• Aucun résultat trouvé

LE REGARD DES MÉDECINS SUR LEUR SANTÉ

Dans le document Les médecins généralistes et leur santé, (Page 113-127)

2.7- LA SANTE EN GENERAL :

5- LE REGARD DES MÉDECINS SUR LEUR SANTÉ

Dans notre étude 78 % des médecins se considèrent en bonne santé, sans différence significative retrouvée entres les sexes (82,3 % des femmes contre 76,1 % des hommes).

Cependant seulement 51 % des médecins estiment avoir un regard objectif sur leur propre santé.

Par ailleurs 36,1 % d’entre eux estiment qu’être médecin est un handicap dans la relation de soins contre 37,6 % qui pensent que c’est un atout que d’être médecin ; 25,9 % ne savent pas.

44,3 % des femmes pensent qu’être médecin est un handicap contre 32,4 % des hommes.

43,1 % des interrogés estiment prendre correctement en charge leur santé contre 39,2 % qui ne pensent pas la prendre en charge correctement.

38 % des femmes estiment ne pas bien prendre en charge leur santé contre 39,7

% des hommes.

57,3 % des médecins trouvent que la prise en charge de leur santé est moins bonne ou nettement moins bonne que celle de leurs patients.

Seulement 9 % des médecins estiment avoir une prise en charge meilleure ou nettement meilleure que leurs patients.

Il existe un paradoxe entre les données de l’enquête qui montrent plutôt que les médecins généralistes libéraux de la Vienne prennent globalement bien en charge leur santé et les sentiments de ces derniers envers cette prise en charge qu’ils jugent moyenne voir mauvaise.

Cela peut refléter un certain malaise existant dans la profession qui serait plutôt d’ordre psychique que physique.

D’ailleurs il y a significativement plus de stressés parmi ceux qui ne s’estiment pas être en bonne santé (94,1 % des médecins qui ne s’estiment pas en bonne santé connaissent un sentiment de stress au quotidien contre 61,8 % de ceux qui s’estiment être en bonne santé) et parmi ceux qui estiment ne pas bien prendre en charge leur santé (76 % de ceux qui estiment ne pas bien prendre en charge leur santé se sentent stressés au quotidien contre 59,1 % de ceux qui estiment bien prendre en charge leur santé). Il en est de même pour ceux qui estiment qu’être médecin est un handicap dans la relation de soins (76 % de ceux qui pensent qu’être médecin est un handicap dans la relation de soins sont stressés au quotidien contre 60,4 % de ceux qui trouvent qu’être médecin est un atout).

Le stress intervient donc probablement dans ce sentiment de malaise.

La surcharge de travail paraît être un élément «stresseur».

63,6 % des médecins répondants trouvent que d’avoir un arrêt de travail est difficilement possible dans la profession.

Les principales raisons avancées sont :

- la difficulté pour trouver un remplaçant ;

- le problème financier avec trop de charges à payer en cas d’arrêt ; - la pression des patients.

L’exercice libéral paraît être également un élément «stresseur» car se pose un problème de protection sociale et d’assurances que les médecins doivent contracter avec le plus souvent des indemnités journalières qui ne sont réglées qu’après 90 jours d’arrêts de travail (régime CARMF).

Par ailleurs les principales raisons avancées par ceux qui estiment ne pas bien prendre en charge leur santé sont :

- la négligence (41 %) ;

- le manque de temps (25 %) ;

- l’absence de médecine du travail en milieu libéral (5,6 %) ; - la difficultés à se confier à un confrère (9,7 %) ;

- la démotivation ;

- la gène du confrère à s’occuper d’un médecin ; - le manque d’obligation de contrôle ;

- l’arrêt de travail difficilement possible.

Un manque de structures d’accueil ou d’écoute pour les médecins généralistes libéraux paraît aussi faire défaut d’où ce sentiment de mauvaise prise en charge.

En Grande Bretagne, ce manque de structures a déjà été remarqué et un ensemble de recommandations a été fait par la British Medical Association en 1995 (cf. Tableau 5). Par ailleurs les médecins libéraux peuvent aller consulter d’autres médecins dans les locaux du service de santé des professionnels de santé.

Cependant selon l’enquête de Forsythe et al.[51], les médecins ne se sentent pas assez en confiance en matière de confidentialité envers leurs problèmes pour en discuter et l’accès au service de santé des professionnels devrait être amélioré pour les médecins généralistes.

