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Présentation du cadre conceptuel propre à l’étude et situation de la démarche de la recherche

Présentation du cadre conceptuel propre à l’étude

Introduction

La première partie de ce chapitre consacrée totalement au cadre conceptuel dans lequel nous allons définir les concepts clés de la recherche pour qu‘ensuite nous procédions à une revue de la littérature dans le domaine pour déterminer dans quelle perspective de l‘enseignement et de l‘apprentissage se situe-t-on pour évaluer l‘impact des TIC sur la motivation des étudiants non natifs de la langue cible en contexte universitaire algérien. À un moment où l‘objectif d‘apprentissage pour toutes les populations vivant dans l‘espace Schengen c‘est de vivre et de travailler avec des étrangers, la visée de l‘apprentissage des langues étrangères a pris une dimension sociale .Toutes les tâches communicatives se réalisent en langue étrangère et exclusivement en contexte social. C‘est en partie ce qui nous a amenés à s‘interroger sur les éléments clés susceptibles de nous aider pour concevoir un modèle pédagogique médié par ordinateur. Il s‘agit de faire travailler par exemple des étudiants en les réunissant ensemble, par petits groupes restreints pour étudier un point du programme mal assimilé en classe, les amener par gradation à développer des habiletés linguistiques et sociales en recourant à un travail coopératif et collaboratif en mode hybride. Ceci n‘a à l‘évidence rien de très original ni de très novateur dans le domaine éducatif puisque des modèles de ce type existent depuis quelques années avec l‘avènement de la perspective actionnelle du CECRL(2001). Néanmoins, ce point nodal sera largement mis en exergue dans le détail dans les prochaines parties de notre travail. Avant d‘aller plus loin dans ce chapitre réservé au cadre conceptuel nous allons définir l‘acronyme T.I.C et leurs différents usages en classe de langue.L‘acronyme TIC recouvre une pluralité de sens. Pour plus de clarté, nous évoquons les choix que nous avons effectués sur un certain nombre de définitions qui toutes se recoupent et se complètent. Nous définissons ensuite en quoi les TIC sont considérées comme valeur ajoutée pour les étudiants dans le domaine de l‘enseignement /apprentissage du FLE. Nous aborderons ensuite la définition de certains concepts clés tels que : l‘apprentissage coopératif, collaboratif, la participation active des étudiants, la co-construction des connaissances la

stratégie pédagogique et les avantages de l‘apprentissage coopératif en classe de FLE. Dans un deuxième point, nous essaierons de définir et de situer le concept de l‘ « agir communicationnel » tel qu‘il est défini par son auteur Jürgen Habermas. Ce concept prenant en charge le même corpus de données sera analysé du point de vue théorique développé par Jürgen Habermas, en l‘occurrence l‘« Agir communicationnel ».

Le début de notre démarche de recherche-action1, porté par notre questionnement de départ : « En quoi les technologies éducatives modifient-elles les pratiques d‘enseignement/apprentissage du FLE ? » Se situe dans une démarche de type descriptif. Ce qui correspond au début de notre recherche de terrain et à sa phase exploratoire et d‘observation participante. Face à l‘objection selon laquelle toutes les recherches qui ont un caractère empirique commencent par une phase exploratoire.

Nous observerons que la nôtre a pris une importance et une durée un peu particulières. Toutefois, bien que cette perspective et certains de ses dispositifs aient été mis en avant dans différents travaux Demaizière et Dubuisson (2001) (C.Puren (2007), P.Meirieu (2009) dans le domaine de l‘enseignement/apprentissage, il est nécessaire de revenir sur certains concepts parmi les plus saillants pour en développer certains aspects essentiels qui constituent les concepts clés sous-jacents à notre travail de thèse.

 Définition des concepts de base de la FOAD (formation ouverte et à distance)

1. Élaboration des principaux concepts clés pour l‘analyse conversationnelle de l‘argumentation en FLE.

