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Population, échantillon et accès aux personnes

Partie III : approche et procédure méthodologique

3.2. Procédure méthodologique

3.2.3. Population, échantillon et accès aux personnes

Construire un échantillon est toujours une étape délicate de la recherche. Bien que l’échantillonnage soit généralement intentionnel et pensé, il est nécessaire de rester attentif à de nombreuses dimensions. A la question « Comment construire un échantillonnage scientifiquement valide ? », Savoie-Zajc (2007) répond :

Nous dirons que l’échantillon et le processus d’échantillonnage seront établis en cohérence avec les positions épistémologiques, théoriques et méthodologiques du type de recherche entrepris. Au plan épistémologique, pour une recherche qualitative/interprétative, cela se traduira par le caractère intentionnel de l’échantillon, le chercheur voulant comprendre le point de vue de personnes « compétentes » eu égard à l’objet d’étude. (Savoie-Zajc, 2007, p.110)

Désireuse de comprendre comment les personnes immigrées de première génération répondent aux demandes de l’administration publique suisse, j’ai posé comme premier critère de sélection des participants qu’ils soient immigrants de première génération. C'est-à-dire qu’ils soient nés dans un pays étranger et venues s’installer en tant que personnes majeures sur le territoire helvétique et plus particulièrement dans le canton qui fait l’objet de mon terrain. Ce choix a été motivé par une hypothèse principale : les immigrants de première génération n’ont pas grandi dans l’idéologie étatique de la tradition administrative suisse et n’ont, sans doute, pas eu la possibilité de recevoir de leurs parents des connaissances quant à cette dernière. Pour reprendre les termes de Pohn-Weidinger et Auvert (2013), ils ont sans doute dû construire à leur arrivée une « identité administrative » (p.1).

Un deuxième critère de sélection de la population s’ajoute au fait d’être des immigrants de première génération. La Confédération, de par sa politique d’intégration, a désigné la transmission de la primo-information comme un domaine prioritaire pour les années 2014 à 2017. Ce nouveau domaine compris dans les programmes d’intégration cantonaux 2014-2017 stipule que

Toute personne arrivant de l’étranger dans la perspective de séjourner légalement et durablement en Suisse se sent bienvenue et est informée sur les conditions de vie essentielles ainsi que sur les offres en matière d’intégration.

Les immigrés qui présentent des besoins spécifiques en matière d’intégration se voient proposer des mesures d’encouragement adéquates, dès que possible, mais au plus tard une année après leur arrivée. (ODM, 2011, p.3)

55 Or, les voies par lesquelles arrivent les personnes immigrées sont relativement diverses et ces dernières ne seront pas encadrées de la même manière par le canton d’accueil. Une personne requérante d’asile sera accompagnée tout au long des démarches administratives par des structures cantonales ou para-étatiques. C’est effectivement le cas dans le canton qui fait l’objet de mon terrain de recherche. En contrepartie, pour une personne qui arrive par une voie qui n’est pas celle de l’asile – mariage avec un conjoint suisse ou étranger déjà établi en suisse, accords UE/AELE, regroupement familial, etc. – l’accompagnement étatique ou para-étatique est actuellement plus sporadique, voire inexistant. La personne doit, dès lors, se prendre en charge afin de répondre aux demandes de l’administration publique. Ce deuxième cas de figure m’intéresse particulièrement et, c’est pourquoi, les personnes interrogées pour ce travail ne sont pas arrivées par les voies de l’asile, mais par d’autres voies telles que les accords UE/AELE, les permis saisonniers – pour les immigrants installés depuis plus de 10 ans en Suisse – , le regroupement familial ou un mariage avec une personne suisse.

