• Aucun résultat trouvé

Méthodologie générale

Les discours ont tous été rédigés avec l’aide d’un ophtalmologue. Les documents et données utilisés proviennent d’authentiques dossiers médicaux, dont les noms ont été masqués et les dates d’examen modifiées, afin de respecter le principe du secret médical.

Il a été demandé au spécialiste de commenter des documents issus de dossiers médicaux tels qu’ils l’aurait fait avec des confrères. Le bus était d’obtenir un discours fidèle aux caractéristiques d’une conférence médicale.

Le discours ainsi obtenu présentait bien les caractéristiques attendues, notamment de densité d’informations, d’absence de redondances et de forte technicité du vocabulaire. Le discours a ensuite été rallongé en ajoutant des éléments d’introduction ou de conclusion aux phrases (« comme vous le voyez,… », « cet examen permet donc de conclure que… », par exemple). Le but était d’obtenir un discours suffisamment long, toujours scientifiquement valide, explicitant un peu plus la logique narrative de l’exposé.

Les discours étaient rédigés de façon à avoir une durée comprise entre une et deux minutes, à une vitesse de lecture ne dépassant pas les 150 mots par minute (vitesse standard pour l’interprétation d’après AIIC).

Discours d’introduction

Les discours d’introduction (non interprétés) ont aussi été utilisés pour commencer à introduire la logique des descriptions qui allaient suivre. Ils ont été peu remaniés et conçus pour introduire la logique de l'exposé, le style langagier propre au domaine médical, certains termes techniques que les interprètes entendront à nouveau lorsqu'ils auront à interpréter, ainsi que la voix et la prosodie de l'orateur.

Cela permet d'abaisser le niveau des difficultés liées aux éventuels problèmes de compréhension de l'élocution de l'orateur ou de surprise face à un langage médical peu familier. Cela permet de contrôler les facteurs de confusion (« confounding factor ») et de tester réellement la question étudiée.

Expérience nº1 : description de fond d’œil de trois patients, test des descriptions

Il était impossible de faire une description de médecin à confrère: le discours était beaucoup trop dense, manquait de contexte et d'explications sur les bases. Une description médicale avec termes techniques reels, mais destinée à des infirmier(e)s, a donc été rédigée.

Cela permettait d’abaisser le niveau de difficulté du discours et de limiter autant que possible les déclencheurs à ceux testés.

Le discours d’introduction est le suivant (les passages en italiques sont ceux ajoutés au discours naturel du médecin) : Voici une présentation de trois fonds d'oeil de patients d'âges différents et présentant ou non des signes de glaucome. Pour ce premier patient, nous partons avec un jeune enfant, sans pathologie. Vous voyez ici une rétine brillante, avec faisceaux denses de fibres optiques blanchâtres. En temporal, la papille optique, par où pénètrent dans l'oeil les fibres du nerf optique formant un anneau neurorétinien épais, rosé et régulier. On constate que le rapport cup sur disc, c'est-à-dire le rapport entre la taille du centre de la papille et la taille de la papille entière, est faible. Au centre de la papille une zone sans fibre, c'est l'excavation physiologique où passent les vaisseaux irriguant la rétine en deux réseaux : réseau supérieur nasal et temporal, et réseau inférieur nasal et temporal. Au centre de la photo et en temporal, un point rose foncé : c'est la fovéa, qui marque le centre de la macula, siège de l'acuité visuelle centrale.

Le discours de description 1 (discours 1A) décrivait un fond d’œil d’une personne d'âge moyen et la diapositive visible par les interprètes était vide (les passages en italiques sont ceux ajoutés au discours naturel du médecin) :

