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Carte 4 : Communautés autochtones

Lieu d'enregistrement et nom du fichier : J:/BD_GEOM/Usager/GILMA7/PAFIT/Cartes_Region08/Autochtones

Communauté autochtone

Base de données géographiques, MRN Mercator transverse modifiée (MTM), zone 10

Ministère des Ressources naturelles Direction générale de l'Abitibi-Témiscamingue Note : Le présent document n'a aucune portée légale.

© Gouvernement du Québec Réalisation

Territoire géré par la DGR 08

Unité d'aménagement

Territoire géré par les DGR limitrophes

MRN – Plan d’aménagement forestier intégré tactique (PAFIT) 081-51

2.6 Contexte socio-économique 2.6.1 Secteur faunique

La pêche sportive, la chasse sportive et les activités fauniques sans prélèvement attirent près de 2 millions de visiteurs en diverses occasions dans les régions du Québec. Ces visiteurs dépensent 381 M$, permettant ainsi le maintien ou la création de quelque 3 400 emplois pour lesquels sont versés des salaires de 53 M$ dans les régions du Québec. La gestion des ressources fauniques, la protection des habitats ainsi que la pratique d’activités liées à la faune contribuent substantiellement au développement social, économique et environnemental de la région.

Selon l’enquête intitulée La faune et la nature, ça compte! (2007), 151 700 personnes de la région et de l’extérieur ont fréquenté l’Abitibi-Témiscamingue pour y exercer une ou plusieurs activités liées à la faune, soit la pêche, la chasse ou les déplacements d’intérêt faunique. Les activités liées à la faune ont injecté 111,5 M$ dans l’économie régionale. Les dépenses encourues par les adeptes se rapportent aux achats durables (investissements en véhicules, en immobilisations, etc.) et aux dépenses directes (transport, alimentation, hébergement, services et produits, etc.) effectuées lors de leur voyage. Les deux tiers des sommes dépensées dans la région proviennent des adeptes de la région (73,5 M$). Ainsi, les touristes ont dépensé 38 M$ pour exercer ces mêmes activités. Des cinq régions administratives du Québec où les dépenses touristiques liées à la faune ont dépassé les 25 M$, l’Abitibi-Témiscamingue se hisse au 3e rang, derrière les Laurentides et l’Outaouais.

Photo : Nancy Delahaye

Orignal. La vente totale des permis de chasse à l’orignal au Québec a été de 175 016 en 2009 et de 179 281 en 2011, représentant des niveaux inégalés.

En 2011, plus de 26 000 permis de chasse à l’orignal ont été vendus pour la zone 13, soit celle qui couvre entièrement l’Abitibi-Témiscamingue. Cela

représente plus de 14 % des permis vendus au Québec. Des 2 849 permis vendus en 2011 à l’échelle provinciale à des chasseurs étrangers, 37 % viennent exercer leur activité dans notre région. Ces chasseurs étrangers sont pratiquement à parts égales ontariens et américains. Les prévisions de

chasse favorables, qui s’expliquent par les plans de gestion de l’orignal mis en oeuvre depuis 1994, semblent avoir incité plusieurs chasseurs à profiter de la qualité des conditions de chasse. Adoptés il y a quelques années, certains incitatifs (permis d’initiation, chasse permise chez un jeune en vertu du permis régulier d’un adulte, etc.) attireraient de nouveaux adeptes.

