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L’état des lieux « l’état de conservation » du patrimoine urbain Constantinois

caractère architecturale

2.2.1. L’état des lieux « l’état de conservation » du patrimoine urbain Constantinois

La structure de la ville de Constantine connue pour ses particularités rares ; précisément le centre ville, qui inclut le rocher. C’est une ville unique ; elle est une des villes des plus anciennes sur terre, son site exceptionnel lui a confisqué une mémoire insolite ; cette histoire n’est compréhensible que par les pierres et les tracés qu’on voit aujourd’hui. Car les

successions de civilisations ont appris au rocher comment jumeler entre le passé et marquer le présent ; Néanmoins, plusieurs fractures due aux politiques autocrates, se sont succédées détenant le sort de cette ville. Des gouvernements et des gouverneurs qui réagissent selon une ambition stratégique, par fois subjective, sans se soucier des attentes du centre urbain et de sa population. Ainsi que les périodes des guerres pour atteindre le pouvoir, comme nous l’avons sillonné précédemment et aussi les projets pour la ville de Constantine.

Toutes ces virtuosités exprimées dans le centre ville de Constantine, ainsi que la description de son état de conservation, voir (planche N°16) nous sert à pouvoir ressusciter toute la magie de son histoire, et surtout tirer des enseignements pour manœuvrer correctement par la suite ; pour cela nous avons procédé par la collecte des documents pouvant exprimer cet état des lieux.

Sachant que le centre colonial dans le centre ville de Constantine, n’est pas encore promulgué comme patrimoine national , les agissements sur ce territoire ne sont encadrés par aucune institution spécifique , ni protégé par un texte juridique qui puisse imposer un cahier de référents pour les opérations d’embellissements ou rénovations, ce qui laisse les rues principales du centre colonial, lieux de manœuvre personnelle, sans aucune prospection dans les aspects qui constituent le paysage urbain, ni coordination entre les différents intervenants.

D’un autre coté, le rocher fait actuellement l’objet d’un nouveau instrument d’urbanisme qui est le PPSMVSS « Plan de sauvegarde et de mise en valeur de la vieille ville de

Constantine » ; celui la depuis sa mise en forme, a figé toute action sur le cadre physique concernant les rénovations des façades, et les mutations dans les activités professionnelles.

2. Patrimoine.

132 2.2.2. La tendance du centre ville de Constantine et le processus de

patrimonialisation.

Afin de mieux démontrer les dynamiques actives concernant nôtre thématique, et de faire émerger des axes de réflexion qui peuvent aboutir à des solutions. Il est indispensable de délimiter une zone géographique représentative , pour prospecter en horizontal, et aller aux profondeurs dans les réalités complexes, qui ont participé aux développements de la ville tels qu’on l’ aperçoit aujourd’hui, ainsi de voir avec pertinence les atouts, les avantages et les incommodités et inconvénients sur place, afin de pouvoir étudier une stratégie fertile, basée sur les potentialités existantes.

En l’occurrence, l’effet de la bazardisation sur le devenir patrimonial d’un côté, et la révocation d’ une politique urbaine agissante. celle en place ne considère pas les potentialités du terrain, en matière d’investissements ; des insuffisances en question de méthodes

stratégiques pour la gestion urbaine, d’un autre côté ; la prospection dans cette réalité phénomène de bazardisation : (émergences et conséquences) permet de comprendre des

mécanismes de développement, et des dynamiques ardentes pour le devenir de toute la ville ; il est nécessaire de dénicher ces événements afin de pouvoir débattre des stratégies de

planification qui puissent assurer une continuité dans l’histoire des lieux.

Ainsi après avoir diagnostiqué stratégiquement l’état actuel, et mettre la lumière sur des débat de stratégies prolifiques, qui peuvent défendre la pérennité de l’identité locale, et donc nationale ; il est primordial de mettre sur la balance l’apport entre le processus de

patrimonialisation et la tendance du centre ville, voir (Planche N°17, N°18 ).

La gentrification comme politique urbaine : telle enfourchée dans la première partie, émane d’un phénomène de mondialisation, qui a fait réagir les identités urbaines. En retournant les stratégies de développement vers les centres anciens ; une sorte de réappropriation des lieux, lieux de diffusion, lieux de prestige… peu importe pour quel fins ( identitaire,

133 Le plus important est que l’ensemble d’actions des nouvelles politiques urbaines

contemporaines, s’intéressent à cette aire de la ville, pour faire émerger des réapparitions du cachet originel des lieux ; un développement dans les stratégies d’approche au centre ancien, pour faire valoir leurs caractères authentiques, et donc leurs architectures typiques.

Dans le cas du centre de Constantine, il s’agit de la propagation d’un commerce corpulent, d’une bazardisation massive de marchandises importées, nous cherchons dans cette partie à cerner l’aire de bouillonnement de ce phénomène, dans une zone de fort potentiel patrimonial, mais aussi à l’intérieur du centre de la ville, afin d’accorder entre les stratégies des politiques urbaines contemporaines, et entre la réalité de notre cas d’étude.

Synthèse :

Les deux planches (la tendance du patrimoine) et celle (de l’état de conservation) révèlent que les immeubles en bon état de conservation et en voie de reconstruction se trouvent sur les artères

commerciaux : (Rue Didouche Mourad, Rue El Arbi Ben M’Hidi, Rue Mellah Slimane). Car les propriétaires rentabilisent l’espace (patrimoine) par l’activité commerciale.

Certes, le bâti n’est pas conservé selon un cahier des charges qui lui préserve l’architecture ancienne. Mais il est pris en charge. Le reste du rocher est en continuel dégradation. En synthèse le cadre conservé sur le rocher est celui investi par le privé, et les opérations de