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2.4- Dépistage – Recherche des facteurs de risque cardio - -vasculaire :

2.4.1- Indice de Masse Corporelle (IMC) :

99,6% (n=254) ont précisé leur poids et leur taille ; (1 valeur manquante, soit 0,4%).

L’indice de masse corporelle a été calculé selon la formule : IMC (kg/m²) = Poids (kg) / [taille (m)]²

Normalité 18.5 - 24.9 Excès pondéral 25 – 29.9

Obésité 30 – 34.9

Obésité morbide ? 35

Tableau 22 : Distribution des IMC par fréquence.

IMC (kg/m²) n %

Non renseigné 1 0.4

< 18.5 6 2.4

18.5 - 24.9 158 61.9

25 – 29.9 80 31.4

30 – 34.9 8 3.1

? 35 2 0.8

Total 255 100.0

61,9% des répondants ont un IMC normal ; 31,4% ont un excès pondéral ;

3,9% ont une obésité dont 0,8% une obésité morbide.

Tableau 23 : Distribution de l’IMC selon le sexe.

Sexe

Femmes Hommes

Total IMC (kg/m²)

n % n % n %

Non renseigné 0 0.0 1 0.6 1 0.4

< 18.5 4 5.1 2 1.2 6 2.4

18.5 - 24.9 64 81.0 94 53.4 158 61.9

25 – 29.9 9 11.4 71 40.3 80 31.4

30 – 34.9 2 2.5 6 3.4 8 3.1

? 35 0 0.0 2 1.2 2 0.8

Total 79 100.0

31.0

176 100.0 69.0

255 100.0

81% des femmes ont un IMC normal contre 53,4% des hommes.

Les femmes sont plus nombreuses que les hommes à avoir un IMC normal (p=0.00003) ;

11,4% des femmes ont un excès de poids contre 40,3% des hommes. Les hommes ont davantage d’excès pondéral que les femmes (p=0.000004).

2,5% des femmes ont une obésité contre 4,6% des hommes. Il n’y a pas de différence significative entre les sexes (p>0.05).

50,5% (n=50) des 50 ans et plus ont un IMC normal contre 67,6% (n=69) des 40-49 ans et 72% (n=36) des moins de 40 ans.

42,4% (n=42) des 50 ans et plus ont une surcharge pondérale contre 25,5%

(n=26) des 40-49 ans et 22% (n=11) des moins de 40 ans.

Les 50 ans et plus ont davantage d’excès pondéral que les autres classes d’âge (p=0.0024).

5,1 % (n=5) des 50 ans et plus ont une obésité contre 3,9 % (n=4) des 40-49 ans et 2 % (n=1) des moins de 40 ans.

Il n’y a pas de différence significative entre les classes d’âge (p>0.05).

2.4.2- antécédent familial de maladie coronaire ou autres artériopathies : 83,9 % (n=214) n’ont pas d’antécédent familial ;

15,7 % (n=40) ont des antécédents ; (1 valeur manquante, soit 0,4 %).

2.4.3- antécédent personnel de maladie coronaire :

98,4 % (n=251) n’ont pas d’antécédent personnel ; 1,6 % (n=4) en ont.

Ceux qui ont un antécédent personnel de maladie coronaire sont tous des hommes de 50 ans et plus (n=4).

La prévalence de maladie coronaire chez les 50 ans et plus est donc de 4 %.

2.4.4- antécédent personnel de dyslipidémie : 75,3 % (n=192) n’ont pas d’antécédent ; 24,7 % (n=63) ont un antécédent personnel.

Parmi ceux qui ont un antécédent personnel de dyslipidémie, on dénombre 21,5

% (n=17) de femmes et 26,2 % (n=46) d’hommes.

Il n’y a pas de différence significative entre les sexes (p>0.05).

28,3 % (n=28) des 50 ans et plus ont un antécédent personnel de dyslipidémie contre 28,4 % (n=29) des 40-49 ans et 12 % (n=6) des moins de 40 ans.

Les plus de 40 ans paraissent avoir davantage d’antécédent personnel de dyslipidémie que les autres classes d’âge (p=0.020).

2.4.5- glycémie à jeun à la recherche d’un diabète de type 2 : 87,8 % (n=224)ont déjà réalisé cet examen ;

12,2 % (n=31) ne l’ont jamais réalisé.

