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aux magistratures, mais le caractère de l’inscription peut avoir conduit à ne pas mentionner le nom complet, qui pouvait être donné ailleurs Sa fille fut Valeria Munatia Nous connaissons

une autre Valeria Munatia à Nîmes

1278

, sœur de L. Munatius Titullus et grand-mère de

!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

1266

Selon CIL ; nous n’avons pas eu accès à ce manuscrit.

1267 HGL p. 680.

1268 HGL p. 680. OPEL, IV, p. 146 n’indique aucune occurrence. 1269 Lamoine, La survivance, p. 63 n° 148.

1270 OPEL, IV, p. 23. 1271

HGL p. 680.

1272 Rulman, repris par HGL. 1273 CAG.

1274 Dondin-Payre et Raepsaet-Charlier, Critères de datation, p. IX. 1275

Dondin-Payre et Raepsaet-Charlier, Critères de datation, p. IX : le fait apparaît dès le milieu voire vers la fin du Ier siècle de n.-è., mais est plus tardif pour la personne principalement honorée dans l’inscription. Il ne se généralise qu’à la fin du IIe siècle.

1276

Raepsaet-Charlier, Hic situs est, p. 224.

1277 Lamoine, La survivance, p. 63 n° 148. 1278

")$!

Munatia Marcella. Etant donnée la rareté du surnom

1279

et la concordance chronologique, il

est possible qu’il faille identifier cette femme à la fille du magistrat ; son frère pourrait être le

fils de sa mère mais pas de son père. Les Munatii sont une petite famille à Nîmes et ne sont

pas connus parmi les magistrats.

*onomastique : le surnom Servatus est fréquent dans l’onomastique locale

1280

. Cela ne nous

permet donc pas de rattacher au magistrat une certaine Valeria Servata indiquée sur une

inscription du deuxième siècle de n.è.

1281

.

*bibliographie éditions

Rulman A. de, Recit des anciens monuments qui paroissent encore dans les despartements de la Premiere et

Seconde Gaule Narbonoise, Msc. 8651 (= microfilm 2484), BNF Paris = Ms.180, BM Nîmes (copie de 1626),

vol. II, livre III, récit 79, p. 339’ n° 112 (Msc. 8651) = p. 628 (Msc. 180). Guiran G. de, Msc. 301, BM Nîmes, p. 24bis (=p. 42).

Muratori L.A., Novus thesaurus veterum inscriptionum, II, Milan, 1740, p. 752 n° 6 (Guiran). Ménard, Histoire civile, p. 277 n° XV (Guiran).

Séguier J.-F., Msc. 102 (=Msc. 13795), p. 101 n° 113.

Pelet A., Inscriptions antiques de Nimes, Ms.502, vol. I, BM Nîmes, p. 132bis n° XXXXVI (Guiran). Herzog, Galliae, p. 32 n° 119.

HGL XV, p. 679-680 n° 248 (Rulman).

Blanchet et Louis, p. 127 n° I-A.

commentaires

Burnand, Personnel municipal, p. 570 n° 50.

Burnand, Primores Galliarum, III, 2, p. 287 n° 67 (tab. IV). Christol, Composition, p. 192.

Lamoine, La survivance, p. 63 n° 148.

68. Marcus COMINIVS AEMILIANVS

* inscriptions

CIL XII 3212 et ad. p. 836 = CAG 30/1 438.

CIL XII 3213 et ad. p. 836 = CAG 30/1 136-42.

CIL XII 3213

(photos enlevées pour alléger le fichier internet)

M(arco) Cominio

M(arci) fil(io) Volt(inia)

Aemiliano eq(uum)

[p]ublic(um) habent(i)

flam(ini) prouinc(iae)

[N]a[rb(onensis) fla]m(ini) col(oniae)

[Nem(ausi) Au]g(ustae) IIIIuir(o)

[ab aer(ario)] pontif(ici)

[praef(ecto) uigil(um) et] arm(orum)

[IIIIIIuiri Aug(ustales) co]rp(orati)

[Nemaus(enses) patro]no.