En marge des travaux du deuxième colloque international sur l‘impact, des TIC en contexte universitaire algérien (M.Benadou, (2008) spécialiste en didactique informatique affirme qu‘en règle générale, l‘amélioration de la qualité de l‘enseignement des langues étrangères destiné à des apprenants non natifs de la langue cible passe nécessairement par

1 La recherche-action est un perpétuel aller et retour entre théorie et pratique. Ainsi, il est important de situer cette recherche et cette expérimentation en didactique de l'anglais de spécialité dans un cadre d'apprentissage spécifique car : "une recherche-action est une réponse à une situation particulière, le contexte dans lequel elle surgit reste singulier"(Catroux, 2002).

l‘apprentissage médié par ordinateur.

De notre point de vue, le forum pédagogique convient mieux à l‘ordre de l‘enseignement gradué, car il permet d‘améliorer l‘apprentissage et de guider au mieux l‘apprenant vers la réalisation des objectifs assignés pour chaque séquence d‘apprentissage. Pour éviter le risque de voir nos étudiants sclérosés par l‘enfermement et la démotivation dans une classe traditionnelle de 8 h à 15 h 30, assujettis de surcroit à un enseignement ennuyeux et monotone les rendant de moins en moins proactifs et de plus en plus démotivés, nous optons pour un modèle intégratif des TIC. La valorisation, dont il est question ici, pose le problème de l‘adéquation de l‘outil TICE aux finalités d‘une université de notre temps et de corrélation entre les moyens technologiques et les méthodes d‘enseignement. Nous savons qu‘il existe trois concepts principaux dans l‘acronyme TIC : technologies d‘information et de la communication dont nous allons les définir.

1.1. « L‘acronyme TIC » :

Dans les trois acronymes utilisés actuellement, trois initiales se trouvent répétée (T, I, C) qui se trouvaient déjà dans le sigle qui les a précédées : NTIC la disparition du ne marque à l‘évidence l‘idée qu‘il convient désormais de ne plus considérer ce domaine comme nouveau. Une définition sur les TIC qui nous a semblé particulièrement intéressantes que nous propose l‘Encyclopédie de l‘Agora3 définit et qui illustre parfaitement notre vision sur cet acronyme. Elles sont définies de la façon suivante : « elles regroupent à la fois des technologies, de plus en plus informatiques, qui traitent et transmettent de l‘information, et qui peuvent contribuer à organiser des connaissances, à résoudre des problèmes, à développer et à réaliser des projets ; elles reposent sur l‘utilisation d‘un ensemble d‘outils, et non d‘un seul, qui sont interconnectés, combinés et qui permettent un degré minimal d‘interactivité. Elles favorisent alors une plus grande prise en charge de l‘apprentissage par l‘élève et s‘inscrivent ainsi dans les sillons du cognitivisme et du constructivisme.

2Le travail en réseaux peut permettre l‘émergence de communautés d‘apprentissage dans notre propre contexte du milieu, celui du contexte universitaire algérien, et par extension peut toucher l‘ensemble des modules. Une étude sur l‘utilisation des forums de discussion comme dispositif dans un cours universitaire servira assurément de tremplin pour de futures utilisations. Dans la majorité des cas, nos étudiants qui ont du mal à maitriser les TIC qui constituent des outils intellectuels de premier choix servent surtout à faciliter l‘investigation dans la recherche et l‘analyse des usages à maîtriser l‘utilisation des TICE à des fins d‘apprentissage, commencent à mieux connaitre l‘énorme potentiel qu‘elles offrent dans la réalisation des tâches communicatives pour une meilleure structuration de leurs pensées.

1.1.1 Technologie :

En référence au dictionnaire de l‘académie qui le définit comme « un discours sur la technique », Arsac critiquait déjà l‘emploi de ce terme à la fin des années 80 dans le sigle NTIC. Il est selon lui difficile d‘admettre une définition aussi générale que celle du Robert, puisqu‘il s‘agit ici plutôt d‘un ensemble opérationnel et opérationnalisant de techniques mises au service d‘un acte social, l‘éducation. On convient généralement que l‘usage du terme de « technologie », est un glissement abusif de l‘anglais technologie désignant plus particulièrement dans cette langue une « technique de pointe, moderne et complexe » 53, dont la version électronique du Grand Robert avance que l‘utilisation très répandue relève d‘une emphase publicitaire qui s‘est, depuis le début du XXe siècle en France, appuyée sur la langue anglaise. C‘est donc bien là qu‘il convient d‘aller chercher les racines d‘un terme qui constitue aujourd‘hui le concept clé de la trilogie. Ce terme a acquis au fil du temps une valeur d‘usage qui ne recoupe plus sa définition et il convient de définir son « sens d‘usage » dans les TIC appliquées à l‘enseignement. Dans tous les cas, le terme présente étymologiquement l‘association de deux notions classiquement opposées : loggia, la théorie, de logos, le discours rationnel, logique, classiquement référé au savoir savant, à la règle et même, philosophiquement, à la « Raison humaine incarnée par le langage ».

