• Aucun résultat trouvé

PERFORMANCE DES PRINCIPAUX SECTEURS ECONOMIQUES DE LA SOUS-

L'insuffisance des precipitations dans les regions agricoles, les conditions chmatiques dans bon nombre de regions du pays et la diminution des r&erves alimentaires rationales exphquent en

II. PERFORMANCE DES PRINCIPAUX SECTEURS ECONOMIQUES DE LA SOUS-

SOUS-REGION

A. AGRICULTURE, PECHE ET FORET a. Situation generale

157. Le secteur agricole a joue un role majeur dans la sous-r6gion, avec une contribution moyenne d'a peu pres 48% de la production totale en 1996. La production de ce secteur est passee de 17,7 milliards de $ EU. en 1995 a environ 18,7 milliards de $ en 1996 et 19,3 milliards de $ EU. en 1997. Le role de 1'agriculture est encore plus important en Ethiopie, en Tanzanie, en Somalie, en Ouganda, aux Comores a Madagascar et au Burundi. La bonne performance generale enregistree en 1996 etait due a la fin des troubles sociaux dans certains pays et aux conditions climatiques favorables dans d'autres.

158. Toutefois, la situation agricole generale de la sous-region .en 1997 n'etait pas aussi encourageante qu'en 1996 a cause principalement des conditions climatiques precaires. Les troubles sociaux dans certains pays ont Sgalement entraine le d6placement massif des populations et la baisse de l'activite agricole.

Ij. Situation alimentaire

159. Bien que la situation alimentaire generale de la sous-region ait ete encourageante en 1996, sept pays sur les 13 de la sous-region (Tableau 17) ont ete identifies comme victimes potentielles d'une penurie alimentaire grave au cours de la saison 1997/98. L'impact de la recente secheresse a continue d'etre ressenti dans la sous-region. Au Kenya, la situation alimentaire est restee difficile avec des prix tres eleves. La situation etait particulierement difficile dans la region orientale du pays, victime de la secheresse, et la partie septentrionale du pays, ravagee par les troubles sociaux. En Somalie, la secheresse de ces derniers temps a

aggrave une situation alimentaire deja precaire provoquee par les mauvaises recoltes anterieures

la penune des intrants et les troubles sociaux persistants. En Tanzanie, la situation alimentaire dans les regions du Nord et du Nord-Est frappees par la secheresse restait toujours difficile et

les perpectives d'amehoration de la situation demeurent defavorables. A Madagascar la situation alimentaire etait pire du fait de la perte de la production alimentaire et des

infrastructures agncoles causee par les cyclones et les criquets pelerins. Au Rwanda a la suite d un retour massif des refugies, le pays a eu a nourrir 1,6 million de personnes de plus en 1997 par rapport a 1996. La production alimentaire totale en 1997 etait, selon les estimations de la bAO, largement inferieure aux niveaux d'avant-guerre (1994), ce qui a exerce une forte pression sur les stocks existants et provoque" une montee en fleche des prix. Au Burundi, la production alimentaire globale pour le compte de l'annee 1997 etait, selon les estimations, inferieure de 4%

a la moyenne au cours de la periode d'avant-guerre en raison de la persistance des troubles

sociaux dans certaines regions du pays. En RDC, la situation alimentaire et les conditions de

secunte des refugies rwandais et des personnes deplacees a l'interieur des frontieres nationales

restaient critiques, avec une forte incidence de malnutrition grave. En Ethiopie,.diverses regions, notamment dans les zones pastorales du Sud et du Sud-Est, ont du faire face a une situation alimentaire difficile a la suite de la secheresse qui a entraine la baisse de la production

agncole et la degradation des conditions d'elevage et de paturage. Dans certaines de ces

regions, les cultures de la petite saison des pluies representaient une proportion elevee de la

production alimentaire annuelie des menages. La degradation de la situation alimentaire etait

particuherement marquee dans diverses parties de la region "Somali" et dans la partie sud de la

region "Oromia", non loin des frontieres kenyenne et somalienne. Recemment, on a fait etat des penuries alimentaires dans la region "Amhara". En Erythree, la situation alimentaire est

restee precaire malgre la stabilite des prix des denrees alimentaires, ce qui reflete 1'entree des

denrees alimentaires en provenance de l'etranger, notamment de l'Ethiopie. L'aide alimentaire

sera necessaire dans ce pays pendant la saison 1997/98.