L’échantillon de la population retenu pour une recherche dépend avant tout de l’approche méthodologique prévue, à savoir, dans le cas présent, une approche qualitative (Pirès, 1997). Il ne s’agit pas d’un échantillon au sens des approches plus quantitatives, suivant des règles de constitutions relativement strictes (Pirès, 1997). Ici, l’échantillon a été composé, comme vous le constaterez dans les lignes ci-après, afin de garantir la récolte de données qualitatives – sous la forme orale – à partir d’une sélection de cas garantissant une grande diversité d’angles de vision de la situation traitée. Pirès (1997) mentionne la nécessité, si le chercheur fait le choix de procéder par un échantillonnage à cas multiples de tenir compte de deux principes, à savoir la diversification et la saturation. Ce choix s’opère entre autres en s’inspirant de la grounded theory, mais est également privilégié dans un grand nombre d’enquêtes par entretiens (Blanchet & Gotman, 2011 ; Pirès, 1997). Comme le cadre théorique le présente et la position d’étude exploratoire ainsi que le principe de triangulation l’encouragent, de nombreux angles doivent être pris en compte afin de répondre aux questions de recherche de ce travail de mémoire. Pour cela, j’ai décidé d’interroger des personnes aux profils et aux parcours variés. Il s’agit ainsi de garantir une pluralité afin d’explorer la complexité de la situation traitée (Romelaer, 2005). La limite d’une telle démarche est de se disperser en diversifiant trop fortement l’échantillon.

La constitution du corpus diversifié subit une double contrainte et résulte, en règle générale, du compromis entre la nécessité de contraster au maximum les individus et les situations et, simultanément, d’obtenir des unités d’analyse suffisantes pour être significatives. Diversifier mais non disperser. (Blanchet & Gotman, 2011, pp.50-51) Je constate, à l’étape de la rédaction de ce travail, qu’œuvrer avec une telle diversification des profils des enquêtés est très riche, mais produit également un grand nombre de résultats qu’il est difficile parfois de faire concorder. L’addition d’une problématique relativement vaste et ouverte et cette méthode de sélection des enquêtés induit à prendre un temps considérable à analyser les données récoltées, à en tirer des résultats mais surtout à faire des liens entre ces derniers. Le travail de construction du lien entre les différents éléments ressortis est grand. A maintes reprises j’ai été découragée en me disant que cette tâche était trop importante. Ce phénomène m’a fait douter du bienfondé de la procédure méthodologique que j’ai mise en place pour cette recherche. J’avais l’impression de réellement me disperser et d’avoir des profils de personnes trop disparates pour réussir à construire une présentation des résultats cohérente avec ma problématique. Cependant, aborder une problématique avec plusieurs regards permet également d’analyser différents niveaux tels que les niveaux individuel, collectif, institutionnel. Il s’agit d’une démarche coûteuse en énergie et difficile à pouvoir faire concorder avec le temps disponible pour la production d’un mémoire. Néanmoins, cette façon de procéder permet une production riche de résultats et de pistes d’interprétation. Me

56 plaçant dans une perspective exploratoire, cette façon de procéder permet la production d’un nombre important de nouvelles hypothèses.

J’ai composé le premier groupe de sujets interrogés sur la base du critère les personnes sont installées en Suisse depuis moins de deux ans. Ce groupe, que je nommerai « nouveaux arrivants », est constitué de trois familles, soit six personnes, installées, lors de la passation de l’entretien, depuis moins de deux ans en Suisse. Ce groupe permet, selon moi, d’aborder plus aisément les premières démarches administratives auxquelles elles ont dû faire face en s’établissant dans le canton. J’estime que ces démarches peuvent être considérées comme récentes et je suppose qu’il est plus aisé pour ces personnes de s’en souvenir. Le deuxième groupe est constitué des personnes immigrées installées depuis plus de deux ans sur le territoire helvétique. Pour certaines de ces personnes, cela fait plus de 30 ans qu’elles résident en Suisse. Ce deuxième groupe permet ainsi d’avoir accès aux vécus de personnes immigrées qui ont eu régulièrement affaire à l’administration cantonale et communale. N’ayant pas la possibilité de mener à bien une étude longitudinale dans le temps imparti à un travail de mémoire, la prise en compte de ces deux premiers groupes de personnes peut me permettre de mettre en relation certains résultats afin d’émettre des hypothèses quant au développement ou non des personnes face à l’administration. Il m’a semblé judicieux de récolter des données au niveau de ces deux groupes afin de confronter les dires et de les analyser en parallèle. Ce procédé peut peut-être permettre d’en tirer quelques éléments expliquant le processus d’acquisition de connaissances relatives à l’administration publique suisse. Je tiens à noter ici l’importance à nouveau d’utiliser le terme de personnes immigrées et non d’étrangers. Les personnes qui constituent ce deuxième groupe d’enquêtés peuvent être de nationalité suisse. Il m’importe peu de faire une sélection en posant comme frontière la nationalité, puisque ce qui est déterminant, me semble-t-il, c’est davantage le parcours de vie ainsi que le parcours migratoire de la personne. Je ne me focalise pas, dès lors, sur un critère de sélection lié à la nationalité, mais bien sur le fait que ces personnes aient immigré.