Vous voyez maintenant le fond d'oeil d'un patient d'âge moyen, suivi régulièrement pour surveillance d'une hypertension oculaire, afin de déceler des signes de début de glaucome. La rétine dans son ensemble est moins brillante, étant donné que le patient est plus âgé. Les fibres optiques sont encore bien visibles le long des vaisseaux temporaux. Quant au rapport cup sur disc de la papille, il n'est pas augmenté et l'anneau neurorétinien est encore épais, rosé et régulier. Chez ce patient, on observe de plus que les vaisseaux temporaux ont toujours une position normale, il n'y a pas de déport nasal des vaisseaux. Il n'y a pas non plus d'atrophie péripapillaire. À l'intérieur des vaisseaux temporaux, on voit la macula, avec en son centre une zone plus foncée et plus brillante, la fovéa, dont on voit ici qu'elle n'est le siège d'aucune pathologie puisque son aspect est normal avec une pigmentation rose foncé. D'après ce fond d'oeil, on conclut qu'il n'y a pour l'instant aucun signe de glaucome.

16 déclencheurs = 9,6% de déclencheurs

Les déclencheurs d’intérêts sont, dans cette première expérience, les couples descriptifs (moins plus, encore/non plus, quelque/aucun) et les indicateurs de position (temporal/nasal). Il n’y a pas de données chiffrées ni de noms de techniques médicales ou de tests. Les termes techniques non testés (« hypertension oculaire », « rétine ») sont fournis dans un glossaire avant le début de l’interprétation.

Le discours de description 2 (discours 1B) décrivait le fond d’œil d’une personne âgée et la diapositive visible par les interprètes présentait le fond d'œil de la personne d’âge moyen {en petit} et celui de la personne âgée {en grand}). Les passages en italiques sont ceux ajoutés au discours naturel du médecin) :

Vous avez maintenant en grand le fond d'oeil d'une personne âgée. Sur ce cliché, on ne voit plus l'anneau rosé et épais qu'était l'anneau neurorétinien. À sa place, on voit une zone légèrement grise qui marque les parois de la papille et indique une forte diminution du nombre de fibres optiques. Chez ce patient, le rapport cup sur disc est très élevé. Il y a aussi une atrophie péripapillaire très bien visible. On ne voit plus les faisceaux blanchâtres que l'on distinguait chez les patients précédents. Cela s'explique partiellement par l'âge du patient, car le nombre de fibres optiques diminue toujours avec l'âge. Les vaisseaux temporaux sont par ailleurs clairement déportés en nasal. Il n ' y a en revanche pas de pathologie au niveau de la macula, elle est cependant plus terne, ce qui est normal et dû à l'âge. Chez ce patient, on peut conclure à un glaucome évolué de l'œil droit.

152 mots, durée discours 1'03, soit 147 mots/minute 12 déclencheurs = 8%

Diapositive :

Expérience n°2 : vision d’un patient avant et après traitement, test chiffres/noms de techniques/noms propres

Un vrai dossier de patient (anonymisé et dates faussées) a été utilisé et il a été demandé au médecin de décrire naturellement le cas à un confrère ; le résultat étant trop dense pour cette étude, on a choisi de simplifier une partie de la terminologie et d'ajouter des éléments de discours pour allonger ce dernier et permettre aux interprètes de suivre la logique de l'exposition du cas, sans dénaturer le caractère réellement médical du discours. De plus, on a choisi d'utiliser l'échelle absolue d'acuité visuelle EDTRS et non l'échelle de Monoyer ou une échelle de Snellen, car l'échelle EDTRS est la même dans tous les pays et utilisée dans les revues médicales internationales (source : revue

médicale, article publié par un groupe italien), tandis que les autres échelles sont utilisées différemment dans chaque pays (par exemple, en France, une acuité visuelle parfaite est notée 10/10 selon l'échelle de Monoyer, indépendante de la distance, tandis qu'aux Etats-Unis elle est notée 60/60 suivant une échelle de Snellen à 20 pieds, et 6/6 au Royaume-Uni suivant une échelle de Snellen à 6 mètres), ce qui posait des problèmes pour évaluer l'exactitude des chiffres transmis. De plus, on aurait ainsi introduit une variable supplémentaire dans l'expérience : les interprètes ne devaient plus seulement comprendre et retransmettre la donnée chiffrée, ils devaient la convertir : toute erreur pouvait donc venir d'une mauvaise compréhension ou d'une mauvaise conversion.

