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- Niveau d’altération de la structure interne complexe

Unité d'aménagement 081-51

TEMISCAMINGUE

COULONGE

Témiscaming

-78°

-78°

-79°

-79°

J:/BD_GEOM/Usager/GILMA7/PAFIT/Cartes_08151/Structure_interne_complexe

Hydrographie

Frontière

Interprovinciale

Projection cartographique Sources

Base de données géographiques, MRN Mercator transverse modifiée (MTM), zone 10

Réalisation Subdivision territoriale forestière

Unité de gestion

ONTARIO

Moyennement élevé Faible à moyen Niveau d'altération de la structure interne complexe

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4.1.3 Structure résiduelle et bois mort

Qu’est-ce que cet enjeu? Dans tous les peuplements, jeunes ou vieux, le bois mort toujours debout ou couché au sol joue plusieurs rôles dans l’écosystème. Le bois mort sert de support à la nidification, à la reproduction, à l’alimentation et au repos de plusieurs espèces vertébrées et invertébrées. Il joue aussi un rôle important dans l’établissement de plusieurs espèces végétales et dans le stockage du carbone. Les arbres résiduels, vivants, morts ou moribonds, mais demeurés intacts après une perturbation majeure ou grave, permettent également le maintien des habitats refuges pour des espèces à faible dispersion (mousses, lichens, certains insectes, champignons, etc.) ou des habitats liés à des structures particulières qui s’instaurent avec le temps (arbres à fort diamètre, etc.). Cette forêt résiduelle soutient temporairement certaines espèces jusqu’à ce qu’elles trouvent un habitat plus propice dans le voisinage. Elle favorise aussi la régénération naturelle de certaines essences en fournissant des semenciers. La rareté de bois mort et d’arbres résiduels après une récolte peut être comblée en partie par le maintien de legs ou d’apports biologiques (bois vert, bois mort, graines, etc.) dans les parterres de coupe. Ces legs accéléreront le recrutement de bois morts et l’instauration d’une structure interne complexe dans les peuplements de seconde venue.

Valeur Présence de bois mort

Objectif

Assurer une présence suffisante de legs biologiques dans les parterres de coupe avec protection de la régénération et des sols (CPRS).

Indicateurs

1- Pourcentage de la superficie annuelle (ou du volume) récoltée en coupe avec protection de la régénération et des sols (CPRS) laissés en legs

2- Pourcentage annuel des CPRS traitées avec rétention permanente planifiée de bois marchand d'au moins 5 % en volume ou en superficie

Cibles

1- Il faudrait laisser en legs (des tiges éparses, des bouquets et des îlots) 3 % de la superficie (ou du volume) récoltée en CPRS.

2- 20 % des superficies traitées en CPRS devraient faire l'objet d'une rétention d'au moins 5 % en volume ou en superficie.

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Stratégie

1- Sur une superficie représentant 20 % des parterres en CPRS, planifier des traitements de rétention en fonction de la structure des peuplements. Pour ce qui est de peuplements avec beaucoup de structure, de haute régénération, de thuya ou d’épinette blanche, favoriser une rétention en bouquet. Si les peuplements manquent de structure, prévoir une méthode de rétention de tiges ou d'îlots qui assure le maintien d’une quantité minimale de tiges.

2- En plus d’une superficie représentant 20 % des parterres de CPRS en coupe à rétention variable (CRV), profiter de toutes les occasions qui se présentent pour effectuer des traitements de coupe finale ou partielle avec un certain niveau de rétention comme la CPPTM, la CPHRS, la CPTDV et la CPI et pour réaliser une coupe avec rétention de tiges d’essences en raréfaction comme le pin blanc et le pin rouge, le chêne rouge, le thuya ou l'épinette blanche, et ce, même si la quantité de tiges ne permet pas d’exercer une influence sur 50 % du parterre de coupe.

3- Éviter de forcer la récolte des legs opérationnels; plutôt, en faire un suivi serré pour évaluer si les legs opérationnels associés à tous les autres modes de rétention (20 % en CRV et rétention de tiges d'espèces en raréfaction) assurent une rétention adéquate à l'échelle de l'UA (au moins 3 %).

4- Au besoin, ajuster, d'une année à l'autre, la proportion de CRV prévue pour atteindre le seuil de 3 % à l’échelle de l'UA.