Le troisième groupe d’enquêtés représente le pôle autre du triangle psychosocial, à savoir les personnes aidantes que j’appelle également personnes ressources ou du moins connues comme telles sur le territoire cantonal. Ces dernières ont des profils différents, car elles peuvent être elles-mêmes des immigrants de première génération ou alors provenir d’institutions présentes sur le territoire cantonal. En effet, ces dernières ont souvent pour objectif d’accompagner les personnes immigrantes dans leurs démarches quotidiennes. Pour terminer, j’ai également souhaité interroger des agents administratifs œuvrant sur le plan cantonal ou communal afin d’obtenir des données relatives à leur vécu et expériences face aux usagers de l’administration publique. La figure 3 schématise ces différents groupes et les replace dans le processus général de construction d’une recherche.

Lors de la construction et de la définition du corpus ou de l’échantillon, il est également nécessaire de penser l’accès à ce dernier. Blanchet et Gotman (2011) distinguent deux manières de procéder. Soit par la voie directe, soit par la voie indirecte. A l’entame de ce projet de recherche, j’avais opté pour la première solution, à savoir faire appel à des listes de bases de données et des fichiers afin d’obtenir les coordonnées de personnes et les contacter. Cette démarche, considérée comme directe, présente l’avantage de diminuer la subjectivité du chercheur dans le choix des enquêtés (Blanchet et Gotman, 2011). M’attendant à pouvoir avoir accès à certains fichiers d’habitants, j’aurais pu sélectionner directement des personnes selon les critères que j’ai précédemment énoncés, sans pour autant passer par des personnes que je connaissais. Or, l’accès à de tels fichiers implique toute une démarche administrative importante qui est couteuse en temps – selon l’échelle temporelle d’un tel travail. En effet, dû à la protection des données, les demandes administratives pour obtenir l’autorisation d’accéder à ces dernières sont conséquentes. Il faut obtenir l’aval des autorités oeuvrant sur le plan exécutif, démarche qui peut prendre du temps sans forcément assurer un résultat positif.

57 Je me suis alors tournée vers plusieurs autres stratégies plus indirectes tout en essayant de garder au maximum une certaine diversité dans les approches.

Les modes d’accès indirects passent, à l’inverse des précédents, par l’entremise de tiers, institutionnels ou personnels. Ils ont l’avantage d’être plus contraignants pour l’interviewé, et l’inconvénient de n’être pas neutres, dans la mesure où la demande de l’enquêteur (qui est une demande de recherche) se double d’une demande tierce (amicale, sociale, institutionnelle) pouvant brouiller le cadre contractuel de communication. (Blanchet & Gotman, 2011, pp.53-54)

J’ai alors commencé par mener deux entretiens avec des personnes que j’ai connues dans le cadre de ma pratique professionnelle. Rencontrant la première personne en me rendant à mon travail un matin, je lui ai présenté mon projet de recherche et le contexte dans lequel il s’inscrit. Je lui ai demandé si elle accepterait de participer à ce projet. Je lui ai également exposé les modalités de passation à savoir un entretien enregistré. Le contact s’est fait face à face. La personne en question m’a demandé un peu de temps pour réfléchir si elle souhaitait ou non s’inscrire dans cette démarche. A la fin de la journée, je l’ai recroisée et nous avons pu fixer ensemble une date et un lieu de rencontre. Cette personne est une immigrante de première génération installée depuis trente-cinq ans en Suisse.

