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Résultats et évolution après une greffe capillaire

Dans le document LA GREFFE CAPILLAIRE (Page 121-139)

LA LISTE DES ABREVIATIONS

A. Indications, contre-indication, non indications

10. Résultats et évolution après une greffe capillaire

a. Le premier mois suite à une séance d’implants capillaires

Les premiers jours après le traitement de l’alopécie, de petites croûtes vont se former à la base de chaque greffe capillaire. Comme dans tout processus de guérison, les petites croûtes vont entrainer des démangeaisons de plus en plus fortes, mais qui disparaitront à la guérison de celles-ci.

Après une séance de greffe de cheveux, les racines capillaires sont affaiblies en raison de l’apport d’oxygène amoindri. Après deux ou trois semaines, les cheveux qui sont encore présents dans les racines transplantées vont tomber. Il s’agit d’un processus parfaitement naturel. Étant donné que les racines capillaires sont seulement affaiblies et non endommagées, elles reproduisent de nouveaux cheveux sains qui seront visibles entre 3 à 5 mois après le traitement. Dans certains cas, si le traitement a été effectué dans le but de densifier la chevelure, il est possible que les cheveux avoisinants tombent transitoirement.

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b. Du 3ème au 5ème mois après une séance d’implants capillaires

A partir du troisième mois, le patient sentira que les nouveaux cheveux commencent à pousser. Il est possible qu’une irritation des glandes sébacées (apparition de boutons) se produise sur la zone greffée. Bien que ceci soit souvent ressenti comme un facteur gênant par le patient, cette irritation fait partie du processus de croissance puisque les nouveaux cheveux tentent de sortir à la surface. Vers le quatrième ou le cinquième mois, on pourra déjà constater l’apparition de plusieurs nouveaux cheveux. Au début les cheveux seront encore fins et clairsemés mais à la longue, ils prendront de l’épaisseur et de la densité.

c. A un an d’une greffe capillaire

Du point de vue médical, le résultat final du traitement ne peut être constaté de manière définitive qu’après douze mois. Les cheveux transplantés poussent alors tout à fait comme les ″cheveux naturels″ et ne demandent pas de soins particuliers.

Figure 45 : Alopécie frontotonsurale (stade II) avant et après transplantation des unités folliculaires à cheveux longs (5100 cheveux) en deux séances [111].

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Figure 46 : Alopécie frontale (stade I) avec transplantation de follicules à cheveux longs(1200 cheveux) en une séance [111].

Figure 47 : Alopécie frontotonsurale (stade II) avec transplantation de follicules pileux à cheveux longs (1700 cheveux) en une séance [111].

Figure 48 : Alopécie post-lifting cervico-facial avec transplantation de follicules à cheveux longs (900 cheveux) en une séance [111].

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11. Traitement adjuvant médical

Actuellement, dans les cliniques de greffe de cheveux, tous les patients sont soumis à un traitement médical pour aider à arrêter la perte d'autres cheveux, afin de maximiser l'impact de toute greffe à long terme. Dans le passé, les options thérapeutiques étaient limitées et concernaient principalement le minoxidil et le finastéride. Cependant, au cours des dernières années, la thérapie par la lumière laser de faible intensité et le plasma riche en plaquettes, ont émergé comme options de traitement, adéquates pour les hommes et les femmes.

i. Minoxidil 2% et 5 %

Le Minoxidil a été utilisé au début comme un traitement contre l’hypertension grave et réfractaire. Mais une croissance exagérée des cheveux est établie après sa prise orale chez 24 à 100% des patients mis sous ce traitement (hypertrichose). Son effet vasodilatateur et mitogénique a motivé son utilisation dans le traitement médical des alopécies. Il permet d’allonger la durée de la vie kératinocytaire, en modifiant l’entrée du potassium dans les cellules et d’augmenter les facteurs de croissance associés à la néoangiogenèse (VEGF, Vascular Endothelial Growth Factor) dans la papille dermique [128].

Il est utilisé à raison d’un millilitre, deux fois par jour (matin et soir), en application locale sur un cuir chevelu sec. Il est déconseillé de pratiquer un shampooing dans les 3 à 4 heures qui suivent chaque application. La réponse à ce traitement peut être lente. En effet, 3 à 6 mois peuvent être nécessaires pour pouvoir avoir un résultat clinique visible. Toutefois un effet effluvium télogène, peut être observé à l’arrêt du traitement [129-130].

ii. Finastéride et dutastéride:

Le Finastéride est un inhibiteur de type II 5-a-réductase.il est approuvé par l’US Food and Drug Administration (FDA) dans le traitement de l’AAG chez l’homme à dose de 1 mg par jour [131] dans le traitement et la prévention de l’aggravation des alopécies androgéniques masculines peu évoluées. Il bloque la conversion de testostérone en dihydrotesterone. Néanmoins, son usage à long terme engendre des résultats inappropriés dans la croissance des cheveux chez 30% des patients [132-133].