V- CONCLUSION

Nous pouvons dire au vue des données précédentes que les médecins généralistes libéraux installés dans le département de la Vienne ont un comportement envers leur santé qui est globalement de bonne qualité. Ceci est d’autant plus vrai pour les femmes médecins.

Leur hygiène de vie est globalement bonne, en tout cas meilleure que la population générale. Le tabagisme est moindre ainsi que la consommation d’alcool quotidienne et cette dernière demeure à moindre risque pour la santé.

La plupart surveillent leur alimentation. Plus de la moitié pratiquent une activité physique régulière et on dénombre moins de sédentaires que dans la population générale.

Cependant la surcharge pondérale est plus importante chez les hommes médecins généralistes de la Vienne par rapport à la population Picto-Charentaise et le taux de tabagisme des hommes médecins demeure similaire à celui de catégories professionnelles équivalentes et bien supérieur aux médecins anglo-saxons et des pays scandinaves.

Les femmes médecins généralistes de la Vienne ont une hygiène de vie largement supérieure à la population générale et à celle de catégories professionnelles identiques.

La couverture vaccinale des médecins généralistes de la Vienne demeure également correcte.

La réalisation de bilan de santé afin de rechercher les principaux facteurs de risque de maladies cardio-vasculaires est effectuée par la plupart des médecins de l’étude et selon les recommandations des experts.

Cela se traduit par une prévalence moindre de l’hypertension artérielle comparée à la population générale et à celle des Picto-Charentais.

Cependant cette prévalence est supérieure chez les médecins hommes comparée à celle des catégories professionnelles équivalentes.

De même la prévalence de la dyslipidémie paraît sous estimée parmi les médecins généralistes de la Vienne.

Cela peut traduire une certaine négligence parmi les médecins hommes qui se répercute par un excès de risque cardio-vasculaire global atteignant surtout les hommes de 50 ans et plus, même si ce risque demeure faible.

Le dépistage des principaux cancers est fait par une grande majorité des médecins, de façon conforme aux recommandations des experts, voire même de façon plus précoce et régulière. On peut y voir ici une préoccupation plutôt positive envers leur santé.

Les femmes médecins sont particulièrement attentives et assidues concernant le dépistage des cancers gynécologiques, plus encore que la population générale et les catégories professionnelles équivalentes.

Cependant le cancer colo-rectal demeure mal dépisté chez les médecins de la Vienne.

En matière de stress, les médecins généralistes de la Vienne sont largement touchés et même davantage par rapport à des professions comme les cadres ou dirigeants. Le taux de «sur-stress», nuisible pour la santé, est très élevé comparé aux autres professions.

Les 50 ans et plus et les médecins travaillant en milieu rural sont davantage touchés.

Le surmenage par surcharge de travail semble être une cause importante de stress, mais d’autres facteurs psychiques semblent intervenir.

Le manque de moyens de gestion du stress par les médecins touche plus de la moitié d’entre eux.

On peut remarquer qu’il existe un malaise dans la profession puisque paradoxalement plus de la moitié des médecins trouvent que la prise en charge de leur santé est moins bonne ou nettement moins bonne que celle de leurs patients alors que leur comportement envers leur santé est globalement de bonne qualité.

Le sentiment important de stress parmi les médecins est probablement une des causes de ce malaise.

Il est possible que le « burn-out » touche aussi les médecins généralistes de la Vienne et soit la cause de ce malaise. C’est aussi ce que montrait recemment une thèse sur le sujet2.

Le manque de structures d’accueil ou d’écoute pour les médecins généralistes semble aussi être une cause de ce malaise. La création d’une médecine du travail pour les médecins libéraux pourrait éventuellement aider ces derniers, même si en Grande Bretagne ce genre de structure paraît ne pas bien fonctionner.

Une meilleure considération des médecins généralistes et une amélioration de leurs conditions de travail pourraient probablement plus contribuer à améliorer le psychisme des médecins et diminuer le sentiment de stress. Il serait peut-être utile d’apprendre à gérer le stress au cous de la formation universitaire des médecins.

La généralisation du statut d’assistant collaborateur pourrait diminuer la charge de travail des médecins généralistes, notamment en milieu rural où la démographie médicale est en baisse avec conservation d’un niveau élevé de travail.

2 ZETER C. Burnout, conditions de travail et reconversion professionnelle chez les médecins généralistes de la région Poitou-Charentes, sous la direction du Dr Birault. Faculté de médecine de Poitiers, mai 2004.