Ours noir. Le portrait de la chasse à l’ours a beaucoup évolué depuis le début des années 1990. C’est d’abord grâce à une réglementation plus restrictive, mise en place en 1991, que l’on a maintenu et augmenté le niveau d’activités. Cette réglementation oblige désormais le non-résident qui désire chasser l’ours au Québec à passer par le réseau des pourvoiries, ZEC ou réserves fauniques. Ensuite sont venus deux plans de gestion de l’ours

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noir. Le premier, instauré en 1998, visait entre autres à ralentir la croissance de la récolte de l’ours noir qui jouit d’un double statut : celui d’un animal à fourrure et celui d’un gros gibier. À partir de ce moment, la récolte d’automne de l’ours a pris fin. Dans la foulée de ce premier plan, celui qui couvre la période 2006-2013 vise à maintenir et, si possible, à augmenter le niveau d’activités généré par la mise en valeur de l’ours dans chaque zone. En 2012, 986 ours ont été prélevés sur le territoire; 892 ont été récoltés par des chasseurs, les autres bêtes ont été piégées par des trappeurs. La chasse représente donc 90 % du prélèvement.

Piégeage. En Abitibi-Témiscamingue, le nombre de permis vendus par les agents de vente autorisés a diminué constamment ces dernières années, passant de 773 en 2008-2009 à 679 en 2011-2012. Au cours de cette même période, le nombre de peaux transigées par les piégeurs de la région a fluctué entre 20 001 et 22 244. Aussi, les espèces les plus prisées par les piégeurs étaient le castor (35 874 peaux), le rat musqué (12 722 peaux) et la martre d’Amérique (11 765 peaux). Elles représentaient à elles seules près des trois quarts du nombre de fourrures récoltées. En 2011-2012, la valeur totale des peaux transigées atteignait près de 900 000 $ en Abitibi-Témiscamingue. Il s’agit d’une augmentation de 80 % par rapport à 2010-2011 et la tendance à la hausse se maintient en 2012-2013.

Pêche. La pêche sportive attire dans la région de l’Abitibi-Témiscamingue près de 60 000 visiteurs québécois et étrangers annuellement. Les dépenses touristiques de près de 32 M$ qui y sont associées favorisent le maintien ou la création de 300 emplois, pour lesquels sont versés des salaires d’environ 5 M$ annuellement. Dans la plupart des régions du Québec, les visiteurs constituent la plus grande part de la clientèle de pêcheurs, car le nombre d’amateurs de pêche qui proviennent de l’extérieur dépasse celui des adeptes locaux. En Abitibi-Témiscamingue, ce sont plus de 95 000 pêcheurs de tout azimut qui lancent leur ligne; un sur cinq réside à l’extérieur de la province.

Pourvoiries. L’Abitibi-Témiscamingue compte près d’une centaine de pourvoiries, ce qui représente 15 % des établissements du genre au Québec. On y dénombre 85 pourvoiries sans droits exclusifs (SDE) et 10 pourvoiries avec droits exclusifs (ADE). Trois des dix pourvoiries à droits exclusifs se retrouvent dans la MRC Témiscamingue et sept sur le territoire de la MRC Vallée-de-l’Or. Ces deux MRC comptent également le plus grand nombre de pourvoiries sans droits exclusifs. Le Témiscamingue compte une cinquantaine de ces entreprises, la MRCVO une vingtaine, six se situent sur le territoire de la MRC Rouyn-Noranda et trois en Abitibi-Ouest. L’Abitibi-Témiscamingue se classe toujours première parmi les régions du Québec en ce qui a trait au nombre de pourvoiries en exploitation. Le réseau régional dispose de lieux d’hébergement pouvant accueillir quelque 4 780 personnes. Selon la Fédération des pourvoiries du Québec, les établissements en exploitation ont généré des revenus de 9,1 M$ en 2006. Ces pourvoiries ont été fréquentées par environ 28 200 visiteurs, qui ont effectué près de 140 900 jours-activité. La pêche est l’activité la plus populaire; viennent ensuite la chasse, les autres activités de plein air et la motoneige. Le niveau d’emploi tend à demeurer stable. Totalisant

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121 M$ en 2007, les revenus des pourvoiries du Québec ont diminué de 4 % par rapport à 2006, poursuivant ainsi une tendance à la baisse amorcée en 2005.

Sources :

• Les portraits de la région. Les ressources fauniques. Version abrégée. Observatoire de l’Abitibi-Témiscamingue, décembre 2009.