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Finastéride est tératogène et peut causer des malformations congénitales chez le fœtus, d’où son contre-indication pendant la grossesse [134].

Dutastéride, qui est un inhibiteur de la 5-a-réductase type I et II, s’est avéré plus efficace que le Finastéride. Des essais cliniques ont montré que sa prise à dose de 0.5 mg a entrainé une augmentation significative de la croissance et de la restauration des cheveux chez les hommes atteints d’AAG après 24 semaines. Dutastéride est globalement bien toléré et ses effets indésirables sont dose-dépendants [135].

iii. Plasma Riche en Plaquettes (PRP):

Le PRP est une thérapeutique d’avenir offrant un nouvel espoir aux patients souffrant d’alopécie. Il prouvé son efficacité dans différentes études cliniques. C’est un procédé de médecine régénérative autologue (pas de problème de rejet) qui consiste à réinjecter les plaquettes capables de libérer un grand nombre de «facteurs de croissance». Ce terme définit des molécules de signal, impliquées dans les contrôles de la croissance et la différenciation cellulaire [136]. Il regroupe un grand nombre de polypeptides impliqués non seulement dans les phénomènes de croissance cellulaire mais également dans d’autres processus physiologiques importants comme la cicatrisation, dont ils coordonnent les différentes étapes et ce, à des concentrations très faibles, de l’ordre du picogramme (in vitro). De très nombreuses cellules génèrent des facteurs de croissance, à la suite d’une lésion, les plaquettes les synthétisent au cours des premières quarante-huit heures puis le relais est assuré par les macrophages [137].

Les facteurs de croissance sont synthétisés et sécrétés par un grand nombre de cellules différentes et peuvent agir aussi bien à distance qu’à proximité de l’endroit où ils sont sécrétés [138].

Leur effet cellulaire passe par leur liaison à des récepteurs membranaires spécifiques sur les cellules cibles induisant la phosphorylation de protéines (notamment sur des résidus tyrosine) par deux manières différentes : soit directement (le récepteur du facteur de croissance est alors une protéine kinase), soit indirectement par l’intermédiaire de seconds messagers. Il s’ensuit des activations en cascade dans le cytoplasme et le noyau qui aboutissent in fine à une augmentation de la synthèse protéique, une modification de l’activité et/ou une prolifération des cellules.

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Une plaquette contient environ cinquante à quatre-vingt granules α, lesquels constituent le réservoir de plus de trente protéines bioactives participant à l’essentiel des fonctions plaquettaires [139], telles que la coagulation, l’inflammation, la cicatrisation et l’angiogenèse. Parmi ces protéines, certains facteurs de croissance suscitent un intérêt particulier via leur participation à la régénération tissulaire [140]. On peut considérer que ce sont ces facteurs qui constituent le véritable principe actif du PRP.

Figure 49 : Facteurs de croissance plaquettaires d'après Sanchez Gonzalez et al [140].

La nomenclature de ces facteurs de croissance dépend de l’origine tissulaire, l’action biologique ou la cible d’action tissulaire [141]. En effet, elle fait appel à l’origine cellulaire du facteur pour PDGF, à son action dans le cas de TGF, aux cellules cibles sur lesquelles il agit (FGF) ou à sa structure (IGF). La multiplicité de leurs actions, leur fréquente coopération, la synthèse d’un même facteur de croissance par plusieurs types cellulaires et la dissociation observée entre l’action in vitro et in vivo, rendent ces dénominations confuses.

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Le PRP est produit à partir de sang total veineux qui doit être prélevé dans une seringue ou une poche contenant un anticoagulant (le plus couramment utilisé étant l’ACD-A : Acide

Citrate Dextrose solution-A), généralement au pli du coude (veine cubitale) avec une aiguille pouvant aller de 17 à 21 Gauge (G) afin de ne pas abîmer les plaquettes. Le PRP est réalisé dans des conditions stériles, par simple centrifugation de sang total.

La centrifugation permet de séparer les éléments figurés du sang (érythrocytes, leucocytes et plaquettes) selon le principe de densités différentielles. Le PRP est obtenu en récupérant la phase plasmatique et les plaquettes, qui sont les éléments possédant les densités les plus faibles. Il n’existe pas de consensus concernant le nombre, la vitesse, et le temps de centrifugation.