4.1.3.1 Peuplement perturbé naturellement

Qu’est-ce que cet enjeu ? Bien que l’aménagement écosystémique tente, de façon générale, de minimiser les écarts entre les paysages aménagés et les paysages naturels, la coupe forestière ne parvient pas à imiter à 100 % l’action du feu ou de perturbations naturelles autres comme le chablis et les épidémies d’insectes. Ces perturbations laissent sur leur passage une grande quantité d’arbres morts ou moribonds encore debout ou couchés au sol de même qu’une certaine hétérogénéité dans l’ouverture du couvert selon l’intensité de la perturbation. Dans le cas des feux, on observe aussi la présence de bois carbonisés ou roussis, qui sont propices à la ponte et à la nutrition de certaines espèces d’insectes ou d’oiseaux. La mise en œuvre systématique de plans spéciaux visant la récupération des superficies perturbées naturellement a pour conséquence de raréfier certains habitats. Le fait de ne pas récupérer ces bois et de garder intacte une certaine proportion des superficies perturbées favorise, d’une part, le maintien d’habitats qui abritent un grand nombre d’espèces végétales, d’invertébrés, d’oiseaux et de mammifères associés aux bois morts et aux bois brûlés et, d’autre part, le maintien des vestiges de l’évolution naturelle des peuplements et des processus qui ont cours après une perturbation comme la régénération et le recyclage des éléments nutritifs dans le sol. De plus, le maintien des îlots

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de forêts non perturbés dans les secteurs naturellement perturbés permet aux espèces qui se nourrissent dans les forêts perturbées, mais qui nichent ou qui s’abritent dans les forêts non perturbées, de s’y réfugier. Ces îlots constituent également un refuge pour les espèces à faible dispersion comme certains insectes, les champignons, les lichens et les mousses.

Ils accélèrent la recolonisation des sites et, dans certains cas, la régénération naturelle par le maintien d’arbres semenciers.

En lien à cet enjeu, certaines lignes directrices ont été élaborées, ou le seront, afin de guider la conception des plans de récupération spéciaux et d’assurer le maintien d’une certaine quantité d’attributs propres aux forêts perturbées naturellement. Nappi et ses collaborateurs (2011) ont produit un guide sur la récolte dans les forêts brûlées. Les orientations d’aménagement prévues au guide seront appliquées à 100 % et serviront de base à la planification de la récolte pour d’autres types de perturbation, et ce, jusqu’à la publication de guides officiels pour ces types de perturbation.

4.1.4 Enjeu lié à la composition forestière

Qu’est-ce que cet enjeu? La composition forestière fait référence à la diversité et à la proportion des espèces d’arbres dans les forêts. Cet enjeu peut être évalué sur deux plans, soit à l’aide des types de couvert (feuillu, mixte, résineux), soit à l’aide de la composition par essence d’arbre. La composition joue un rôle important dans le fonctionnement des écosystèmes, tant à l’échelle du paysage qu’à celui du peuplement. Le type de végétation modulera la disponibilité en lumière, en humidité et en substrat (base sur laquelle peuvent s’accumuler des végétaux, de la vase, des roches, etc.). La composition aura aussi une incidence sur l’apport en nutriments aux sols et aux habitats fauniques et sur la quantité de nourriture à la disposition des différentes espèces. Une modification permanente du couvert forestier causée par la coupe forestière pourrait entraîner des pertes d’habitats importantes et une baisse de productivité considérable pour l’ensemble de l’écosystème. De plus, une saine gestion des forêts doit également tenir compte de l’importance sociale et culturelle de certaines essences, même si ces dernières s’avèrent économiquement moins intéressantes. Dans les deux cas, l’enjeu sera documenté et pris en compte dans le choix des traitements sylvicoles.

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4.1.4.1 Essences résineuses

Valeur Changement de la composition végétale

Objectif

Favoriser une meilleure représentativité des essences résineuses longévives dans le paysage.

Indicateur

Proportion (%) des peuplements à dominance résineuse qu’il est prévu de récolter et pour lesquels des directives particulières en matière de rétention d'essences résineuses longévives ont été expressément formulées.

Cible

Soumettre 100 % des peuplements à dominance résineuse qu’il est prévu de récolter à une directive de rétention d'au moins une essence résineuse longévive.