Par ailleurs, en diminuant la charge de travail des médecins, ces derniers seraient plus à même de suivre une formation médicale continue, former des groupes de pairs ou des groupes Balint afin de favoriser les échanges et évacuer un certain taux de stress.

VI- BIBLIOGRAPHIE

1- Ackermann-Liebrich U, Mateos Wick S, Spuhler T. Survival of female doctors in Switzerland. BMJ 1991 ; 302 : p1310.

2- AFSSAPS. Prise en charge thérapeutique des patients dyslipidémiques.

Recommandations de bonne pratique clinique, septembre 2000.

www.afssaps.sante.fr.

3- ANAES. Modalités de dépistage et diagnostic biologique des dyslipidémies en prévention primaire. Texte des recommandations, janvier 2000. www.anaes.fr.

4- ANAES. Conduite à tenir devant un frottis anormal du col de l’utérus.Texte des recommandations, septembre 1998. www.anaes.fr.

5- ANAES. Le dépistage du cancer du sein par mammographie dans la population générale, mars 1999. www.anaes.fr.

6- ANAES. Le cancer du sein, conduite à tenir diagnostique devant une image mammographique infraclinique anormale, conduite thérapeutique devant un cancer du sein infraclinique, suivi des patientes traitées pour un cancer du sein non métastasé. Texte des recommandations, novembre 1998. www.anaes.fr.

7- ANAES. Prévention, dépistage et prise en charge des cancers du côlon.

Conférence de consensus, janvier 1998. www.anaes.fr.

8- ANAES. Place de la coloscopie virtuelle dans le dépistage du cancer colorectal, janvier 2001. www.anaes.fr.

9- ANAES. Le choix des thérapeutiques du cancer du rectum. Texte de consensus, décembre 1994. www.anaes.fr.

10- ANAES. Stratégie de prise en charge du patient de type 2 à l’exclusion de la prise en charges des complications. Texte des recommandations, mars 2000. www.anaes.fr.

11- ANAES. Conférence de consensus. Arrêt de la consommation du tabac.

Texte des recommandations, octobre 1998. www.anaes.fr.

12- ANAES. Suivi du patient diabétique de type 2 à l’exclusion du suivi des complications. Texte des recommandations, janvier 1999. www.anaes.fr.

13- ANAES. Prise en charge des patients adultes atteints d’hypertension artérielle essentielle, recommandations cliniques et données économiques.

Texte des recommandations, avril 2000. www.anaes.fr.

14- ANAES. Principes de dépistage du diabète de type 2, synthèse et perspectives, février 2003. www.anaes.fr.

15- ANAES. Opportunité d’un dépistage systématique du cancer de la prostate par le dosage de l’antigène spécifique de la prostate, janvier 1999.

www.anaes.fr.

16- ANAES. Les traitements du cancer localisé de la prostate. Janvier 2001.

www.anaes.fr.

17- Arènes J, Guilbert P, Baudier F. Baromètre Santé médecins généralistes 98/99. Vanves : CFES, janvier 2000, 218p.

18- Avis du Conseil Supérieur d’Hygiène Publique de France du 17 janvier 2003. Calendrier vaccinal 2003, Risques professionnels, vaccinations obligatoires pour les professionnels de santé. www.sante.gouv.fr.

19- Baromètre santé 2000, Poitou-Charentes. www.ors-poitou-charentes.org.

20- Birch D, Ashton H, Kamali F. Alcohol, drinking, illicit drug use, and stress in junior house officers in north-east England. Lancet 1998 ; 352 : 785-6.

21- Boulanger J-C, Naepels P. Dépistage et diagnostic des cancers du col. Rev Prat 2001 ; 51 : 1426-31.

22- Bourguignon A. Une surmortalité des médecins par suicide. Le Quotidien du médecin, jeudi 15 avril 2004 ; 7520 : p12.

23- Brewster JM. Prevalence of alcohol and other drugs problems among physicians. JAMA 1986 ; 255 : 1913-20.

24- Brousse G. Vaccinations. Encycl Méd Chir (Elsevier, Paris), AKOS Encyclopédie Pratique de Médecine 1998 ; 7-1060, 6p.

25- Bruker G, Rosenheim M. Indicateurs de santé. Encycl Méd Chir (Elsevier, Paris), AKOS Encyclopédie Pratique de Médecine 1998 ; 7-0940, 6p.

26- Carpenter LM, Swerdlow AJ, Fear NT. Mortality of doctors in different specialities : findings from a cohort of 20000 NHS hospital consultants.

