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Renforcer la compétitivité des petites et moyennes entreprises

Dans le document Préparation des programmes européens (Page 37-41)

Atouts : une région forte de ses filières économiques clés et émergentes, qui reposent sur un tissu de PME dense aux savoir-faire reconnus

Des filières historiques, qui reposent sur la présence concomitante de grands groupes et d'un tissu dense de sous-traitants : automobile (1ère filière industrielle employeur régional), mécanique/micro-mécanique (30% des effectifs industriels), chimie (dans la zone de Dole), énergie et transport (General electric et Alstom) etc.

Des filières à fort potentiel, structurée autour de petites et moyennes entreprises parfois à haute valeur ajoutée : énergie, éco-construction, bois-forêts, microtechniques, etc.

ESS : Une filière en devenir, qui repose sur un socle identitaire franc-comtois et le développement des services à la personne dans une région au dynamisme démographique retrouvé.

Une région qui se distingue par la forte dualité de son tissu économique avec une forte représentation des grands groupes et des TPE/PME

Un taux de survie à 5 ans des entreprises qui est bon et démontre une bonne capacité des créateurs à préparer leurs investissements.

Une bonne couverture territoriale, présence de petites et moyennes entreprises dans les espaces ruraux source de dynamisme économique : si l'emploi productif a tendance à se polariser dans les couronnes des grands et moyens pôles urbains depuis 10 ans, il reste toutefois fortement représenté dans les espaces ruraux qui accueillent la moitié des pôles d'emploi. Cette répartition caractéristique dote la région de systèmes productifs locaux supports potentiels de futurs clusters territoriaux.

Une répartition sur l’ensemble du territoire régional, vecteur de qualité pour le territoire et d'excellence économique

Des savoir-faire reconnus et une qualité du travail (précision, méticulosité), directement issus de sa tradition productive et de la bonne couverture territoriale de son tissu d’entreprises, que la Franche-Comté peut faire valoir.

Des stratégies convergentes pour soutenir la structuration de filières clé, que ce soit par des plans stratégiques (automobile, agriculture/agroalimentaire, filière bois), la mise en place de pôles de compétitivité ou le soutien aux projets de recherche ciblés.

Des acteurs mobilisés autour de la compétitivité des petites

et moyennes entreprises Des réflexions et outils spécifiques pour soutenir le développement des TPE/PME (développement/sensibilisation TIC, ingénierie financière, outils de formation, etc.)

40,0 45,0 50,0 55,0 60,0

12,0 14,0 16,0 18,0 20,0 22,0

Ile de France PACA Auvergne

Franche-Comté

Languedoc-Roussillon

Taux de création d'entreprises 2010 Taux de survieaps 5 ans 2010 Limousin

Alsace

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Faiblesses : cette caractéristique n'est pas sans poser de réelles difficultés pour le maintien et le développement de l'emploi

Une dépendance de nombreuses entreprises à de grands groupes dont les centres décisions sont extrarégionaux, et donc confrontées à un enjeu de diversification de leurs débouchés et de restructuration / internationalisation

Une forte dispersion des acteurs économiques qui n'est pas toujours compensée par une mise en réseau et la transversalité entre secteurs (filières agroalimentaire et forêts-bois en particulier) Des petites et

moyennes entreprises fortement dépendantes, peu organisées en réseau

Une dépendance du tissu économique transfrontalier au dynamisme Suisse :

•Un secteur des services marchands très représenté et dynamique sous l'effet du travail frontalier (salaires plus élevés, taux de chômage et indicateurs de précarité les plus bas de la région), mais dépendant de celui-ci

•Un secteur industriel confronté à la concurrence des entreprises suisses, qui peut connaître des difficultés pour recruter.

Des difficultés à recruter des personnels qualifiés (cadres et ouvriers) :

•Faible attractivité des filières productives, qui pèse sur l'efficacité du système de formation professionnelle et l'amélioration des compétences des entreprises

•Difficultés à attirer et garder les cadres, qui pèsent sur la capacité des TPE/PME à se développer Des petites et

moyennes entreprises confrontées à des difficultés fortes qui limitent leur potentiel de développement et d’innovation

Des investissements limités par un accès difficile aux financements (effets de la crise du crédit).

Des petites et moyennes entreprises dont la diversité et la dispersion limitent les capacités de stratégies collectives

Des écosystèmes locaux très variés d'un territoire à l'autre (accessibilité, présence de THD, offre immobilière, cadre de vie, présence d'un appareil de formation adapté, etc.) et d'une filière à l'autre, dont les besoins et potentiels sont d'autant plus difficiles à identifier qu'ils sont dispersés sur le territoire.

Manque d’attractivité de la Franche-Comté en termes d’investissements directs étrangers Un manque

d’attractivité lié à la

structure territoriale Faiblesses liées à la faible concentration des fonctions métropolitaines en Franche-Comté, sous l’effet de la présence de deux pôles au profil et vocation variés. Absence d’aéroports internationaux

0,0 10,0 20,0 30,0 40,0 50,0 60,0

Ile-de-France Poitou-Charentes Languedoc-Roussillon Bretagne Auvergne Aquitaine Paca Pays de la Loire Limousin Rhône-Alpes Midi-Pyrénées Basse-Normandie Franche-Comté Nord - Pas-de-Calais Alsace Champagne-Ardenne Bourgogne Lorraine Centre Picardie Haute-Normandie

Tx de dépendance des emplois salariés à un siège situé en dehors de la région

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Menaces : un contexte général difficile et exigeant pour les petites et moyennes entreprises Des pressions croissantes :

•Concurrence de nouveaux pays de l’UE en matière d’implantation industrielle, susceptible de capter les investissements exogènes, notamment de « relocalisation continentale » d’usines compactes

•Pression règlementaire croissante sur certaines filières industrielles (ex : chimie, IAA …), sans que ces règlementations constituent une barrière à l’entrée pour certains pays concurrents, à niveau d’exigence sociale et environnementale moindre.