!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

1279

OPEL, IV, p. 90 : en dehors des deux Valeria Munatia de Nîmes, le surnom n’est pas attesté en Narbonnaise.

1280 Christol et Janon, Les Sennii, p. 10. 1281

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A Marcus Cominius Aemilianus, fils de Marcus, de la tribu Voltinia, ayant le cheval public,

flamine de la province de Narbonnaise, flamine de la colonie Augusta de Nîmes, quattuorvir

du trésor, pontife, préfet des vigiles et des armes, la corporation des sévirs augustaux nîmois à

leur patron.

Toute la partie gauche de l’inscription a beaucoup souffert depuis sa découverte. Nous la donnons dans l’état originel, pour ne pas confondre restitutions et lettres effacées depuis.

Ligne 1 : les premières lettres de la ligne sont encore légèrement visibles sur l’inscription.

Ligne 4 : E. Germer-Durand1282 parle d’un monogramme entre le T et le I de habenti, mais il est en réalité entre le N et le T de habent(i).

Ligne 5 : Maffei oublie la ligne.

Ligne 6 : Y. Burnand restitue Narbon(ensis), ce qui semble trop long compte tenu de la place disponible. Il faut préférer Narb(onensis) donné par HGL. E. Germer-Durand1283 propose [quaestori] col(oniae), mais il faut

préférer [fla]m(ini) col(oniae), à la fois pour rendre compte du M visible à cet endroit, et pour s’accorder au

cursus nîmois habituel, la questure étant une magistrature inférieure pouvant difficilement trouver sa place entre le quattuorvirat et le flaminat provincial.

Ligne 7 : le I de vir est en monogramme avec le R. Pelet1284 indique les lettres bien séparées, mais ce n’est pas le cas sur la pierre. E. Germer-Durand1285 propose [Aquens(is)] IIIIvir(o), ce qui ferait de notre chevalier un Aixois.

Selon l’inscription CIL XII 3212, notre personnage a effectivement exercé une curatelle à Aix, mais on ne voit pas comment il aurait pu y exercer une magistrature, réservée à des citoyens de la cité. Les curatelles de cités sont au contraire exercées par des personnages extérieurs. HGL et IAN, suivis par Espérandieu et Y. Burnand, préfèrent Aug Nem à Nem Aug, car selon l’explication donnée par Y. Burnand, il s’agit de la formule en usage à Nîmes. Toutefois, on peut faire remarquer que le G est encore très légèrement visible ; Maffei aurait vu les lettres AC, le V pouvant avoir été lié au A en un monogramme qu’il n’aurait pas vu, et le C pouvait être une interprétation fautive du G. De plus, si la formule col(oniae) Aug(ustae) Nem(ausi) est bien la plus fréquente1286, on trouve d’autres formules1287, et notamment Aug(ustae) Nem(ausi)1288, sur des inscriptions concernant des magistrats.

Ligne 8 : HGL, IAN et Espérandieu proposent ab aerario et E. Germer-Durand1289, suivi par Y. Burnand, ab

aer(ario) pour des raisons de place. Seules des formules abrégées sont attestées à Nîmes1290, la formule entière ne l’est pas et il vaut mieux la rejeter, d’autant qu’il pourrait effectivement manquer de place.

Ligne 9 : Allmer1291 propose une suite à la ligne après armorum, mais nous ne comprenons pas pourquoi car il n’y a pas de place. E. Germer-Durand1292 propose [pr(aefecto) vig(ilum) et]. L’abréviation de praefecto en

pr(aefecto) est probablement erronée car cette expression est toujours abrégée en praef(ecto)1293 lorsque le mot n’est pas conservé dans son intégralité1294.

