquoi on ne retrouve pas en annexe l’ensemble des ententes GIRT touchant l’UA. Cependant, le MRN respectera les ententes dont il est signataire et les éléments concertés qui ne feraient pas partie du PAFIT seront pris en compte au moment de réaliser les PAFIO.

2.5 Communautés autochtones

La nation algonquine compte un peu plus de 10 000 membres; près de 6 000 d’entre eux vivent dans neuf communautés réparties en Abitibi-Témiscamingue et en Outaouais. Deux communautés algonquines, Eagle Village First Nation – Kipawa et Wolf Lake First Nation, sont établies dans le territoire qu’occupent les UA 081-51 et 081-52. Des membres d’autres communautés fréquentent ce territoire pour y pratiquer des activités de chasse, de pêche, de piégeage ou de cueillette. Plus particulièrement, certains Algonquins exercent des activités de piégeage dans des parties de la réserve à castor Grand-Lac-Victoria, dans l’UA 081-52.

Jusqu’au début du 20e siècle, le mode de vie des Algonquins s’est principalement articulé autour des activités de chasse, de pêche, de piégeage et de cueillette. Ces activités se sont progressivement transformées avec l’ouverture de l’Abitibi-Témiscamingue à la colonisation et avec la sédentarisation accrue des Algonquins.

Aujourd’hui, l’activité économique des communautés algonquines gravite autour des travaux forestiers, du tourisme, de l’artisanat et des services gouvernementaux, services que les Algonquins administrent généralement eux-mêmes.

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La communauté de Eagle Village possède et exploite une entreprise, Migizy Odenaw Inc., qui est certifiée par le Bureau de normalisation du Québec (BNQ) dans le cadre du programme de certification des pratiques de gestion des entreprises sylvicoles. Elle exécute des travaux de reboisement, d’élagage et d’éclaircie précommerciale (EPC).

La communauté de Wolf Lake s’intéresse au développement touristique. Son entreprise, The Algonquin Canoe Company, propose des circuits organisés de canoë-kayak sur les rivières Dumoine, Coulonge, Kipawa, Matabichewan, Kipawa et Outaouais, de même que sur les lacs Témiscamingue et Ostaboningue.

Communautés algonquines en Abitibi-Témiscamingue

Communauté Nom officiel Résidents

Non-résidents

Population totale Abitibiwinni Conseil de la Première Nation

Abitibiwinni

570 300 870

Eagle Village – Kipawa

(Kebaowek)

Eagle Village First Nation – Kipawa

275 605 880

Kitcisakik Communauté anicinape de

Kitcisakik 409 60 469

Lac Barrière Algonquins of Barriere Lake 555 125 680 Lac-Simon Nation Anishnabe du Lac

Simon

1 518 311 1 829

Long Point

(Winneway) Long Point First Nation 442 352 794

Timiskaming Timiskaming First Nation 593 1 037 1 630

Wolf Lake Wolf Lake First Nation 10 202 212

 

Source : Secrétariat aux affaires autochtones. Statistiques des populations autochtones au Québec 2011. Disponible en ligne à l’adresse : http://www.saa.gouv.qc.ca/nations/population.htm

La page suivante illustre toutes les communautés autochtones qui utilisent le territoire de la région de l’Abitibi-Témiscamingue.

Produit le 28 mars 2013 14

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