160. Le Tableau 17 qui est extrait du rapport de la FAO/GIEWS sur l'Afrique (aout 1997)

montre que sept pays de la sous-region faisaient face a un besoin special d'aide alimentaire d'urgence.

Tableau 17. Pavs de PAfrique de PEst faisant face a un besoin exceptionnel d'aide

Tensions sociales, inJerieur & ia production, sanctions economiques

•Recoltes en baisse, nombre iropotant de pereonnes vulnerable Nonibre important de personnes vutaerables, alias climaiiques localises Coalitions climaiiques defavorables pour les cultures de la premiere saison Refiigies rapatries, recoltes inferieur a la moyeune

Conditions climaiiques defavorables Aless climatiques localises et (roubles sociaux

1. Situation des produits de base

161. Le tableau 18 montre la deterioration generale de la production alimentaire dans la sous-region produit par produit. Tous les produits de base ont enregistre une hausse raisonnable en en 1996 par rapport a 1995, a l'exception des legumes. Toutefois, la production cerealiere devait, selon les estimations, reculer en 1997, tandis que les autres produits de base devaient continuer a progresser par rapport a 1996.

Tableau 18

Note: Les donnees se rapportant a la production au cours de la periode 1990-93 ne concernent pas l'Erythree, Seychelles, Les Comores et Madagascar.

2,. Cereales

162. Selon les estimations, la production cerealiere (Annexe VI) atteignait 25.895 tonnes

metnques en 1996 et 23.651 en 1997, soit un taux de croissance de 6% en 1996 par rapport a

1995, mais elle a chute de 9% en 1997 par rapport a son niveau de 1996. Le mais representait 41,4% de la totalite de la production c6realiere en 1996, mais sa part a diminue" pour se situer

a environ 39,8% en 1997. L'Ethiopie a produit 42,9% du volume total de cereales dans la sous-region en 1996, mais sa part devrait diminuer pour s'e"tablir a 40,2%. La Tanzanie etait le

deuxieme producteur de la sous-region avec 16,7% et 17,3% en 1996 et 1997 respectivement,

suivi du Kenya et de Madagascar dont les parts etaient de 11,2% et 10,8% en 1996 alors que leurs parts respectives e"taient estimees a 11,8% et 11,2% en 1997. Ainsi, les resultats positifs ou negatifs obtenus par les grands producteurs de cereales ont contribue a la situation generale de la production cerealiere de la region.

163. L'Ethiopie qui fournit une bonne partie de la production totale de ble dans la sous-region,

soit 30,3% en 1996, a enregistre" une hausse de 30% en 1996 par rapport a l'annee precedente.'

Selon les estimations, la production de ble a chute de 38% en 1997 par rapport a la saison precedente. Cette situation a incontestablement contribue a la baisse g6nerale de la production cerealiere de la sous-region en 1997. En 1996, la production de riz paddy a ete bonne a Madagascar, en RDC et en Tanzanie (qui en etaient les principaux producteurs dans la sous-region) et de legeres ameliorations etaient attendues au cours de l'annee 1997, sauf dans le cas de la Tanzanie ou on prevoyait une baisse de la production.

3. Ratines et Tubercules

164. Un volume total de 40.987 tm et environ 41.125 tm de racines et de tubercules ont ete

produits dans la sous-region en 1996 et 1997. Cela represente respectivement un taux de croissance de 2,3% et un taux marginal de croissance de 0,3% pour ces deux p6riodes. La production de manioc repr6sentait environ 74,7% de l'ensemble de la production des racines et tubercules en 1996 et 1997. La production de manioc a progresse de 2% en 1996, mais on prevoyait qu'elle resterait quasiment etale en 1997. Selon les estimations, la production de manioc en 1997 representait 94,5% du niveau de production de 1993. Les principaux producteurs de manioc de la sous-r6gion en 1996 6taient par ordre d'importance la RDC

(58,6%), la Tanzanie (19,2%), l'Ouganda (8,6%) et Madagascar (8,1).

4. Autres produits de base

165. La production de legumes en Tanzanie, alors premier producteur de la sous-region, s'est accrue de 5,4% en 1996 tandis que la production des fruits a diminue de 2% pendant la meme periode. La production de legumes a gousse, a progresse de 1,8% en 1996 en Tanzanie.