Ligne 11 : E. Germer-Durand1295, Allmer1296, HGL, IAN et Espérandieu veulent restituer, comme dans l’inscription CIL XII 3212, Vocontior(um) patrono, et développent le rp de la ligne précédente en r(es)

p(ublica). Hirschfeld a proposé d’attribuer la dédicace aux sévirs augustaux, et est suivi par Y. Burnand qui

!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

1282 Découvertes archéologiques 1872. 1283 Découvertes archéologiques 1872. 1284 Msc. 503. 1285 Découvertes archéologiques 1872.

1286 Elle concerne, chez les magistrats : T. Attius Quartio, T. Indedius Tertius, Tertius Iulius Varus, L. Iuventius

Paternus, Cn. Reuconius Sextinus, M. Senucius Servatus, L. Severius Severinus et l’anonyme CIL XII 3299.

1287

Col(oniae) Nem(ausi) : Verus Indamius Servatus, L. Messius Silvinus. Nemausi : Tertius Sammius Karus, Sammia Severina.

1288 Cn. Ro[---] Niger et [---] Iulianus (voir à ces personnages). 1289 Découvertes archéologiques 1872.

1290

Ab aer(ario) : M. Cominius Aemilianus (CIL CII 3212), M. Cornelius Maximus. Ab aerar(io) : T. Iulius Dolabella, Q. Soillius Valerianus, Q. Solonius Severinus.

1291 Revue épigraphique. 1292

Découvertes archéologiques 1872.

1293 Le reste de l’expression, vigilum et armorum, fait au contraire l’objet d’abréviations des plus variées. Le mot

praefectus est abrégé en praef dans les inscription de L. Caecilius Blaesus, C. Cascellius Pompeianus, notre

chevalier C. Cominius Aemilianus dans l’inscription CIL XII 3212, [-] Fabricius Montanus, Q. Frontonius Secundinus, T. Geminius Titianus, L. Lucretius Honoratus., C. Sergius Respectus, Sex. Virillius Severinus. Une exception : l’inscription de Sex. Sammius Aper, provenant de Rome et donc exécutée par des lapicides romains, qui abrège praefectus en praefect(us).

1294

Cas des inscriptions de C. Fulvius Lupus Servilianus et de Q. Soillius Valerianus.

1295 Découvertes archéologiques 1872. 1296

")&!

invoque le caractère fréquent de la formule IIIIIIviri Augustales corporati Nemausenses. Toutefois, cette formule n’est pas si fréquente, car si les IIIIIIvir Augustales corporati sont bien mentionnés sur plusieurs inscriptions1297, l’ajout du nom de la cité ne l’est que sur trois d’entre elles1298, ce qui suffit toutefois à prouver que la formule était bien utilisée. On pourrait penser que la restitution d’Hirschfeld, fondée sur deux lettres seulement, est téméraire, tandis que celle d’Allmer reprend les termes de l’autre inscription à notre personnage, mais elle permet de bien combler la ligne. Surtout, la copie de Maffei, qui est l’une des plus anciennes, et celle de Séguier qui pense l’inscription inédite1299, donnent corp, tandis que celle de Pelet, dans son Essai sur le Nymphée, donne

orf, et dans son Msc. 503, orp ; ces trois copies voient plus de lettres et confirment l’interprétation d’Hirschfeld,

que nous conservons donc.

Millin oublie les deux dernières lignes de l’inscription.

Support : grande pierre quadrangulaire à moulures provenant d'un piédestal de statue ; 0,98 x 0,7 x 0,44 m1300. Circonstances de la découverte : trouvé vers 1745 dans un bassin de la source1301.

Lieu actuel : musée de Nîmes.

CIL XII 3212

(photos enlevées pour alléger le fichier internet)

M(arco) Cominio

M(arci) fil(io) Volt(inia)

Aemiliano eq(uum) p(ublicum)

habenti curat[o]

ri Aquensi c[olo]n[iae]

dato ab Imp(eratore) [Traiano/Hadriano fla]