Parmi ceux qui ont réalisé cet examen : 53,6 % (n=120) l’on fait il y a un an ; 22,8 % (n=51) l’ont fait il y a deux ans ; 10,3 % (n=23) l’on réalisé il y a trois ans ; 6,7 % (n=15) l’on fait il y a cinq ans ;

6,2 % (n=14) l’on réalisé il y a plus de cinq ans ; (1 valeur manquante, soit 0,4 %).

86,6 % (n=194) de ceux qui ont réalisé cet examen l’on fait ces trois dernières années.

Tableau 24 : Distribution de la réalisation ou non du dépistage

84,8 % des femmes ont déjà recherché un diabète de type 2 par le dosage d’une glycémie à jeun contre 89,2 % pour les hommes.

Il n’y a pas de différence significative entre les sexes (p>0.05).

Tableau 25 : Distribution selon des classes d’âge de la réalisation ou non du dépistage d’un diabète de type 2.

Dépistage réalisé Dépistage non réalisé

78 % des moins de 40 ans ont déjà réalisé une glycémie à jeun pour rechercher un diabète de type 2 ; c’est 87,3 % (n=89) pour les 40-49 ans et 92,9 % pour les 50 ans et plus.

Les 50 ans et plus ont davantage fait un dépistage du diabète de type 2 que les autres classes d’âge (p=0.040). Il en est de même des moins de 40 ans (p=0.020).

2.4.6- recherche d’une dyslipidémie :

92,9 % (n=237) ont déjà recherché une dyslipidémie ; 7,1 % (n=18) ne l’ont jamais fait.

Parmi ceux qui ont réalisé cette recherche :

49,4 % (n=117) l’ont fait il y a un an ou moins ; 21,1 % (n=50) l’ont fait il y a deux ans ;

10,5 % (n=25) l’ont fait il y a trois ans ; 5,9 % (n=14) l’ont fait il y a cinq ans ;

11,4 % (n=27) l’ont fait il y a plus de cinq ans ; (4 valeurs manquantes, soit 1,7 %).

81 % (n=192) de ceux qui ont réalisé cette recherche l’on fait ces trois dernières années.

Tableau 26 : Distribution de la recherche ou non d’une dyslipidémie selon le sexe.

Sexe

Féminin Masculin

Total Dépistage d’une

dyslipidémie

n % n % n %

réalisé 74 31.2

93.7

163 68.8 92.6

237 100.0 92.9 non réalisé 5 27.8

6.3

13 72.2

7.4

18 100.0 7.1

Total 79 31.0

100.0

176 69.0 100.0

255

93,7% des femmes ont déjà recherché une dyslipidémie contre 92,6 % pour les hommes.

Il n’y a pas de différence significative entre les sexes (p>0.05).

Tableau 27 : Distribution selon des classes d’âge de la réalisation ou non du dépistage d’une dyslipidémie.

Dépistage réalisé Dépistage non réalisé

Les plus de 40 ans ont davantage rechercher une dyslipidémie que les autres classes d’âge (p=0.036).

Par ailleurs dans cette enquête, un certain nombre de médecins ont indiqué leur dernier chiffre de cholestérol total, de LDL et HDL cholestérol.

205 répondants ont communiqué leur taux de cholestérol total dont 142 hommes et 63 femmes.

Parmi ceux-là, 59,5 % (n=122) avaient un taux de cholestérol total supérieur ou égal à 2g/l dont 50,8 % (n=32) de femmes et 63,4 % (n=90) d’hommes. Il n’y a pas de différence significative entre les sexes (p>0.05).

14,1 % (n= 29) avaient un taux de cholestérol total supérieur ou égal à 2,5 g/l dont 16,2 % (n=23) d’hommes et 9,5 % (n=6) de femmes.

Il n’y a pas de différence significative entre les sexes (p>0.05).

119 répondants ont indiqué leur taux de LDL cholestérol, dont 93 hommes et 26 femmes. Ainsi 25 % (n=30) de ceux qui ont répondu à cette question ont un taux de LDL cholestérol supérieur ou égal à 1,60 g/l dont 27,9 % (n=26) d’hommes et 15,4 % (n=4) de femmes.

