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Selon G Picard 1104 , Licinia Flavilla devait appartenir à une famille plus anciennement romanisée que son époux 1105 ; le mariage aurait contribué à la promotion de ce dernier C’est

possible, et cela pourrait même expliquer le démarrage rapide de la carrière du chevalier par

la préfecture des ouvriers, s’il ne l’avait pas obtenue grâce à ses propres appuis. Toutefois, il

ne nous semble pas que la famille maternelle de la flaminique était celle de Flavii tenant leur

nom des empereurs flaviens, selon l’hypothèse de H. Devijver

1106

, car l’intervalle est trop

court selon les bornes chronologiques que nous avons retenues, et le nom peut simplement

rappeler une caractéristique physique (la blondeur). S’il s’agissait bien de Flavii, ils pouvaient

être romanisés depuis plus longtemps, car on connaît des Flavii à Nîmes dès la première

moitié du I

er

siècle de n.è.

1107

. M. Christol, J.-L. Fiches et D. Rabay pensent au contraire que

c’est la femme qui doit son flaminicat au statut équestre de son mari

1108

.

* onomastique : le surnom du chevalier, Macrinus, d’origine latine

1109

, est bien attesté en

Narbonnaise et à Nîmes

1110

et ne donne aucune information complémentaire. Plusieurs

auteurs ont établi un lien avec le sévir augustal Sex. Adgennius Hermes

1111

. En effet, le

gentilice Adgennius est extrêmement rare et n’est pas connu en dehors de notre chevalier, de

ses enfants et du sévir. Comme le sévir augustal porte également le même prénom que le

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1101 Communication orale. 1102 Allmer, Revue épigraphique. 1103

Culte, p. 269.

1104 Le cippe de Sex. Adgennius Macrinus, p. 27. 1105 Voir à l’étude de la famille Licinia.

1106 Un des monuments romains, p. 225. Il fonde sa datation en partie sur cet élément. 1107

L’affranchi C. Flavius Libanus, dont le maître devait être un C. Flavius : AE 1972 330 = CAG 34/3 129-1* V-8.

1108 Christol, Fiches et Rabay, Le sanctuaire, p. 20. 1109

Kajanto, The Latin Cognomina, p. 244.

1110 OPEL. 1111

"&)!

chevalier, le rapprochement se trouve confirmé. Enfin, cet affranchi épousa Valeria Marcella

fille de M., ingénue appartenant à la grande famille des Valerii, à son apogée à cette époque ;

il s’agit donc peut-être d’un beau mariage. L. Lamoine propose de voir dans les faisceaux

entourant l’inscription ceux du chevalier

1112

; nous ne voyons pas pourquoi il aurait décoré

son épitaphe avec des symboles se rapportant à son patron, qui n’est même pas mentionné

dans l’inscription. Il est vrai que l’inscription est encadrée de deux faisceaux, alors que les

sévirs augustaux n’avaient le droit qu’à un licteur, mais cela n’est pas rare sur les inscriptions

funéraires, créant une illusion de magistrature justifiée par la symétrie

1113

.

* bibliographie éditions

CIL XII 3175

Ménard L. et Perrot J.-F.-A., Histoire des antiquités de la ville de Nismes et de ses environs, Nîmes, 1758, p. 344 n° LXXXI ; 1829, p. 107-109 ; 1831, p. 117-118 ; 1840, p. 141-143 ; 1856 [11e éd.], p. 199-201 n° 49.

Perrot J.F.A., Lettres sur Nismes et le Midi, I, Nîmes, 1840, p. 274-275.

Pelet A., Catalogue du musée de Nîmes, Nîmes, 1844 p. 64-67 n° 162 ; 1846, p. 199-201 n° 49 et pl.27b ; 1854, p. 128-131 n° 162 ; 1863 [6e éd.], p. 157-159 n° 238.

Pelet A., Inscriptions antiques de Nimes, Msc. 502, vol. I, BM Nîmes, p. 119 n° XI. Herzog, Galliae, p. 34 n° 130.

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Allmer, Revue épigraphique, I, fasc.25, 1883, p. 392-394 n° 434. HGL XV, p. 631 n° 214 (Allmer).

IAN, p. 236-237 n° 105 (Allmer).

Bazin, Nîmes, p. 141 et 238.

Durand, Les trois premières salles, p. 45 n° 492. RBR, I, Paris, 1907, p. 318-319 n° 478.

Espérandieu, Le musée, p. 84 n° 290 et pl.24.

Blanchet et Louis, p. 78 n° 85-97-6 et p. 82 n° 85-98-12.

Reinach S., Répertoire de Reliefs Grecs et Romains, II, Paris, 1942, p. 231 n° 2.

CIL XII 3368

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Rulman A, Inventaire particulier de l'histoire et des Antiquitez de Nismes, Msc 179, BM Nîmes, d’après l’édition de Paris, 1627, p. 153.

Guiran G. de, Msc. 301, BM Nîmes, p. 46 (=p. 84).

