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geotnermiques est restee la meme alors que celle de l'energie thermique s'est legerement accrue

La capacrte de production d'energie a augmente de 7,8% en 1996. La production de I'energie hydo-electnque a enreg,stre une legere hausse de 1,9% tandis que la production de I'energie thermique est montee en fleche de 39,7% en raison de la rehabilitation de la station thermique

de 34Te' '* Pr°dUCti°n ^"^ g6°thermi<5ue a

192. La demande d'electricite est passee de 3.289 Kwh en 1995 a 3.478 Kwh en 1996 au Kenya, sent une hausse de 5,7%. Bien que le pays ait eu a proceder a un rationnement de leaergic tout au long de l'annee 1996, les ventes d'energie electrique aux entreprises industrielles et commercials ont progresse de 9,2% en 1996. La demande d'electricite en zone rurale est passfe de 125 millions de Kwh en 1995 a 138 millions de Kwh en 1996 La baisse

enregistree dans les ventes d'energie pendant les heures autres que les heures de pointe a ete

attnbuee au rationnement de l'electricite pendant des moments autres que les moments de pointe tandis que les importations d'energie electrique en provenance d'Ouganda ont recule de 13 4%'

fnnlfS IT 3 !f transraission du cou«nt electrique se sont accrues, de 636 millions de Kwh en 1995 a 660 millions de Kwh en 1996. Les importations totales nettes d'energie representaient 45% de la consommation totale d'energie en 1996. Les importations d'energie hydro electrique ont chute de 20,3 pour cent du fait des engagements pris par le Gouvernement pouFlimiter la dependance v,s_a_vis de l'energie importe. La production locale en tant que proportion de 1 energ,e totale a baisse de 0,4 pour cent en 1996 par rapport a 1995. La consommation totale

d energie a augmente de 6,1 pour cent.

193. En Ouganda, la part du sous-secteur electricite au PIB au prix constants de 1991 est

restee constante a 0,9% de 1994 a 1996. Le pays exporte l'energie electrique, produite dans les

chutes du Nile, vers le Kenya, le Rwanda et la Tanzanie. La valeur totale des exportation d energie electrique vers ces trois pays s'elevait 4.038 millions de shillings kenyens et le volume

exporte atteignait 151 millions de Kwh. Les exportations d'energie electrique de 1'Ouganda vers

le Kenya ont chute de 176 millions de Kwh en 1995 a 131 millions de Kwh en 1996 tandis

celles de Tanzanie sont restfes constantes a 19 millions de Kwh en 1995 et 1996.

194. L'Ouganda avait des installations d'une capacite energetique totale de 183 MW en 1995

et 1996; sur ce total, 180 MW provenaient des chutes d'Owen et 3 MW des autres centrales

L energie hydo-electrique totale produite etait de 1230,7 millions de Kwh en 1997 contre 1129

millions de Kwh en 1996, tandis que l'energie provenant du diesel restart au niveau constant de

1,1 million de Kwh de 1994 a 1997. Le Gouvernement est eri train de poursuivre un programme

peu couteux destine a mettre en valeur l'enorme potentiel hydro-electrique du pays, la deuxieme

phase du projet qui inclut l'expansion du plan sur les chutes d'Owen devrait s'a'chever avant

1999/2000. Mais, etant donne que la demande va desormais au-dela de la capacite actuelle de

1'Office ougandaise d'electricite (OEB), la mesure la plus importante que I'on envisage de

prendre est la suppression du monopole de l'UEB en matiere de production d'energie a travers une decision autorisant la creation d'autres sources de production d'energie.

195. En Tanzanie, des taux de croissance particulierement eleves (11,1 %) ont ete enregistres dans les secteurs de l'eau et de l'electricite" en 1996. La production initiale d'6nergie en Tanzanie etait de queique 81.000 tonnes metriques de charbon en 1992, soit l'equivalent de 79 tonnes metriques en 1990. Sur la production totale d'energie, Telectricite se taillait la part du lion en 1992, soit environ 95%.