Le discours d’introduction est le suivant :

Je vais vous exposer l'histoire d'un patient porteur d'un naevus bénin décelé de façon fortuite en 1994 et chez qui a été dépisté un début de transformation maligne sur la base de signes essentiellement subjectifs remarqués par le patient.

Il s'agit d'un patient de 49 ans consultant en mars 2007 pour des métamorphopsies discrètes de l'oeil droit remarquées depuis environ deux ans. Ce patient avait consulté en 1994 pour un examen systématique et, devant la présence d'un naevus choroïdien oeil droit de deux diamètres papillaires et demi sus-maculaire, asymptomatique, avait subit une angiographie fluorescéinique concluant à l'absence de signes de dégénérescence maligne.

Le discours de description 1 (discours 2A) décrivait le cas du patient avant traitement et la diapositive visible par les interprètes présentait les données chiffrées et les termes techniques testés (ORI est la description originale du médecin à un confrère ; RE est la description remaniée pour abaisser le niveau de difficulté des déclencheurs non spécifiques, les modifications sont en italique).

Examen réalisé à :

Acuité visuelle 85 ETDRS - Parinaud 2

Naevus 2,5 diamètres papillaires

ORI : En mars 2007, le patient, myope de 2,5 dioptries, a une acuité visuelle de 10/10 Parinaud 2 aux deux yeux, mais il signale une sensation de micropsie de l'oeil droit non expliquée par la différence de réfraction optique entre les deux yeux, et de métamorphopsies discrètes confirmées au test d'Amsler. Le fond d'oeil montre toujours une lésion de deux diamètres papillaires et demi apparemment stable. Devant l'apparition de troubles visuels, une nouvelle angiographie fluorescéinique est réalisée, qui met en évidence la présence de pin points, mais pas de décollement séreux. L'échographie est normale. Un RDV à l'institut Curie confirme la transformation maligne du naevus et une proton-thérapie au cyclotron d'Orsay est mise en route en juillet 2007.

RE :

Vous voyez ici résumées les principales données concernant ce cas. Lorsqu'il consulte en mars 2007, le patient est myope de 2,5 dioptries, et présente une acuité visuelle de 85 sur l'échelle ETDRS Parinaud 2 aux deux yeux.

Cependant, le patient se plaint d'une gêne visuelle mal définie et il lui semble qu'il voit les lettres plus petites avec l'oeil droit par rapport à l'oeil gauche. Cette micropsie n'est pas expliquée par la différence de réfraction optique entre les deux yeux. Le patient exprime par ailleurs une déformation des lettres et des lignes, ces métamorphopsies discrètes sont confirmées au test d'Amsler. Le fond d'oeil montre toujours une lésion de deux diamètres papillaires et demi apparemment stable. Devant l'apparition de troubles visuels, une nouvelle angiographie fluorescéinique est réalisée. Cet examen met en évidence la présence de pin points, évocateurs d'une transformation maligne du naevus. L'échographie ne met pas en évidence d'épaississement sous la rétine au niveau du naevus. Le patient est adressé à l'institut Curie, où l'examen confirme la transformation maligne du naevus et une proton-thérapie au cyclotron d'Orsay est mise en route en juillet 2007.

171 mots, durée discours = 1'25 soit 137 mots/minute nombre de déclencheurs = 12 = 7,0 % déclencheurs

chiffres/dates/unités

termes techniques/noms propres

Le discours de description 2 (discours 2B) décrivait le cas du patient après traitement et la diapositive visible par les interprètes était vide.