Stratégie

1- Favoriser la rétention d’une certaine quantité de tiges en essences résineuses longévives par secteur d'intervention.

2- Appliquer les modalités prévues à l'enjeu épinette blanche et PIN.

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4.1.4.2 Épinette blanche

Valeur

Changement de la composition végétale; raréfaction de l’épinette blanche Objectif

Favoriser les espèces associées aux peuplements mixtes de fin de succession comme l’épinette blanche.

Indicateurs

1. Proportion (%) des superficies qui, avant intervention, présentent de l’épinette blanche touchée par des actions sylvicoles aptes à maintenir ou à favoriser l’établissement naturel de cette espèce.

2. Proportion (%) des plants reboisés qui sont de l’épinette blanche.

Cibles

1. S’assurer que 30 % des sites présentant de l’épinette blanche avant récolte fassent l’objet d’un aménagement visant le maintien ou l’établissement naturel de l’épinette blanche.

2. S’assurer que 33 % des plants reboisés soient des plants d’épinette blanche.

Stratégie

1- Les peuplements présentant déjà de l’épinette blanche devraient être prioritairement récoltés ou aménagés à l’aide de traitements qui visent ou le maintien d’un certain nombre de représentants de l’espèce ou sa régénération naturelle. Les coupes progressives ou les coupes avec réserves de semenciers ou de rétention de tiges vétérantes seront priorisées.

2- Après une récolte en CPRS ou en coupe partielle, un enrichissement, un regarni ou un reboisement en épinette blanche devrait être envisagé sur les sites les plus propices à supporter de l'épinette blanche comme le site MS2.

3- Le thuya ne sera pas récolté, à moins que des spécimens ne se trouvent dans les chemins ou dans les chantiers de débardage ou qu'une demande exceptionnelle de prélèvement soit faite et dûment évaluée.

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4.1.4.3 Raréfaction des pinèdes

Valeur

Changement de la composition végétale : raréfaction des pinèdes Objectif

Favoriser le maintien des pinèdes naturelles et la présence de semenciers et de vétérans à l’échelle du paysage.

Indicateurs

1. Superficies (ha) où, avant intervention, il y avait présence de pin et qui ont été affectées par des actions sylvicoles aptes à maintenir ou à favoriser l’établissement naturelle du pin.

2. Superficies (ha) qui ont le potentiel de supporter la présence de pin et où des actions sylvicoles ont été entreprises pour en réintroduire.

Cibles

1. S’assurer qu’au moins 50 % des sites présentant du pin blanc avant récolte fassent l’objet d’un aménagement visant le maintien ou l’établissement naturel du pin.

2. Assurer que 15 % des sites aptes à supporter la présence de pin blanc ou de pin rouge aient fait l’objet d’actions pour réintroduire cette essence.

Stratégie

1- Limiter la récolte de pin blanc aux tiges qui entravent directement les travaux de récolte, de débardage et de construction de chemins ainsi qu’aux tiges de fort diamètre (24 ou 34 cm et plus selon les secteurs).

2- Éviter la récolte des secteurs de fortes concentrations en pin.

3- S'il y a récolte de peuplements de pin blanc, favoriser l'emploi de coupe progressive irrégulière.

4- Récolter le pin rouge en coupe progressive régulière ou en éclaircie commerciale;

favoriser un regarni en pin rouge dans les CPRS et dans les aires d'ébranchage, et à la remise en production des gravières.

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4.1.4.4 Raréfaction des chênaies

Valeur

Changement de la composition végétale; raréfaction des chênaies Objectif

Favoriser le maintien des chênaies naturelles et la présence de semenciers et de vétérans à l’échelle du paysage.

Indicateur

1. Proportion (%) de chênaies rouges ayant été affectées par des actions sylvicoles aptes à maintenir ou à favoriser l’établissement naturelle du chêne.

2. Superficie (ha) ensemencée ou regarnie en chêne, par année.

Cible

1. Maintenir 100 % des chênaies naturelles par l’emploi de traitements sylvicoles qui assurent la présence d'un couvert de chêne dominant.

2. Une superficie de 100 ha par année devrait faire l’objet d’un regarni ou d’un ensemencement.

Stratégie

1- Éviter la récolte des strates les plus pures en chêne rouge.