L'Ethiopie, alors premier producteur de legumes a gousse a conserve le meme niveau de production en 1996. L'Ouganda, premier producteur de fruits de la sous-rSgiori, a vu sa production leg&rement croitre de 0,4% en 1996 et on prevoyait qu'elle resterait au meme niveau

en 1997. La RDC, deuxieme producteur de fruits du groupe, a egalement enregistre une legere hausse de sa production de 2% en 1996 par rapport a 1995.

166. Dans l'ensemble, la production des legumes a gousse, des 16gumes, des fruits , du lait de vache et de la viande devaient, selon les estimations, croitre de 0,7%, 0,2% 0,1%, 2% et 0,5% en 1997. Ces hausses etaient bien en deca des attentes. Les perspectives concernant la production d'autres denrees alimentaires seront determinees par les conditions cHmatiques et la stability politique dans le pays ainsi que par la disponibilite de meilleures infrastructures de conservation et de stockage des denrees apres les recoltes.

£. Production des cultures de rente

167. Les cultures d'exportation de la sous-region etaient principalement le cafe, le the, le sucre et le sisal. La production totale de cafe de la sous-region etait estimee a 815.000 tm. en 1996, ce qui represente 13,7% de la production mondiale et 70,9% de l'ensemble de la production africaine. La production de cafe de la sous-region representait respectivement 12,8% et 67,5%

des productions mondiale et africaine en 1995. Son volume a gonfle (Tableau 19) de 738.000 tm. en 1995 a 815.000 tm en 1996, soit une hausse de 10,4%. La production de cafe a progresse en Ouganda de 36,7% en 1996. L'Ouganda etait le plus grand producteur de cafe du groupe en 1996. La production du pays a atteint 31,5% de la production totale de la region pendant cette periode. L'Ethiopie etait le deuxieme producteur de la sous-region en 1996, un cran en dessous du premier rang qu'il occupait en 1995. Le Kenya est reste le troisieme producteur du groupe pendant les cinq dernieres annees.

168. La production globale de the de la sous-region representait en moyenne 77,6% et 11,4%

respectivement de l'ensemble des productions africaine et mondiale. Le Kenya est le premier producteur de the, sa part se situait en moyenne a 85,3% de la production du groupe en 1996.

La production kenyenne de the s'est accrue de 4% par rapport a 1995.

169. La production de sucre de la sous-region s'elevait a 1.136.000 tm., soit respectivement 13,6% et 0,9% des productions africaine et mondiale. Dans la sous-region, le Kenya vient en tete pour ce qui est de la production du sucre, sa part ayant atteint 43% de la production du groupe en 1996; ensuite, l'Ethiopie avec 16%. La production &hiopienne de sucre va, selon les previsions, doubler en 1998 en raison de la creation de la Fincha Sugar Factory qui est censee engager une production normale en Janvier 1998. La production de sucre s'est accrue de 16 9%

au Kenya et de 31,9% en Ethiopie en 1996 par rapport a 1995.

Tableau 19: Production de cafe fen milliers de tonnes) par Ies principally orodiicteurs ' Total de la scus-rfigioo

Total Africa Source: Armuairc de production de la FAO, 1996

E; Estimations

Tableau 20: Production de the* et de sucre par les principaux producteurs

1994-96 en milliers de tonnes

The

\nnuaire de la FAO sur 1 The

170. Les autres cultures de rente produites dans la sous-region sont le sisal et le coton. La production totale de sisal de la sous-region est passee de 81.000 tm. en 1995 a environ 84.000 tm. en 1996, soit une hausse de 3,7%. La sous-region fournit environ 25,7% de la production mondiale de sisal, et 92,3% de Pensemble de la production africaine. Le premier pays producteur est le Kenya, suivi de la Tanzanie; les deux pays ont fourni ensemble 78,6% de la production de la sous-region en 1996. Madagascar arrivait en troisieme position de ce classement avec 20,2% de la production totale. Us trois principaux producteurs de sisal produisent ensemble pres de 100% de la production totale. La production tanzanienne s'est accrue de 6,6% en 1996, tandis que celle du Kenya est restee au me"me niveau qu'en 1995.

Selon les statistiques de la FAO, le coton est produit par tous les pays de la sous-region a I'exception de Djibouti. Les dernieres donnees disponibles indiquent que la production de coton a recule de 120 linter en 1993 a 114 en 1994. Les pays producteurs, a savoir, la Tanzanie, I'Ethiopie, le Kenya, l'Ouganda et la Republique d6mocratique du Congo ont affiche une tendance a la baisse similaire au cours de la me"me periode.

