• Aucun résultat trouvé

industrial e"tant donne que Ies soci6t6s 6trangeres implante*es a Madagascar fournissaient la moiti6 de toutes les exportations du secteur manufacturier en 1995, et celles-ci ont augments le nombre

de leurs emplois de 20%, alors que les entreprises malgaches n'ont augments les leur que de 6,8 %. Le volume total des exportations est passe de 501 millions de dollars EU a environ 580 millions de dollars en 1996, soit une hausse de 15,7%.

87. Les principles importations du pays 6taient alors les biens d'6quipement, les produits alimentaires, les matieres premieres et les biens de consommation et les produits p6troliers. Les importations de biens d'6quipement constituent Tessentiel de la facture des importations de Madagascar, soit environ 25,6% en 1994. Le volume total des importations est passe" de 649 millions de dollars en 1995 a 695 millions en 1996, soit une hausse de 7,1 %.

88. Le solde des transactions courantes a 6x6 d6ficitaire et a atteint le chiffre de 342 millions de dollars en 1996 contre un deTicit courant de 1'ordre de 254 millions de dollars en 1995. Le deficit courant en 1996 etoit estime*e a 7,9% du PIB. La dette exteYieure totale du pays est pass6e de 4.117 millions de dollars en 1994 a 4.302 millions en 1995. En juillet, le parlement a vote un ligne budge"taire pour relever le niveau des investissements publics dans le cadre du Programme d'investissement Public (PIP) de 278,3 millions de dollars a 289,7 millions.

L'imposition de la taxe sur la valeur ajout6e (TVA) sur les produits p6troliers permettra d'accroftre les recettes publiques. Les defenses publiques accrues seront orientges vers les projets de reconstruction a la suite des de"gfits cause's par les cyclones et vers ram61ioratidn du r6seau routier. Le deficit budg6taire global en 1997 devait, en principe, chuter de 1638 millions

de dollars en 1996 a 1.403 millions, signe de Taccord conclu sur le reechelonnement de la dette en mars 1997 avec les creanciers bilateraux du club de Paris.

89 L'etude du systeme monetaire malgache revele que la masse monetaire au sens large

(M2) s'est accrue de 16,2% en 1996 contre 15,9% en 1995. L'inflation des pnx a la

consommation a recule de 78% en 1996, soit une baisse de 47,2% par rapport a 1995, pour

s'etabliralO,5% en 1996.

90. S'agissant de la demographic le taux de croissance etait de 3,1 % contre une moyenne de 2 9% dans la sous-region. Selon les dernieres donnees disponibles sur les tendances en

matiere d'emploi, le chomage a baisse a Tananarive de 6,8% en 1996 a 5,8% au cours du premier trimestre de 1997. Cette baisse etait largement due a la creation d'emplois dans le

secteur prive. Les reformes du Gouvernement concernant le cadre reglementaire , notamment, la reduction des impots sur les societ6s et des taxes a l'exportation, ont permis de creer des emplois dans la zone franche industrielle. Bien que ladite zone n'ait cree que 4,6% des emplois du-secteur prive, 12% de tous les nouveaux emplois crees appartenaient a ce secteur. Le secteur prive informel a continue d'etre le plus grand pourvoyeur d'emplois a Tananarive, representant a lui seul 58,8% des emplois en 1996 et 59,6% au cours du premier trimestre de 1997.

91. Le taux de mortalite des enfants ages de moins de cinq ans a diminue: de 364 pour 1000 naissances vivantes en 1960 a 116 en 1997. L'esperance de vie a la naissance etait de 58,ans en 1995 contre une moyenne de 54,5 ans dans la sous-region. La proportion de la population ayant acces a l'eau potable efcit de 29% au cours de la periode 1990-1996. Le pourcentage de la population ayant acces aux services de sante 6tait de 65% entre 1990-1995 contre une moyenne de 57,3% dans la sous-region. Le taux d'alphabetisation des adultes etait de 47% et de 23% pour les hommes et pour les femmes respectivement, contre une moyenne de 74% et

de 55,2% dans la sous-region.

92. Lamission de la FAO/PAM s'est rendue a Madagascar en mars 1997 pour evaluer les degats et les pertes causes a la production agricole par le cyclone "Gretelle" qui a ravage le pays en Janvier 1997. Selon la mission, la perte totale des cultures s'elevait a 7000 tonnes de riz, 123.500 tonnes de manioc, et 8000 tonnes de cultures de rente, principalement le cafe.

Toutefois, etant donne que les perspectives qui se dessinaient, concernant la production alimentaire dans les regions epargnees par le cyclone etaient bonnes, la plus grande partie du

manque a gagner pourrait etrecomblee localement.