Occupational and Environmental Medecine 1997 ; 54 : 388-95.

27- Chamontin B. Hypertension artérielle de l’adulte, Rev Prat 2001 ; 51 : 1697-13.

28- CNAMTS. Diabète de type 2. la prise en charge des diabétiques exclusivement traités par hypoglycémiants oraux, octobre 2000.

www.cnamts.fr.

29- Conférence de consensus sur le dépistage du cancer du col de l’utérus.

Lille, septembre 1990. Généraliste 1990 : 1196-13.

30- Cooper CL, Rout U, Faragher B. Mental healt, job satisfaction, and job stress among general practitioners. BMJ 1989 ; 298 : 366-70.

31- Cuzin E. Cancer colorectal, plaidoyer pour le dépistage de masse.

Consulter en médecine générale mars 2002 ; 9 : 10-4.

32- Dairou F. Hyperlipoprotéinémies, diagnostic et traitement. Encycl Méd Chir (Elsevier, Paris), Encyclopédie Pratique de Médecine 1998 ; 3-0880,10p.

33- Dautry RM. Rôle du médecin généraliste dans le suivi du cancer du sein.

Encycl Méd Chir (Elsevier, Paris), AKOS Encyclopédie Pratique de Médecine 1999 ; 3-1220, 2p.

34- Dautzenberg B, Largue G. Tabagisme, épidémiologie et pathologie liée au tabac. Rev Prat 2001 ; 51 : 877-82.

35- Delbrouck M. Le burn-out du soignant. Bruxelles : éditions de Boeck, 2003.

36- Dhordain A, Huard D. Ils sont crevés, ils vivent mal - Pourquoi ils dévissent leur plaque. Panorama du médecin 2002 ; 4837 : 24-8.

37- Direction générale de la Santé. Stratégie d’action alcool- Intensifier la prévention et le traitement des problèmes de santé liés à la consommation d’alcool. www.sante.gouv.fr.

38- Direction générale de la Santé. Cardiopathies ischémiques, accidents vasculaires cérébraux et insuffisance cardiaque, version du 10/03/03.

www.sante.gouv.fr.

39- Dobson R. Stresses on women doctors may cause higher suicide risk. BMJ 2001 ; 322 : p945.

40- Doll R, Peto R, Wheatley K, Gray R, Sutherland I. Mortality in relation to smoking : 40 years’ observations on male British doctors. BMJ 1994 ; 309 : 901-911.

41- Doll R, Peto R, Hall E, Wheatley K, Gray R. Mortality in relation to consumption of alcohol: 13 years’ observations on male British doctors.

BMJ 1994 ; 309 : 911-918.

42- Dorra A. Vous êtes épuisé, stressé : comment faire face au burn-out.

Panorama du médecin 2003 ; 4914 : 42-6.

43- Duhot D, Martinez L, Ferru P, Kandel O, Gavid B. Prévalence de l’hypertension artérielle en médecine générale. Rev Prat Med Gen 2002 ; 16 (562) :177-80.

44- Duvauchelle S. Le risque cardio-vasculaire absolu. FMC HEBDO 2001 ; 119 :10-3.

45- Espie M. Dépistage de masse du cancer du sein : c’est efficace ! Rev Prat Med Gen 2001 ; 15 (556) : 2101-4.

46- Espie M. Cancer du sein infraclinique, quelle chirurgie ? Concours Médical 2001 ; 123 ( 23) : 1583-6.

47- Estryn-Behar M. Comportement de santé personnel des médecins et études de mortalité In : Risques professionnels et santé des médecins.

Paris : Masson, 2002 : 157-74.

48- Expertise collective Inserm. Alcool, effets sur la santé. Coll. Inserm 2001.

49- Farnier M. Ce qui a changé dans la prise en charge des hyperlipidémies.

Concours Médical 2002 ; 124 (1) : 27-8.

50- Figon S, Flori M, Le Goaziou MF. Dossier Frottis cervico-vaginal. Rev Prat Med Gen 2004 ; 18 (646/647) : 417-25.

51- Forsythe M, Calnan M, Wall B. Doctors as patients : postal survey examining consultants and general practioners adherence to guidelines.

BMJ 1999 ; 319 : 605-8.

52- Foubert S, Dejager S. Elévation du cholestérol et/ou des triglycérides.

Encycl Méd Chir (Elsevier, Paris), Encyclopédie Pratique de Médecine 1998 ; 1-1999, 4p.