RE : Avant traitement, le résultat de l'angiographie montre la présence de pin points, la myopie est à 2,5 dioptries, l'acuité visuelle est à 85 Parinaud 2 et le naevus mesure deux diamètres et demi papillaires. Après traitement par proton-thérapie, l'angiographie révèle une régression des pin points. En juillet 2008, lorsque le patient consulte, la myopie est toujours à 2,5 dioptries. Cependant, l'acuité visuelle est à 80 faibles Parinaud 2. Au bout de 7 mois , l'acuité visuelle revient à 85 faibles, avant de baisser à nouveau à 75 faibles 4 mois plus tard . Ayant remarqué une baisse d'acuité visuelle importante, le patient consulte à nouveau en février 2010, son acuité est alors en effet à 70 Parinaud 8. La correction optique du patient n'a pas changé. En réalité, la baisse d'acuité est due à l'apparition d'un début de rétinopathie post-radiothérapie. Deux ans plus tard, le patient présente une acuité visuelle à 60 Parinaud 8 et on observe une stabilité de la rétinopathie. Pour ce qui est du naevus observé, celui-ci mesure toujours 2 diamètres papillaires et demi mais la transformation maligne semble pour l'instant inactivée.

191 mots, durée discours = 1'32 soit 145 mots/minute nombre de déclencheurs = 22 = 11,5 % de déclencheurs

Expérience n°3 : test de division de l’attention (image + texte)

Dans cette expérience, le médecin décrivait une courbe (image) avec des donnés chiffrées (valeurs de la courbe). Le médecin décrivait le résultat d’un examen (électro-rétinogramme). Comme dans le cas précédent, un discours remanié a été utilisé, car la description réelle à un confrère était trop technique, trop courte et trop dense. Le discours correspond donc à une description à l’attention d’infirmier(e)s.

Le discours d’introduction était le suivant, qui décrivait le principe de l’examen :

ORI : Vous avez sous les yeux un électrorétinogramme, un examen qui permet de mesurer l'électrogénèse rétinienne. On est dans une pièce en ambiance photopique, avec des coques sclérales et des pupilles non dilatées.

La rétine est adaptée à un fond lumineux photopique modéré. On fait une première stimulation acromatique de niveau lumineux photopique sur un fond lumineux nul. Avec cette stimulation on enregistre la réponse du système des cônes et des bâtonnets. On fait ensuite une deuxième stimulation de grande longueur d'ondes stimulant le système des cônes. Une troisième stimulation de courte longueur d'ondes stimulant le système des bâtonnets. Le patient est ensuite placé dans l'obscurité pendant 6-8 minutes.

Un nouvel enregistrement est réalisé avec une première stimulation grande longueur d'ondes, une deuxième stimulation de courte longueur d'ondes, puis une stimulation achromatique intense.

La différence d'amplitude des ondes B, normalement supérieure de 30% à celle obtenue avant l'adaptation à l'obscurité, et des temps de culmination de 10-12 secondes, renseignent sur le fonctionnement du couple neuro-rétine/épithélium pigmentaire.

Le recueil se fait sur 230 ms avec un filtre de 50 Hz, chaque stimulation d'une durée de 15 ms est reproduite 8 fois.

RE : Vous avez sous les yeux un électrorétinogramme, un examen qui permet de mesurer le fonctionnement électrique de la rétine. On est dans une pièce éclairée, avec des coques sclérales et des pupilles non dilatées. La rétine est adaptée à un fond lumineux modéré, c'est-à-dire à la lumière du jour. On fait une première stimulation photopique achromatique de niveau lumineux élevé. Avec cette stimulation on enregistre la réponse du système des cônes et des bâtonnets.

On fait ensuite une deuxième stimulation de grande longueur d'onde pour stimuler le système des cônes seul. Une troisième stimulation de courte longueur d'onde permet de stimuler le système des bâtonnets.

Le patient est ensuite placé dans l'obscurité pendant 6 à 8 minutes. Un nouvel enregistrement est réalisé avec une première stimulation de grande longueur d'onde, puis une deuxième stimulation de courte longueur d'onde, enfin une stimulation achromatique intense.

143 mots, durée discours = 1'06, soit 130 mots/minute

Le discours de description 1 (discours 3A) présentait la description des premières courbes (correspondant au début de l’examen médical). La diapositive visible par les interprètes était vide. Les éléments en italique ont été ajoutés à la description originale du médecin :

Le recueil des réponses électriques se fait sur 230ms avec un filtre de 50 Hz, et chaque stimulation d'une durée de 15 ms est reproduite 8 fois. La courbe du haut est obtenue avec une stimulation photopique achromatique. Les ondes importantes sont l'onde A et l'onde B.