Rwanda

93. Le PIB nominal du Rwanda etait estime a 1,3 millions de dollars en 1996, ce qui represente une hausse de 5,9% du taux de croisance reel par rapport a 1995. Selon les previsions, le PIB devait repartir a la hausse de 11,8% en 1997 par rapport a 1996 et le taux de croissance annuel reel prevu pour 1998 et 1999 etait de 12,6% et 8,9% respectivement aux prix constants de 1995. Le revenu par t&e en 1996 etait de 179 dollars, chiffre legerement infeneur a la moitie de celui enregistre en 1990. Sur la base du franc rwandais reel (et non des dollars

des Etats unis mentionnSs plus haut), le revenu par te"te a baisse d'un tiers, de 1990 a 19%. En 1990, le revenu par t6te du Rwanda etait le deuxieme en Afrique de l'Est. Dans son rapport de

1996, la Banque mondiale a classe le Rwanda parmi Ies pays les plus pauvres du monde en termes de revenu par tete; en effet celui-ci s'6st regulierement det6rior6 depuis les 6v6nements de 1994. Seion les projections du Ministere de la planification du Rwanda, les niveaux de production de 1993 ne pourront etre atteints qu'en Tan 2000.

94. La relance de l'economie secteur par secteur (voir Tableau 9 et 10) est ine"gale. La production agricole reelle repr&entait 79% des niveaux de 1993, tandis que 1'industrie et le secteur des.-services etaient a 62% et 72% respectivement. Le secteur agricole a progresse de 12,2% enut996et le taux de croissance r6el, selon les projections pour 1997, 6tait sup6rieur de 11,7% acehnde l'annee precedente. On s'attend a un redressement continu jusqu'en l'ari2000.

Le secteur des services est celuiqui a le plus recule" en 1994, mais c'est aussi celui quiaTle plus progress^ en 1995: II a meme continue de progresser de 8,3% et de 7,1% en 1996 et 1997 respectivement. Le secteur industriel a enregistre la plus lente progression, les faibles revenus du secteur agricole n'ayant guere permis sa relance. Les taux de croissance reels du secteur agricole 6taient negatifs a 4,7% en 1995, alors que 1'industrie affichait un taux de croissance reel de 18,5% et 20% par rapport au taux n^gatif initial de 1996 et 1997.

95. Dans le secteur primaire, les cultures (principalement le haricot pendant les saisons des cultures de septembre et de fevrier et le sorgho pendant la saison mars-aoiit) ont enregistrS une reprise de pres de 10% en 1995 et de 15% en 1996. La principale culture d'exportation est le cafe qui repr&entait 70% de l'ensemble des recettes d'exportation en 1996. Le cafe est essentiellement cultiv6 par les petits exploitants agricoles, et sa commercialisation, son sechage et sa transformation sont assures par le secteur prive. Les exportations de cafe 6taient de 46.000 tonnes en 1990, mais, l'abandon des champs de cafe" en 1994 a entraine une chute de la production de 21.000 tm., et une chute des exportations a 13.000 tm. Pour r^habiliter les plantes de cafe, il fallait les elaguer s6rieusement. N6anmoins, les exportations ont pu etre relancees, dans une certaine mesure, a 15.000 tm., puis a 205.000 tm. en 1996, chiffre n'atteignant toujours pas la moiti6 des niveaux d'avant-guerre.

96. Le th6 est la seconde source de devises du pays. En 1990, il representait 20% de l'ensemble des recettes d'exportation, avec un volume total de pres de 12.000 tm. Quatre des usines publicfues de transformation de the1 ont ete detruites ou s6rieusement pill&s pendant la guerre. En 1994, les exportations s'e"levaient a 35.000 tm. avec une reprise a 4.000 tm en 1995 et 79.000 tm. en 1996, soit environ les deux tiers des niveaux d'avant-guerre. Les estimations reyelent que la production devrait approcher les niveaux d'avant-guerre en 1997. La seule usine priv6e dans ce secteur s'est mieux redressee que presque toutes les autres; celle-ci produisait environ 2.000 tm. avant la guerre et elle produit aujourd'hui 27.000 tm. (

97. Le secteur industriel est de petite envergure; ilne representait que 22% du PIB en 1990 et 18% en 1996. II se compose essentiellement de petites industries destin6es notamment a la production du tabac, des boissons non alcoolis6es, des cigarettes, des mousses plastiques, de savon, d'huile de cuisine et de la fabrication des meubles. Contrairement au secteur des services

qui s'est redresse grace a la remise en place du Gouvernement et aux injections massives de capitaux par les bailleurs de fonds, bon nombre d'industries d'envergure etaient dirigees par l'Etat et il faut d'abord les redresser avant de pouvoir les privatiser. Par exemple, les industries de production de la biere, des boissons non alcoolisees et du ciment ont ete relancees convenablement, mais les industries de production du textile, les industries publiques de production du Sucre et du riz ainsi que les industries minieres restent a rehabiliter.

