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Risques des déchets biomédicaux solides sur l’environnement

CHAPITRE 3 : RESULTATS ET DISCUSSION

2.1. Revue de la littérature

2.1.2. Risques des déchets biomédicaux

2.1.2.3. Risques des déchets biomédicaux solides sur l’environnement

En plus des risques pour la santé humaine dus au contact direct, les déchets biomédicaux peuvent avoir un impact négatif sur l’environnement par la contamination des sources d’eau au cours du traitement des déchets, également par la pollution de l’air due à l’émission de gaz hautement toxiques suite à l’incinération (OMS, 2005). Lorsque les déchets sont éliminés dans une fosse qui n’est pas isolée, les sources d’eau et les nappes phréatiques peuvent être contaminées. Lorsque les déchets biomédicaux sont brûlés en plein air ou dans un incinérateur dont les émissions ne sont pas contrôlées (ce qui est le cas dans la plupart des incinérateurs des pays en développement), il peut y avoir émission dans l’air de dioxines, de furannes et d’autres polluants toxiques, qui peuvent être à l’origine de maladies graves chez les personnes qui inhalent cet air (OMS, 2005).

2.1.2.4. Procédures de gestion des déchets biomédicaux

Selon la Convention de Bâle, les déchets de soins médicaux produits dans les établissements sanitaires doivent toujours suivre un itinéraire approprié et bien identifié, de leurs points de production à leur élimination finale. Cet itinéraire est composé de plusieurs étapes qui comprennent : la production, le tri, la collecte séparée, le transport, le stockage sur site, le transport hors site (optionnel), le traitement et enfin l’élimination.

o Production de déchets

La production des déchets se passe dans les unités médicales. Elle constitue une des étapes les plus importantes pour réduire les risques et la quantité de déchets dangereux. La quantité de déchets générés devrait toujours être minimisée et des précautions doivent être prises pendant leur manipulation (OMS, 2005).

o Tri des déchets

Le tri est l’étape la plus importante. Considérant que seuls 10 à 25% environ des déchets de soins médicaux sont dangereux, les coûts de traitement et d’élimination pourraient être grandement réduits si le tri est correctement effectué. La séparation des déchets dangereux des déchets non dangereux réduit également, de manière considérable, le risque d’infection des travailleurs qui manipulent les déchets de soins médicaux. Le tri consiste à la séparation sur la base de leurs propriétés dangereuses des différents types de déchets, les types de traitement et

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d’élimination qui leur sont appliqués. Des codes couleurs pour les sacs et conteneurs ajoutés à un étiquetage, sont utilisés pour le tri (OMS, 2005).

o Système de code de couleurs et l’étiquetage

Un système commun d'étiquetage et de codage des emballages est mis au point pour les déchets biomédicaux et les déchets de soins médicaux. Le triage des déchets dans des sacs ou des conteneurs portant un code couleur permet l’identification des catégories de déchets biomédicaux. L'utilisation de symboles et de pictogrammes internationalement reconnus est d'une importance fondamentale, et joue un rôle essentiel dans la sécurité des opérations de manutention et d’élimination des déchets. Il est recommandé d'intégrer le code de couleurs, les symboles et les pictogrammes aux instructions de gestion des déchets et de les faire connaître, par exemple en les affichant au niveau des points de collecte (UNEP, 2002).

o Collecte et transport sur site

Pour éviter l’accumulation de déchets, ils doivent être régulièrement collectés et transportés vers un point de dépôt central à l’intérieur de l’établissement sanitaire, avant d’être traités ou enlevés. La collecte doit suivre un itinéraire spécifique à l’intérieur de l’établissement sanitaire, afin de réduire le passage de chariots chargés à travers les salles et contaminer les lieux. Les chariots doivent être faciles à charger et à décharger, ne pas posséder des rebords tranchants qui pourraient endommager les sacs ou conteneur, et ils doivent être en fer et faciles à nettoyer (OMS, 2005).

o Stockage sur site

Les déchets de soins médicaux sont temporairement stockés avant d’être traités et éliminés sur le site, ou transportés hors du site. Les déchets de soins médicaux non dangereux doivent toujours être stockés sur des sites séparés de ceux où les déchets infectieux/dangereux sont déposés pour éviter la contamination (OMS, 2005).