Selon la réglementation européenne (directive européenne 1394/2007/CE applicable en France depuis le décret du 4 février 2013), le plasma riche en plaquette, pourrait appartenir à la classe des médicaments de thérapie innovante (MTI), plus spécifiquement faire partie des sous catégories de médicaments de thérapie cellulaire somatique ou de médicaments combinés de thérapie innovante intégrant un ou plusieurs dispositifs médicaux. Cependant, l’Agence Européenne des Médicaments, dans la classification des MTI, issue de la directive européenne de 2007, n’a pas classé le PRP comme tel, car les plaquettes sont dénuées de noyau. Elles ne sont donc pas des cellules et leur réglementation ne dépend alors pas des MTI. Sur le plan national, le PRP pourrait appartenir à la classe des produits sanguins labiles (PSL), ou encore à celle des médicaments dérivés du sang (MDS).

Le traitement de l’alopécie par injection PRP, est une méthode présentant l’avantage d’être autologue (pas de problème de rejet) et rapide. En effet, lors d’une même séance, le patient est prélevé, le sang est préparé et directement réinjecter dans le cuir chevelu du patient.

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Figure 50 : Schéma du déroulement d'une séance de PRP dans le traitement de l'alopécie [142].

Plusieurs études menées en 2017 dans le Journal of Cosmetic Dermatology [143], sont majoritairement en faveur du PRP, puisqu’il a une forte amélioration significative principalement sur la densité, la repousse et la croissance des cheveux. De plus, certaines études ont également mis en évidence l’augmentation de la prolifération des kératinocytes et des petits vaisseaux entourant les follicules pilaires, sans effets secondaires.

Les limites de l’utilisation de PRP sont : le nombre de sessions nécessaires, la centrifugation, le volume des plaquettes injecté, les zones d’injection et le suivi des résultats à long terme.

Une étude plus récente en 2019 par The American Society for Dermatologic Surgery a prouvé l’efficacité du PRP dans la repousse capillaire en cas d’alopécie androgénique, utilisé en monothérapie ou comme un traitement adjuvent suite à la greffe capillaire, à raison de 3 séances, à 1 mois d’intervalle, suivies par une période de maintenance où une injection s’avére bénéfique, 3 à 6 mois plus tard [144].

85 iv. La lumière laser de faible intensité :

Il a été démontré que la photothérapie au laser avait pour effet la stimulation de la croissance des cheveux [145-146]. Au cours des dernières années, la thérapie au laser de faible intensité (Low Level Laser Therapy : LLLT) a été approuvé par la FDA pour le traitement de la perte de cheveux. Des études comparant ces appareils avec un placebo, ou des dispositifs simulés, ont démontré une augmentation significative du nombre de cheveux [147]. Les schémas thérapeutiques varient considérablement en raison de la fréquence optimale indéterminée, puissance, ou la durée de la thérapie indiquée pour la restauration capillaire.

12. Statistiques

En 2006, selon les études d’ISHRS, 86% des hommes ont eu recours au traitement chirurgical d’alopécie alors que moins de 14% étaient des femmes [148].

Figure 51 : Pourcentage moyen du recours au traitement chirurgical pour la restauration des cheveux par les hommes et les femmes (n 166) [148]

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Tableau 2 : L’âgeet le sexe des candidats ayant bénéficié du traitement chirurgical pour la restauration des cheveux (n 160) [148].

La majorité des interventions chirurgicales de restauration capillaire ont été effectuées à l'aide de la technique de prélèvement linéaire par bandelette depuis la zone donneuse (90,8%). Seulement 7.4% ont eu recours à la FUE et 0.6 % à la réduction/extension du scalp. 92,9% des procédures de greffe de cheveux visaient la zone du cuir chevelu et 7,1% des autres procédures ciblaient les autres zones du corps, soit les sourcils dans 3,4%, le visage, les moustaches/la barbe dans 1,5% et les cils dans 1,4 des cas. Le reste des interventions était surtout pour la réparation des cicatrices post-brûlures ou post-lifting (0.2%) [149].

En 2016, soit 10 ans plus tard, le pourcentage n’a pas changé, mais le nombre des cas étudiés a augmenté à 249 candidats, dont 85.7% étaient des hommes et 14.3% étaient des femmes [150].

