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endroit de prestige tel que l’histoire

B. L’intérêt de l’analyse des projets par rapport à notre thématique :

2. Projets et études pour le secteur patrimoine :

2.4. Projet pilote « Mellah Slimane » 2005:

2.4.1. Présentation du projet pilote « Mellah Slimane » 2005:

La réflexion sur la réhabilitation de cette artère dans le tissu urbain ancien, est une pensée qui date déjà de la période coloniale. Comme il est cité ci-dessus ( projet B.E.R.U ), vu sa richesse architecturale, ainsi que son attraction dans le rocher. Mais l’action de la réhabilitation ne s’est concrétisée, qu’on 2005 en convention avec l’université (une équipe de recherche) et la DUC17sous la sentence du Wali. sachant que cet accord pour la

réhabilitation, est suite à la demande de la DUC, au ministère de l’habitat et de l’urbanisme de rénover les réseaux d’assainissements et la modernisation du réseau A.E.P, dans le cadre d’amélioration urbaine18; en 2003 l’accord a été accordé à la DUC, mais rien n’a été entamé avant l’achèvement du Master plan (2èmephase), afin qu’il y est cohérence et coordination, dans les logiques d’interventions.

Et selon les critères d’analyse que nous avons choisi voilà comment le projet pilote « mellah

Slimane » se présente :

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DUC : direction d’urbanisme et de la construction.

18

à travers une démarche de projet urbain.

1. Projet et études à Constantine.

187 § Pour la vocation de la ville de Constantine, l’étude n’a pas bénéficié d’une

prospection spécifique pour faire surgir à travers l’histoire la véritable vocation de la ville, et son apport aux dynamiques actuels.

§ Le projet en question, ne concerne qu’une rue dans la partie basse de la vieille ville : rue « mellah Slimane » voir (figure N° 13).

§ Le wali de Constantine en 2005 a confié ce projet (Réhabilitation de la rue mellah Slimane) à une équipe de chercheurs universitaires, dont la réhabilitation des façades comprenait une analyse urbaine et architecturale, ceci avait l’objectif d’aboutir à un projet à réaliser, le cahier de charges est ainsi pensé dans la partie d’analyse faite sur l’espace en question. Et non pas comme un projet ou étude minutieuse sur les

référents architecturaux de l’histoire constantinoise sur le rocher.

§ Cette étude de réhabilitation élaborée par des chercheurs universitaires a eu

l’ambition d’aller dans l’application d’une planification stratégique. Mais la gestion de la part du maitre de l’ouvrage est « brouillée ». c 'est-à-dire : la DUC et

l’université dans un premier temps, et puis l’APC et l’université pour des raisons de ressources financières 19, car le budget de cette réhabilitation prévue par l’état se présente sur un fond PCD ( plan communal de développement ) , malgré que la DUC a gardé le droit de décision, ceci est révélateur d’une mauvaise gouvernance et d’ absence de stratégie de long terme , et donc le projet s’inscrit dans le registre de la planification traditionnelle.

§ L’état ou les services techniques algériens toujours identifiés par la bureaucratie de l’urbanisme de plan, représentent un obstacle pour les notions de concertation et d’adhésion entre les acteurs (universitaires, sociétés civiles, techniciens…). En cet effet le projet de réhabilitation n’a pas pu échapper à ces stigmates.

19

Thèse de Boufenara Karima, La réhabilitation comme processus du projet urbain, Cas de Constantine, 2008, thèse de magistère, Université Mentouri de Constantine.

1. Projet et études à Constantine.

188 § Le projet en question n’a pas été réalisé dans une perspective qui considère les

paramètres sociaux culturels, avec des démarches réversibles ; ni dans une lecture quelconque de la tendance du vieux tissu, les objectifs de cette réhabilitation s’arrête dans le ravalement des façades, et non pas une réhabilitation qui touche les modes de faire, et les démarches à suivre.

2.4.2. Objectif du projet pilote « réhabilitation de la rue Mellah Slimane et la

place El Batha » 2005 :

Ce projet peut être présenté par ces objectifs (opérationnel), au début la convention a été signée entre la D.U.C, et l’université et le projet de réhabilitation « réhabilitation de la rue

Mellah Slimane et la place El Batha » consiste à :

Etude de la rénovation des réseaux V.R.D, et réseaux A.E.P (techniquement, financièrement…) pour actualiser et viabiliser cet espace, dans la perspective d’on faire un exemple (échantillon) à suivre pour la réhabilitation du reste du vieux tissu. Renouvellement du revêtement du sol.

Etude analytique de la réhabilitation des façades urbaines (étude architecturale, urbanistique, sociale …) pour extraire un cahier de charges à suivre pour l’exécution de projet.

à travers une démarche de projet urbain.

1. Projet et études à Constantine.

189 Source : Thèse de Boufenara Karima, La réhabilitation comme processus du projet urbain, Cas de Constantine, 2008, thèse de magistère, Université Mentouri

de Constantine.

Figure N° 13: Localisation de la rue Mellah Slimane.

Synthèse ;

Nous pouvons dire que le projet pilote « Mellah Slimane » est une initiation inédite ; le terme « chantier école »20qu’on a employé incite à introduire les différents acteurs et professionnels à la réhabilitation du cadre bâti, comme étant des élèves pour l’expérience et pour donner le mieux plus tard dans ce domaine.il est nécessaire de mentionner que cette rue en question est une des grandes artères commerçantes du rocher, le financement est un appui étatique pour Constantine pour se moderniser.

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Kribeche Y,J,Fz, Pour une valorisation de l’espace public traditionnel dans la veille ville de Constantine, Thèse de magistère , faits urbains, Université Mentouri , 2011, P 143.

2. L’analogie : Bazardisation / Gentrification.

193 Afin de répondre à notre hypothèse générale , nous allons d’abord cataloguer les potentialités ; et apprécier la situation réelle en apport avec la théorie de gentrification pour une possibilité d’institutionnaliser une situation fortuite du centre ville de

« Constantine » au détriment d’un patrimoine bâti , excité par une bazardisation « importune » .

Tous les points de ressemblance et de dissemblance entre les deux situations, celle d’une politique urbaine agencée, qui est la gentrification ; et l’autre désignée et provoquée par une bazardisation de l’économie, qui interpelle l’installation d’un processus de patrimonialisation, sont appelées à être évoqué ; il s’agit de chercher les points qui concernent les deux concepts au même temps, pour pouvoir discerner leurs corrélations.

2.1. Détermination des Critères et éléments pour une analogie de la situation de