<L Production de Betail

171. Le Tableau 21 ci-dessous presente montre que le nombre de tetes de betail de la sous-region est entrain de remonter legerement depuis 1994. Cette amelioration de la situation s'est produite malgre la hausse des prix de la provende provoquee par les mesures de liberalisation des prix prises par les gouvernements de la sous-region. La reprise observee depuis trois ans tient sans doute aux bonnes conditions climatiques qui permettent aux agriculteurs d'avoir de meilleurs paturages et de disposer d'une quantite suffisante d'eau, en particulier dans les regions occupees par les nomades. Selon les estimations, les reserves de betail s'elevaient a 81,715 mille en 1996 contre 80,155 mille en 1994, soit un taux de croissance de 1,9%.

172. L'Ethiopie est le premier producteur de betail, avec 36,6% de 1'ensemble de la production de la sous-region, suivi du Kenya dont la part etait de 16,9% en 1996. La legere reprise generate de la production de betail 6tait essentiellement imputable a la reprise enregistree dans ces deux pays. Toutefois, la reserve de betail de la sous-region a recule pour se situer a 41,2% en 1996 contre 42,2% de l'ensemble de la production africaine en 1994.

173. Le nombre de porcins a augments de 0,6% en 1996 par rapport a 1994. Leur nombre total s'elevait a environ 4,344 mille en 1996. Cette legere amelioration est imputable a Madagascar, plus grand producteur de la sous-region, avec 37,5% de l'ensemble de la production en 1996. La Republique democratique du Congo, deuxieme producteur de la sous-region a vu sa production chuter de 35 mille tetes en 1996 par rapport a 1994. La production de porcins de la sous-region est restee constante a 20,4% de la production totale du continent aussi bien en 1994 qu'en 1996. Cependant, la part de la sous-region dans la production mondiale n'etait qu'une proportion insignirlante de 0,47% en 1996.

174. Le nombre total de caprins s'est accru de 109,144 mille en 1994 a environ 110,842 mille tetes en 1996, soit un taux de croissance d'environ 1,2%. La legere hausse observee dans la sous-region s'explique par la 16gere amelioration enregistree par le principal producteur,

1*Ethiopie, dont la part s'elevait a 35 % en 1996. La part de la production de caprins de la sous-region representait 28,6% de l'ensemble de la production africaine en 1996 et 6,4% de la production mondiale au cours de la meme periode.

175. La situation globale de la region en ce qui concerne la production du betail pourrait etre amelioree. II se peut que la situation actuelle soit essentiellement imputable au fait que 1'elevage ait ete jusque-la domine par les petits eleveurs et les nomades qui n'ont pas encore acquis les competences necessaires en matiere de techniques d'Slevage moderne. En outre, dans certains cas, les eleveurs ont tendance a preferer les methodes traditionnelles d'elevage et les especes traditionnelles; tel est notamment le cas des petits eleveurs et des nomades. Beaucoup reste done a faire si l'on veut changer l'attitude des eleveurs reticents pour les amener a adapter les techniques modernes d'elevage dans l'ensemble de la sous-region afin de produire un changement qualitatif en matiere d'elevage.

Tableau 21: Production de Betail (en milliers) dans la sous-region 1994-1996

Pays

Source: Annuaire de la FAO sur la production, 1996 E: Estimations

176. Le tableau 22 indique que Pensemble de la production de volaille s'est quelque peu

am&ioree entre 1994 et 1996 et qu'il y avait environ 197 millions de tetes en reserve en 1996.

La production a augmente de 5,9% en 1996 par rapport a son niveau de 1994. Les six pays de la sous-region (Ethiope, Republique democratique du Congo, Tanzanie, Kenya, Ouganda et Madagascar) ont fourni ensemble les 93,4% de la totalite des reserves de la sous-region. Sur les six pays sus-mentionne"s, l'Ethiopie a elle seule a fourni 28,4% de l'ensemble des stocks de la sous-region. La part de la sous-r6gion dans la production de volaille de I'Afrique s'elevait

19,3% tandis que sa contribution dans la production mondiale ne representait que 1,5% en 1996.