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Figure 52 : Pourcentage moyen des candidats ayant bénéficié d'un traitement chirurgical pour la restauration capillaire selon leur sexe. (n 249) [150]

Tableau 3 : L’âge et le sexe des candidats ayant bénéficié du traitement chirurgical pour la restauration des cheveux parmi 249 candidats [150]

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La majorité de ces procédures ciblaient le cuir chevelu chez les hommes 89% et 79% chez les femmes. Environ 11% des interventions masculines ciblaient la moustache/barbe dans 4% et les sourcils et réparation de cicatrices 3% des cas. Pour les 21% restantes des interventions féminines ciblaient les sourcils : 15% et 3% les zones pour la réparation des cicatrices.

Selon les résultats des études les plus récentes menées par les membres d’International Society of Hair Restoration Surgery en 2017, 635.189 interventions sont estimées être performées dans le monde entier en 2016 comme le montre le tableau ci-dessous :

Tableau 4 : Le nombre des interventions de la greffe capillaire estimé dans le monde en 2016 [150]. La région La moyenne des interventions chirurgicales pour la restauration capillaire. Le volume total selon ISHRS Le pourcentage % régional des interventions pour la restauration capillaire Le volume total mondial

Les Etats unis 212 66,568 50 133,136

Canada 121.6 5,106 65 7,855 Mexique/l’Amé rique centrale et de Sud 173.5 19,779 30 65,930 Europe 136.4 27,830 35 79,513 Asie 224 48,821 25 195,284 Australie 135.7 2,850 70 4,071 Afrique/ le Moyen Orient 199.2 14,940 10 149,400 total 188.0 185,893 30 635,189

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13. Le prix

Le prix d’une opération de greffe de cheveux est variable. Il dépend essentiellement du degré de la calvitie, du choix de la technique employée, de la durée de l’opération et du nombre exact de greffons implantés au cours de la séance. Le prix de la première consultation est de 60 euros. Les visites de contrôle sont gratuites la première année.

Les prix des opérations (comprenant les honoraires du chirurgien et des assistants, les frais de salle d’opération, la médication per-opératoire) habituellement pratiquées sont les suivants :

Tarifs pour la technique de la bandelette : ● 800 € pour 200 micro-greffons. ● 1000 € à 1500 € pour 300 micro-greffons. ● 2500 € pour 500 micro-greffons. ● 3000 € à 3600 € pour 1000 micro-greffons. ● 4000 € à 5000 € pour 1500 micro-greffons. ● 5000 € à 6000 € pour 2000 micro-greffons.

● + 1,5 € / greffon supplémentaire au-delà de 2000 micro-greffons. Tarif pour la technique du mini-punch :

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● 4 à 6 € / greffon avec tarif dégressif selon le nombre de greffons.

● Exemple : 1800-3000 € pour 3000 à 500 micro-greffons de 1 à 3 cheveux. ● 3000-3500 € pour 600 à 800 greffons.

Tarifs pour les autres informations

● 500 à 800 € pour une reprise de cicatrice élargie.

● 1000 à 2000 € pour une greffe de sourcils ou de moustache. ● 1000 € pour une réduction de tonsure.

Les prix d’une greffe de cheveux à la loupe

– 0,41 € le cheveu à Tunis, soit environ 2 700 € (avec trois nuits d’hôtel) pour prélever et réimplanter une bandelette de 3 000 greffons (6 600 cheveux).

– 0,97 € le cheveu en Turquie pour 3 000 greffons en FUE (6 600 cheveux) sur deux jours, pour 6 400 €, avec hôtel et transferts.

– 0,75 € le cheveu en Hongrie. Un haut lieu du tourisme médical. Les cliniques proposent 3 000 greffons en FUE pour 5 000 €. L’hébergement est compris mais sans le vol.

– 1,27 € le cheveu pour un tarif compétitif à Paris. Ce qui fait 4 200 € pour une opération bandelette de 1 500 greffons. Le prix peut descendre à 2 500 € pour une petite opération FUE.

– 1,47 euro le cheveu dans la fourchette haute à Paris. Une greffe de cheveux de 2 000 greffons en FUE est facturée à 6 470 €.

– 3,12 € le cheveu à Londres. La clinique Ziering utilise une technique futuriste avec sa machine automatisée à 100 % Artas, pouvant extraire 500 greffons à l’heure. Il faudra compter 15000 € pour 2 000 implants.