196. En Ethiopie, le sous-secteur de Pelectricite devait, selon les estimations, progresser d'environ 19,6% en 1997 et 7% en 1997/98. L'Ethiopie dispose d'enormes potentialites hydro-electriques avec un potentiel estime a 15.000 a 30.000 MW, dont seule une faible proportion a ete jusque-la exploitee. Malgr6 ce potentiel, l'Ethiopie a l'un des niveaux de consommation d'energie par tete les plus bas au monde. 5% seulement de l'ensemble de la population a acces a l'electricite. Les menages se taillent la part du lion avec 88% de la consommation totale d'energie, en majeure partie, le bois de chauffe et d'autres combustibles biomasses traditionelles destines principalement a la cuisson. Le secteur industriel consomme 5 % de la totalite d'energie disponible et le commerce environ 7%. Le volume global de la production d'energie primaire est largement domine par l'electricite.

197. Dans l'ensemble, la demande d'electricite est de loin superieure a l'offre. Par

■ consequent, nombre de gouvernements de la sous-region ont procede" au rationnement de l'electricite comme mesure a court terme. La chute de la production pourrait etre alarmante.

b. Parole

198. Les produits pe"troliers constituent une source majeure d'energie pour 1'eclairage et les activites industrielles et de transport dans la sous-region. La demande nationale en ce qui concerne cette source d'energie reste largement couverte par les exportations en raison principalement de l'absence quasi-totale de production pe"troliere locale dans la sous-region, a

{'exception de la RDC. II s'ensuit que les importations nettes d'6nergie en tant que pourcentage

de la consommation energetique sont tres elevens dans bon nombre de pays de la sous-region.

En voici les chiffres pour l'annee 1994: Ethiopie (87%), Tanzanie (83%), Burundi (90%), Rwanda (78%), Madagascar (83%), Ouganda (58%) et le Kenya (83%). Tout cela implique que toute hausse des prix du petrole a une incidence grave sur les economies de la sous-region.

199. Au Kenya, les importations de petrole brut et raffinee s'elevaient a 480,7 millions en 1996, ce qui represente environ 15,7% de la facture totale des importations. L'ensemble des importations a 16gerement recul6 de 0,9%, passant de 2429,4 mille tonnes en 1995 a 2408,1 en 1996. Les importations de petrole brut ont baiss6 de 15,9% tandis que les importations de petrole raffine sont montees en fleche a un taux de 33,9%, passant de 719,7 mille tonnes a 963,9 mille tonnes en 1996. La baisse des importations de petrole brut et le relevement des importations de produits petroliers raffines ont ete attribues aux contraintes d'ordre technique qui se posent dans les raffineries locales et au cout eleve de raffinage du petrole brut dans les

pays. Malgre" une 16gere baisse des importations de produits pe*troliers, la facture des importations de p6trole a gonfte de 25,3% du fait des fluctuations de la monnaie kenyenne par rapport aux devises et des changements survenus sur les prix du pe"trole sur le march6 international.

200. En Ethiopie, les importations de p6trole brut s'61evaient a 115,6 millions en 1995/96 contre 88,8 millions de dollards EU en 1994/95, soit une hausse de 30,2%. Cette hausse substantielle 6tait imputable au relevement des prix du pdtrole et a la de*pr6ciation progressive de la monnaie locale vis-a-vis du dollar. Les importations de petrole brut repr6sentaient a peu pres 8,1% de la totality de la facture des importations en 1996. En ce moment, 1'Ethiopie a commence" a importer le pe"trole raffing a cause de 1* interruption des activit6s de la raffinerie d'Assab. Cette nouvelle orientation pourrait profiter au pays parce que la raffinerie d'Assab 6tait d'une inefficacite" notoire en raison de la ve*tuste" et du delabrement de ses installations.

201. En Ouganda, les importations de petrole s'61evaient a 78,6 millions de $ EU en 1997 contre 89,9 millions en 19^6 soit une chute d'environ 13 points de pourcentage. La part des importations de p6trole repre"sentait 4,8% de la totalite" de la facture des importations en 1997.

202. En Tanzanie, les importations de petrole s'elevaient a 154,1 millions de $ EU en 1996 contre 187,5 millions en 1995, ce qui repre"sente une une chute d'environ 18 points de pourcentage. La part des importations de p6trole representait 23,6% de la facture totale des importations.

203. En RDC, on a annonce une hausse de la production de petrole et selon les estimations, elle devait d6passer la barre des 30.000 bpd en 1995 apres une moyenne de pres de 29.000 bpd en 1994. La compagnie p6troliere (Chevron) a repris les activity de mise en valeur en mer.