Ainsi la durée maximale du stockage intermédiaire des DBM doit-elle être respectée. En effet selon les recommandations de l'OMS, les durées d'entreposage proposées entre la production et le traitement des déchets biomédicaux ou des déchets de soins médicaux (UNEP, 2002) sont les suivantes :

- Climat tempéré : 72 heures maximum en hiver. 48 heures maximum en été

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- Climat chaud : 48 heures maximum en hiver 24 heures maximum en été o Le transport hors du site

Le transport hors site est requis lorsque les déchets de soins médicaux ne sont pas traités au sein de l’établissement sanitaire. Le producteur des déchets est alors responsable du conditionnement et de l’étiquetage correct des conteneurs à transporter. Ainsi l’étiquetage correct des conteneurs à transporter est primordial car en cas d’accident, leur contenu pourrait être rapidement identifié et des mesures appropriées prises. Les véhicules utilisés pour la collecte de déchets de soins médicaux dangereux/infectieux ne doivent pas être destinés à d’autres utilisations. Egalement, ils devront être facile à charger et à décharger, facile à nettoyer/désinfecter et être hermétiquement couverts pour empêcher un déversement de déchets soit à l’intérieur de l’hôpital ou sur le trajet (OMS, 2005).

2.1.3. Textes législatifs et réglementaires

L’Etat béninois à travers ses ministères n’est pas resté muet par rapport à la réglementation des secteurs producteurs de déchets et des structures en charge de gestion desdits déchets. De la loi- cadre sur l’environnement à la loi portant code d’hygiène publique en passant par le décret portant gestion rationnelle des DBM, des dispositions législatives sont prises par le pouvoir public pour aider les citoyens à mieux se comporter vis-à-vis desdits déchets. En effet, les établissements produisant des déchets biomédicaux et à biorisques sont soumis aux règlements généraux et spécifiques sur l’environnement et la santé publique permettant d’assurer la sécurité de l’individu, du public et de l’environnement. Sur les plans sous régional et international, l’Etat béninois s’est aussi préoccupé du secteur des DBM par la participation, la reconnaissance et la ratification de certaines déclarations, conférences et conventions internationales. Il s’agit entre autre de :

- La Déclaration d’Alma Ata de 1978,

- La Convention de Bâle en mars 1989 sur le «contrôle des mouvements transfrontalières des déchets dangereux»,

- La Convention de Bamako sur «l’interdiction des déchets dangereux et le contrôle de leurs mouvements transfrontaliers en Afriques»

Au plan national, le Bénin dispose de plusieurs textes législatifs que sont entre autre :

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- La loi 90-32 du 11 décembre 1990 portant Constitution de la République du Bénin, qui dispose en son article 27 que ‘‘Toute personne a droit à un environnement sain, satisfaisant et durable et a le devoir de le défendre. L'Etat veille à la protection de l’environnement’’,

- La loi 98-030 du 12 février 1999 portant loi-cadre sur l’environnement, promulguée le 12 février 1999 dans notre pays, et qui définit les bases de la politique nationale en matière d’environnement puis organise sa mise en œuvre conformément à la constitution. Elle traite des déchets dans ses articles 65 à 73 et prévoit que les déchets doivent faire l’objet d’un traitement adéquat, afin d’éliminer ou de réduire à un niveau requis leurs effets sur la santé humaine, les ressources naturelles, et la qualité de l’environnement en général.

- La loi 87-015 du 21 septembre 1987 portant Code de l’Hygiène Publique, qui a été pendant longtemps la principale base juridique de la gestion des déchets au Bénin. Elle interdit notamment les dépôts anarchiques de déchets de toutes sortes: immondices, détritus, eaux usées, graisses, huiles de vidange, véhicule usagers sur la voie publique ainsi que leur enfouissement ou incinération anarchique. Elle fixe l’implantation des décharges contrôlées à cinq kilomètres au moins des dernières habitations. Le code d’hygiène publique interdit en outre le mélange des déchets solides ménagers avec les déchets issus des abattoirs et les ‘‘produits toxiques ou pharmaceutiques’’ (article 97). Le code d’hygiène a établi des sanctions en cas de non-respect des différentes règles édictées.

- Le décret N°2002-484 du 15 novembre 2002 portant Gestion Rationnelle des Déchets Biomédicaux en République du Bénin. Il étend son champ d’application à d’autres types de déchets à risque produits par les formations sanitaires notamment les déchets chimiques, pharmaceutiques et radioactifs. Selon ce décret « Tout effluent hospitalier doit être prétraité avant d’être rejeté dans la nature ou d’être déversé dans le réseau public d’assainissement ».