53- Fourcade RO, Mansi A. Cancer de la prostate : pour un dépistage précoce et individualisé. Rev Prat Med Gen 2001 ; 15 (544) : 1431-33.

54- Frank E, Brogan DJ, Mokdad AH, Simoes EJ, Kahn HS, Greenberg RS.

Health-related behaviors of women physicians vs other women in the United States. Arch Intern Med 1998 ; 158 : 342-8.

55- Freydt C, Legeron P, Paolillo AG. Stress au travail. Généraliste, vendredi 16 avril 2004 ; 2268 : p11.

56- Gatt M.E. My lousy doctor. BMJ 2004 ; 328 : p219.

57- Gaudemaris R, Lang T. Un nouveau facteur de risque cardio-vasculaire : le travail. Rev Prat Med Gen 2002 ; 16 (560) : 62-5.

58- Girerd X. Ce qui a changé dans la prise en charge de l’hypertension artérielle. Concours Médical 2002 ; 124 (1) : 45-8.

59- Guerin N. BCG : toujours obligatoire. Rev Prat Med Gen 1999 ; 13 (478) : 1873-5.

60- Guilbert P, Baudier F, Gautier A. Baromètre Santé 2000 ; Volume 2 : Résultats. Comité Français d’Education pour la Santé 2000, 480 p.

61- Herpin D. Hypertension artérielle. Rev Prat Med Gen 1999 ; 13 ( 472) : 1511-26.

62- Hugues PH, Brandenburg N, Baldwin DC, Storr CL, Williams KM, Anthony JC, Sheehan DV. Prevalence of substance use among US physicians. JAMA 1992 ; 267 : 2333-9.

63- INPES. Enquête sur la prévalence du tabagisme en décembre 2003. Note de synthèse enquête INPES/IPSOS Février 2004. www.inpes.sante.fr.

64- INPES. « Les hommes et l’alcool » Résultats d’une étude qualitative sur les représentations et attitudes des hommes face à l’alcool. Dossier de presse, 22 janvier 2003. www.inpes.sante.fr.

65- Josseran L, Brucker G. Tabagisme : les médecins français fument autant que leurs patients ! Rev Prat Med Gen 2002 ; 16(566) : 349-51.

66- Larger E. Ce qui a changé dans la prise en charge du diabète de type 2.

Concours Médical 2002 ; 124 (1) : 40-3.

67- Lazorthes G. L’homme la médecine et le médecin. Ed. Masson, Paris 1992, 296p.

68- Leblanc B. Docteur, seriez-vous stressé. FMC hebdo 2001 ; 112 : 36-7.

69- Le Borgne C. E-pui-sés ! Le Généraliste, vendredi 1er février 2002 ; 2172 : p4.

70- Lecuru F, Robin F, Taurelle R, Durdux C. Cancer du col utérin. Encycl Méd Chir (Elsevier, Paris), AKOS Encyclopédie Pratique de Médecine 1999 ; 3-1250, 6p.

71- Legeron P. Le stress des cadres atteint des niveaux inquiétants pour la santé. Le Quotidien du médecin, jeudi 26 février 2004 ; 7486 : 8-9.

72- Lemaire V. La consommation de boissons alcooliques doit-elle être considéré comme un facteur de risque d’hypertension artérielle ? Concours Médical 1994 ; 116(37) : 3047-8.

73- Le Pailleur C. Les facteurs psychologiques de l’hypertension artérielle, principes d’analyse quantitative du stress. Concours Médical 1194 ; 116(36) : 2989-92.

74- Li FP. Working-life span of physicians. JAMA 1968 ; 206 : p1308.

75- Louvet C. Commentaires sur la prévention, le dépistage et la prise en charge des cancers du côlon. Encycl Méd Chir (Elsevier, Paris), AKOS Encyclopédie Pratique de Médecine 2001 ; 4-0519, 2p.

76- Luc G. Hyperlipidémies. Rev Prat Med Gen 2000 ; 14 ( 488) : 301-12.

77- Maulbecker V. Docteur, comment vous soigner vous ? Le médecin généraliste et sa santé, d’après une enquête réalisée dans le département du Bas-Rhin. Th Méd Strasbourg 1999 ; 36, 110p.

78- Mayaudon H, Dupuy O, Dolz M, Kerangueven G, Bauduceau B.

Evaluation du risque vasculaire global en pratique courante : pourquoi et comment ? Encycl Méd Chir (Elsevier, Paris), AKOS Encyclopédie Pratique de Médecine 2002 ; 7-1005, 3p.