Les d6couvertes de gisements marins pourraient atteindre jusqu'a 80 millions de barrils selon certaines estimations. La production devait en principe stagner en 1997 et aucun nouveau gisement important n'est en vue.

c. Perspectives du secteur de Fe"nergie en 1998/1999

204. l'6nergie 61ectrique a fourni l'essentiel de la demande en energie des activity industrielles et commerciales de la sous-region en 1996 et 1997. II y a des possibility 6normes pour l'exploitation d'autres sources d'6nergie telles que l'6nergie solaire, l'e"nergie 6olienne, la gasoline, l'6nergie g6othermique et la combinaison energie solaire/6nergie 6olienne. Comme le montrent leurs plans de d6veloppement, les pays de la sous-r6gion ont pris conscience de Pimportance de l'6nergie dans la production.

205. En Ouganda, le Gouvernement s'est engag6 a moderniser le pays a travers un programme d'eiectrification. On a reconnu que Tun des facteurs qui contribuent au cout elev6 de production est la fourniture insuffisante et irrSguliere d'6nergie, en particulier de Pe"lectricite\ Par consequent, comme la demande croissante d'6nergie a exerce une forte pression sur les ressources disponibles, le gouvernement envisage de mettre rapidement en place un cadre

reglementaire en vue d'ameliorer l'utilisation et la fourniture de l'electricite dans le pays. La strategie adoptee met Taccent sur la participation du secteur prive a cette action.

206 Dans le cadre du programme de reforme du secteur de l'energie, le monopole de l'UEB en matiere de production d'energie est desormais remis en cause. En consequence, trois

centrales hydro-electriques sont entrain d'etre creees par des entreprises privees/ou sont sur le point de l'Stre, le long du Nile. Le projet des chutes d'Owen est en cours de construction; les travaux sont executes par une entreprise italienne. Ce projet va renforcer la capacite de la

centrale de 200 MW et il doit en principe s'achever d'ici 1999. La centrale electnque de Kalagala a Kangulunura dans le district de Mukono sera en principe construite par une entreprise egyptienne et une entreprise arabe de construction internationale et la centrale de Bujagali devrait etre construite par une societ6 d'electricite "Nile independent power firm". Le barrage sur les chutes de Kalagala devrait en principe couter 600 millions, alors que celui de Bujagali coutera 500 millions de $ EU. et devrait produire 290 MW.

207. A Madagascar, un accord a ete signe entre la societe miniere de l'Etat et la societe canadienne de recherche petroliere pour la prospection du petrole dans les regions de Tsinbihina et d'Antanebite dans le sud de Madagascar. La premiere phase de 1'exploration coutera environ 1 million de $ EU et elle couvrira la periode 1997-2005. Bien que la prospection son programmed pour une duree de huit ans, la compagnie canadienne est convaincue qu'en 1999, elle disposera de donnees suffisantes pour commencer l'exploitation. En juillet 1997, la societe miniere a sign6 deux contracts avec Trinto Energy Corporation (TEC) des Etats-unis pour la prospection petroliere marine dans le Nord-est de Madagascar et a Cap Sainto-Marie dans le sud du pays. Si on y decouvre le petrole, le gouvernement recevra 35 % de la production et les deux

partenaires se partageront le reste.

208. Au Kenya, pour am61iorer le rationnement de l'energie, cinq projets de centrale electrique d'une capacite totale de 338 MW viendront renforcer le potentiel existant entre 1997 et 2001.

Les travaux concernant la centrale Diesel de Kipevu I, la centrale thermique 01 Kari II et la centrale hydro-electrique de Sondu- Miritu seront executes par l'Etat a travers les societes d'electricite du secteur public, tandis que ceux de la centrale de Kipevu II et de la centrale geothermique 01 Kari II seront en principe execuees par les investisseurs du secteur prive, commune'ment appetes les Producteurs independants d'energie (IPPS). En outre, la mise en place d'une unite thermique de ravitaillement d'une capacite d'environ 50 MW est prevue pendant la premiere partie de la p6riode couverte par le plan.

209. L'Ethiopie a demarre les travaux sur le projet de Calub en vue de la production de 65.000 tonnes de combustibles destines aux menages et aux moteurs a partir des gisements de gaz humide dans la region de l'Ogaden. La production demarre en principe en 1998. On attend aussi de certains autres projets une production annuelle de 21.000 tonnes de LGP, 16.000 tonnes de gasoline, 13.000 de combustible diesel et 15.000 de petrole lampant. Ces differents projets permettront a l'Ethiopie de reduire l'ensemble de ses importations de 10% ainsi que la quantite de bois de chauffe actuellement utilisee dans les menages.