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CHAPITRE 2 : MATERIEL ET METHODES D’ETUDE

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2.1. Cadre d’étude

 Historique de l’hôpital de zone Cotonou 5

Le centre de santé de Mènontin devenu l’hôpital de zone Cotonou 5 est un établissement public construit dans le cadre PRGU sur crédit AID, mis en contractualisation grâce à un mandat de gestion en concession avec l’AMSM et disposant d’une autonomie de gestion administrative et financière ; il couvre une superficie de 2345 m² et est implanté dans le 10ème arrondissement de la commune de Cotonou, au lot 2130 A du quartier Mènontin non loin de la Route nationale inter-états 2 (RNIE 2). Inauguré le 23 juillet 1996 par le premier ministre Me Adrien HOUNGBEDJI, il est actuellement dirigé par monsieur AZANTANGNI Patrick.

 Présentation de l’hôpital

L’hôpital de zone Cotonou 5 est le premier hôpital contractualisé par l’Etat Béninois qui à cet effet, a mandaté l’Association Médico-Sociale de Mènontin (AMSM) à en assurer le fonctionnement, en tant qu’établissement hospitalier a vocation privée sociale. Il est l’hôpital de référence de la zone sanitaire de Cotonou 5.

A ce titre, il joue un rôle important dans le fonctionnement de la zone sanitaire de Cotonou 5 (environ 40% des activités sanitaires de la zone qui comprend 21 formations sanitaires).

Sa situation géographique lui confère la position de charnière entre la ville de Cotonou et les agglomérations de Calavi, Godomey, Ouidah. Il assure des prestations de soins ambulatoires, hospitalier de jour, de nuit et 24H sur 24H. Il reçoit notamment en partie les urgences provenant de ces agglomérations, en particulier les urgences obstétricales et les traumatismes qui subviennent souvent sur la voie inter Etat.

Avec une capacité de 125 lits, l’hôpital de zone de Cotonou 5, évolue vers une adaptation continue de son offre de soins aux exigences de qualité de ses bénéficiaires.

Les services de l’hôpital sont :

- Service de diagnostic et d’urgence

- Service de gynécologie-obstétrique et de planification familiale - Service de chirurgie générale

- Service de médecine générale

- Service d’exploitation radiologique, endoscopique et échographique - Service de prévention et de protection maternelle et infantile

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- Consultation spécialisée en cardiologie, psychiatrie, diabétologie, orl, ophtalmologie, médecine du travail

 Objectifs et activités de l’hôpital

La mission principale assignée initialement au centre de santé de Mènontin (actuel hôpital de zone) est de permettre à la population défavorisée du quartier de Mènontin et des quartiers avoisinants d’accéder à des soins de qualité à moindre coût par la pratique d’une tarification communautaire.

De façon spécifique, l’hôpital vise à :

 améliorer les conditions d’hygiène et de santé des populations concernées par l’information, l’éducation et la communion pour la santé ;

 faciliter à ces populations l’accessibilité géographique et financière aux soins de santé primaires ;

 réaliser une meilleure surveillance des enfants, des mères et femmes gestantes et permettre à ces dernières un accouchement dans de bonnes conditions sanitaires.

Il convient toutefois de noter que même si le centre a conservé le caractère communautaire de sa mission, le cadre de son fonctionnement a évolué. En effet, Considérant l’arrêté N°2221/MSP/DC/SGM/CADZS du 10 avril 2000 portant création de la Zone Sanitaire de Cotonou V, cet hôpital est devenu l’hôpital de référence de la Zone Sanitaire de Cotonou V depuis juillet 2003. En conséquence ses activités se sont enrichies d’un paquet complémentaire de services.

2.1.1. Principales activités de l’hôpital

Les principales activités de l’hôpital sont désormais de trois ordres :

- les activités préventives : constituées du suivi psycho pondéral des enfants, de la vaccination, des conseils, des prestations de prophylaxie dentaire, des consultations pré et post natales ;

- les activités curatives : constituées de consultations générales et spécialisées, de soins, de cession de médicaments surtout sous nom générique, d’actes de laboratoire, de radiologie, de chirurgie, d’échographie, d’accouchement et d’hospitalisation ;

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Le matériel utilisé dans le cadre de cette étude est composé d’une balance (portable electronic scale de Weiheng d’un appareil photographique, des sachets poubelles, des étiquettes, un marqueur, d’une feuille de collecte de données (et matériel de protection individuelle gants, cache nez, blouse).

