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259 L'Ethiopie le Kenya, le Rwanda, la Tanzanie, l'Ouganda et la RDC ont tous enregistre quelques changements positifs en ce qui concerne le ratio de leur dette exteneure par rapport aux

exportation qui etait de 458,4, 248,2, 658,8, 585,2 555,1 et 905,4 points de pourcentage en 1995 ^amelioration de ce ratio etait en partie due a 1'amelioration des exportation de la RDC,

de l'Ethiopie de l'Ouganda et de la Tanzanie en 1995, tandis que dans d'autres pays, elle etait imputable au'remboursement du principal pendant cette meme periode. Djibouti a vu sa dette

exteneure se deteriorer par rapport au ratio des exportation qui est passe de 61,2% en 1994 a 211,8% en 1995. En Somalie, la dette exterieure totale a quelque peu stagne depuis l'effrondrement de 1'administration et en 1994 elle s'elevait a 2.600 millions.

260 Bien que la sous-region ait beneficie de diverses mesures d'allegement de la dette, sous, forme de reechelonnement de la dette active, de l'annulation de la dette bilaterale et des facihtes

de credits croises il n'y a pas eu de changement fondamental en ce qui concerne le fardeau de

la dette Des solutions plus fondamentales tendant a soutenir la capacite de production locale et les prix accrus des produits d'exportation doivent etre reexamines pour que ces pays puissent

rembourser leur dette.

IV. POLITIQUE BtJDGETAIRE, DEVELOPPEMENTS MONETAIRES ET PRIX A LA CONSOMMATION

A. Politiaues budeetaires

261 Les politiques budgetaires des pays de la sous-region visaient a assurer une discipline fiscale, un equilibre budgetaire progressif, le contrdle de l'expansion de la masse monetaire et la maitrise de l'inflation a des taux raisonnable. Cette politique entrait egalement en droite hgne des exigences du FMI et de la Banque mondiale dans le cadre des programmes d'ajustement structurel (PAS) qui sont mis en oeuvre par la plupart des pays du groupe. Par consequent, chaque pays membre du groupe met un accent particulier sur la reduction simultanee des depenes, Amelioration de la collette des recettes fiscales en vue de resorber le deficit budgetaire. La tendance positive ces efforts soutenus devraient entratner reduirait le deficit budgetaire et Hmiterait la tendance des autres desequilibres a se renforcer, en particulier, l'accroissement de la masse monetaire.

262 Pour atteindre ces objectifs, nombre de pays de la sous-region ont mis en place divers programmes de reformes fiscales, ils ont mis en oeuvre des reformes institutionnelles susceptibles de favoriser le processus de collecte des impots, ils ont introduit et mis en application de nouvelles politiques fiscales, susceptibles de'accroitre les recettes de TEtat et de creer en meme temps des mesures d'encouragement. En outre, les politiques en matiere de

depenses publiques ont 6te" axees sur le renforcement du contr61e des defenses, et l'amelioration de la quality et de l'affectation des ressources par secteur. Des fonds plus importants ont ete1 alloues aux activtes de developpement tandis que les depenses de fonctionnement ont e*te compressees dans le but de require le d6ficit budge'taire.

263. Le tableau 29 reflete ces diverses tendances observees en 1996 sur les equilibres budg&aires des pays de la sous-re*gion pour lesquels les donn6es sont disponibles.

Tableau 29: Tendances budg&aires dans des pays selectionn&, leur relation avec le PIB et les taux de croissance en 1995 et 1996 (pourcentages)

Pays

Source: Compiled et calculus a partir des sources de donn6es nationales

* aides et prets exte'rieurs exclus 0 deficit

a. Recettes

264. Le tableau 29 montre qu'il y a eu une amelioration de la situation en matiere de collecte des recettes au Rwanda, en Ouganda et en Ethiopie en 1996 par rapport a 1995, Le Kenya a enregistre une legere baisse des recettes de 32,4% du PIB en 1995 a 31,1% en 1996. ; La collecte des recettes est restee constante en Tanzanie: 15,3% du PIB en 1995 et 1996.

b. Depenses

265. Les equilibres budgetaires de la sous-region vont de 1,8% du PIB en Tanzanie, taux le plus faible, a 7,9% en Ouganda, deficit budgetaire le plus eleve du groupe en 1996. Le deficit budge"taire de l'Ethiopie est passe" de 8,6% du PIB en 1995 k un niveau de 5,4% en 1996. Le Kenya a enregistre un excedent en 1996, mais cet excedent est descendu a 0,9% du PIB en 1996 alors qu'il etait de 3,6% en 1995. Le deficit budgetaire du Rwanda est pass6 de 0,8% du PIB en 1995 a 3,3% en 1996. La Tanzanie est passee d'un deficit de 2% du PIB en 1995 a un exc6dentde 1,8% en 1996. Djibouti, laSomalieetl'Erythreedisposentdetrespeudedonn^es, Iorsqu'il y en a, sur Involution de la situation budg&aire rationale.

c. Kqiiilihres budgetaires

266. Les soldes budgetaires de la sous-r6gion vont d'un excedent de 1,8% du PIB en Tanzanie au deficit le plus Sieve de 7,9% en Ouganda en 1996. Le deficit de l'Ethiopie a diminue, passant d'un niveau de 8,6% du PIB en 1995 a 22,9% en 1996. Le Kenya a enregistre un excedent en 1996, mais celui-ci a chute a 0,9% du PIB en 1996 alors qu'il 6tait a 3,6% en 1995.

Le deficit budgetaire du Rwanda s'est aggrav& de 0,8% du PIB en 1995 il a chute a 3,3% en 1996. Djibouti, la Somalie et l'Erythr6e disposent de tres peu d'informations (Iorsqu'il en existe) sur Involution budgetaire de leurs pays.