• Les portraits de la région. Le tourisme. Version abrégée. Observatoire de l’Abitibi-Témiscamingue, novembre 2009.

• La faune et la nature, Ça compte! Le tourisme lié à la Pêche sportive: une contribution significative à l’économie régionale, Fascicules du MRN, 2007 (Statistiques des années 1996 et 2000 qui ont été indexées pour correspondre à l'année 2001).

• Évolution de la performance économique et touristique des pourvoiries du Québec de 2005 à 2007. Élément de synthèse 2009. Conseil en management, stratégie et économie.

http://www.mddefp.gouv.qc.ca/faune/statistiques/vente-permis-chasse.htm

2.6.2 Secteur récréotouristique

L’Abitibi-Témiscamingue est une destination très prisée par les motoneigistes québécois, ontariens et américains. L’Abitibi-Témiscamingue se classe au 5e rang des régions du Québec dont les motoneigistes de l’Ontario et des États-Unis ont entendu parler, derrière les régions de Montréal, de Québec, des Laurentides et de la Gaspésie. Pendant la saison 2008-2009, la vente de droits d’accès aux sentiers a grimpé de 25 % par rapport à l’hiver précédent. Rappelons que la pratique de la motoneige génère des dépenses de l’ordre de 27 M$ annuellement en Abitibi-Témiscamingue. Pour sa part, la pratique du quad, qui connaît un essor au Québec, génère environ 9 M$ annuellement dans la région. Grâce à une situation géographique privilégiée, l’UA 081-51 accueille un flot important de touristes de l’Ontario et des États-Unis.

Malgré ses nombreux sentiers récréatifs et ses longues rivières canotables, la région compte encore peu de producteurs de tourisme d’aventure et de plein air.

Source : Les portraits de la région. Le tourisme. Version abrégée. Observatoire de l’Abitibi-Témiscamingue, novembre 2009.

2.6.3 Secteur produits forestiers non ligneux

Acériculture. L’activité acéricole est principalement concentrée dans le sud de la région, plus précisément dans les unités de gestion du Témiscamingue, de Val-d’Or et de Rouyn-Noranda. Par rapport au reste de la province, où plus de 25 millions d’entailles sont effectuées annuellement, la production acéricole de la région est marginale, se limitant à quelque 250 000 entailles.

Bleuetière. L’Abitibi-Témiscamingue compte deux bleuetières qui, ensemble, couvrent une superficie aménagée d’environ 646 hectares. Toutes deux situées au Témiscamingue (Nédelec et Latulipe), l’une est sur un territoire public, l’autre sur une terre privée. À la suite de travaux cartographiques et de travail sur le terrain réalisés au cours des dernières années, le MRN a repéré, sur les terres du domaine de l’État, des superficies importantes de l’ordre de plusieurs centaines d’hectares propices à la

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culture du bleuet. Une partie de ce potentiel est proposé par appel de propositions aux promoteurs intéressés par ce type de culture.

Autres. Depuis une quinzaine d’années, la bioraffinerie de Tembec, à Témiscaming, produit de l’éthanol cellulosique destiné à des usages pharmaceutiques et alimentaires.

Cet éthanol est utilisé dans la fabrication de vinaigres et de marinades ainsi que de produits d’hygiène corporelle (gels à raser, rince-bouches, dentifrices, savons, shampoings, etc.). Quelques entreprises ont également créé de nouveaux créneaux comme les champignons sauvages, les plantes comestibles sauvages (thé du Labrador, sirop de sapin et de cèdre, cœur de quenouille, etc.). Les retombés économiques de ce secteur, par contre, sont encore mal connues.

Sources :

Portrait forestier des régions de l’Abitibi-Témiscamingue et du Nord-du-Québec. MRN, avril 2004.

Les portraits de la région. Les ressources forestières. Version abrégée. Observatoire de l’Abitibi-Témiscamingue, novembre 2010.