L'onde A (flèche n°2), présente un temps de culmination de 35 ms, une amplitude négative de -56,2 µV avec une fiabilité de 99%. L'onde B (flèche n°3) a un temps de culmination à 68 ms, avec une amplitude de 163 µV et une fiabilité de 99%. La stimulation est faite simultanément pour les deux yeux mais les résultats sont enregistrés sur deux courbes distinctes. Dans cet exemple, les résultats sont comparables pour l'oeil gauche et l'oeil droit.

On stimule ensuite avec une grande longueur d'ondes pour obtenir une stimulation préférentielle du système des cônes, dont le résultat est visible sur la courbe en bas ; on obtient une onde A (flèche 2), avec un temps de culmination de 34 ms, une amplitude de -11,8 µV et 99% de fiabilité.

178 mots, durée discours = 1'32 soit 117 mots/minutes 23 déclencheurs = 12,9%

Le discours de description 2 (discours 3B) présentait la description des premières courbes (correspondant au début de l’examen médical). La diapositive visible par les interprètes montrait les électro-rétinogrammes ci-dessous correspondant à la description, avec les données chiffrées et les lettres écrites. ORI est la version originale du médecin, RE est la version modifiée :

AVANT ADAPTATION

APRÈS ADAPTATION

ORI : On en arrive à la courbe obtenue avec une stimulation de courte longueur d'onde.

En haut, la réponse avant l'adaptation à l'obscurité.

En bas, la réponse après adaptation à l'obscurité.

L'onde importante dans cette réponse est l'onde B (flèche n°4), avec un temps de culmination de 102 ms, une amplitude de 69,4 µV et 99% fiabilité.

La deuxième courbe, après adaptation à l'obscurité, l'onde B (toujours flèche n°4) a un temps de culmination de 113 ms et une amplitude de 116 µV, donc une augmentation supérieure à 30% signifiant le bon fonctionnement du couple neuro-rétine/épithélium pigmentaire.

La différence d'amplitude des ondes B, normalement supérieure de 30% à celle obtenue avant l'adaptation à l'obscurité, et des temps de culmination de 10-12 secondes, renseignent sur le fonctionnement du couple neuro-rétine/épithélium pigmentaire.

RE : On en arrive à la courbe obtenue avec une stimulation de courte longueur d'onde. Cet examen permet la stimulation préférentielle des bâtonnets. C'est cette courbe qui permet d'évaluer le fonctionnement conjoint de deux types de cellules, les bâtonnets et les cellules de l'épithélium pigmentaire, ou couple neuro-rétine/épithélium pigmentaire.

En haut, la réponse avant l'adaptation à l'obscurité. Elle renseigne sur le fonctionnement des bâtonnets seuls. En bas, la réponse après adaptation à l'obscurité. Elle renseigne sur le fonctionnement du couple neuro-rétine/épithélium pigmentaire.

L'onde importante dans cette réponse est l'onde B (marquée par la flèche n°4). On remarque un temps de culmination de 102 ms et une amplitude de 69,4 µV. La fiabilité est de 99%.

Sur la deuxième courbe, après adaptation à l'obscurité, on observe que l'onde B (toujours flèche n°4) a un temps de culmination de 113 ms et une amplitude de 116 µV.

La différence d'amplitude des ondes B, normalement supérieure de 30% à celle obtenue avant l'adaptation à l'obscurité, et des temps de culmination augmentés de 10-12 millisecondes, renseignent sur le fonctionnement du couple neuro-rétine/épithélium pigmentaire. Les courbes présentées ici permettent donc de conclure au bon fonctionnement du couple neuro-rétine/épithélium pigmentaire de ce patient, puisque les temps de culmination passent de 102 à 113 millisecondes et que l'amplitude augmente de 68%.

211 mots, durée discours 1'53 soit 138 mots/minute 17 déclencheurs = 8%

Documents relatifs