79- Mazurier P, Le Neel H, Corre C, Piette C. Dépistage des cancers du col de l’utérus par les médecins généralistes - étude de la pratique des frottis cervicaux chez les patientes âgées de 25 à 65 ans de 26 médecins du pays de Rennes. Rev Prat Med Gen 2000 ;14 (486): 207-13.

80- Merviel P, Mergui JL, Gaudet R. Frottis anormal du col de l’utérus.

Encycl Méd Chir (Elsevier, Paris), AKOS Encyclopédie Pratique de Médecine 1999 ; 3-1240, 4p.

81- Mitry E, Bouvier A-M, Faivre J, Rougier P. Cancer colique : comment organiser le dépistage de masse ? Rev Prat Med Gen 2002 ; 16 (562) : 164-7.

82- Moore RD, Mead L, Pearson TA. Youthful precursors of alcohol abuse in physicians. Am J Med 1990 ; 88 : 332-6.

83- Moula H, Corailler S, Madelenat P. Morbidité des femmes médecins pendant et au décours de leurs grossesses. Rev Prat Med Gen 1999 ; 13 (478) : 1895-9.

84- Pariente A. Dépistage du cancer colorectal en 2001. Encycl Méd Chir (Elsevier, Paris), AKOS Encyclopédie Pratique de Médecine 2001 ; 4-0522, 3p.

85- Pascal J, Lombrail P. Mesure de l’état de santé de la population. Rev Prat 2001 ; 51 : 1931-8.

86- Passa P. Diabète de type 2 : le dépister est simple. Rev Prat Med Gen 2002 ; 16(564) : 247-9.

87- Passa P. Il y a trop de diabétique de type 2 méconnus en France ! Rev Prat Med Gen 2002 ; 16 (563) : 208-9.

88- Philippe F, Thomas D. Epidémiologie et prévention des maladies cardiovasculaires. Encycl Méd Chir (Elsevier, Paris), Encyclopédie Pratique de Médecine 1998 ; 7-1000, 8p.

89- Pratique des frottis cervicaux pour le dépistage du cancer du col utérin.

In : Recommandations et référence médicales. ANDEM, Paris 1995 ; 9-24.

90- Programme national de lutte contre le cancer, 1er février 2000.

www.sante.gouv.fr/htm/actu/34_000201.htm.

91- Programme national nutrition santé. Alimentation, nutrition et cancer : vérités, hypothéses et idées fausses.

www.sante.gouv.fr/htm/pointsur/nutrition/actions42.cancer.pdf.

92- Quereux C, Gabriel R, Wahl P. Le dépistage dans le cancer du col.

Concours Médical 1994 ; 116(37) : 3063-8.

93- Rebillard X, Villers A, Ruffion A, Beuzeboc P, Soulie A, Richaud P, Barre B, Eschwege P, Fontaine E, Moline M, Moreau JL, Peneau M, Ravery V, Staerman F. Cancer de la prostate. Progrès en urologie 2002 ; 12 (5), supp 2. www.urofrance.org.

94- Rimpela AH, Pulkkinen PO, Nurminen MM, Rimpela MK. Mortality of doctors : do doctors benefit from their medical knowledge. Lancet 1987 ; 1 (8524) : 84-6.

95- Roumane S. Comment les médecins généralistes bretons prennent-ils en charge leur santé. Th Méd Rennes1 2002 ; 50, 114p.

96- Recherche clinique et médecine générale. Le dépistage du cancer colorectal réduit sa mortalité et son incidence. Rev Prat Med Gen 2002 ; 16 (568) : 458-9.

97- Scemama G. Le cancer du côlon. Panorama du médecin 2001; 4818:45-9.

98- Schwartz JS, Lewis CE, Clancy C, Kinosian MS, Radany MH, Koplan JP. Internists’ practices in health promotion and disease prevention : a survey. Ann Intern Med 1991 ; 114 : 46-53.

99- Société nationale française de gastro-entérologie. Conférence de consensus : prévention, dépistage et prise en charge des cancers du colon.

Encycl Méd Chir (Elsevier, Paris), AKOS Encyclopédie Pratique de Médecine 2001 ; 4-0518, 5p.

100- Steinmann L. Stress, les entreprises auscultées. Enjeux les Echos,

100- Steinmann L. Stress, les entreprises auscultées. Enjeux les Echos,

Dans le document Les médecins généralistes et leur santé, (Page 113-127)