Tableau 9: Part en pourcentage dii PIB du Rwanda par secteur aux prix du marche

Source: MINI FIN Plan, Direction de la macro-economie E: estimations

P: projections

Tableau 10: Taux de croissance du PIB aux prix constants (1995=100)

Agriculture

Source: MINI FIN Plan, Direction de la macro-economie E: estimations

P: projection

98. Le profil budgetaire de l'Etat (Tableau 11) montre que toutes Ies recettes publiques, y compris Ies recettes non fiscales ( a Texception des dons) sont passees de 80 millions de dollars en 1995 a 129 millions de dollars en 1996, soit une hausse de 61 % en dollars EU. Le Rwanda collectait des recettes du meme ordre en 1990. Etant donne Ies besoins de l'Etat en termes de depenses, cette proportion devrait progresser. Comme c'est le cas avec la plupart des economies des pays en developpement, Ies impots touchant la consommation, represented l'essentiel des revenus. Dans le cas du Rwanda, Ies deux tiers des recettes provenaient de ces impots en 1996, alors que Ies impots sur le commerce international ne contribuaient qu'a hauteur de 29% aux recettes publiques. Les impdts sur le patrimoine, le revenu et Ies profits ont represents 26%.

En 1996, le gouvenement a decide d'imposer une taxe sur le chiffre d'affaires et de reduire dans le meme temps l'impdt sur le revenu et les profits. Toutefois, comme Ies milieux d'affaires s'y sont opposes, le gouvernement a accepte d'examiner Ies modalites d'application de cette taxe

et d'envisager d'autres solutions tout en continuant de collecter des recettes fiscales decouiant de cette taxe. Les droits d'importation sont de l'ordre de 60% pour les biens produits dans le pays ou pour les biens dits de luxe. L'Etat a egalement impose une taxe supplemental sur

1' importation des biens produits localement.

99. Les depenses de fonctionnement s'elevaient a 145 millions de dollars en 1995 et les depenses d'investissement e"taient de 94 millions sur un total de depenses de 239 millions de dollars. Les depenses ont nettement progresse en 1996 de 33,8% pour s'etablir a 320 millions de dollars. Sur ce montant, 187 millions faisaient partie des depenses de fonctionnement ( en hausse de 28,9%) cependant que les depenses d'equipement etaient de 133 millions (en hausse de 41,5 %). Comme en 1995, pratiquement toutes les depenses d' investissement etaient financees par les bailleurs de fonds. En 1996, 58% de Pensemble des depenses de l'Etat etait consacre au fonctionnement et 35% de ces fonds constituait la masse salariale; 44% etait consacre a l'achat des biens et services et 11% 6tait constitue des interets reels payes (et non des interets echus) sur la dette de l'Etat (partag6 presque Squitablement entre la dette interieure et la dette exterieure). Le solde, soit 10%, etait consacre aux transferts et aux articles exceptionnels.

L'Etat repartit les salaires et l'achat des biens et services entre les besoins civils et militaires;

la masse salariale de l'armee represente 45 % de 1 'ensemble des depenses et les achats concernant la defense nationale 55% de l'ensemble des achats, ce qui signifie que les depenses militaires representaient environ 23% des d6penses totales de l'Etat, et 40% de l'ensemble des depenses de fonctionnement. En 1996, le budget de fonctionnement destine aux sevices etait de 21,1 % (la same a regu 2,9% et 1'education 16,8%); les autres services se sont partages 7,4% du budget global de fonctionnement. Le budget de 1'education a ete reparti presque equitablement entre les diffeients niveaux d'enseignement: Primaire/secondaire, superieur/tertiaire.

100. Les recettes publiques pouvaient satisfaire 69% du budget de fonctionnement de l'Etat et 44% du budget total en 1996. Le gouvernement avait done besoin d'assistance sous forme de dons et prets etrangers pour faire face a une bonne partie de ses besoins en termes de depenses. Le deficit aurait meme et6 plus grand si l'Etat avait honore tous ses engagements en ce qui concerne les dettes interieures et exterieures. En 1996, la dette interieure a augmente de 12 millions de dollars. Si on exclut les dons etrangers et les prets, le deficit global en 1996 etait de 191 millions de dollars, soit 14% du PIB.