Il n’y a pas de différence significative entre les sexes (p>0.05).

Dans cette même population, 25,4 % (n=15) des 50 ans et plus (n=59) ont un taux de LDL cholestérol supérieur ou égal à 1,60 g/l contre 22 % (n=9) des 40-49 ans (n=41) et 35,3 % (n=6) des moins de 40 ans (n=17).

Il n’y a pas de différence significative entre les classes d’âge (p>0.05).

En ce qui concerne le HDL cholestérol, 116 personnes ont indiqué leur taux.

Parmi ceux-là seulement 4 personnes avaient un taux de HDL cholestérol inférieur à 0,35 g/l dont 3 hommes et 1 femme, soit 3,5 % des répondants à cette question.

Par ailleurs la prévalence de la dyslipidémie paraît être d’environ 25 % dans la population étudiée : 27,4 % pour les hommes et 15,4 % pour les femmes.

Ceux qui avaient un antécédent personnel de dyslipidémie concernait 21,5 % de femmes et 26,2 % d’hommes.

2.4.7- surveillance de la pression artérielle : 75,2 % (n=185) surveillent leur pression artérielle ; 27,5 % (n=70) ne la surveillent pas.

Parmi ceux qui surveillent leur pression artérielle : 4,3 % (n=8) ne la surveillent pas régulièreme nt ; 60,5 % (n=112) la surveillent tous les six mois ; 23,3 % (n=43) la surveillent tous les ans ;

4,9 % (n=9) la surveillent tous les deux ans ;

5,4 % (n=10) ont une surveillance qui dépasse les deux ans ; (3 valeurs manquantes, soit 1,6 %).

88,6 % (n=164) des répondants ont surveillé leur pression artérielle ces deux dernières années.

Tableau 28 : Distribution de la surveillance ou non de la pression artérielle selon le sexe.

Sexe

Féminin Masculin

Total Surveillance de la

pression artérielle

n % n % n %

réalisée 51 27.6

64.6

134 72.4 76.1

185 100.0 72.5 non réalisée 28 40.0

35.4

42 60.0

23.9

70 100.0 27.5

Total 79 31.0

100.0

176 69.0 100.0

255

64,6 % des femmes surveillent leur pression artérielle contre 76,1 % pour les hommes.

Il n’y a pas de différence significative entre les sexes (p>0.05).

Tableau 29 : Distribution selon des classes d’âge de la surveillance ou non de la pression artérielle.

52 % des moins de 40 ans surveillent leur tension artérielle. C’est 69,6 % (n=71) pour les 40-49 ans et 84,8 % pour les 50 ans et plus.

Les 50 ans et plus surveillent davantage leur tension artérielle que les autres classes d’âge (p=0.0003).

225 personnes ont indiqué dans le questionnaire leur pression artérielle habituelle.

Parmi ceux-là, 10 avaient une pression artérielle supérieure à 140/90 mmHg.

Tous sont des hommes et pour 9 d’entre eux ils ont 50 ans et plus.

Ainsi 9,8 % des hommes de 50 ans et plus qui ont répondu à cette question ont une pression artérielle habituelle supérieure à 140/90 mmHg.

2.4.8- calcul du risque cardio-vasculaire absolu :

Le calcul porte sur le risque de faire un accident coronarien et un accident vasculaire cérébral (AVC).

L’horizon du risque se situe à 10 ans.

Parmi les 255 répondants, 43,1 % (n=110) ont pu bénéficier du calcul du risque cardio-vasculaire absolu.

Les autres n’ont pas pu en bénéficier du fait de l’absence d’une ou plusieurs variables nécessaires au calcul.

2.4.8.1- risque coronarien :

Selon les équations de Framingham et de Laurier, sur les 110 qui ont bénéficié du calcul :

35,5 % (n=39) ont un excès de risque de faire un événement coronarien dans les 10 ans ;

64,5 % (n=71) n’ont pas d’excès de risque.

Tableau 30 : Distribution du risque coronarien à 10 ans selon le sexe.

Sexe

Féminin Masculin

Total Risque coronarien

à 10 ans

n % n % n %

excès de risque 2 5.1 8.0

37 94.9

43.5

39 100.0 35.5 pas de risque 23 32.4

92.0

48 67.6

56.5

71 100.0 64.5

Total 25 22.7

100.0

85 77.3 100.0

110

L’excès de risque coronarien à 10 ans est de 43,5 % pour les hommes contre 8

% pour les femmes.