2.2.2. Méthodes d’étude 2.2.2.1. Nature de l’étude

Le travail effectué est une étude transversale descriptive qui se rapporte aux contraintes de la gestion des déchets biomédicaux dans l’hôpital de zone Cotonou 5. L’étude s’est déroulée du 31 juillet au 31 octobre 2018.

2.2.2.2. Démarche méthodologique

La démarche méthodologique adoptée dans le cadre de cette étude est subdivisée en trois étapes à savoir : la recherche documentaire, la collecte des données et le traitement des données.

 Recherche documentaire

Au cours des recherches nous avons été au laboratoire d’analyse de l’eau de la direction départementale du ministère de la santé, où il a été mis à notre disposition les différents décrets et lois sur la gestion des déchets biomédicaux ainsi que des règles d’hygiènes hospitalières.

Pour ce travail, l’internet a été le plus consulté, la bibliothèque de DCAM BETHESDA, ainsi que les articles publiés dans le cadre de la gestion des déchets biomédicaux.

 Collecte des données

Les sachets-poubelles sont étiquetés à 08 h et à16 h dans chaque service retenu pour les travaux, ceci à l’aide des aides-soignants. Le lendemain très tôt, ils sont récupérés à l’entreposage final.

L’évaluation pondérale des déchets s’est faite par pesage des sachets-poubelles étiquetés au niveau du local d’entreposage final.

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 Echantillonnage

L’échantillonnage de la population d’étude a été réalisé suivant une technique de choix raisonné. Les services enquêtés ont été choisis suivant les critères ci-après: l’intensité des activités médicales, la diversité et la spécificité des déchets produits. Les services retenus dans le cadre de cette étude sont : l’urgence, la maternité, la pédiatrie, la médecine interne, le

o La grille d'observation a servi à examiner et à décrire le système de gestion des déchets biomédicaux produits par l’observation directe. La grille d’observation a été organisée suivant les paramètres ci-après (annexes 1,2 et 3) :

- les ressources matérielles et humaines mises en œuvre pour la collecte et le traitement des déchets de soins,

- les étapes de la gestion des DBM dans l’hôpital : Chaque étape est décrite afin de déceler les bonnes et les mauvaises pratiques, ainsi que les manquements,

- l’application des mesures d’hygiène et de sécurité.

o Le questionnaire d’enquête a été élaboré pour évaluer la gestion des déchets biomédicaux. Il comprend des questions à l’intention d’aides-soignants, des infirmiers de l’agent d’entretien. Cette fiche vise à recueillir leurs perceptions, leurs pratiques et leurs attentes par rapport à la gestion et aux risques liés aux déchets biomédicaux (annexes 5).

 Catégorisation et quantification des déchets biomédicaux

L’identification des DBM s’est faite en fonction des sacs, mais c’est le sachet noir seul qui est utilisé à l’hôpital.

L’évaluation pondérale des déchets biomédicaux solides a été faite dans l’hôpital de zone de Cotonou 5 pendant 7 jours. Elle a eu pour but de connaître la quantité de déchets biomédicaux

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solides que peut produire l’HZC-5 par jour, et dans l’année. Le support utilisé est une balance et une fiche de quantification qui permet de connaître le poids net des déchets produits par service par jour.

o Méthode de quantification

Pour calculer la production journalière de déchets biomédicaux solides, nous avons utilisé une méthode recommandée par l’OMS (2005). Cette dernière a consisté à peser tous les sachets-poubelles avant qu’ils ne soient vidés et éliminés. Au cours de notre travail sur le terrain pour la quantification, il a été procédé :

o à l’étiquetage des sachets poubelles à 08 h et à 16 h,

o au calcul de la moyenne journalière des déchets biomédicaux solides, la formule utilisée est la suivante : MJ = QT/7

Avec MJ : Moyenne Journalière, QT : Quantité Totale de déchets biomédicaux solides produits dans tous les services retenus.

o au calcul de la moyenne annuelle des déchets biomédicaux solides, par la formule : MA = MJ x 365j

Avec MA : Moyenne Annuelle, MJ : Moyenne Journalière,

o au calcul de la moyenne des déchets biomédicaux par lit par jour par la formule : ML = MJ/ NL

Avec ML : la Moyenne par Lit, MJ : Moyenne Journalière, NL : le Nombre de Lit dans les services retenus pour l’étude,

o au calcul de la moyenne des déchets biomédicaux par patient par jour par la formule : MP = QT/ NP

Avec MP : Moyenne par Patient, QT : Quantité Totale de déchets biomédicaux solides produits dans tous les services retenus, NP : le Nombre de Patient pendant 7 jours.