Tekhnè, le métier (tekhnaï), l‘art, le procédé, la production techniques, qu‘Aristote oppose à l‘action, la praxis, mais qui relève toutefois de connaissances à visées pratiques. Pour le philosophe, la techno est représentative des tentatives humaines pour copier la nature. Elle rassemble sous un même terme l‘ensemble des travaux manuels ou des arts mécaniques55, attachés aux activités des classes laborieuses de la société, les classes dominantes se réservant traditionnellement le savoir savant, l‘épistémè, la science et son discours. L‘étymologie ne suffit toutefois pas à rendre compte des acceptions actuelles qui en découlent, et notamment des rapports entre théorie et pratique auxquels on les rattache souvent. Linard, dans un regard englobant tenant compte de l‘usage social, soutient que le terme de technologie référé aux TIC devient l‘« ensemble des discours, des pratiques, des valeurs et des effets sociaux liés à une technique particulière dans un champ particulier »56. Pour l‘éducation, elle rappelle la définition de la « technologie éducative » proposée par un acteur historique de ce champ que constitue l‘Association for Éducation AMD.Communication Technology (AECT) : « […] un processus complexe intégré impliquant des hommes, des procédés, des idées, des moyens et une organisation en vue

d‘analyser les problèmes et d‘imaginer, d‘implanter, d‘évaluer et de gérer les solutions aux problèmes qui se posent dans l‘apprentissage humain. »3

1.1.2 Information :

En un temps ou bien des discours fondent, au risque de confondre, information et connaissance ou information et savoir, le terme d‘information doit être entendu comme se plaçant au croisement de la production de l‘information et de sa communication, en tant qu‘elle « est le résultat d‘un processus de mise en forme et de matérialisation visant à communiquer un fait ou un ensemble de faits à un public donné. » On peut distinguer trois acceptions principales à ce terme : information comme contenant (la forme et le support), information comme processus (la récupération, la formalisation et la mise à disposition) et information comme contenue (le fait et le message). Il est intéressant de noter que les trois sens de l‘information énumérés ici sont pris en compte dans le B2i comme dans les programmes pour l‘école primaire :

le contenant dans la familiarisation avec les ressources numériques captives (cédéroms, dévédéroms) ou en ligne (sites web, blogs et ENT), ou l‘éducation aux médias ;

le processus dans l‘utilisation de logiciels de recherche, de saisie et de mise en forme, ou la messagerie électronique ;

le contenu dans la recherche de construction d‘une position discriminante chez l‘élève, l‘esprit critique, la lecture d‘adresse web, ou le respect de la propriété intellectuelle.

1.1.3 Communication :

Cité par Perriault (2007), Robert Escarpit, très influencé alors par cette posture de science « dure », définissait la communication comme « le transport d‘une entité mesurable appelée arbitrairement information » 4ainsi « il est possible maintenant de dire que la communication est un acte et que l‘information est son produit. » L‘information en tant

3 ―[…] A complex, integrated process, involving people, procedures, ideas, devices and organization, foranalyzing problems and devising, implementing, evaluating and managing solutions to those

problems,involved in all aspects of human learning.‖ Cité in M.Linard, id, p. 191. Texte original tiré de Educational Technology, Definition and Glossary of Terms, Volume I, AECT, 1977.

4Perriault, J. (2007). Le rôle de l'informatique dans la pensée en information et en communication. Hermès, La Revue, (2), 127-129.

que résultat d‘une mise en forme vise à répondre à un besoin de communication immédiat ou différé, ainsi selon Escarpit il n‘y a pas d‘information sans communication ; mais il est possible d‘affirmer avec Brouste et Cotte que le contraire peut aussi bien s‘énoncer : il n‘y a pas de communication possible sans information à communiquer à un public déterminé. Information et communication sont ainsi étroitement liées à la sphère sociale, et l‘idée d‘information privée n‘a selon ces auteurs aucun sens dans le cadre de cette intrication information-communication.

