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Les facteurs du progrès technologique au sein des banques

A- Les raisons techniques :

D‘après les plus récents chiffres publiés par l‘IUT1

, le nombre d‘utilisateurs d‘Internet en Algérie dépassait à peine 15% en 2012 alors qu‘il était respectivement de 41,4% et 55% pour nos voisins la Tunisie et le Maroc

Les raisons d‘une technologie bancaire sont liées à des facteurs importants, pour ne pas négliger ce point voici les raisons primordiale

En ce début de XXIe siècle, le développement des technologies de l'information et de la communication connaît un taux de croissance inégalé, Les raisons techniques qui ont fait que la banque adopte des solutions informatiques et électroniques pour sa gestion sont les suivantes :

1. La baisse des prix des micros ordinateurs, minitels et autres moyens de télécommunication. (Selon la célèbre loi de Moore cette croissance est exponentielle alors que le prix des matériels de plus en plus performants ne cesse de diminuer. Un ordinateur vendu, il y'a à peine 2 ans était 4 fois moins puissant et 2 fois plus cher que celui d'aujourd'hui. )

2. Les évolutions de la capacité de traitement, de stockage et de communication des ordinateurs sont telles que les utilisations deviennent infinies.

3. Le développement des autoroutes de l'information2 et la technologie avancée d'Internet, crée une ouverture à un marché sans précèdent.

1

(ITU)International Telecommunications Union

2

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2. Les nouveaux systèmes d'exploitation comme Microsoft Windows XP, simple d'utilisation et pas cher. (voir gratuit pour les systèmes linux.)

3. La stratégie de l'e-commerce (Le commerce électronique ne peut se développer sans que les banques n'évoluent dans le domaine informatique)

4. Se sont des technologies pratiques qui donnent des résultats financièrement intéressants aux banques modernes.

La plupart des banques algériennes travaillent énormément pour améliorer leur prestations de service d‘un côté et d‘un autre coté pour avoir une concurrence fiable et rapide sur toute la sphère des opérations financières.

Le personnel lui aussi nécessitent une réanimation dans le domaine des techniques bancaires vu les nouveaux textes de lois, les instruments de paiement et les risques engendrés pat la suite de toute relation banque-entreprise ou banque-client.

A chaque fois ou on avance dans le domaine bancaire, tous les acteurs économique interviennent et doivent prendre conscience des faits juridiques et techniques.

Utilisant le degré d‘intervention de la banque dans la gestion de l‘entreprise ، on peut identifier trios catégories de services ، allant de l‘aide ponctuelle à la participation active de la banque à la gestion de la firme. On distinguera successivement : les « services opérationnels» ، les« services informationnels» et les « services d‘assistance-conseil ».

- 43 - a - les services « opérationnels »

Ils recouvrent ، d‘une part ،la manipulation des documents : remise de chèques sur l‘étranger (en France ou en devises ) ، virements de l‘étranger ، soit par courrier ، soit par transferts téléphoniques (télex) ، d‘autre part ، les opérations de change ( achats ou ventes de devises ، au comptant ou à terme) .

Dans toutes ces activités ، la banque agit pour le compte de son client ، d‘où le concept de service déjà précisé auparavant.

On peut y ajouter le rôle d‘intermédiaire que joue la banque lors d‘un paiement contre documents : ouverture d‘une lettre de crédit pour le compte d‘un importateur ou confirmation d‘un crédit documentaire en faveur d‘un exportateur (engagement par signature)1 .

b – les services «informationnels »

Ils concernent la transmission par la banque d‘information ayant trais aux réglementations et aux conditions du marché dans les différents pays d‘accueil.

Ces services « informationnels » sont utilisés relativement souvent par les firmes françaises s‘implantant à l‘étranger ، surtout dans les circonstances suivantes :

- Création d‘une filiale dans un pays peu connu de l‘entreprise ، soit ، parce qu‘il est éloigné géographiquement ، soit parce que l‘entreprise a pour l‘instant un courant d‘affaires très limité avec ce pays.

1 Le crédit documentaire est utilisé souvent comme un mode de règlement comptant (d‘où la formule : « paiement contre présentation de documents »). La banque de l‘exportateur intervient alors en tant qu‘intermédiaire et fourni un service qui consiste à payer l‘exportateur contre remise des documents, à charge pour la banque de se faire rembourser par le correspondant étranger qui a ouvert le crédit.

Par contre, lorsque le crédit documentaire est à paiement différé, la banque de l‘exportateur peut escompter l‘effet tiré par l‘exportateur et assurer ainsi une fonction de financement.

Pour plus de détails sur l‘utilisation du crédit documentaire, on pourra se référer aux ouvrages suivants : E. Bontoux, Le crédit documentaire : moyen de paiement et de financement, Dunod, 1970 ; Chambre de commerce International, Règles et usances uniformes du crédit documentaire, 1976.

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- Nécessité d‘obtenir des informations spécifiques sur un pays donné ، en particulier ، renseignements sur la réglementation des changes en vigueur ، sur l‘évolution de la monnaie locale ، sur les conditions de financement locales et sur les conventions fiscales avec les autres pays.

Notons aussi que la plupart des banques publient des petits bulletins mensuels concernant les marchés étrangers. La Barclay‘s ، par exemple، dispose de 150analystes qui étudient chaque mois petit opuscule reprenant les données économiques la parution dans la plupart des autres banques ont des services similaires.

c – les services « d’assistance-conseil»

Ils regroupent les éléments suivants : introduction de la firme auprès des différents partenaires locaux possibles ، mise en place d‘un système de gestion de trésorerie internationale ou d‘une structure financière de groupe bénéfice de l‘entreprise ، formation financière et bancaire des cadres de l‘entreprise par la banque.

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