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Chapitre V. Discussion générale

A. Indicateurs développés

2. Priorisation des actions grâce aux frontières planétaires

a) Principe

áfi àdeàp io ise àlesài pa tsàsu àles uelsàagi àpou àaug e te àlaàdu a ilit àd’u às st e,àilàsemble

important de les comparer avec (1) la moyenne des impacts générés sur la zone géographique étudiée,

pour juger de la significativité des impacts du système ; et avec (2) la moyenne des impacts acceptables

sur cette zone, pour juger de la durabilité du système. Ainsi, pour chaque impact étudié, il est possible

de définir les indicateurs suivants :

 I* : les impacts du système étudié divisés par le nombre d’i di idusà u’ilàsoutie t.àCeà o eà

d’i di idusà peutà t eà alu à à pa ti à duà o eà d’ ui ale ts-temps plein générés par le

système, sa création de valeur exprimée en équivalent-habitant (e.g. via le PIB par habitant ou

le nombreàd’e ploisà s) ou autre. Une évaluation précise peut être faite à partir des Tables

Entrées/Sorties (Leontief, 1986) ;

 Norm : les impacts générés actuellement par un habitant moyen de la zone étudiée, en

l’o u e eàl’UE ;

 Pbd : les impacts maximum que peut générer un habitant moyen pour ne pas compromettre

les écosystèmes.

Par ailleurs, différents ratios sont introduits pour faciliter les comparaisons:

 Un indice de significativité des impacts du système étudié, Ș= NormI qui permet de comparer

les impacts de ce système avec les impacts d’u àha itant moyen sur le territoire de référence ;

 Un indice de durabilité des impacts du système, ș= PbdI qui compare les impacts avec ce

u’un habitant moyen ne devrait pas excéder pour être considéré comme durable ;

 Un indice de priorité des impacts, ou encore de durabilité collective du territoire étudié, Ț=

Norm

Pbd = qui détermine si, en moyenne sur le secteur géographique considéré, les frontières

planétaires ne sont pas dépassées.

Pour rappel, les valeurs des indicateurs Norm et Pbd etàγào t déjà été fournies dans le Tableau 17, dans

la mesure des données disponibles. Elles sont supposées toujours strictement positives pour

permettre une normalisation des impacts bruts du système étudié.

Selon les valeurs des indices Ș, ș et Ț, il est dès lors possible de classer les indicateurs en six

catégories, comme illustré par la Figure 50. Ces catégories sont classées par ordre croissant de gravité

des impacts :

Discussion générale

 Catégorie A : impacts faibles comparés à la moyenne, compatibles avec les limites des

os st es,à àl’ helleàduàs st eà o eàdeàlaàzo eàg og aphi ueà tudi e.àCetteà at go ieà

o espo dàauà asàd’u às st eàe e plai eàda sàu à ilieuàg àdu a le e t ;

 Catégorie B : impacts compatibles avec les limites des écosystèmes, mais pour lesquels le

s st eà tudi à ’estàpasàe e plai e.à“o àd eloppe e tàda sàdesàp opo tio sài po ta tesà

est susceptible de dégrader les impacts moyens, mais ne pose pas encore de problème

majeur ;

 Catégorie C : impacts faibles par rapport à la moyenne et aux limites des écosystèmes

localement, mais pour lesquels les activités de la zone géographique étudiée ne sont pas

durables. Le développement de toute activité est fortement contraint du point de vue

environnemental, et devrait notamment contribuer à réduire les impacts. Les efforts à

consentir doivent plus porter sur le reste du territoire que sur le système étudié, exemplaire

individuellement ;

 Catégorie D :ài pa tsàpou àles uelsàleàs st eà tudi à ’està iàe emplaire vis-à-vis des autres

activités, ni compatible avec les frontières planétaires. Si globalement, les impacts sont

o pati lesàa e àlesàli itesàdesà os st es,àilài po teàd’ t eà igila tàauà i eauàlo al,à ua dà

cela est pertinent ;

 Catégorie E : impacts pour lesquels le système étudié comme la zone géographique dans

laquelle il est implanté dépassent les frontières planétaires. Si le système présente de

meilleures performances que la moyenne, elles restent insuffisantes ;

 Catégorie F : impacts pour les uelsàleàs st eà ’està iàe e plai e,à iàdu a le,àalo sà ueàlaàzo eà

étudiée doit réduire ses impacts. Le système étudié devrait réduire significativement ses

impacts.

b) Application

Les catégories D, E et F correspondent aux impacts pour lesquels le système étudié excède, à son

échelle, les capacités des écosystèmes et pour lesquelles des actions de réduction devraient être mises

e àpla eàe àp io it .àLaà at go ieàCàt aduitàlaàsituatio àd’u às st eàe e plai eàauà ega dàdeàl’i pa tà

étudié ; si une réduction deàl’i pa tàglo alàestà essai e,àelleà eàdoitàpasàfo e tà t eàl’apa ageà

du système étudié. Les catégories A et B correspondent aux indicateurs pour lesquels il ne semble pas

essai eàd’e gage àdeà du tio àpa ti uli eàdesài pa ts.