Comme nous le développerons plus largement dans les pages suivantes, la définition de l‘informatique en tant qu‘outil au service de l‘enseignement/apprentissage des langues s‘est juxtaposée très tôt à celle de l‘informatique en tant qu‘objet d‘enseignement ; à cette juxtaposition initiale, s‘est peu à peu substituée une opposition.5

Puisque nous inscrivons nos travaux dans une vision socioconstructiviste de l‘apprentissage nous définissons le concept de motivation et essayer de voir comment on peut l‘intégrer dans le processus d‘enseignement/apprentissage de l‘argumentation en contexte universitaire. Le concept de motivation qui est intimement lié aux problèmes langagiers qu‘on retrouve dans le chapitre VII à travers le questionnaire administré au corps enseignant pour déterminer son impact sur l‘apprentissage de l‘argumentation médiée par ordinateur.

1.2 Le concept de motivation :

Bien que le concept de motivation au travail ne se soit réellement développé qu‘à partir de la deuxième partie du XXe siècle, nous disposons aujourd‘hui d‘une multitude de définitions sur ce concept. Il est pourtant difficile de définir le concept général de motivation en milieu scolaire et universitaire. Pour le définir, il importe de partir de l‘étymologie du terme : motivation vient du mot « motif », lui-même emprunté au latin « motivus » qui veut dire « mobile » et « moère » dont l‘équivalent en français est mouvoir. Il signifiait en ancien français « ce qui met en mouvement ». La motivation constitue un concept de base de cette recherche. Nous allons néanmoins essayer d’établir le lien entre la motivation intrinsèque et extrinsèque avec la performance des apprenants soumis à un modèle d‘enseignement en mode distant par rapport à celui dispensé en mode présentiel tutoyé. Nous allons dans un premier temps étudier les éléments de ce concept de

5Teyssedre, G. (2012). Quels obstacles à l‘intégration des TICE dans l‘enseignement élémentaire?: une étude anthropo-didactique auprès d‘enseignants des cycles 2 et 3 (Doctoral dissertation, Bordeaux 2).

motivation et quelques théories de la motivation de l‘apprenant dans un environnement virtuel d‘apprentissage. La question qu‘on se pose, c‘est comment l‘enseignant peut-on aider un apprenant en contexte universitaire à avoir « une perception positive » et à avoir du plaisir dans les apprentissages pour s‘engager et persévérer ? La motivation est un concept intégré au cadre de référence de l’apprentissage. Elle se situe à deux niveaux : celui de motivation extrinsèque qui est provoquée par une force extérieure de l’apprenant et celui de motivation intrinsèque qui dépend de l’individu lui-même. Les deux sont obligatoires pour s’engager dans un processus d’apprentissage comme dans toute autre activité d’ailleurs le concept de motivation abordé dans ce chapitre se réfère à la motivation en tant que variable contextuelle. Nous défendons ici une conception Concept hypothétique représentant des processus physiologiques et psychologiques (Vallerand & Thill 1993), la motivation est définie comme le tenseur des forces d‘origine interne et externe, dirigées ou non par un but, qui influencent un individu sur le plan cognitif, affectif ou comportemental (Pintrich & Schunk 1996 ; Karsenti 1998). Elle est un processus qui agit sur le déclenchement, la direction, l‘intensité, la persistance et la fréquence de comportements ou d‘attitudes (Karsenti 1998). En psychologie cognitive, la motivation à la réussite est fonction du désir de l‘individu (ses attentes), de son sentiment d‘efficacité personnelle, et du renforcement ou de l‘appui qu‘il trouvera dans son environnement social (Pintrich & Schunk 1996) ; elle est donc une caractéristique individuelle de l‘apprenant. La motivation intrinsèque et la motivation extrinsèque sont deux types différents de motivation. En quoi consiste chacune d‘elle ? Qu‘est-ce qui nous pousse à atteindre nos objectifs ?