Les hommes ont significativement plus d’excès de risque que les femmes (p=0.001).

Tableau 31 : Distribution selon des classes d’âge du risque coronarien à 10 ans.

Excès de risque Pas de risque Total Classes d’âge

n % n % n %

Moins de 40 ans 4 30.8 10.3

9 69.2

12.9

13 100.0 11.9 De 40 à 44 ans 4 28.6

10.3

10 71.4

14.3

14 100.0 12.8 De 45 à 49 ans 7 28.0

17.9

18 72.0

25.7

25 100.0 22.9 50 ans et plus 24 42.1

61.5

33 57.9

47.1

57 100.0 52.3

Total 39 35.8

100.0

70 64.2

100.0

109 (1 valeur manquante sur l’âge)

42,1 % des 50 ans et plus ont un excès de risque coronarien à 10 ans.

C’est 28 % des 45-49 ans, 28,6 % des 40-44 ans et 30,8 % des moins de 40 ans.

Il n’y a pas de différence significative entre les classes d’âge (p>0.05).

L’excès de risque coronarien à 10 ans est :

- selon les équations de Framingham : en moyenne de 3,79 % avec un écart type de 3,77 % ; un minimum de 0,08 % et un maximum de 15,74 % ;

- selon les équations de Laurier : en moyenne de 2,42 % avec un écart type de 2,56% (erreur type 0,411) ; un minimum de 0,04 % et un maximum de 10,79 %. Ici seul un homme est au-dessus des 10 % de risque.

Tableau 32 : Distribution du type de risque absolue coronarien à 10 ans selon le

40 % des hommes ont un risque faible de faire un accident coronarien à 10 ans contre 8 % des femmes.

Il s’agit pour 61,1 % (n=22) d’entre eux des 50 ans et plus.

Les hommes sont plus concernés que les femmes (p=0.002).

3,5 % des hommes ont un risque moyen de faire un accident coronarien à 10 ans, sans différence significative entre les sexes (p>0.05).

Il s’agit pour 66,6 % (n=2) d’entre eux des hommes de 50 ans et plus.

2.4.8.2- risque d’accident vasculaire cérébral (AVC) :

60 % (n=66) ont un excès de risque de faire un accident vasculaire cérébral dans les 10 ans ;

40 % (n=44) n’ont pas d’excès de risque.

Tableau 33 : Distribution du risque d’AVC à 10 ans selon le sexe.

Sexe

Féminin Masculin

Total Risque d’AVC

à 10 ans

n % n % n %

excès de risque 3 4.5 12.0

63 95.5

74.1

66 100.0 60.0 pas de risque 22 50.0

88.0

22 50.0

25.9

44 100.0 40.0

Total 25 22.7

100.0

85 77.3 100.0

110

74,1 % des hommes ont un excès de risque d’AVC à 10 ans contre 12 % pour les femmes.

Les hommes sont davantage concernés que les femmes (p=0.00000003).

L’excès de risque d’AVC à 10 ans est :

- en moyenne de 0,69 % avec un écart type de 0,77 (erreur type 0.095) ; - un minimum de 0,03 % et un maximum de 3,78 %.

Le risque absolu demeure faible pour tous.

2.5-Le stress des médecins :

2.5.1-le sentiment de stress :

66,3 % (n=169) se sentent stressés au quotidien ; 33,3 % (n=85) ne se sentent pas stressés ;

(1 valeur manquante, soit 0,4 %).

70,9 % (n=56) des femmes médecins se sentent stressés au quotidien contre 64,2 % (n=113) des hommes.

Il n’y a pas de différence significative entre les sexes (p>0.05).

Parmi ceux qui se sentent stressés,

4,7% (n=8) disent que leur activité médicale est peu stressante ; 60,3 % (n=102) trouvent leur activité médicale plutôt stressante ; 35 % (n=59) trouvent leur activité médicale très stressante.

28,6 % (n=16) des femmes trouvent leur activité très stressante contre 38 % (n=43) des hommes.

Il n’y a pas de différence significative entre les sexes (p>0.05).