Site Internet : www.gouteznotreregion.ca

2.6.4 Secteur biomasse forestière

La crise forestière a amené certains acteurs économiques de la région, au cours des dernières années, à s’intéresser davantage à la biomasse forestière comme source énergétique pouvant favoriser l’émergence d’initiatives qui contribueraient à la revitalisation économique. Le Ministère définit la biomasse forestière comme étant les arbres ou parties d’arbres faisant partie de la possibilité forestière, mais n’étant pas utilisés ainsi que les arbres, les arbustes, les cimes, les branches et les feuillages ne faisant pas partie de la possibilité forestière. Les souches et les racines en sont exclues. On peut inclure aussi dans la biomasse forestière les résidus de transformation provenant des usines (écorces, bran de scie et planures). Les résidus de transformation, aussi appelés produits conjoints du sciage, sont depuis longtemps utilisés comme source d’énergie par l’industrie forestière en place et par certains établissements. Par exemple, les hôpitaux en région utilisent la biomasse comme source de chauffage depuis des décennies. Une partie des produits conjoints du sciage est également dirigée vers la fabrication de produits à valeur ajoutée. C’est le cas des panneaux de particules d’Uniboard, à Val-d’Or. Actuellement le MRN considère que les résidus de transformation ne sont plus disponibles pour de nouvelles initiatives, les volumes produits étant en équilibre avec leur utilisation. Quant aux résidus d’exploitation forestière, le Ministère a mis en place, en 2008, un programme permettant désormais de convenir d’une entente d’attribution avec toutes entreprises intéressées à leur transformation.

Jusqu’à aujourd’hui, trois ententes d’attribution ont été signées entre le Ministère et des entreprises, lesquelles visaient principalement la production d’énergie. Toutefois, très peu de cette biomasse a été récoltée dans le cadre de ce programme et on observe que les initiatives de ce genre partout au Québec tardent à se concrétiser en raison du contexte économique actuel et du faible coût relatif des sources d’énergie

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traditionnelles. Afin de stimuler l’avancement de cette filière, un comité sur la biomasse formé dans la MRC d'Abitibi-Ouest a adopté une approche proactive, emboîtant le pas à d’autres MRC du Québec. On y réalise donc, depuis 2010, différentes activités, dont la tenue de colloques visant le maillage et le partage d’informations entre les différents acteurs de la filière. Cette initiative devrait, entre autres choses, avoir pour effet de favoriser la naissance d’un certain nombre de chaufferies à la biomasse sur le territoire de la MRC d’Abitibi-Ouest et ailleurs en région. Soulignons aussi l’intention du comité sur la biomasse d’Abitibi-Ouest de publier, à l’automne 2012, un répertoire de toutes les entreprises de la MRC liées à la filière; ce répertoire devrait, par la suite, s’élargir à l’ensemble de la région.

2.6.5 Secteur forestier

Sur le plan économique, la forêt joue un rôle prépondérant dans la région du Témiscamingue. Un tiers de tous les emplois dans la MRC de Témiscamingue ont un lien avec l’exploitation de la ressource forestière. La transformation du bois (secteur manufacturier) procure environ 77 % des emplois générés.

Source : Schéma d’aménagement et de développement, MRC de Témiscamingue, 25 avril 2012.

Nom de l'entreprise BGA Permis

d'usine UG Activités Essences Bois K.M.S. (GMI) ltée (L'Annonciation) X X 64 Poteaux Pin gris

Boralex Énergie inc. X 84 Électricité

Conseil de la nation Anishnabe du

Lac-Simon X X 83 NC Bouleau à papier

Conseil des Anicinapek de Kitcisakik X 83 NC

SEPM Pins blancs et rouges Thuya Dans la Bottine à Grebich S.E.N.C. X 81 Bois de sciage NC Donald Larouche (Scierie mobile Donald

