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Pollution atmosphérique

Dans le document DE LA RÉGION DE (Page 71-75)

PLAINE DU Sal

LANAUDI ÈRE

3.7 Pollution atmosphérique

La combustion des produits pétroliers produit des substances polluantes dont les principales sont les hydrocarbures (HC), le monoxyde de carbone (CO), les oxydes d'azote NO, et des particules. Le secteur des transports est la source la plus importante d'émissions dans l'atmosphère de HC, de NO„, de CO et de CO2.

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Tableau 11 Cours d'eau à risques de glissement de terrain et zones d'intervention

RIV IERE ENDROITS DES INTERVENTIONS _ REALISEES

ENDROITS DES INTERVENTIONS PROJETEES

BASSIN DE LA RIVIERE L'ASSOMPTION Chemin Sainte-Marie

à Saint-Gérard-Majella Rte 343 à Saint-Gérard-Majella Rivière l'Achigan Rte 339 à Saint-Roch-de-l'Achigan

Rivière Saint-Esprit Rivière Ouareau

, Ch. rang de l'Église, Crabtree

Rivière Rouge Rivière Blanche Ruisseau Vacher Ruisseau Saint-Philippe RIVIERE MASCOUCHE

RIVIERE MATAMBIN

RIVIERE BAYONNE Rte 158 à Sainte-Geneviève-de-Berthier

Ruisseau Desrosiers Rivière Mastigouche

Source : Schémas d'aménagement des MRC de Lanaudière.

La combustion des produits pétroliers joue tin rôle important dans les grands enjeux atmosphériques à l'échelle nationale et planétaire que sont le smog, les pluies acides, le réchauffement de la planète, l'appauvrissement de la couche d'ozone et l'émission de substances toxiques.

Il est reconnu que le transport en commun est beaucoup plus efficace sur le plan énergétique par passager-kilomètre que le transport motorisé individuel (tableau 12). Sur le plan de l'aménagement du territoire, les infrastructures nécessaires pour le transport en commun consomment, en outre, beaucoup moins d'espace que celles requises pour l'automobile. Le covoiturage permet aussi de réduire la consommation d'énergie par passager-kilomètre.

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Tableau 12 Comparaison des émissions par moyen de transport (unité : g/personne/100km)

MOYEN DE TRANSPORT No, HC CO CO2 NOMBRE DE PASSAGERS

Autobus 95 12 189 3 676 40

Covoiturage par fourgonnette 24 22 150 5 323 7+

Covoiturage par auto 43 40 311 8 056 3+

Auto à passager unique 128 130 934 32 223 1

Source : Environnement-Canada : L'automobile et... la pollution atmosphérique, 1995.

Le transport routier des marchandises consomme davantage d'énergie et projette davantage d'émissions que le transport ferroviaire par tonnage sur une même distance.

La réalité de la pollution atmosphérique est complexe, le cocktail des pollutions dont certaines interagissent entre elles est émis dans un continuum. Le transport et les retombées des polluants sont influencés par les conditions climatiques et topographiques. Comme les polluants peuvent voyager d'une ville à une autre, d'un pays à un autre et même d'un continent à un autre, nous polluons nos voisins et nous sommes aussi pollués par nos voisins. Comme on peut le constater, la lutte à la pollution atmosphérique doit se faire dans une concertation internationale et chaque enjeu susmentionné doit faire l'objet de discussions et d'ententes internationales. On peut citer entre autres : l'Accord sur le smog urbain et le protocole sur les pluies acides avec les États-Unis, le protocole de Montréal sur la couche d'ozone, la Convention cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques confirmée par les accords de Kyoto.

Comme la plupart des pays industrialisés, le Canada n'atteindra pas l'engagement international qu'il a pris au Sommet de la Terre en 1992 de stabiliser les émissions de gaz à effet de serre aux niveaux de 1990 d'ici l'an 2000. À défaut d'autres mesures, on prévoit que les émissions dépasseront les niveaux de 1990 de 36% en l'an 2020. Le transport produira 28% de ces gaz d'ici 2020 comparativement à 26% en 1995, selon les projections à long terme de Ressources naturelles Canada.

Depuis 1990, la consommation d'énergie et le volume des émissions se sont accrus en raison d'une intensification de l'activité (plus de gens, plus de véhicules, plus de kilomètres parcourus).

Les effets conjugués de la croissance démographique et économique joints à des bas prix de l'énergie causent un accroissement inexorable des émissions.

La forme d'urbanisation qui prévaut dans Lanaudière amène la population résidante à utiliser l'automobile dans la grande majorité de ses déplacements. Les lieux de destination pour les activités travail et loisirs sont plus aisément accessibles par automobile et en favorisent son utilisation.

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Face aux engagements qu'a pris le Ministère en vue de réduire l'émission des gaz à effet de serre et la consommation énergétique, le défi dans le cadre d'un plan de transport régional est d'accentuer le recul de l'intensité énergétique en favorisant l'utilisation de modes de transport moins dommageables pour l'environnement et moins « énergivores » que le transport individuel (automobile à un seul occupant ou camion) et de promouvoir une gestion de l'urbanisation visant à restreindre la dépendance envers l'automobile.

3.8 Synthèse

Les affectations urbaines et industrielles sont surtout concentrées dans les MRC Des Moulins et L'Assomption et souvent localisées le long des principaux axes routiers. Le secteur agricole côtoie les zones urbanisées alors que les zones de villégiature, de forêt et faune et de conservation se situent à bonne distance des concentrations de population.

En ce qui concerne la dispersion des sites ayant des paysages particuliers, des sites d'intérêt écologique, des secteurs de chasse et pêche et de récréation, ainsi que le développement urbain linéaire au réseau routier, tout concorde pour rendre la région de Lanaudière sensible à l'implantation et au développement d'infrastructures routières, mais aussi tributaire de ces dernières pour y avoir accès et ainsi les mettre en valeur.

Les lieux d'emploi sont en majeure partie situés à Laval et Montréal, et ceux qui existent dans la région sont généralement étalés en bordure du réseau autoroutier (zones industrielles de Terrebonne, Lachenaie, Repentigny, Berthierville) ou des boulevards urbains (zones commerciales de Joliette, de Terrebonne et Repentigny) et tout en occupant de vastes superficies, ils offrent beaucoup d'espace de stationnement. Par conséquent, ces zones industrielles et commerciales favorisent peu la desserte en transport en commun.

La faible densité d'occupation du sol dans le reste du territoire de Lanaudière rend très difficile l'implantation d'un système de transport en commun efficace, rapide et rentable car tant la distance que la multitude des lieux de résidence, de travail et d'activités militent en faveur de l'utilisation de l'automobile.

L'habitat à faible densité a d'autres répercussions non négligeables car en favorisant l'utilisation accrue de l'automobile, il influence la consommation de l'énergie, le degré de pollution, les coûts des infrastructures, il consomme de grands espaces et n'aide pas à atteindre les objectifs. du Ministère dans la réduction des émissions de polluants dans l'atmosphère.

La pollution sonore due à la circulation routière est de plus en plus remarquée dans les MRC Des Moulins et L'Assomption où l'on retrouve 8 sites qui méritent une intervention à très court terme. Le Ministère a déjà une politique à ce sujet et la mise en œuvre des mesures d'atténuation en fait partie.

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