 Traitement des données

Le traitement manuel a permis de réaliser le dépouillement. Le traitement informatisé : la saisie a été faite avec le Microsoft WORD, le graphique et les tableaux sont faits avec le Microsoft EXCEL suivant la chronologie des questions des recherches formulées.

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CHAPITRE 3 : RESULTATS ET DISCUSSION

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3.1. Résultats

3.1.1. Description de la gestion des déchets biomédicaux dans l’hôpital de zone Cotonou 5 3.1.1.1 Principaux acteurs de la gestion des DBM dans l’HZC-5 et organisation du

système de gestion

Principaux acteurs de la gestion des DBM dans l’HZC-5

Le personnel médical et paramédical (médecins infirmiers, techniciens de laboratoire sages-femmes) est en amont de la filière de gestion des DBM en tant que producteur directe chargé du tri à la source, mais leurs tâches de soins relaient le tri au second plan. Les aides-soignants enlèvent les DBM solides des salles de soins pour l’entreposage initial. Les agents d’entretien transportent ses déchets vers l’entreposage final. Le responsable de la gestion des déchets distribue les sachets poubelles aux aides-soignants et intervient quand il y a un problème.

Au cours de cette étude, 39 personnes ont été interrogées dans le but d’apprécier leur perception de la gestion des déchets, les différentes étapes de gestion des déchets

biomédicaux, le plan adopté pour la gestion des déchets biomédicaux solides et de connaitre ceux qui sont formés pour la gestion des déchets biomédicaux. L’examen de la figure ci-dessus, donnant le taux de compréhension des différents acteurs impliqués dans la gestion des déchets biomédicaux retenus dans notre étude révèle que 2 infirmiers sur 5 soit 40%, 4 aides-soignants sur 19 soit 21%, 2 agents d’entretien sur 12 soit 16,66%, 1 personnel administratif

40%

Figure 1 : Niveau de connaissance des différentes étapes de la gestion des DBM

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sur 2 soit 50% connaissent les différentes étapes de gestion des déchets biomédicaux solides ; le responsable de la gestion des DBM maitrise également ces différentes étapes. Au vu de ces résultats il y a un faible taux de personnel qui maitrise réellement les étapes de gestion des déchets dans l’hôpital de zone Cotonou 5.

Service de gestion des déchets dans l’hôpital de zone Cotonou 5

L’hôpital de zone Cotonou 5 ne dispose pas d’un service de gestion des déchets ni d’une Unité d’Hygiène Hospitalière (UHH). Par contre, dans cette formation sanitaire la gestion des DBM solide qui est faite, est organisée par le responsable des agents d’entretien. Aussi, l’hôpital dispose d’une personne chargée de l’hygiène dans chaque service visité. Ce qui serait toutefois insuffisant vu le nombre de malades et de cas critiques que reçoit l’hôpital. Le personnel d’agent d’entretien qui collecte les DBM solides à l’intérieur de l’hôpital est composé de 14 agents d’entretien. Lorsqu’un agent d’entretien fait la garde dans un service, c’est lui qui collecte les déchets de ce service avant de rentrer ; et pourtant le contrôle quotidien pour la vidange des poubelles des salles de soins n’est pas fréquent. Cela révèle que l’hôpital de zone Cotonou 5

L’hôpital de zone Cotonou 5 ne dispose pas d’un service de gestion des déchets ni d’une Unité d’Hygiène Hospitalière (UHH). Par contre, dans cette formation sanitaire la gestion des DBM solide qui est faite, est organisée par le responsable des agents d’entretien. Aussi, l’hôpital dispose d’une personne chargée de l’hygiène dans chaque service visité. Ce qui serait toutefois insuffisant vu le nombre de malades et de cas critiques que reçoit l’hôpital. Le personnel d’agent d’entretien qui collecte les DBM solides à l’intérieur de l’hôpital est composé de 14 agents d’entretien. Lorsqu’un agent d’entretien fait la garde dans un service, c’est lui qui collecte les déchets de ce service avant de rentrer ; et pourtant le contrôle quotidien pour la vidange des poubelles des salles de soins n’est pas fréquent. Cela révèle que l’hôpital de zone Cotonou 5