Ces dernières années, la greffe de cheveux est une opération qui est de plus en plus demandée. Hommes et femmes ont recours à cette technique pour lutter contre la calvitie. En général, lorsque les patients souhaitent réaliser une greffe capillaire, l’une des premières

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choses à laquelle ils s’intéressent est le prix de l’opération. Il faut dire que le coût d’une greffe de cheveux n’est pas fixe et varie selon différents facteurs, tels que la technique utilisée (FUE, FUT), le pays (France, Turquie, Suisse, Belgique) et la clinique choisie.

La technique FUT reste moins chère par rapport à la technique FUE qui est généralement fixée par le nombre de greffons à faire.

Quant au pays où la greffe est exercée :

● la France demeure une véritable référence en matière de greffe de cheveux grâce à ses excellents chirurgiens et ses cliniques de renom pour la greffe capillaire réussie, quoique que le prix en France soit élevé contrairement à d’autres pays étrangers.

o 300 à 2000 greffons par la technique FUE, coûtent 1700 à 7000 €. o 300 à 2000 greffons par la technique FUT, coûtent 1500 à 6500 €.

● La Turquie n’est pas, qu’une belle destination touristique. Elle est devenue la destination privilégiée pour de nombreux étrangers pour leur greffe de cheveux. Américains, Saoudiens, Français et Belges, se rendent dans ce pays pour leur greffe capillaire. Les chirurgiens turcs sont très compétents malgré leur tarif bas. Certaines cliniques prennent en charge le séjour des patients dans un hôtel de luxe et offrent des visites pour les plus beaux sites touristiques.

Selon les statistiques, plus de 20.000 "touristes" se sont rués vers la Turquie pour se refaire une "beauté", générant plus de 250 millions de dollars, soit le quart de la part mondiale de cette industrie capillaire, selon la Société internationale de chirurgie de restauration capillaire. Dans le Tout-Istanbul, perché à cheval sur deux continents, ce sont plus de 250 cliniques et cabinets en concurrence ouverte pour couvrir les calvities avec des racines d’origine ou pour aider les imberbes en quête de pilosité faciale de s’offrir une certaine image masculine avec moustache et barbe.

Autour d’un demi-million de visiteurs sont venus pour les greffes de cheveux, mais aussi pour les autres interventions comme la lipoaspiration (extraction de la masse graisseuse excédentaire) des femmes et autres traitements orthopédiques, dentaires, oculaires ou oncologiques, selon l’Institut turc de la statistique.

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Selon le directeur général de la promotion de la santé au ministère turc de la Santé, Ömer Tontus, plus de 200 opérations de greffe de cheveux ont été effectuées quotidiennement en 2016 dans le pays, qui ne ménage aucun effort, pour faire de cette filière un produit de niche et devenir un pionnier dans ce domaine.

o 1700 à 2000 greffons par la technique FUE, coûtent 3000 €. o 1700 à 2000 greffons par la technique FUT, coûtent 2500 €.

● Le Maroc est devenu un lieu essentiel de la greffe capillaire. Ce pays présente l’avantage de se trouver à la porte de l’Europe. Le coût du billet d’avion entre la France et le Maroc est très abordable. Les patients peuvent profiter de la découverte des merveilles du pays en ayant une greffe capillaire réussie grâce aux chirurgiens compétents et expérimentés, avec un prix qui est largement en deçà de celui de la France.

o 1700 à 2000 greffons par la technique FUE, coûtent 2000 €. o 1700 à 2000 greffons par la technique FUT, coûtent 1800 €.

● La Belgique reste une destination parfaite pour la greffe capillaire. Le pays possède des cliniques de bonne réputation et des chirurgiens de renommée internationale. Le prix est pratiquement similaire à celui de la France.

● La Suisse est une destination sélecte pour la greffe de cheveux. Ce pays regorge de chirurgiens professionnels et expérimentés. La qualité de l’intervention et le suivi sont très appréciés par les patients, pourtant le prix reste supérieur à celui de la France.

o 300 à 2000 greffons par la technique FUE, coûtent 1900 à 9000€. o 300 à 2000 greffons par la technique FUT, coûtent 1700 à 7500 €.

● La Hongrie s’est imposée dernièrement comme une destination incontournable pour la greffe des cheveux. C’est l’un des pays où le rapport qualité/prix est excellent. A Budapest par exemple, les chirurgiens ont été formés aux Etats-Unis.

o 1700 à 2000 greffons par la technique FUE, coûtent 2500 €. o 1700 à 2000 greffons par la technique FUT, coûtent 2000 €.

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14. La greffe des sourcils

La reconstruction du sourcil ou ophriopoïèse peut intervenir dans le cadre de circonstances pathologiques variées.

Le sourcil est un élément important de la physionomie du visage, souvent impliqué en

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