Le deuxième entretien, j’ai pu le mener auprès d’un agent administratif. Il a été réalisé grâce au contact que j’avais eu avec lui quelques mois plus tôt dans le cadre de mon travail. Il ne s’agit en aucun cas d’un proche, ni même d’un ami, mais vraiment d’une rencontre à une occasion précise. J’ai pris contact avec lui par courriel afin de fixer un entretien téléphonique. La semaine qui a suivi ce contact écrit, nous avons pu nous téléphoner. J’ai eu l’occasion à nouveau de lui présenter mon projet de recherche ainsi que le cursus de formation dans lequel je m’inscris. Je lui ai également exposé les modalités de passation de l’entretien et lui ai demandé de me proposer une date ainsi qu’un lieu. Le choix de cette personne m’a semblé judicieux à plusieurs égards. Tout d’abord, cet agent travaille dans la section de l’administration communale qui se charge des toutes premières procédures administratives quand une personne vient s’annoncer comme habitant de la commune. De plus, étant consciente que j’aurais beaucoup de mal à pouvoir avoir accès aux nouveaux arrivants, j’avais prévu également de lui demander de relayer ma démarche auprès des personnes qui viennent s’installer dans la commune. Cette technique qui appartient à la catégorie des accès indirects se nomme la méthode de proche en proche (Blanchet & Gotman, 2011). Elle « consiste à demander à un premier interviewé potentiel de désigner d’autres interviewés puis de faire la chaîne. Ce dispositif repose donc essentiellement sur la mobilisation de relations sociales. » (Blanchet & Gotman, 2011, p.54). Cette personne a ainsi accepté de m’aider et de présenter brièvement aux nouveaux arrivants répondant aux critères que j’ai préalablement fixés le fait qu’une étudiante cherchait à avoir contact avec des personnes nouvellement installées dans la commune.

Attendant le retour de cet agent administratif, je me suis approchée de la structure chargée d’accueillir les nouveaux arrivants sur le territoire cantonal. Prenant contact avec le chargé de ce projet, je lui ai exposé ma démarche et dans quel cadre celle-ci s’inscrivait. Je lui ai alors demandé si je pouvais rencontrer une des personnes chargées d’aller à la rencontre des nouveaux arrivants. A cette occasion, j’ai eu la possibilité d’obtenir une liste de ces personnes et je les ai tous, dans un premier temps, contactés par courriel. A ce titre, partant d’une démarche par accès indirect, je retombais dans une démarche d’accès direct contactant les personnes à partir d’un fichier de base de données, sans effectuer de choix préalable. Très rapidement, l’une de ces personnes – qui est également immigrée de première génération – a répondu à mon appel. Suite à un contact téléphonique et quelques échanges de sms, nous avons pu fixer une rencontre et j’ai eu l’occasion de mener mon troisième entretien. Deux

58 autres personnes de cette liste ont répondu également à mon courriel, mais j’ai pris le parti de ne pas les rencontrer puisque mon objectif était de mener des entretiens très diversifiés et non uniquement centrés sur cette structure d’aide aux nouveaux arrivants. Avec le recul, il me semble qu’il aurait été intéressant de mené un deuxième entretien avec un individu œuvrant pour cette structure d’accueil. Toutefois, le troisième entretien ayant été très riche en informations, je me suis permise de favoriser la passation d’entretiens avec d’autres profils de personnes.