Ces descriptions pou aie tàse i àdeà aseà àl’ la o atio àdeàfa teu sàdeàpo d atio àafi àd’ag ge àlesà

sultatsàd’áCVàduàs st eà tudi .

Discussion générale

Figure 50 : Classification d'un indicateur d'impact selon la valeur de ses indices de significativité α, de du a ilit β et de

p io it γ

Laà thodologieà p se t eà i ià t aiteà desà i pa tsà glo au à d’u à s st e,à a e sà auà o eà deà

pe so esàdo tàilàassu eàl’a ti it .àCetài di ateu àdeàpe fo a e,às’ilàpe etàu eà o pa aiso àe t eà

des systèmes assurant des fonctions différentes, ne doit pas faire oublier que :

1) des impacts globaux jugés satisfaisants peuvent très bien dissimuler des dépassements des

li itesàdesà os st esà àl’ helleàlo ale.àLeà is ueàd’u eàtelleàsituatio àestàsu toutàp se tà

pour des impacts se manifestant localement (e.g. une accumulation de nitrates sur une

parcelle, surconcentration de particules fines ou de COV dans une ville) ;

2) duàpoi tàdeà ueàe i o e e tal,à ’està ie àl’i pa tàtotalàg àpa àlesàa ti it sàhu ai es,à

età o àl’i pa tàpar habitant / unité de valeur ajoutée qui doit être compatible avec les limites

des écosystèmes. Si les gains en performance environnementale augmentent moins vite que

laà oissa eàdeàl’a ti it ,à etteàde i eà eàpeutàp o a le e tàpasà t eà o sid eà omme

durable.

c) Exemple de LORVER

La méthode présentée dans cette section pourrait être appliquée à LORVER, notamment en

considérant les emplois générés dans les deux scénarii. Cepe da t,às’ilàaà t àpossi leàd’ alue àlesà

emplois créés dans le foreground de LORVER,àilà ’e àestàpasàdeà eàpou àso à a kg ou dàetàpou àleà

scénario REF. Il ne semblait donc pas pertinent de présenter des résultats basés sur une information

aussi partielle. Les paragraphes suivants détaillent les données utilisables.

Discussion générale

Emplois directs de LORVER

Leà o eàd’e ploisàg sàpa àlaàfili eàLORVER,àpou àu àhe ta eàdeàf i heà ha ilit eàetàsu àlesà à

a sàd’e ploitatio ,àestàesti à à , à ui ale tsàte psàplei à ETP ,àoùà àETPà o espo dà àu eà ha geà

de travail de 240 jours-hommes. Il se compose, en fonction des étapes du cycle de vie, de la façon

suivante :

 Transport des matériaux : cette étape mobilise 383 jours-hommes pour les 2,25 ha de friche

réhabilitée, soit 0,7 ETP/ha ;

 Construction de sol : cette étape mobilise quatre personnes pendant toute la durée du

chantier (six mois), soit 2 ETP, à laquelle se rajoutent 0,5 ETP pour les travaux préparatifs

(administratifs), soit 1,1 ETP/ha ;

 Exploitation agricole :à leà o eà d’ETPà g sà pa à l’e ploitatio à ag i oleà està esti ,à e à

première approche à partir de statistiques nationales (Agreste, 2015). Ainsi, en 2013, la surface

agricole totale des petites exploitations était de 1,886.106 ha,àetàg aitàdeàl’a ti it àpou à

80,9.103ETPàsu àu eàa e.àIlàe à esso tà ueàl’e ploitatio àd’u àhe ta eàdeàpa elleàag i oleà

pe da tà àa sàg eàdeàl’a ti it àpou àe à o e eà * , . 3 /1,886.106 ha = 0,86 ETP/ha.

Cette estimation ne tient pas compte :

 duàfaità ueàsu àdesàe ploitatio sàdeàt sàpetiteàtailleà < àha ,àleà o eàd’ETPàpa àhectare est

sans doute nettement plus élevé ;

 deà l’a ti it à g eà e à a o tà desà tapesà i estigu esà i ià o so atio à deà essou es,à

infrastructures, emplois liés à la valorisation des déchets, etc.).

Données manquantes

Pour ua tifie à l’a ti it à a o t aux procédés LORVER et celle induite par REF, il faudrait que

l’e se leàdesàp o d sài estigu sàsu àtoutàleà leàdeà ieàfasse tàl’o jetàd’u eà aluatio àduà o eà

d’ETPà g sà pa à u it à fo tio elle.à E à l’a se eà deà tellesà do es,à etteà a ti it à pou ait être

esti eàg eà àdesà thodesàa al seà o o i ueà o eàl’á al seàE t es/“o tiesà(Leontief, 1986).

Cela supposerait de pouvoir quantifier les flux économiques (recettes / dépenses) associées aux flux

ph si uesài e to i sàda sàl’áCV,à eà uiàposeàleàp o l eàduà a a t eàsou e tà o fide tielàdeàtellesà

Discussion générale