Tableau 11: Financement du deficit public rwandais (en million* rip $ FTT)

Titre

Defenses totales

Depenses de fonctionnement D6penses d'investissement Recettes globales

Deficit

Deficit en tant que % du PIB

Dons etrangers Hausse des arrieres Dettes exterieure nettes Dettes interieures nettes

1995 239

145 94 80 159 12,3

132 46 20 (44)

1996 320

187 133 129 191 14,1

103 27 42 12

101. L'investissement interieur brut fixe en tant que proportion du PIB etait d'environ 17,5%

en 1995 et il a chute" 13,5% en 1996. Selon les previsions, il devrait repartir a 17,9 pour cent en 1997. Selon les projections, fa part de l'investissement brut fixe pourrait atteindre 20,3%

du PIB en 1998. La Banque centraie du Rwanda dispose d'estimations concernant l'inflation a Kigali. Le taux d'inflation moyen etait de 21% en 1995 a Kigali et il est descendu a 8,7% en 1996. Cette am61ioration etait essentiellement due a la liberalisation du secteur bancaire et au resserrement de la politique mon&aire au cours du dernier trimestre de 1995. La Direction des Statistiques du Ministere du plan dispose d'un indice de l'inflation urbaine qui comprend des donnees provenant de tous les centres urbains. Selon les donnees dudit Ministere, les taux d'inflation etaient de 34% en 1995 et de 14,2% en 1996. Les differences des taux d'inflation (Par exemple, 8,7% et 14,2%) devraient etre etudiees. La difference pourrait s'expliquer par les hypotheses de base ou les methodologies utilisees par la Banque centraie et le Ministere du

plan.

102. En 1996, le Rwanda a exporte des biens d'une valeur de 63 millions de dollars,, en hausse de 34 pour cent par rapport a 1995. Les principaux produits exportes etaient le cafe et le the,

qui, de maniere generate, represented ensemble 85% de la totalite des exportations. En 1995'

l'essentiel de la production de caf6 6tait exporte au Bresil pour servir dans le melange de cafe.

Les exportations de cafe ont rapporte 44 millions de dollars en 1996, soit une hausse de 15%

par rapport a 1995. En 1990, les exportations s'elevaient a 66 millions de dollars. Pendant la guerre, la production a fortement chute, atteignant une baisse record de 56% en 1994. En 1997, on prevoyait que la production devait baisser davantage de 25 % pour se situer pratiquement au tiers des niveaux de 1990. Par la suite, on preVoyait une lente reprise.

103. Les exportation de the representaient environ 25% de la valeur de l'ensemble des exportations. En 1996, la valeur des exportation de the etait de 9,4 millions de dollars EU.

Toutefois, il s'agissait d'une amelioration tres sensible par rapport a 1995 ou les exportations de the s'elevaient a 3,7 millions de $ EU. Le volume des exportations a pratiquement double en 1996 a 79.000 tm., contre 12.000 tm. avant la guerre. Le Rwanda vend depuis toujours son the au marche de libre concurrence de Nairobi et de Mombassa et non de Londres. Le cuir et les peaux constituent la troisieme principale exportation; ils represented 6,7% de l'ensemble des exportations contre 3% avant la guerre. En 1996, sur la base des donnees collectees par les pays importateurs, le Bresil recevait 51% des exportations du Rwanda, I'Allemagne et les Pays-bas recevait chacun 9% et la Belgique 4%. Cette situation tranchait tres nettement avec celle de la moitie des annees 80 lorsque I'Allemagne etait le premier importateur des produits rwandais et la Belgique , le deuxieme.

104. Sur la base des informations provenant des partenaires commerciaux du Rwanda en 1995, les Etats unis fournissaient 14% des importations rwandaises (essentiellement l'aide alimentaire), la Tanzanie et le Kenya 13% chacun. Les convois d'aide alimentaire en provenance des Etats unis ont probablement porte la part de marche des Etats unis a pres d'un tiers du total des exportations. La Belgique, I'Allemagne, le Japon et le Kenya etaient les principales sources d'importation du pays au milieu des annees 1980. La balance commerciale en 1996 (exportation moins importations des produits ) affichait un deficit de 140 millions de dollars, contre 147 millions en 1995. Celle-ci etait de 93 millions en 1985 et de 146 millions en 1987. Les niveaux actuels n'etaient pas tres differents des niveaux precedents.