Suite à une discussion que j’ai pu avoir avec un enseignant intervenant dans mon cursus universitaire, j’ai été encouragée à prendre contact avec une personne qui était connue pour s’engager à aider les personnes dans ce type de démarche administrative. Par ailleurs, par sa fonction de chercheur en éducation, il présentait également une double casquette qui me semblait intéressante. Après un contact téléphonique où j’ai eu l’occasion de présenter ma démarche ainsi que le contexte dans lequel s’inscrit ma recherche, nous avons pu fixer un rendez-vous la semaine suivante. Mon quatrième entretien a ainsi été agendé. Cependant, ce dernier a dû être écarté par la suite car l’information que j’avais reçue ne s’est pas avérée exacte. Cette personne avait l’habitude d’aider et d’accompagner les personnes requérantes d’asile dans les démarches administratives et cela dans un autre canton que celui de mon terrain. De plus, son expérience remontait à plus d’une vingtaine d’année. Ainsi, ce quatrième entretien, bien que riche en informations, n’a pas pu être considéré dans l’analyse des données.

J’ai également pris contact avec la responsable d’un centre destiné aux femmes migrantes afin de pouvoir rencontrer un professionnel œuvrant dans cette structure. J’ai été orientée vers une personne qui a pour habitude d’accompagner les femmes migrantes dans ce type de démarche. Le contact s’est fait par courriel et après avoir fixé un rendez-vous et précisé le lieu de la rencontre, j’ai eu l’occasion de mener mon cinquième entretien.

A ce point-là de ma recherche, je n’avais toujours aucune ouverture quant à la possibilité de m’entretenir avec des nouveaux arrivants. J’ai repris contact avec l’agent administratif auprès duquel j’avais développé la méthode de proche en proche. Il s’est avéré que les personnes ne semblaient pas vouloir participer à une telle recherche. De son côté, il n’avait pas l’autorisation de me fournir les données pour que je prenne directement contact avec ces personnes. Il ne pouvait que leur présenter mon projet, leur transmettre ma demande ainsi que mon numéro de portable et mon adresse e-mail en espérant qu’elles prennent contact avec moi. Aucune ne fit la démarche de me contacter. Je peux supposer que ce mode d’accès indirect rejoint bien le double enjeu que soulèvent Blanchet et Gotman (2011) lorsqu’ils précisent que la demande accumule dès lors celle d’un chercheur et celui d’une tierce personne. Dans ce cas précis, la tierce personne était un agent administratif auprès duquel le nouvel arrivant a dû aller se présenter. J’émets l’hypothèse que, pour la plupart, ils ont sans doute pris mes coordonnées car l’agent administratif le leur demandait sans avoir l’intention de donner suite ou même sans avoir forcément compris de quoi il s’agissait vraiment. Avec le recul et suite à cette étude, je constate que cette approche n’était pas du tout indiquée. En effet, j’ai demandé à un agent administratif francophone de faire le lien avec des nouveaux arrivants qui ne sont pas forcément francophones afin qu’une étudiante, en l’occurrence moi, puisse mener une recherche sur la manière avec laquelle ces derniers répondent aux demandes de l’administration publique. Je peux concevoir que l’agent administratif n’était de loin pas le bon gatekeeper et que les nouveaux arrivants puissent présenter une réticence, en dehors du manque de temps et des raisons habituelles, à prendre part à cette étude. Elle pouvait être interprétée comme une évaluation sur leur conduite face à l’administration ou comme une démarche sur laquelle l’administration pouvait avoir un regard. Mais, il est possible également que ces personnes n’aient tout simplement par compris de quoi il s’agissait. Choisissant cette approche, je n’avais pas pensé que je risquais d’imposer aux nouveaux

59 arrivants une demande supplémentaire qui pouvait alors être interprétée comme une demande venant de l’administration, puisque portée par un agent administratif. Dans tous les cas et avec le recul, il est clair que cette démarche n’est pas adéquate.

Dès lors, constatant que cela n’allait donner aucun résultat, j’ai décidé de changer une nouvelle fois de méthode. Reprenant contact avec l’enquêté du troisième entretien, à savoir la