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Radiographie 1) Incidence latérale

Vertèbres thoraciques I Ostéologie [7, 12, 17, 22, 25, 49, 61]

II. Radiographie 1) Incidence latérale

a) Positionnement de l’animal[ 10, 17, 44, 50]

Pour cette incidence, l’animal est placé en décubitus latéral gauche, les membres thoraciques sont tirés vers l’avant de l’animal et les membres pelviens vers l’arrière. La tête est placée en légère extension de façon à ce que les vertèbres cervicales et thoraciques soient dans le même axe. Afin d’obtenir un cliché radiographique sur lequel les vertèbres thoraciques apparaissent bien alignées et bien de profil, il est nécessaire de s’assurer que les membres soient bien parallèles à la surface de la table et parfois, l’utilisation d’une cale s’avère utile pour relever le bassin de l’animal, ce qui permet d’aligner les vertèbres lombaires avec les dernières vertèbres thoraciques.

Comme nous l’avons expliqué précédemment, la colonne ne peut être radiographiée en entier sur un même cliché pour des raisons d’interprétation (cf ci-dessus). Pour les vertèbres cervicales un seul cliché pouvait suffire, mais dans le cas des vertèbres thoraciques, au nombre de treize, un minimum de deux clichés est nécessaire et il est tout à fait possible d’en réaliser trois pour obtenir des clichés encore plus précis. Pour notre atlas, nous avons réalisé deux clichés radiographiques ; l’un présentant la jonction cervico-thoracique et les six premières vertèbres thoraciques, l’autre présentant les sept dernières vertèbres thoraciques et la jonction thoraco-lombaire. Une simple palpation de la colonne permet de repérer assez rapidement les deux jonctions citées et ainsi de régler correctement le diaphragme de façon à ne radiographier que la zone voulue. Si l’animal avait été vivant, il aurait été judicieux de prendre le cliché entre deux respirations de façon à obtenir une radiographie nette non troublée par les mouvements respiratoires.

b) Paramètres radiographiques et critères de qualité [10, 17, 50]

En ce qui concerne la colonne thoracique, il est conseillé d’utiliser des constantes permettant d’obtenir un contraste élevé, pour arriver à cela, l’opérateur doit augmenter ses mAs et utilisé des kV faibles.

Le cliché sera considéré de bonne qualité lorsque les constantes utilisées permettront d’obtenir une radiographie nette et contrastée et que la position des vertèbres thoraciques sera correcte. Quand la position est correcte, les vertèbres sont bien de profil et donc les processus vertébraux sont bien alignés (surtout au niveau des dernières vertèbres où les processus sont plus importants) mais aussi la base des côtes correspondant à une même paire s’aligne parfaitement ; ce qui n’est pas tout à fait le cas pour nos radiographies.

2) Incidence ventro-dorsale

Nous ne présenterons pas de radiographie de cette projection car celle-ci ne montre pas d’intérêt majeur par rapport aux informations fournies par les radiographies de profil.

a) Positionnement de l’animal [10, 17, 44, 50]

Comme pour la colonne cervicale, l’animal est placé en décubitus dorsal, les membres thoraciques tirés vers l’avant et les membres thoraciques vers l’arrière. Il est très difficile de

de cales au niveau des flancs permet de l’éviter. Il faut donc faire en sorte que la colonne soit bien droite. Comme pour l’incidence latérale, la réalisation d’un minimum de deux clichés s’avère nécessaire.

b) Paramètres radiographiques et critères de qualité [10, 17, 50]

Contrairement à la colonne cervicale, un obstacle barre le passage des rayons pour atteindre la colonne, il s’agit de la cage thoracique qui est relativement profonde. Celle-ci oblige donc l’opérateur à augmenter les kV mais il faut aussi avoir des mAs élevés si on veut obtenir un contraste suffisant, il faut donc un compromis entre les deux.

Le cliché est considéré comme de bonne qualité lorsque les vertèbres sont alignées avec les sternèbres, les processus épineux se trouvent au milieu des corps vertébraux ou encore les processus articulaires et transverses sont symétriques.

3) Anatomie radiographique [7, 12, 17, 22, 25, 44, 49, 61]

Deux clichés des vertèbres thoraciques ont été réalisés. Le premier montre la jonction cervico-thoracique et les six premières vertèbres thoraciques. Sur ce cliché, sont également visibles les scapulas qui se superposent aux dernières vertèbres cervicales et aux premières vertèbres thoraciques. La seconde montre les autres vertèbres thoraciques jusqu’à la jonction thoraco-lombaire.

Sur les radiographies, les espaces intervertébraux de forme rectangulaire et d’opacité liquidienne sont bien visibles. On devine nettement les processus épineux, mais il est plus difficile de deviner les processus transverses superposés au corps des vertèbres. Sur le second cliché, il est intéressant de voir l’évolution des vertèbres et notamment le changement d’inclinaison du processus épineux au niveau de la vertèbre anticlinale.

Une différence majeure avec les autres vertèbres est bien sûr la présence des côtes qui sont bien visibles même si elles ne se superposent pas. On devine leur tête et leur tubercule même si elles ne s’articulent plus que par leur tête entre deux vertèbres au niveau des dernières vertèbres thoraciques. Sous les vertèbres, on observe une plage plus noire, hétérogène, il s’agit du champ pulmonaire dans lequel se trouve un tube entouré d’anneaux cartilagineux qui apparaissent plus blancs, il s’agit de la trachée et la partie plus radio-opaque sous les dernières vertèbres thoraciques correspond au diaphragme de l’animal qui n’était pas éviscéré lors de la prise des radiographies.

Remarquons également, comme sur les vertèbres cervicales, la présence de très nombreuses lésions de spondylose formant de véritables ponts entre les vertèbres thoraciques.

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