2- Ensemencer le chêne rouge dans les sites les plus propices.

4.1.5 Enjeu lié aux milieux humides et aux écotones riverains

Qu’est-ce que cet enjeu? Les milieux humides et riverains sont des milieux qui abritent toute une diversité d’habitats. Ils jouent un rôle important dans le cycle de l’eau. L’écotone riverain, qui fait le pont entre les milieux aquatiques et terrestres, bénéficie déjà d’un certain niveau de protection. Cependant, certains milieux plus rares, plus sensibles ou plus petits sont parfois exclus de la réglementation actuelle ou nécessiteraient une protection accrue.

Cet enjeu vise donc à appuyer leur protection et leur maintien en favorisant l’identification, d’une part, des milieux les plus sensibles ou rares et, d’autre part, des secteurs qui abritent de vastes milieux humides diversifiés et complexes. Que ce soit pour satisfaire des contraintes sociales liées au paysage ou pour limiter les problèmes d’érosion après des interventions forestières, la mise en place de mesures simples mais réfléchies devrait favoriser le maintien d’écosystèmes sains et productifs.

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Valeur Diversité et intégrité des milieux humides et riverains

Objectif

Protéger les milieux riverains et les milieux humides d’intérêt pour la conservation Indicateurs

1- Superficie en milieux humides faisant l’objet de mesures de conservation 2- Pourcentage des bandes riveraines laissées sans récolte

Cibles

1- 12% de la superficie occupée par des milieux humides par UA 2- 100 % des bandes riveraines laissées sans récolte à partir de 2014

Stratégie

1- S'appuyer d'abord sur le réseau d'aires protégées et de refuges biologiques.

2- Évaluer la contribution des sites d'intérêt faunique et des mesures administratives autres.

3- Ajouter une certaine quantité de milieux humides d'intérêt (MHI) avant 2015 afin de combler les carences.

4- Interdire toutes activités de récolte dans les bandes riveraines à partir de 2014.

4.1.6 Enjeu lié à l’habitat des espèces sensibles à la fragmentation et au manque de connectivité

Qu’est-ce que cet enjeu ? La perte et la fragmentation de la forêt mature sont reconnues comme étant les moteurs des fluctuations d'abondance et de perte de diversité faunique dans les écosystèmes forestiers. Certaines espèces sont particulièrement sensibles à la fragmentation. C’est le cas de la paruline à poitrine baie, de la grive à dos olive et de la martre d’Amérique. Ces espèces, comme bien d’autres, nécessitent suffisamment de forêt fermée pour réaliser les activités de leur cycle vital.

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Valeur

Maintien d’un habitat convenable pour les espèces sensibles à la fragmentation et au manque de connectivité

Objectif

Conserver suffisamment d’habitats de qualité à l’échelle des UA pour répondre aux besoins des espèces sensibles à la fragmentation et au manque de connectivité.

Indicateurs

1. Proportion (%) de la superficie forestière de l’UT occupée par des peuplements de 7 m et plus.

2. Proportion (%) de la superficie forestière de l’UA en peuplements adéquats.

3. Proportion (%) de la superficie forestière de l’UA sous l’influence de massifs.

Cibles

1. Maintenir au moins 50 % de la superficie forestière de l’UT occupée par des peuplements de 7 m et plus.

2. Maintenir au moins 33 % de la superficie forestière de l’UA en peuplements adéquats.

3. Considérant un rayon d’influence de 15 km, viser 100 % de la superficie forestière de l’UA sous l’influence de massifs.

Stratégie

1- S'appuyer en priorité sur le réseau d'aires protégées, de réserves de biodiversité, d’EFE, de refuges biologiques et de réserves écologiques.

2- Dans les secteurs sous certificat FSC, considérer les grands habitats essentiels (GHE) et les forêts à haute valeur de conservation (FHVC) qui ont une taille suffisante et qui visent le maintien de forêts matures et vieilles.

3- Favoriser un recrutement de massifs dans les secteurs carencés en y limitant la récolte en CPRS ou en y favorisant une récolte en coupe partielle seulement.