105. Le solde global indique ce qui pouvait etre finance par des mesures extraordinaires:

prelever des fonds sur les ressources exterieures ou, dans le cas du Rwanda, ne pas payer la dette exterieure. A la fin du mois de decembre 1996, les avoirs exterieurs nets s'elevaient a 138 millions de dollars EU. La totalite des arrieres se chiffrait a 79 millions de dollars en 1996, ce qui represente une hausse de 14% par rapport a 1995. L'objectif en matiere d'avoirs exterieurs etait en general de disposer de suffisamment d'avoirs exterieurs pour payer trois mois d'importation de (biens et services). Dans le cas du Rwanda, on pr6voyait que les importations devaient se situer a 423 millions de dollars, ce qui permettrait au pays de couvrir au moins quatre mois d'importations. Dans des circonstances normales, cela voudrait dire que le pays peut eponger une plus grande partie de sa dette. Le deficit de la balance commerciale etait suppose se creuser pour s'etablir a 181 millions de dollars, soit une hausse de 30% en 1997.

Consequence: le solde des transactions courantes devrait s'accentuer a 259 millions de dollars EU en 1997 (compte courant, a rexception des dons). L'Etat prevoyait des dons exterieurs de l'ordre de 135 millions de $ EU au total en 1997, ce qui a entraine un deficit courant de la balance des paiements (dons compris) de 115 millions de $ EU. Avec un solde du compte en capital (prets et investissements) de 62 millions de $, on obtient un deficit global d'a peu pres 54 millions de dollars EU.

106. S'agissant de la situation alimentaire au Rwanda, la mission de la FAO/WEP a estime qu'elle serait meilleure en 1997 par rapport a 1995. Dans l'ensemble, la situation alimentaire peut etre consider6e comme ayant positivement evolue par rapport a 1995 etant donne que les

estimee a 3,8 millions de tonnes , en hausse d'environ 7% par rapport a l'ann£e precedente, mais en baisse par rapport a la moyenne de ces cinq dernieres annees. La situation alimentaire etait precaire dans certaines regions, ce qui signifie que le niveau de production etait situe en dessous de la moyenne. Pour ceux qui sont tributaires de l'achat pour une partie ou tous leurs besoins en consommation, l'acces aux denrees alimentaires est devenu extremement difficile.

D'ou la necessite d'une assistance de la part des donateurs. Selon la mission, les besoins d'aide alimentaire en cereales et en legumes sont de 31.000 tonnes et de 103.000 tonnes respectivement. La mission a egalement recommande que les pourvoyeurs d'assistance fournissent d'avantage d'aide sous forme de semences, d'outils agricoles et d'autres intrants aux personnes rapatriees, pour s'assurer que les travaux pr6paratoires a la prochaine saison des cultures se feront sans obstacles.

Seychelles

107. Le taux de croissance reel du PIB des Seychelles etait estime a 1,2% en 1996 contre un taux positif de 1,1% en 1995, et un taux n6gatif de 0,4% en 1994. Le PIB etait domine par le secteur des services dont la part s'elevait a approximativement 60% en 1993, suivi de 1'industrie, 18% au cours de la meme periode. La contribution du secteur touristique au PIB etait de 17,5%. Les arrivees de touristes aux Seychelles ont progresse de 32,8% en 1996 par rapport a 1992, passant de 98.500 a 130.900 en 1996. La part de l'agriculture dans le PIB etait de 3,5%. La composition de la demande du PIB etait dominee par la consommation des particuliers, qui representait environ 52,6% de l'ensemble des depenses au titre du PIB. La part des investissements nationaux bruts etait de 26,9% en 1993. Le revenu par tete des Seychelles etait estime a environ 5.400 dollars EU en 1996 (sur la base des prix de 1990), c'est le record dans la sous-region.

107. Le taux de croissance reel du PIB des Seychelles etait estime a 1,2% en 1996 contre un taux positif de 1,1% en 1995, et un taux n6gatif de 0,4% en 1994. Le PIB etait domine par le secteur des services dont la part s'elevait a approximativement 60% en 1993, suivi de 1'industrie, 18% au cours de la meme periode. La contribution du secteur touristique au PIB etait de 17,5%. Les arrivees de touristes aux Seychelles ont progresse de 32,8% en 1996 par rapport a 1992, passant de 98.500 a 130.900 en 1996. La part de l'agriculture dans le PIB etait de 3,5%. La composition de la demande du PIB etait dominee par la consommation des particuliers, qui representait environ 52,6% de l'ensemble des depenses au titre du PIB. La part des investissements nationaux bruts etait de 26,9% en 1993. Le revenu par tete des Seychelles etait estime a environ 5.400 dollars EU en 1996 (sur la base des prix de 1990), c'est le record dans la sous-region.