Borel P., Les antiquitez, raretez, plantes, mineraux et autres choses considérables de la Ville et Comté de

Castres d'Albigeois, et des lieux qui sont à ses environs, avec l'Histoire de ses Comtes, Euesques, etc. Et un recueil des inscriptions Romaines et autre antiquitez du Languedoc et Provence, Castres, 1649, p. 111 n° 35 =

Les antiquitez de Castres, Paris, 1868, p. 123 n° 25.

Ménard L., Histoire civile, ecclésiastique et littéraire de la ville de Nismes VII, Paris, 1758, p. 344 n° 81. Séguier J.-F., Msc. 109 (= Msc. 13801), p. 36, tab. 32, n° II.

Séguier J.-F., Msc. 102 (= Msc. 13795), p. 104 n° 181.

Séguier J.-F., Mantissa pro Antiquariis Nemausensibus, Msc. 126 (=13810), BM Nîmes, p. 66 (A. de Rulman, copie par Séguier de l’Inventaire des inscriptions et épitaphes romaines trouvées dans les ruines de Nîmes) et p. 97 (Gruter).

Pelet A., Inscriptions antiques de Nimes, Msc. 502, BM Nîmes, vol. II, p. 65 n°CXVII.

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Espérandieu, Le musée, p. 84 n° 291.

Blanchet et Louis, p. 83 n° 85-106-6. commentaires

RE XII, 2, Munich, 1925 [1972], col. 1611 (sous legio VI Victrix).

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1112

Iconographie funéraire, p. 86.

1113 Dumont, Le décor de Trimalcion, p. 974, qui s’appuie sur Paul Veyne, « Cave canem », dans MEFRA, 1963,

"&*!

Acomoli, Il pontificato, p. 229-234.

Alföldy, Notes, p. 49.

Beaudoin, Le culte, p. 268-269. Birley, The People, p. 67 et 176.

Blanchet, Quelques exemples, p. 247-248 et p. 251.

Braemer F., Les stèles funéraires à personnages de Bordeaux, Ier-IIIe siècles, Paris, 1959, p. 139 n. 2. Burnand, Sénateurs, p. 742-744 ; chevalier n° 6.

Burnand, Personnel municipal, p. 570 n° 37.

Burnand, Primores Galliarum, I, p. 82 tab. III, p.100-103, p.119 tab.VI et p.294. Burnand, Primores Galliarum, II, p. 259-261.

Burnand, Primores Galliarum, III, 1, p. 53 tab. II, p. 131 tab. XI et p. 136 tab. XIII

Burnand, Primores Galliarum, III, 2, p. 26, 270-271 n° 38 (tab. I), 287 n° 47 (tab. IV), 306-307 n° 22 (tab. XVII) et 310 (tab. XVIII).

Christol, Le droit latin, p. 90.

Christol, L’inscription, p. 70 n. 19 et p. 72. Christol, Composition, p. 191-192. Christol, Les cités, p. 336.

Christol, La formation, p. 81-82.

Christol, Charmasson et Janon, Une nouvelle inscription, p. 90. Christol, Fiches et Rabay, Le sanctuaire, p. 20.

Delamarre, Noms, p. 11.

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Devijver H., « The Equestrian Officers and their Monuments », dans Devijver H., The Equestrian Officers of the

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Evans, Gaulish, p. 129.

Eydoux H.-P., La France antique, Paris, 1962, p. 74-75 et fig 79. Gayraud, Narbonne, p. 403 n. 194.

Garmy et Pey, Inscriptions, p. 155-156 et fig. 2. Gros P., La France gallo-romaine, Paris, 1991, p. 174. Hatt, La tombe, p. 112 pl. II-III et p. 125.

Holder, I, col. 40.

Lamoine, Iconographie, p. 78-80 et fig. 3 (photo) et p. 83-86 et 88-89. Lamoine, La survivance, p. 62 n° 117.

Lamoine, Le pouvoir, p. 267-275 n° 115, p. 283 et p.321.

MacMullen R., Soldier and Civilian in the Later Roman Empire, Cambridge (Mass.), 1967 [1963], p. 118. Picard, Le cippe, p. 23-29.

Pflaum, Les fastes, p. 237-238 n° 11 et p. 263 n° 11.

PME, I, 1976, p. 52 A14 ; IV, 1987, p. 1411 ; V, 1993, p. 1980-1981 A14. Rupprecht, Untersuchungen, p. 98 et 102.

Sablayrolles, Les praefecti, p. 242 n° 8 et p. 244.

Schäfer T., Imperii Insignia, sella curulis und fasces. Zur Repräsentation Römischer Magistrate, Mainz, 1989, p. 414 n°C108.

56. Lucius GAPPIVS SECVNDVS

*inscription

CIL XII 3222 ; CAG 30/1 682-20

L(ucio) Gappi(o) Secund(o)

IIIIuir(o) ab aerar(io)

Pompeia Seruatilla

uiro

pientissimo.