4- Quand la proportion de 7 m et plus est inférieure à 50 % dans un UT, limiter la récolte en CPRS ou favoriser un régime de coupes progressives irrégulières qui favorisera pour un temps le maintien d’un certain couvert et le maintien de peuplements de 7m et plus de hauteur.

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4.1.7 Enjeu lié à l’organisation spatiale et à la connectivité

Qu’est-ce que cet enjeu ? Depuis le début des années 2000, le MRN a imposé, par voie réglementaire, la réalisation de travaux de coupe en mosaïque (CMO) comme principal mode de récolte. Cette organisation spatiale des coupes a été implantée principalement pour répondre à une demande sociale en faveur, d’une part, d’une plus grande dispersion des coupes forestières dans le paysage et, d’autre part, du maintien, pour un temps, de petits blocs de forêts résiduelles. Une telle approche, qui passe nécessairement par le développement et l’entretien d’un large réseau de chemins, tend à fragmenter davantage les habitats et les paysages forestiers et à faire grimper les coûts de récolte. La dispersion de petites coupes dans le paysage limite également la capacité de conserver la présence de grands massifs forestiers dans le paysage et de maintenir une juste répartition de ceux-ci. De nouvelles connaissances sur les régimes de perturbation naturelle laissent croire qu’une répartition des coupes selon un mode de CMO ne favorise pas toujours le maintien des attributs spatiaux des paysages préindustriels et de la biodiversité qui y est associée; dans certains secteurs, des ajustements s’imposent.

Bien que le MRN ait déjà élaboré une nouvelle approche de répartition des coupes en pessières, il a fait le choix, en sapinières, de reconduire l’approche de coupe en mosaïque, et ce, jusqu’à ce qu’une stratégie mieux adaptée à leur contexte et à leur régime de perturbations naturelles historiques soit définie. Pour y parvenir, le MRN a mis sur pied quatre bancs d’essai; ces derniers couvrent les domaines de la sapinière à bouleau blanc et à bouleau jaune, d’ouest en est, et les particularités propres à ces domaines bioclimatiques. S’inscrivant dans cette démarche, la Direction générale régionale de l’Abitibi-Témiscamingue (DGR-08) souhaite présenter des normes de substitution à la coupe en mosaïque dans les UA 081-51 et 081-52, normes qui seraient mises à l’essai d’avril 2013 jusqu’à avril 2018. Le document portant sur ces normes est présenté à l’annexe 13.

4.1.8 Enjeu lié aux espèces nécessitant une attention particulière

Qu’est-ce que cet enjeu ? Bien que l’aménagement écosystémique vise à maintenir, à l’échelle du paysage, une certaine quantité d’habitats représentatifs, il ne comble pas les besoins de toutes les espèces. Certaines de ces espèces, plus vulnérables ou sensibles, nécessitent des actions particulières pouvant aller jusqu’à l’absence totale d’activités de récolte ou de dérangement. Cet enjeu vise la prise en compte des espèces les plus sensibles à l‘aménagement forestier, plus particulièrement les espèces identifiées par les différents systèmes ou organismes de surveillance des espèces menacées, vulnérables ou susceptibles de le devenir.

La protection des espèces fauniques est régie par la Loi sur la conservation et la mise en valeur de la faune (L.R.Q., c. C-61.1), qui protège l’animal, son nid et ses œufs.

Lorsqu’il est défini par un plan, l’habitat des espèces fauniques est protégé en vertu du chapitre IV.1 de la Loi sur les habitats fauniques (L.R.Q., c. C-61.1, r.18) et du Règlement sur les normes d’intervention en milieu forestier (L.R.Q., c. F-4.1, r.7).

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En l’absence de moyen légal de protéger l’habitat des espèces menacées, vulnérables ou susceptibles de l’être, des mesures de protection administratives sont prévues. En 2013, le Ministère continuera d’appliquer les mesures prévues par l’entente administrative concernant les espèces menacées ou vulnérables de la faune et de la flore des milieux forestiers du Québec de même que les mesures prévues pour protéger les sites fauniques d’intérêt (SFI).

Une première liste des espèces fauniques désignées menacées, vulnérables ou susceptibles de l’être ainsi que les mesures actuellement en vigueur pour protéger

Une première liste des espèces fauniques désignées menacées, vulnérables ou susceptibles de l’être ainsi que les mesures actuellement en vigueur pour protéger