Larouche) X 85 Bois de sciage NC

Eacom Timber Corporation (Val-d'Or) X X 83 Bois de sciage SEPM Foresterie des Quinze inc. X 82 Bois de sciage NC

Granules Boréal inc. X 86 Granules

énergétiques NC Industries Norbord inc. (La Sarre -

Panneaux) X X 85 Panneaux

agglomérés Peupliers

Bouleau à papier Industries Norbord inc. (Val-d'Or) X X 83 Panneaux

agglomérés

Peupliers

Bouleau à papier

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Suite du tableau

Nom de l'entreprise BGA Permis

d'usine UG Activités Essences

Jacques Olivier X 86 Bois de sciage NC

La Compagnie Commonwealth Plywood

ltée (Belleterre - Déroulage) X 81 Placages Bouleau jaune Bouleau à papier La Compagnie Commonwealth Plywood

ltée (Kipawa - Déroulage) X X 81 Placages Bouleaux

La Compagnie Commonwealth Plywood

ltée (Rapides-des-Joachims) X X 71 Bois de sciage Pins blancs et rouges La Corporation internationale Masonite X X 51 Placages Bouleaux

Lucien Sylvain X 84 Bois de sciage NC

LVL Global inc. X X 81 Placages Pin rouge

Peupliers Bouleaux Manufacture Alrog (1988) inc. X 82 Bois de sciage NC Matériaux Blanchet inc. (Amos) X X 86 Bois de sciage SEPM Produits Forestiers Miniers 'Abitibi' inc. X X 83 Bois de sciage SEPM PF Résolu inc. (Amos) X 86 Pâtes, papiers

et cartons NC

PF Résolu inc. (Senneterre) X X 84 Bois de sciage SEPM

Réjean Viens X 86 Bois de sciage NC

Sartiop inc. X X 81 Tournage et

façonnage Pin rouge

Scierie Landrienne inc. X X 86 Bois de sciage SEPM

Scierie Lepaqco inc. X 81 Bois de sciage NC

Stella-Jones inc. (Masson-Angers -

Poteaux) X X 72 Poteaux Pin rouge

Tembec (Béarn) X X 81 Bois de sciage SEPM

Tembec (La Sarre) X 85 Bois de sciage SEPM

Tembec (Senneterre) X X 84 Bois de sciage SEPM

Tembec (Témiscaming - Cogénération) X 81 Électricité NC Tembec (Témiscaming - Pâtes et

papiers) X X 81 Pâtes, papiers

et cartons

Pins blancs et rouges Peupliers Feuillus durs Uniboard Canada inc. (Val-d'Or) X X 83 Panneaux

agglomérés

Feuillus durs Copeaux résineux NC : Non connu

Sources :

Répertoire des usines de transformation primaire du bois, MRN, Juillet 2012

Direction générale des stock ligneux

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Au cours des dernières années, l’industrie forestière a dû procéder à des exercices de restructuration majeure (mises à pied, fermetures, fusions, etc.) afin de survivre à la crise économique. Les quelques informations présentées ci-dessous permettent de situer le contexte économique régional et local dans l’unité d’aménagement à l’étude.

Dans la MRC de Témiscamingue, le secteur forestier se présente comme suit :

Secteur Nbre entreprises Nbre emplois

Exploitation et services forestiers 37 322

Première transformation (bois et papier) 9 578

Deuxième et troisième transformation 7 95

Source : Les portraits de la région. Les ressources forestières. Version abrégée.

Observatoire de l’Abitibi-Témiscamingue, novembre 2010.

L’emploi en perspective. En raison des difficultés structurelles et conjoncturelles auxquelles est confrontée l’industrie forestière, le volume moyen d’emplois dans ce secteur, en Abitibi-Témiscamingue, a fléchi considérablement au fil des dernières années : 7 100 emplois en 2001-2003 • 6 800 emplois en 2004-2006 • 5 700 emplois en 2007-2009.

