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PRÉCAUTIONS CONCERNANT LA GESTION INTÉGRÉE DES RESSOURCES

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3.7 PRÉCAUTIONS CONCERNANT LA GESTION INTÉGRÉE DES RESSOURCES

dispositifs institutionnels appropriés.

3.6.7 Suivi et évaluation

Ainsi qu’il est indiqué dans la section 3.6.2, il est important de définir un avenir souhaitable, puis d’utiliser la gestion intégrée des ressources en eau comme un moyen d’y parvenir. Il importe égale-ment de prévoir des dispositions relatives au suivi et à l’évaluation, de façon à pouvoir suivre la trajec-toire vers cet avenir souhaitable et, le cas échéant, la modifier.

Pour garantir que la démarche est axée sur les résultats, il est normal d’en surveiller l’efficacité: les objectifs sont-ils atteints? En outre, on doit veiller à l’efficience (ces objectifs sont-ils atteints de la manière la plus économique?) et à l’équité (les avan-tages et les coûts sont-ils répartis équitablement?).

Un autre aspect qui bénéficie d’une attention accrue est la transparence ou la nécessité de rendre des comptes: est-il possible de savoir comment les déci-sions sont prises et les ressources allouées?

La comparaison des aspects liés aux produits et aux processus, évoquée plus haut, constitue la base sur laquelle s’appuie l’évaluation systématique des progrès ou des échecs liés au rôle de la gestion intégrée des ressources en eau dans la réalisation d’une vision. Sans un suivi systématique puis une évaluation, on restreint la possibilité de tirer un enseignement de l’expérience, mais aussi de procéder à des corrections à la lumière des infor-mations, des connaissances et des expériences nouvelles.

3.7 PRÉCAUTIONS CONCERNANT LA GESTION INTÉGRÉE DES RESSOURCES EN EAU

3.7.1 Modalités de l’utilisation de la gestion intégrée des ressources en eau

Il est trop souvent tenu pour acquis que la gestion intégrée des ressources en eau est une bonne chose ou une chose souhaitable. Cependant, parce que cette intégration a un coût, il faut veiller à bien en évaluer l’opportunité. L’intégration requiert du temps de la part du personnel et d’autres ressources, qui ne sont alors plus disponibles pour d’autres besoins ou d’autres tâches. On oublie souvent que

la rareté des ressources et/ou la dégradation de l’environnement, lorsque ces problèmes devien-nent graves, sont le résultat de nombreux facteurs de causalité reliés entre eux dont la résolution nécessite une approche intégrée. En revanche, de nombreuses situations se caractérisent par des problèmes relativement simples qui peuvent être traités efficacement par un seul organisme ou une seule organisation. Dans ce cas, la gestion intégrée des ressources en eau est probablement superflue.

Cependant, en présence de causes multiples ou lorsque les actions d’un grand nombre d’orga-nismes ou de parties prenantes risquent de diverger ou peuvent être conçues en vue de se compléter, la gestion intégrée des ressources en eau est une solution adaptée (Hooper et al., 1999).

3.7.2 Difficultés de mise en œuvre

Une fois qu’il a été décidé que la gestion intégrée des ressources en eau était la solution appropriée, il est important de s’assurer qu’on peut passer du projet à l’action. Comme il est indiqué à la section 3.6, la mise en œuvre de la gestion intégrée des ressources en eau se heurte parfois à de nombreux obstacles:

interprétation trop large qui entraîne des difficultés dans la réalisation des analyses et des plans dans les meilleurs délais, absence d’une vision à réaliser par ce biais, incapacité à reconnaître la nécessité de modifier le niveau de détail recherché lorsque l’échelle change, confusion sur le rôle des partenaires ou des parties prenantes, manque de crédibilité ou de légitimité du plan de gestion intégrée, inadéqua-tion des dispositifs instituinadéqua-tionnels et faible capacité de suivi et d’évaluation. Une ou plusieurs de ces diffi-cultés peuvent compromettre la gestion intégrée des ressources en eau. La plupart de ces aspects ne sont pas propres à cette démarche, mais constituent des obstacles ordinaires à la planification et à la gestion.

Néanmoins, si ces lacunes ne sont pas détectées et comblées, elles contribueront très probablement à l’inefficacité du processus de gestion intégrée, et donc à son discrédit.

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4.1 ÉVALUATION ET AMÉNAGEMENT DES