267. Une evolution importante observee dans la majority des pays de la sous-region concernait le recours a des instruments financiers non bancaires comme la vente des bons du tresor et d'autres effets similaires par le gouvernement pour financer les deficits budgetaires. Cette operation a permis d'eliminer l'effet d'encombrement des emprunts bancaires de l'Etat sur le secteur priv6 en plus du fait qu'elle a contribu6 a mettre progrssivement en place des marches

financiers.

b. D^veloppement monetaire

268. La politique financiere austere de la sous-region notamment en ce qui concerne les pays pour lesquelles les donnees sont disponibles se reflete dans le ratio de la masse monetaire (M2) (la somme de billets qui se trouvent hors du circuit bancaire et de la demande des particuiers, les d6pots a terme et l'lpargne) par rapport au PIB. Parmi les autres lacteurs, le ralentissement de ce ratio en Ethiopie, en Tanzanie, au Rwanda et en Ouganda en 1996 montre que les mesures mises en oeuvre dans le domaine financier ont en quelque sorte permis de r6aliser un taux de croissance reel raisonnable du PIB, de reduire le taux d'inflation annuel et d'am61iorer la balance des paiements. Ce n'est qu'au Kenya que le ratio (M2)/ PIB est pass6 de 50,8% en 1995 a 51,8% en 1996, chiffre inferieur au faible ratio de 36,2% enregistre en 1994. Toutefois, la tendance en ce qui concerne le developpement mon6taire local dans ces pays n'est pas le seul

facteur permettant de realiser la stabilite financiere, les chocs exterieurs contribuent enormement a 1'instability financiere. Le Tableau 30 indique que dans la sous-region l'Ouganda a realise un faible ratio M2/PIB, suivie du Rwanda et de la Tanzanie. En 1996, le ratio M2/PIB 6tait toujours elev6 au Kenya et en Ethiopie.

269. Sur la base des donnees disponibles (Tableau 31), Djibouti a continue d'enregistrer un faible taux de croissance de la masse mon6taire M2 qui etait negatif a 7,4% en 1996, taux le plus bas de la sous-region. Le Rwanda a egalement pu realiser un taux de croissance relativement bas de M2, 10,0% en 1996 contre un taux exponentiel de 72,8% en 1995. En Ethiopie, M2 a tegerement progresse, passant de 9% en 1995 a 9,4% en 1996.

270. Le Kenya a enregistrS la croissance la plus forte de M2 dans le groupe, soit 26,2% en 1£96 contre un taux de croissance faible de 16,4% en 1995. La Tanzanie, pour sa part, a vu la^roissance de sa masse monStaire diminuer en 1996 par rapport a Fanned 1995 ou ce taux 6tait;de 33%. Les Seychelles, Madagascar et l'Ouganda ont aussi enregistr6 des taux de croissance models de M2. Bien que les donnees concernant la masse monetaire M2 de la RDC en 1996 ne soient pas disponibles, le taux de croissance moyen de 357,6% enregistre en 1995 6tait le plus 61eve de la sous-r6gion par rapport au taux de croissance faible de 0,07% enregistre

en 1994.

271. Le volume de la masse mon6taire au sens large (M2) a augmente regulierement dans cinq pays de la sous-region en 1996, tandis que trois pays seulement pour lesquels les donnees sont disponibles ont connu une baisse de M2. En cons6quence, un effort soutenu est nfessaire pour maintenir la croissance de M2 a un niveau raisonnable.

Tableau 30: Ratio de M2 par rapport au PIB de certains pays selectionn& pour lesquels les donnees sont disponibles - Indicateur d'urie politique financiere rigoureuse

Pays

Source: Calcule a partir des sources de donnees nationales

Tableau 31: Taux de croissance de M2 Source: Calcule sur la base des statistiques financieres internationales du FMI, 1997 -: inexistant

Nd: non disponible

C. Prix a la Consommatinn

272. Du fait de la mise en oeuvre de diverses mesures de gestion macro-economique, notamment la discipline budge"taire qui a ete appliquee ces quatre dernieres annees, la majority des pays du groupe ont pu require l'inflation et realiser la stability des prix. Dans certains pays, une evolution positive de Toffre a 6galement permis de bien gerer les pressions inflationnistes.

Le Tableau 32 donne un apercu general de la tendance des prix a la consommation dans les pays de la sous-region.

92 Tableau32:INDICEDESPRIXALACONSOMMATIONDANSLESPAYSDELASOUS-REGIONDEVAFRIQUEDE (1987=100) PAYS Burundi Comores RDC Ethiopie Kenya Madagascar Rwanda Seychelles Tanzanie Ouganda

1980 60,2 6,3 78,9 47,4 30,5 70,9 79,7 15,6 0,9

1987 100 100 100 100 100 100 100 100 100

1988 104,5 171,1 107,1 111,2 126,6 103 101,8 131,2 296,1

1989 116,7 ... 349,1 115,5 125,6 138,3 104 103,4 165,1 478,1

1990 124,8 633 121,4 145,2 154,6 108,4 107,5 224,2 636,4

1991 136,1 14.27 164,8 173,9 167,8 129,7 109,7 288,6 815

1992 152 603,501 182,1 225,3 192,2 142 113,2 351,6 1.242,4

1993 152,5 12.594.490 188,6 328,5 211,5 159,6 114,7., 440,5 1.317,9

1994 174,5 3.006.698.771 202,9 423,9 293,8 116,8 590,7 1.446,2

1995 208,2 19.305.654.721 223,2 427,2 438 317,5 116,4 752,7 1.569,9

1996 263,2 146.216.598.052 464,9 524,6 341 910,6 1.684,6 Source:SecretariatdelaCOMESA