177. La performance de ce sous secteur en ce qui concerne la production est fortement tribuaire de la disponibilite de la provende, de I'am&ioration des methodes de production, a travers par exemple l'insSmination artificielle, (qui est pratiquement inexistante) dans la sous-region. Par ailleurs, un nombre important de vaccins veterinaires et pratiquement tous les produits pharmaceutiques sont fabriques a I'etranger, ce qui signifie qu'ils sont hors de prix et innaccessibles par les fermiers locaux.

178. Selon la region et le pays concerne, les couts de l'alimentation representent environ 80%

du cout total de la production des oeufs qui, peut etre un facteur decourageant dans l'industrie de la volaille lorsqu'on y ajoute les d6penses d'equipement et de soins v6terinaires, en particulier, lorsque les prix de vente ne sont pas suffisamment eleves pour couvrir l'ensemble de ces depenses. Ilya egalement une tendance de la part des consommateurs a preferer les

especes non traditionnelles.

Tableau 22: Production de la volatile en "millions de tetes" dans la sous-region (1994-1996)

Source : Annuaire de production de la FAO, 1996 E : Estimations

Peches

179. Cinq pays de la sous-region se situent le long de la cote qui donne sur 1'Ocean Indien (Somalie, Erythree, Kenya, Djibouti et Tanzanie). La R6puhlique de"mocratique du Congo possede environ 40 km de cote et le reste du pays est compose d'tles et de zones enclavees avec cependant des volumes d'eaux lacustres et fluviaux differents. L'ensemble des prises de poissons et de la production halieutique de la sous-region etait estime a 1.307.300 tonnes metriques en 1995.

Tableau 23: Poissons et Produits de la peche en milliers de tonnes repartis selon les

Source: Annuaire de statistiques concernant la peche, 1995

*Sources et estimations nationales

180. La production de poisson et des produits de la peche devait, selon les estimations, progresser de 3,6% en 1995 par rapport a 1994. La Tanzanie, premier producteur de la sous-region, a fourni environ 35,9% de l'ensemble de la production en 1995, suivi de l'Ouganda dont la part representait a peu pres 18,4% de la production totale de la region. En Tanzanie, les prises de poissons ont augmente de 4,4% en 1995 par rapport a 1994. L'essentiel de cette production est marine. En Ouganda, les prises de poissons et les produits de la peche ont fortement progresse de 14,2% pendant la me"me periode, mais elles resident inferieures au niveau de 1990, soit une baisse de 5.000 tonnes metriques en 1995. |

181. Au Kenya, les prises totales de poissons et les produits de la peche (principalement de sources marines, des lacs inteYieurs et des barrages) ont enregistre une hausse, passant de 142.000 tonnes metriques en 1990 a environ 220.000 en 1995, soit uri taux de croissance de

54,9% par rapport a la production de 1990. En Republique Democratique du Congo, la production totale s'est accrue de 23,4% en 1995 par rapport a 1990 tandis qu'a Madagascar, la production est restee stationnaire de 1990 a 1995, a 107.000 tonnes metriques. Bien que la principale exportation des Seychelles soit le thon en bolte, le poisson frais et congele, la production est restee a un niveau constant de 7.000 tonnes metriques au cours des quatre dernieres annees. Une evolution similaire a ete observee en Ethiopie, a Djibouti et aux Comores. En Somalie, Ja production a chute de 58% en 1995 par rapport a 1994 a cause de la guerre civile prolongee.

182. L'Erythree qui possede une zone cotiere longue de plus de 1000 km a des potentialites economiques reelles pour ce qui est de la consommation nationale de poissons et de son exportation. Le pays dispose d'abondantes ressources marines sur la zone cdtiere, mais seule une faible proportion est actuellement exploitee. II est done possible de realiser une forte croissance dans ce sous-secteur. Selon les estimations actuelles, le pays peut tirer des recettes annuelles de l'ordre de 55 millions de $ E.U. en exploitant pleinement les ressources

182. L'Erythree qui possede une zone cotiere longue de plus de 1000 km a des potentialites economiques reelles pour ce qui est de la consommation nationale de poissons et de son exportation. Le pays dispose d'abondantes ressources marines sur la zone cdtiere, mais seule une faible proportion est actuellement exploitee. II est done possible de realiser une forte croissance dans ce sous-secteur. Selon les estimations actuelles, le pays peut tirer des recettes annuelles de l'ordre de 55 millions de $ E.U. en exploitant pleinement les ressources