•Pression croissante sur les matières premières (y compris fluides) susceptible de pénaliser les entreprises industrielles (effet ciseau sur les marges).

Dépendance d’une partie de la région vis-à-vis de la conjoncture suisse, non membre de l’UE qui fragilise certains territoires et travailleurs transfrontaliers.

Risque de mésentente avec les voisins suisses pour des questions de marché (« made in Swiss » par exemple) ou de main d’œuvre

Des filières industrielles en déclin, voire menacées

Fortes menaces pesant sur la filière automobile

Impacts de la réforme de la PAC. La fin des quotas sur les produits laitiers devrait notamment fortement impacter la principale filière agroalimentaire de la région, notamment du fait d’une concurrence accrue avec les autres régions européennes et de la concentration de la production qu’elle devrait engendrer.Cela peut conduire à une fragilisation des AOP et de la filière standard Des filières agricole et

agroalimentaire en situation de fragilité face aux nouvelles perspectives des marchés agricoles

Les capacités d’adaptation de la filière seront déterminantes pour le devenir des activités agroalimentaires

Une pyramide des âges en entreprise et des évolutions démographiques qui vont peser mécaniquement sur la population active et par conséquent sur la disponibilité de la main d'œuvre Un défi majeur lié au

renouvellement et au maintien des compétences sous l’effet des évolutions démographiques

Fort taux de départ à la retraite dans les cadres dirigeants des TPE et PME qui pose la question de la reprise des entreprises industrielles, commerciales, artisanales et agricoles

Au niveau des ménages et de leur consommation (phénomènes durables de pauvreté) Au niveau des PME (fragilisation de leur structure financière)

Au niveau des acteurs publics (renforcement des contraintes budgétaires) Une raréfaction des

finances soutenant le développement économique, accélérée

par la crise financière Au niveau des établissements financiers (Bâle III)

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Opportunités : une région qui affirme son potentiel de développement et peut s'appuyer sur certaines opportunités

Filière énergie en lien avec le potentiel d'énergies renouvelables et d’hydrogène (pile à combustible) et la présence sur le territoire de leaders mondiaux de la filière (Alstom et General Electric)

Filière bois, en lien avec le potentiel sylvicole de la région et l'émergence d'une filière structuréese développant autour d’une mise en réseau des compétences

Eco-construction en lien avec la filière bois, les filières à développer dans le domaine des matériaux biosourcés et la présence forte du BTP eten réponse à une demande sociale émergente et des attentes fortes en matière d’utilisation de la ressource régionale

Activités liées au tourisme, en lien avec les atouts naturels et patrimoniaux De nombreux gisements

d’activités encore sous-exploités, en lien avec la

valorisation des ressources et potentiels de la région

Activités de services à la personne (dont culture et loisirs), en lien avec le vieillissement de la population et la qualité de vie en région

Evolution (réorganisation?) de l'organisation industrielle mondiale avec des opportunités de relocalisation d’activités industrielles (usines compactes)

Structuration de clusters autour des compétences industrielles locales afin de permettre une meilleure adaptation à la concurrence internationale (par exemple sur l’automobile)

Evolutions porteuses des modes de vie en lien avec les savoir-faire locaux comme le développement de la mobilité et de nouveaux modes de déplacement (perspectives dans la logique du "véhicule du futur" et des "mobilités alternatives") ou le développement du luxe qui repose sur la maîtrise de savoir-faire de la précision.

Une industrie qui a de l'avenir si elle sait s'organiser, innover et tisser des alliances extrarégionales

Opportunités en lien avec le positionnement géographique de la Franche-Comté, à proximité de pôles de développement européens (Suisse en particulier) et ayant noué des alliances concrètes (PRES Bourgogne-Franche Comté), sources d'opportunités.

Orientation nationale : un accent fort donné à la valorisation du potentiel industriel français, confirmant la stratégie de l'Etat en région Franche Comté, engagé sur la performance du tissu industriel franc-comtois et en particulier des filières automobile et énergie (PASER)

Un positionnement régional qui rencontre des axes stratégiques forts pour la France et l'Europe et qui devrait connaître une déclinaison dans les futures contractualisations

Orientation européenne : la spécialisation intelligente de l'économie (Smart Specialising Strategy) au regard des potentiels et atouts réels des régions, dans une logique de développement d'écosystèmes régionaux performants, complets, et complémentaires les uns avec les autres. Cette orientation implique de construire une stratégie ciblée sur quelques filières (énergie, microtechniques, etc ?), à partir d'une analyse précise des forces et faiblesses et évolutions envisagées.

L’agriculture franc-comtoise est marquée par sa qualité (plus d’une exploitation sur deux produits en Signe d’identification de la qualité et de l’origine, ce qui place la Franche-Comté au premier rang national si l’on exclut la viticulture) et la spécificité de ses produits

Une agriculture potentiellement mieux armée pour faire face aux réformes à venir de la PAC

Une complémentarité à cultiver entre filières « longues » et « courtes », notamment du fait de leur utilisation des mêmes outils de transformation et au regard du faible nombre de consommateurs dans la région

Revalorisation de la fonction productive, constitutive de l'identité franc-comtoise (promotion du

"made in France") La crise, potentielle

opportunité de faire valoir d’autres modèles de développement

Encouragement à imaginer, à l'instar de l'ESS, de nouvelles formes de coopérations, de financement des entreprises, de nouveaux modèles de développement économique, plus responsables et moins dispendieux...

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L’analyse AFMO (atouts / faiblesses et menaces / opportunités)

Dans le document Préparation des programmes européens (Page 37-41)