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Prisca Situation familiale de la personne interrogée

Configuration familiale Séparée depuis deux ans et demi, un conjoint (ne vivent pas ensemble). Age Elle : 37 Lui:

Nombre d’enfants Un fils de 5 ans et demi, Tao. Un autre enfant, de 18 mois, chez le père. Ville Rennes depuis 1991

Lieu d’habitation Appartement en location Membres de la famille Ses parents à Saint Malo (70 km)

son ex-conjoint à Rennes

un frère à Caen, peu disponible pour Tao Réseau social collègues et amies

des voisines récentes Revenus Environ le SMIC ?

Situation professionnelle

Personne interrogée

Niveau d’études

Licence de psychologie, a travaillé comme conseillère de vente, puis comme aide-éducatrice (contrat aidé, 3 ans). Formation d'EJE de 2002 à 2005. Profession Educatrice de Jeunes Enfants en crèche parentale

Type de contrat

CDD en février 2005, CDI depuis mai 2006 (21 par semaine, mais prioritaire pour travailler 35 heures/semaine en remplacement des collègues). Va passer en CDI à 28 heures/semaine en juillet.

Type d’horaires de travail

Quand elle travaille 21 heures/semaine : lundi ou mardi de 10 à 17 heures, le jeudi de 7:30 à 13:30 et le vendredi de 11:30 à 19:00, soit trois jours de travail. Quand elle travaille 34 heures/semaine : conserve le jeudi 7:30 à 13:30, le vendredi une fois sur deux 11:30 à 19:00, un autre jour d'ouverture (7:30 à 13:00) un autre horaire de fermeture (jusqu'à 19:00) et un jour de « milieu », soit cinq jours de travail.

Une semaine type

Pas de semaine type. Horaires variables en fonction du nombre d'heures/semaine qu'elle effectue, et d'une semaine sur l'autre. Les plannings sont proposés environ un mois à l'avance, et il y a peu de changements après (sauf maladie). Si elle travaille 21 heures/semaine et qu'on lui propose des heures supplémentaires, elle est libre d'accepter ou de refuser.

Conjoint Niveau d’études

Maîtrise de sociologie Profession Attaché territorial au CG

Type de contrat

Fonctionnaire (fonction publique territoriale) Horaires de

travail

Réguliers (9-18), avec une certaine souplesse dans les horaires Une semaine type Arrangement de garde Prise en charge et Principaux aidants

Tao va à l'école, en grande section de maternelle, et reste parfois une heure à la garderie. Il est gardé par un(e) baby-sitter entre 6 et 10 heures par semaine environ.

En cas de garde impromptue, Prisca fait appel à des amies, son ex-conjoint, ou à ses parents (pendant les vacances scolaires et en cas de maladie de l'enfant).

Les voisines (deux), en dépannage (« filet de sécurité » basé sur l'entraide, l'échange). Ne fait volontairement pas ou très peu appel à son nouveau conjoint (« pas son rôle »). Une semaine

type

Tao va chez son père tous les mercredi soirs, à 18:00, jusqu'à l'école le lendemain, ce qui permet à Prisca de commencer à 7:30 sans problème de garde. Il passe aussi un WE sur deux chez son père, du vendredi 16:30 au dimanche soir, ainsi que la moitié des vacances scolaires.

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Le fait que Tao soit chez son père dès le vendredi permet à Prisca de finir tard ce jour là sans avoir à le faire garder.

Sollicite donc un(e) baby-sitter entre 6 et 10 heures par semaine, en fonction de son temps de travail et de son emploi du temps. A besoin de quelqu'un le matin de 7:15 à 8:30 quand elle commence à 7:30 et qu'elle a la garde de Tao, et le soir de 17:30 (Tao reste une heure à la garderie, ce qui lui coûte moins cher) à 19:15 quand elle travaille jusqu'à 19:00. Quand elle travaille le mercredi, elle fait venir la BS de 11:00 à 18:00, puis son père le récupère.

Principales difficultés

Pas particulièrement de difficultés vis-à-vis des horaires de travail, parce que « j'ai une équipe assez solidaire », qui lui permet de s'arranger et d'échanger éventuellement des plages horaires pour plus de confort. Le plus difficile est de « fidéliser » le BS, sachant que quand elle ne travaille que 21 heures par semaine, elle peut n'en avoir besoin que deux fois une heure le matin... Choix du mode de garde/conception du rôle de parent/répartition des tâches

Choix de ne pas faire appel à des gardes collectives au-delà de l'école et de la garderie une heure de temps en temps, pour une meilleure « qualité de vie ». Pour elle, c'est le meilleur système, parce que ne veut pas faire appel trop régulièrement à des amis (notion de dépendance) et préfère payer pour le service rendu. Apprécie le soutien direct ou indirect de ses collègues (organisation des plannings horaires) et le fait de ne pas souvent travailler le mercredi, ce qui lui permet d'être avec son fils (ne gagne rien mais ne paie pas de garde, lui est à la maison et non en collectivité, c'est « tout bénéfice »).

Par ailleurs, cette organisation permet de respecter le rythme de l'enfant (dort encore quand elle part travailler, par exemple) : « je préfère perdre ailleurs et avoir cette qualité là pour Tao ». De plus, il lui semble important que Tao soit toujours pris en charge par la même personne à domicile.

Pas de tâches exclusivement réservées : la BS donne le bain, etc. Elle l'a toujours couché, et s'arrange pour le faire (dans l'idée que son fils ne dormirait sans doute pas sans elle). Mais en cas de besoin, pourrait aussi déléguer cet aspect là.

Coût de la prise en charge

A choisi de laisser Tao une heure à la garderie les soirs où elle le fait garder, parce que ça ne lui coûte que 1 € de l'heure, et non 6 € de l'heure pour la BS non déclaré. N'a pas accès au CES parce que non imposable, et paye environ 250 € mensuels en garde d'enfant. C'est surtout le mercredi qui lui coûte cher, ce qui devrait être évité à partir de juillet, puisqu'elle passe à 28 heures/semaine sans travailler le mercredi.

Analyse de la pression: quels sont les principaux éléments contribuant à la pression?

On ne peut pas vraiment parler de pression, dans la mesure où Prisca est bien épaulée dans le cadre de son travail (soutien direct ou indirect) et où elle dispose de personnes ressources (BS, mais aussi collègues ou amies, ex- conjoint et parents). Elle est toutefois sujette à un sentiment de culpabilité lié à la séparation d'avec le père de son fils augmenté par le caractère « peu sociable » de celui-ci, qui l'incite à préférer les gardes individuelles à domicile aux gardes collectives, bien que ces dernières soient moins onéreuses. L'idéal pour elle serait d'avoir des horaires de travail lui permettant d'utiliser très ponctuellement la garderie scolaire et d'éviter les frais de Baby- sitter, mais elle sait qu'il ne faut pas y compter et est prête à payer le prix pour le bien-être de son fils.

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