Le repli de l’emploi a touché tant les secteurs de la foresterie et de l’exploitation forestière que celui de la fabrication de produits en bois.

Une main-d’œuvre ébranlée. Depuis le printemps 2005, la crise forestière a entraîné la mise à pied, temporaire ou permanente, de travailleurs dans une dizaine d’usines de première transformation du bois en Abitibi-Témiscamingue. Huit communautés ont été durement affectées : Amos, Ville-Marie, Témiscaming, La Sarre, Malartic, Launay, Champneuf et Barraute. En janvier 2012, les emplois perdus de façon permanente se dénombraient à 884, en plus des centaines d’emplois perdus sur une base temporaire.

Modernisation. Dans une enquête menée, à l’hiver 2009, auprès d’une vingtaine d’entreprises de transformation du bois de la région, plus de la moitié d’entre elles ont affirmé que leurs équipements de production devaient être modernisés si elles voulaient demeurer concurrentielles et hausser leur taux de productivité. L’investissement moyen nécessaire se chiffrait à 2 150 500 $ par établissement et la valeur médiane atteignait 1 500 000 $. En raison de l’incertitude des marchés, près d’un établissement sur quatre n’envisageait pas combler ces besoins et un peu moins du quart d’entre eux n’étaient pas, au moment de l’enquête, en mesure d’estimer la faisabilité des travaux de modernisation.

Source : Comité sectoriel de main-d’oeuvre des industries de la transformation du bois et Emploi-Québec. Diagnostic concernant la main-d’oeuvre des industries de la transformation du bois - Région Abitibi-Témiscamingue, 2010. Compilation : Observatoire de l’Abitibi-Témiscamingue.

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2.6.6 Secteur minier

Le secteur minier au Québec a poursuivi sa croissance en 2011. Les activités d’exploration, de mise en valeur et de développement ont continué de prendre de l’expansion. De plus, la valeur des expéditions minières a atteint un sommet inégalé. La demande est propulsée par le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine, où les besoins en métaux sont considérables. En raison de son potentiel minéral, de sa stabilité économique et de la qualité de sa main-d’œuvre, le Québec est bien placé pour y répondre. Poursuivant sur sa lancée, l’investissement minier a connu, en 2010, une septième année de croissance ininterrompue, dépassant largement 2 G$. Depuis l’an 2000, la valeur des investissements de l’industrie minière croît à un rythme annuel moyen de 8 %. C’est deux points de plus que l’ensemble du secteur industriel du Québec.

Les données sur le nombre de travailleurs liés aux activités d’exploration minière ne sont pas comptabilisées dans le cadre du Programme de statistique minière. À la lumière de l’information fournie par les sociétés sur leurs dépenses respectives en exploration, le ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRN) estime que les activités d’exploration et de mise en valeur créent environ 2 200 emplois directs et plus de 1 600 emplois indirects répartis un peu partout au Québec.

En 2011, on compte huit mines en Abitibi-Témiscamingue, soit une mine polymétallique et sept mines d’or. Il y a également 38 951 titres d’exploration actifs, ce qui représente une augmentation de 18,1 % par rapport à 2010. Par ailleurs, les sites d’exploration se dénombrent à 187. Dans la partie sud du Témiscamingue, on compte cinq sites d’exploration minière, y compris la propriété de terres rares que détient Matamec Explorations. L’évaluation économique de cette dernière était presque achevée à la fin de 2011. La société prévoyait y construire deux usines pilotes au début de 2012 pour effectuer des test de concentration et d’hydrométallurgie sur le minerai. Les quatre autres sites miniers sont dirigés respectivement par Hinterland Metals, Forum Uranium/Mine Horizon, Entreprises minières Globex et Fieldex Explorations.

Sources : Les activités minières au Québec : une vitalité profitable à tous. Survol de l’année

Sources : Les activités minières au Québec : une vitalité profitable à tous. Survol de l’année