1.2.1 La motivation extrinsèque :

Jusqu‘ici, nous n‘avons que parlé de motivation extrinsèque : qu’est-ce qui nous pousse à nous réveiller tous les matins ? Pourquoi allons-nous à l‘école ou au travail ? Pourquoi faisons-nous des choses qui ne nous plaisent pas ?

La motivation extrinsèque apparait lorsque nous recevons une récompense externe par exemple : de l‘argent, de la reconnaissance, un travail désiré, etc. C‘est à dire, lorsque notre « motivation » est provoquée par la conséquence sur les autres de notre comportement.

1.2.2 La motivation extrinsèque dans l‘apprentissage :

La motivation extrinsèque est souvent utilisée dans les salles de cours, dans lesquelles les éducateurs se basent sur des récompenses (prix) et des châtiments pour motiver l‘apprentissage des élèves en classe. Le désavantage de la motivation extrinsèque dans l‘apprentissage est que les élèves ne s‘efforcent uniquement avec l‘objectif d‘obtenir de bonnes notes. Et s‘ils ressentent qu‘ils ne vont recevoir aucun prix, ils perdent tout de suite leur intérêt pour leur activité.

1.2.3 La motivation intrinsèque :

La motivation intrinsèque se produit lorsque la récompense que nous obtenons est interne et personnelle : satisfaction personnelle, estime de soi, etc. C’est-à-dire que lorsque notre « motivation » est provoquée par les conséquences internes de notre comportement, il s‘agit d‘une motivation intrinsèque.

Afin que ces différences soient plus claires, nous allons utiliser les mêmes exemples appliqués à la motivation extrinsèque :

1.2.4 La motivation intrinsèque dans l‘apprentissage :

Les deux concepts motivationnels, intrinsèques et extrinsèques ne sont pas utilisés systématiquement par les apprenants en classe de langue. Nous avions pu le remarquer qu‘à chaque fois que les apprenants interviennent en classe au cours des débats perdent leur intérêt pour les tâches dès lors qu‘ils s‘aperçoivent qu‘ils ne sont pas bonifiés. En revanche on s‘aperçoit que d‘autres apprenants apprennent par simple plaisir.

Pour conclure disant simplement que le concept de motivation extrinsèque et la motivation intrinsèque sont très différents l‘un de l‘autre, en situation d‘apprentissage notamment en formation hybride qui alterne des séquences d‘apprentissage en mode distant et des séquences en mode présentiel tutoyé. L‘objectif créé nous nous sommes tracés c‘est de savoir les combiner ensemble de manière à ce que nous puissions réaliser nos objectifs d‘une façon plus productive et surtout plus profitable pour les apprenants. La motivation intrinsèque dépend dans une grande mesure de nous-mêmes, car elle nous aide à orienter nos réflexions dans le sens que nous souhaitons, ce qui suscite intérêt et

engouement. Dans ce type de motivation, nos connaissances personnelles seront mises en exergue dans la perspective de rendre notre travail plus efficace et déterminer notre capacité à résoudre individuellement le problème de langue auquel nous sommes confrontés. Ainsi les objectifs fixés seront atteints.

1.3 Le modèle socioconstructiviste : nouveau paradigme de l‘enseignement et de l‘apprentissage :

Il est communément admis que ces dernières années ont été marquées par l‘invasion du numérique dans tous les secteurs d‘activités. L‘approche actionnelle de CECRL est perçue dans le modèle socioconstructiviste. Ce concept central dans les travaux de Vygotsky exprime la différence entre ce dont l‘enfant apprendra s‘il est seul, et ce qu‘il peut potentiellement apprendre si on lui fournit une aide. Notre but est de réfléchir à l‘usage éthique des technologies de l‘information et de la communication (TIC) dans le cadre de l‘enseignement de l‘argumentation auprès des étudiants inscrits en première année de licence de français à l‘université de Skikda. Nous chercherons à comprendre la nature des changements communicationnels engendrés par Internet, dans le cadre d‘un cours conçu à travers la toile en interaction verbale. Nous définirons le concept de l‘apprentissage dans le but de connaitre la possibilité de déployer les conditions propices au renouvèlement de l‘enseignement et de l‘apprentissage de l‘argumentation en pédagogie universitaires. Du coup avec l‘avènement des TIC à l‘université le domaine de